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L’enfant provocateur

Rarement apprécié par les enseignants, souvent incompris par ses parents, quelquefois rejeté par ses camarades de classe, l’enfant provocateur présente cependant des qualités qu’il faudra veiller à bien cultiver si l’on souhaite favoriser son épanouissement personnel.

L'enfant provocateur

Voici le cinquième des six profils d’enfants surdoués présentés dans notre dossier. Je vous invite à rejoindre notre page Facebook pour être tenu au courant en temps réel de la parution des prochains articles de ce dossier.

Peu apprécié de ses professeurs, souvent incompris de ses parents, parfois rejeté par ses camarades, l’enfant provocateur n’en dispose pas moins de qualités qu’il faudra accepter de cultiver si l’on veut le voir s’épanouir durablement.

Jade Ann RiveraL’ensemble de ce dossier a été inspiré par le site de Jade Ann Rivera. Il est basé sur son travail, mais aussi sur l’article de référence rédigé par George Betts et Maureen Neihart, paru en 1988 dans le Gifted Child Quarterly, journal de la NAGC ( National Association for Gifted Children, aux Etats-Unis) et d’autres sources ultérieures, agrémentées de mon expérience personnelle et localisées pour tenir compte des spécificités du système scolaire français.

L’enfant provocateur, un créatif anticonformiste

L’enfant provocateur est un enfant surdoué dont la personnalité est marquée par une forte propension à penser de manière divergente par rapport à la  normale. Ce type d’enfant fait généralement montre d’un haut degré de créativité et peut paraître obstiné, manquer de tact, ou faire preuve d’un mauvais esprit par trop sarcastique. L’enfant provocateur remet facilement et souvent en question l’autorité ou l’ordre établi. Il va parfois jusqu’à contester ouvertement l’enseignant devant sa classe. C’est un anticonformiste qui n’a pas appris à utiliser de manière optimale les avantages découlant de son surdouement.

Du fait de son comportement très libre, l’enfant provocateur reçoit peu de reconnaissance de la part des adultes qui l’entourent, hormis quelques récompenses ou distinctions ponctuelles. Ses rapports avec son milieu familial ou scolaire sont très fréquemment conflictuels. Il a tendance à corriger les adultes, à refuser ou à contourner les règles qu’il estime injustes, il a beaucoup de mal se maitriser et il défend ses convictions avec véhémence, tant à l’école qu’à la maison.

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Une identification difficile

Rares sont les équipes éducatives qui parviennent à identifier ce type d’enfants surdoués qui cachent bien leur jeu. L’enfant provocateur se sent dès lors frustré car le système scolaire tel qu’il est conçu ne lui a pas permis d’exploiter ses talents et ses capacités. Il est souvent aux prises avec une faible estime de soi et ne parvient pas toujours à s’inclure dans un groupe à l’école. Certains enfants présentant ce type de profil provoquent leurs camarades et ont donc  du mal à s’intégrer socialement. D’autres, au contraire, disposent d’un solide sens de l’humour et d’une créativité très attrayante pour leurs pairs, malheureusement  plus souvent mis à profit pour le pire que pour le meilleur. Leur très (trop) grande spontanéité peut être extrêmement perturbatrice en classe, ce qui ne favorise évidemment pas de bonnes relations avec les enseignants et conduit plus souvent que de raison les parents à recueillir les critiques et les doléances de ces derniers. Finalement, et en dépit de leur créativité intrinsèque, les enfants provocateurs  ont du mal à se construire une image positive d’eux-mêmes.

A l’école, l’enfant provocateur vit la répétition des exercices comme une véritable torture et n’éprouve généralement pas le besoin de démontrer son niveau de maîtrise d’un apprentissage scolaire particulier. En classe, il est souvent capable de lier des idées et de tirer des conclusions d’une manière détournée qui défie la norme et l’enseignant.

Malheureusement, ce type de manifestation de leur don est plus souvent considéré comme relevant de la provocation et donc  du domaine disciplinaire que soutenu, encouragé et récompensé. Il est pourtant vital pour leur épanouissement qu’ils reçoivent le plus de reconnaissance possible. C’est aux parents de veiller à ce qu’il en soit ainsi, y compris en expliquant la situation aux enseignants de leur enfant. Cela n’est pas facile car le comportement de l’enfant provocateur peut réellement passer pour de l’effronterie ou de la rébellion.  Il est très difficile de faire admettre à un professeur qu’il ne doit voir aucune véritable malice dans les actes de l’élève, qui a plus besoin d’être aidé que blâmé.

Comment aider l’enfant provocateur ?

Il faut faire très attention à prendre des mesures appropriés dès l’apparition des premiers signes qui pourraient classer un enfant surdoué dans le rang des élèves provocateurs. Ceux-ci apparaissent fréquemment au collège ou en fin d’études primaires.  En effet, ce genre d’enfant présente  un risque relativement important de s’enfoncer dans des addictions parfois graves ou des comportements délictueux en grandissant. Il semble qu’il soit relativement fréquent de voir des enfants provocateurs glisser peu à peu dans le camp des enfants décrocheurs, ce qui rend encore un peu plus difficile la possibilité d’obtenir un rebond scolaire de leur part. Pour nuancer quelque peu ces sombres perspectives, précisons tout de même que l’enfant provocateur est également un bon candidat pour intégrer le milieu artistique.

En temps que parent,  assurez-vous que votre enfant dispose d’une grande latitude pour exploiter sa créativité, explorer des voies nouvelles et s’exprimer. Il est essentiel pour leur estime de soi qu’ils soient encouragés à le faire. Ils peuvent le faire de mille et une façons, peu importe la manière tant que leur expression est favorisée et valorisée.

Montrez-lui en paroles et en actes que vous appréciez la façon dont son esprit fonctionne. Surtout, essayez de ne pas juger le résultat de sa créativité comme bon ou mauvais, et donnez votre  avis seulement lorsqu’il vous le demande.

Gérer un adolescent provocateur n’est pas une sinécure. Là encore, comme pour d’autres profils, vigilance et bienveillance doivent être de mise si l’on ne veut pas voir s’installer à l’âge adulte un état d’esprit  trop fortement teinté de pessimisme, voire dépressif.

Vous reconnaissez votre enfant dans ce profil ? Rejoignez le groupe thématique « L’enfant provocateur » pour partager votre expérience et chercher des solutions avec d’autres membres concernés.

Sommaire du dossier

81 commentaires

  1. Mon fils de 11 ans est un provocateur.. je ne sais plus comment l’aider pour qu’il réussisse sa scolarité et ne soit plus considéré comme inopiné dans ses raisonnements. Il est subtile et très gentil sûrement trop pour le système scolaire général mais ce système le casse et son avenir corrompu.
    Existe il un livre à destination des précoce ou surdoué provocateur qui pourrait le rassurer ?
    Merci
    Céline.

    1. Je vais la même chose avec mon fils de 13 ans. Mon épouse et moi-même sommes désarmés et craignons pour son avenir.

      1. Ne soyez pas inquiet, je suis moi-même un enfant provocateur et je me porte à merveille !
        Certes, j’ai subi un décrochage scolaire au milieu de la 4ème, je me suis fait virer de mon collège en 3ème, et de mon lycée en 2nde (que j’ai d’ailleurs redoublé), mais à part ça tout est niquel ^^

        1. Bonjour Nouma, pouvez vous me dire comment vivez vous maintenant cette provocation passée et étiez vous provocateur avec vos parents particulièrement ou l’école…?
          Merci !!

          1. Bonjour,
            Mon fils de 9 ans, cm1, se fait harceler à l’école… de l’avis même de son institutrice!
            Maintenant, j’entends régulièrement de la part de ses camarades de classe ainsi que de son enseignante « qu’il provoque » les autres…
            Peut-on déduire que l’enfant harcelé devienne « provoquant » pour se maintenir dans la situation harcelé ?
            Merci d’avance pour votre réponse.
            Luc

          2. Actuellement je suis en terminale STMG dans un lycée public, sans aucun tutorat, PAI ou autre, je suis un comme un élève lambda, et je le vis très bien.
            Enfaite je le vivais pas, parce-que lorsque j’étais au collège, je n’avais pas l’impression d’être provoquant, à part quelques fois où je me permettais de me prendre la tête avec un professeur pour quelque chose que j’estimais injuste, je ne m’en rendais vraiment pas compte.
            Maintenant j’ai compris, et je pense que c’est à cet âge là que ce profil d’enfant le comprend, qu’honnêteté ne rime pas avec balancer tout ce que je pense sans filtre, le tact est quelque d’important.
            Par contre ce que je vivais mal c’était les cours, une torturé, j’ai beau avoir sauté une classe, les leçons je les comprennait du premier coup et j’étais souvent en avance dans les chapitres, et répéter les mêmes exercices et subir la hiérarchie prof-eleve était un calvaire.

      2. Comme je vous comprends je suis seule ou presque à l’éduquer. Et je suis souvent complètement à bout de nerf et triste à un point …

    2. Bonjour mon enfant de 7 ans fait un refus de l’autorité si punition il enfreint la règle discrètement en allant dans notre chambre par exemple allant chercher un jouet confisqué.
      Il pense toujours avoir raison malgré une explication d’adulte en insistant sur son idée.
      Cache sans cesse des jouets sous son oreiller, dans les toilettes ou dans la salle de bain pour jouer et emmene aussi à l’ecole des choses qu il trouve à la maison argent, lampe etc…

  2. Bonjour, nous avons beaucoup de problemes avec notre petit garcon de 5ans, nous nous posons la question de la precocitée depuis ses deux ans et encore plus depuis que nous avons notre 2eme enfant de deux ans (qui a un developpement tout a fait normal mais qui nous parait tres en retard si on le compare a son frere au meme age).
    l’article sur l’enfant provocateur est une description précise de notre petit garcon… nous ne savons plus comment faire avec lui, son comportement nous epuise tant ses reflexions pour nous « contrer » sont censées. C’est la premiere fois que je lis un article qui le decrit si bien. J’ai lu beaucoup de choses sur les enfants precoces qui lui ressemblait mais jamais a ce point la. Comment réagir face a cela ? Devons nous forcement passer par un test ?
    merci.

    1. bonjour,

      Le test est fonction de votre besoin et de votre capacité à le gérer sans savoir.
      Si cela s’avère être une aide pour vous face à une situation qui devient gênante, je crois que oui, vous pouvez lui faire faire un bilan psychologique.
      Cordialement.

  3. Bonsoir, mon fils faisait partie des enfants provocateurs et c’est troublant de lire l’article… Son parcours enfant maternelle plusieurs fois convoqué « votre enfant doit certainement être hyperactif il faudrait le faire tester  » primaire CP et ce1 normal ce2 sauté en décembre cm1 rattrapé malgré 3 mois en moins cm2 commence a être difficile. entré au collège et c’est là que tout commence rdv sur rdv avec les professeurs votre fils est arrogant, indiscipliné, têtu, ne veut pas travailler. .. et bien d’autres en gros tout de l’enfant provocateur. il termine quand même son collège avec bien du mal. Je décide donc de l’inscrire pour le lycée en internat il y est resté jusqu’au mois d’avril où il est passé en conseil de discipline et viré. septembre inscription nouveau lycée idem viré. il terminera sa seconde dans un lycée professionnel ou il passera son bac qu’il a quand même eu avec mention. aujourd’hui mon fils a 19ans il est en 3 ème année de licence art du spectacle prépa cinéma. Il fait de la musique fait ses compositions de la guitare…. en clair il fera carrière dans le domaine de l’art ça c’est sûr….

    1. Bonjour à tous,

      Je vous comprends tout à fait et vis les mêmes préoccupations que vous, depuis la naissance de mon deuxième enfant qui a aujourd’hui 5 ans.

      L’éducation de ma fille (19 ans) s’est passée à merveille et lorsque j’ai rencontré des parents qui m’expliquaient que leurs enfants devait être compris, alors qu’ils étaient arrogants et provocateurs au collège, j’avais du mal à les comprendre. Je pensais que tout venait de l’éducation, moi qui avait une éducation juste, à mon sens équilibrée, je pensais que rien ne pouvait m’échapper.

      5 ans de torture viennent de s’écouler, un enfant qui ne cède pas à la punition, qui n’est pas insolent mais qui accumule de la colère et trouver injuste les punitions qui lui sont imposées. Je ne suis pourtant pas de ces parents qui cèdent aux caprices, ou qui trouvent des raisons à leurs enfants. Si la maîtresse punit, je punis, si la Nounou n’est pas satisfaite du comportement, je punis et j’explique à chaque fois pourquoi. Pourtant je dois bien me rendre à l’évidence, mon enfant n’est pas un enfant lambda.

      « Renvoyé » de la crèche, ou plutôt encouragée à trouver une nounou pour lui, après deux mois seulement d’inscription ( il avait 9 mois). Une Nounou formidable qui nous explique qu’il y a quelque chose. Elle ne sait pas quoi, mais le petit est dans la provocation et très affectueux en même temps. Première année de maternelle, convocation. Moyenne section, convocation. Notre enfant cherche la confrontation avec l’adulte, un adulte qu’il affectionne pourtant, puisqu’il adore sa maîtresse et saute encore au bras de sa nounou.

      Il n’y a pas un soir où on ne m’ait pas dit qu’il y a eu du débordement à l’école, un manque de gestion des émotions, une contestation… J’en suis même arrivée à la fessée et aujourd’hui, je le regrette profondément.

      La maîtresse nous a encouragés à monter un dossier. La consultation avec sa pédiatre ne dure que 30 minutes et elle m’explique que notre enfant est précoce. Comment ne l’avons-nous pas remarqué ? Maintenant qu’elle le dit et que nous ouvrons les cahiers de son évolution et que nous regardons les vidéos, tout devient évident. Nous nous rappelons alors l’étonnement de tout le monde : oh il parle déjà ! il connaît déjà son alphabet ? il sait déjà compter ? Mais comment cet enfin peut-il avoir déjà conscience de la mort alors qu’il n’a que 3 ans et que nous le protégeons des écrans ?

      Et nous comprenons en effet que ce ne soit pas le cas pour l’école car cela n’a pas été le cas pour nous, tant l’éducation et la gestion du comportement a couvert le reste. Notre fils explique qu’il ne veut pas être découvert. L’enfant cache sa surdouance car trop habitué à être puni à cause d’elle, pour ce qu’il est, et ne veut plus être ce qu’il est. Nous sommes actuellement dans la reconstruction de soi. En effet, le style de soi on est affectée, il se rejette, alors les autres, le rejette. Et tout cela couvert d’un énorme sourire, d’une joie et qui est une belle carapace, car les angoisses viennent la nuit et se manifestent à la maison.

      Miracle, depuis que le médecin nous l’a annoncé, tout se passe à merveille à la maison. Nous avons fait connaissance avec notre vrai fils il y a 4 mois. Il n’a plus peur de nous montrer qui il est. Le petit n’est plus dans la confrontation, nous le prenons comme il et nous lui donnons ce dont il a besoin. Effectivement il est en demande de stimulation, de comprendre le monde et se sent bien avec nous.

      Dans le dossier, la maîtresse explique qu’il est un peu au dessus de la moyenne, mais qu’elle ne pense pas qu’il soit précoce. Il a en effet des difficultés au niveau du graphisme mais tous ses exercices sont justes. Je suis moi-même, dyslexique, et on constate une dysgraphies lorsque j’écris longtemps. La première psychologue nous a de suite dit au bout de deux séances qu’il était en avance. Malheureusement, le contact avec l’école ne s’est pas fait. Il n’est pas possible pour elle de faire un test à 5 ans. La deuxième psychologue (CMP) nous explique au bout de 30 minutes d’échange avec notre fils, que la maîtresse n’est pas à alarmée, et que le petit semble parfaitement normal. Elle ajoute qu’un test ne changerait rien à la donne, car même s’il était surdoué ça ne changerait pas son comportement.

      Elle a tout à fait raison, mais ce que cela changerait c’est que l’enfant saura enfin pourquoi il agit ainsi. Car en effet, il nous demande sans cesse pourquoi il n’arrive pas à être sage. Il est très penné de cette situation. Cela n’a pas été convaincant. Plus personne ne suivra notre enfant à partir d’aujourd’hui.

      Par mon métier (enseignante), je sais que beaucoup de choses nous échappent et que nous n’avons pas le temps de nous poser sur ce type d’enfant complexe, car il y a le nombre et nous devons nous occuper de tout le monde. Le doute règne toujours sur l’éducation, qui n’est peut-être pas bonne à la maison… Parce que j’ai conscience de cela, je cherche une solution pour mon enfant qui est particulier, et que je ne souhaite pas laisser détruire par un système scolaire démuni et inadapté pour ces enfants.

      Peut-être que l’école à la maison serait la solution. En tout cas, il est en grande demande de cela. Je vous souhaite beaucoup de courage à tous et pour ceux qui ont fait l’expérience de l’école à la maison. Puis-je avoir un retour s’il vous plaît ?

      Encore merci pour ce site qui nous permet de partager nos expériences. Belle journée à tous.

      1. Bonjour Sorolla,

        Je vous comprends parfaitement. En fait il est très difficile de se rendre compte réellement du décalage que peuvent vivre les enfants à haut potentiel et par conséquent des frustrations quotidiennes qu’ils subissent sans les comprendre. Le « signal » d’ alarme est souvent l’entrée à l’école ou en collectivité, qu les oblige à un rythme qi n’est pas le leur.
        Pour avoir fait l’école à la maison avec tous les miens, je ne peux que vous y encourager si vous sentez que votre enfant est malheureux. Je le verrais bien comme une période de transition afin justement qu’il reprenne confiance en lui et en l’école, par la pratique d’activités enrichissantes. Votre problématique serait justement de savoir quel niveau lui conviendrait le mieux (cp?). Il est vrai qu’un test de QI vous aiderait à y voir plus clair en termes de capacités et décalages et vous aiderait sans doute à vous positionner sur ses besoins. D’un autre côté vous pouvez aussi poser sur lui un regard strictement professionnel afin de vous adapter à son rythme réel et avancer sereinement avec lui. Ma dernière a été scolarisée à domicile jusqu’au CM2, nous avons pris un an d’avance dans la foulée, elle est aujourd’hui au collège et s’y ennuie beaucoup en maths et en français. Par contre elle sait d’où vient son ennui ce qui nous permet d’en discuter avec ses enseignants et de « mieux » le supporter. Je pense contrairement à ce qui vous a été dit que le fait de connaître sa spécificité permet d’expliquer les choses et de mieux vivre avec ses différences et avec les autres, et aussi de valoriser nos enfants pour leurs réussites mais surtout pour leurs efforts d’adaptation dont on mésestime l’importance.

  4. Bonjour. Cet article sur l’enfant provocateur décrit à 300 % mon fils de 5 ans… il refuse absolument toute autorité, que ce soit celle de ses parents ou celle de ses professeurs. Il est dans cesse dans le conflit, cherche les limites et les dépasse. Mais à côté c’est un enfant d’une grande intelligence, avec un vocabulaire soutenu, et un attrait pour le dessin et les arts. Malheureusement nous n’arrivons pas à savoir comment gérer tout ça… est ce que le système scolaire tel qu’il est lui correspond vraiment ? Ou alors vers quoi se tourner? C’est vraiment compliqué à gérer…

  5. mon fils de 9 ans présente tous les aspects de l’enfant provocateur, je l’ai détecté à 4 ans mais malgré mes démarches au niveau scolaire on en est toujours au même point et la gestion au quotidien devient plus que difficile pour tout le monde. je ne sais pas vers qui je dois me tourner. Il a vu des psy qui l’ont dit triste et déprimé, s’ennuie à l’école. merci pour votre aide si vous avez des adresses vers qui je pourrai me tourner pour m’aider

  6. Il faut être bienveillant lire l enfant surdoué et un peu de j arrête de râler sur mes enfants, on parvient à mettre de la bienveillance de la douceur et plein de techniques pour enfin aplanir les crises de nerf que l on pourrait encore voir surgir.
    Il y a des techniques et surtout voyez votre enfant avec amour estime et émerveillement….

    1. Bonsoir j’aimerai vos conseil, en effet je n’arrive plus à voir mon enfant avec amour et émerveillement tellement il est en recherche permanante du conflit..je suis épuisé et recherche desesperement de l’aide pour retrouver une relation saine, agréable avec mon fils.Je vous remercie par avance.bonne soirée

      1. Bonjour je me retrouve dans votre situation : je suis maman solo d’un enfant de 13 ans diagnotisqué TDAH vers 6-7 ans (traitement Medikinet). A l’automne dernier, comme j’avais de gros doute, il a passé un bilan neuropschométrique : profil haut potentiel avec suspicion asperger ?? (en cours de bilan aussi …) mais il est dans la provocation permanente à tel point que je suis dans le rejet, je ne le supporte plus … depuis plus d’un an je demande de l’aide (CMPP, Itep , assistante sociale …) mais je ne trouve pas de réponse satisfaisante (soit « il faut attendre la fin de tous les bilans », soit « on ne sait pas »).
        De plus, je me bats avec la MDPH pour obtenir une aide financière pour tenter une approche par TCC (thérapie cognitive et comportementale) ou travail sur les relations sociales car en public personne ne peux rien proposer (il n’y a pas de place actuellement, ou mon fils est trop dans la confrontation ce n »est pas le meilleur moment …) je suis désillussionée, en colère et en révolte à mon tour !

        1. bonjour je suis également dans votre situation .Actuellement je recherche une association pour parents en difficultés où l on pourrait échanger et éventuellement s’aider .Je comprends votre colère ;on a l’ impression d’ être seule

  7. Message pour Audrey,
    Bonjour, visiblement nous avons le même genre de petit garçon ! Mon fils a 6 ans, et conteste sans arrêt, nous contre, a des réflexions censées sur pleins de choses, cherche les limites…..et comme le vôtre a un attrait pour le dessin, la créativité, la musique. Nous n’arrivons plus à savoir comment le gérer, en plus de sa difficulté à gérer les émotions. Avez-vous ds pistes ? merci

  8. Bonsoir à vous ce message car j’ai un garçon de 4 ans avec un QI de 138 et d’après ce que je lis il est enfant provocateur à la maison rien à faire il refuse toute autorité pique des crises il ne dors pas beaucoup et surtout très souvent avec ça mère et à l’école ils ne sentent sortes plus nous ne savons plus quoi faire ,les punitions de toutes sortes il sent moque totalement les privations pareil nous consultons un psy qui n’a pas l’air efficace pourriez-vous nous guider de quelques manières que ce soit ?

  9. Bonjour, mon fils de 5 pourrait être un enfant provocateur !!? Par qui puis effecrue un test pour vérifier s’il est précoce ou non ?
    Merci

  10. Cela correspond aussi à mon fils de presque 4 ans…. Il répond aux adultes de l’école, se montre arrogant avec eux et avec nous, négocie sans cesse, veut avoir raison, c’est jamais lui qui fait mais les autres. Il est en moyenne section et veut aller en CP car ils ont les lettres que lui n’a pas dans sa classe. Bref, dur à gérer!!! Mais il est aussi très câlin et bisous..Il adore la musique, son jeu favori :mettre un disque et deviner les instruments. Il adore dessiner et colorier… Et faire des puzzles. Il passe des heures à faire des puzzles de 56 ou 60 pièces. .Et il reste « bébé », ne peut se défaire de sa « tototte » et ses doudous…

  11. Bonjours… mon fils de 7 ans est sûrement un précoce … râleur contestataire supporte pas l’autorité mais à un langage soutenu… orthophoniste et psychologue ne m’aide pas plus et le cmp est long dans les démarches. … seule une maîtresse me suit … celle de cette année est dépassé. .. Pas former en faite… que faire et vers qui se tourner…? Toute aide serai précieuse. .. merci

  12. Bonjour
    Je ne sais plus quoi faire avec ma fille de 8 ans. Elle provoque constamment. Elle nous répond, cherche sans arrêt les limites, est insolente.. je ne sais plus quoi faire, pour moi en tant que maman, elle a toujours été différente par rapport aux autres enfants… je suis perdue, nous avons consulté psychologue, psychiatre et ca donne rien…
    ma fille est nee a 31sa…
    Tout aide sera bienvenue

  13. Maman de trois enfants precoces. 18,14et 10 ans. Si la précocité n à pas perturbé les deux premiers c est bien différent avec le petit dernier. Détecté précoce vers 5 ans avec un qi de 140 il n à jamais trouvé sa place à l école. Perturbateur,malgré de très bons résultats,il fait des colères à répétition. Maintenant à 10 ans et en classe de 6ème il a refait une crise. Verdict de la principale : la prochaine fois,comme il aime l école,il sera exclu du collège 3 ou 4 jours!!!! Incroyable. Il aurait aimé les éclairs au chocolat et bien on l aurait privé de dessert !!! Est ce la solution de le « virer « de l ecole.? Il me dit qu il va tout faire pour ne plus faire de crise. Il a très peur d être renvoyé du collège. Que faut il faire ?

    1. Bonsoir, mon fils à 12ans il entame son 7 ème jours d’exclusion depuis septembre des la première exclusion j’ai pris rdv avec le principal adjoint pour lui faire comprendre que mon fils était différent il était précoce avec troubles du comportements et que l’exclusion était des vacances pour lui et non pas une punition que si il devait l’exclure de nouveau c’était mieux en inclusion déjà et la nous avons rdv ce jeudi avec le principal adjoint avec la thérapeute pour mettre certaine chose en place pour palier à ses différences. ça fait 3ans que c’est une galère que personnes n’arrivent ou ne peut nous aider et après 3 psy une de scolarisation en 6eme pour phobie scolaire on a trouvé une thérapeute ancienne éducatrice spécialisée dans les enfants à troubles du comportement et elle même maman des 2 enfances précoces et seulement la les choses bouges et on se sent soutenu et compris il faut trouver ce genre de personne qui vous convient et je sais que ce n’est pas simple mais après ça paraît plus simple bien guidé

  14. Bonsoir mon fils de 6 ans a été détecté précoce avec un QI de 139 il est en avance depuis la crèche (2 ans) tout se passait bien jusqu’à son entrée au CP, beaucoup d’égaux et du mal à se conformer aux règles, conteste toujours les réponses des adultes et de l’enseignante, se met en colère face à un échec ou lorsqu’on lui demande de se plier aux règles. C’est un enfant curieux, rieur, malicieux, il sait user de son charme pour amadouer les autres. L’école n’arrête pas de le punir et nous convoquer, il a une grande sensibilité, il peut éclater en sanglots ou être triste dans des moments ou cela paraît disproportionné face a la situation. Nous ne savons plus quoi faire, nous l’avons rassuré et encouragé lorsque cela s’avéré nécessaire mais pour lui ce n’est jamais assez. Une phrase type  » je fais ce que vous me demandez que se soit à l’école ou en dehors mais ce n’est jamais assez bien, moi personne ne m’ecoute » alors que tout le monde se préoccupe de son bien être. Très demandeur d’amour et de câlins, il a peur de perdre ses parents ses copains, peur du monde extérieur. Avez vous des conseils à nous donner car malgré la douceur les diverses explications et le rassurer nous avons peur qu’il décroche et s’isole.

    1. Bonjour,

      Votre fils a peut être besoin d’une adaptation scolaire pour se sentir écouté et compris. Quelque chose a t-il été fait pour lui depuis qu’il a été détecté hp ?

  15. Bonjour

    Mon fils est EXACTEMENT ce type d’enfant provocateur. Il a maintenant 11 ans 1/2 et cela fait 6 ans qu’il enchaîne les problèmes à l’école, avec les enseignants surtout puisque c’est le bout en train de la classe !
    Je crains qu’il finisse par décrocher d’autant que je perds vraiment patience et ne sais plus quoi faire face aux jugements qu’on m’oppose (mauvaise éducation, capitulation des parents, laxisme… Bien que maman solo c’est tout ce que je ne suis pas !)
    Nous ne passons presque jamais de bons moments et toute la famille en souffre…
    Je pensais qu’avoir un fils extrêmement intelligent serait une immense fierté, cela n’occasionne que des conflits.
    N’hésitez pas à m’apporter vos conseils, j’ai épuisé toutes mes ressources !
    Merci d’avance

    1. Bonjour,

      Votre fils a t-il bénéficié d’une prise en charge scolaire par rapport à ses capacités. Il est très important qu’il se sente soutenu et reconnu aussi pour ses capacités et pas seulement à travers le filtre de l’enfant provocateur, la provocation est un signe de malaise auquel il faut remédier. Vous pouvez contacter le référent eip de votre académie afin qu’il vous vienne en aide pour sa reconnaissance scolaire.

  16. Bonjour,

    Voilà quelques semaines que je consulte votre site car je me pose des questions sur la précocité de mon fils ainé. Je suis enseignante et j’ai eu au cours de ma carrière des élèves parfois dits surdoués, mais je ne savais pas qu’il existait différents types de profils. Mon fils cadet est lui aussi un élève dit « surdoué » mais n’a pas le même profil que l’élève provocateur, bien au contraire. En lisant le profil de l’enfant provocateur, je vois en tous points mon fils ainé qui est actuellement en CM2. Le système éducatif actuel n’a aucun moyen de reconnaitre ce type d’enfants. Ils sont malmenés par les enseignants qui les considèrent comme des enfants insolents, refusant toute autorité, provoquant l’enseignant de la classe en lui rappelant les règles de vie mises en place mais qui ne sont pas respectées par l’enseignant. Même en tant que professionnelle, je me sens impuissante face à ce corps enseignant qui ne veut rien entendre, qui fait pression sur mon fils depuis la rentrée des classes, l’envoyant systématiquement dans le bureau du directeur, le privant de la totalité de la récréation, s’adressant à lui de manière insultante. Je n’attends qu’une seule chose, c’est pouvoir faire tester mon fils le plus rapidement possible afin que des solutions et des aménagements soient envisagés pour la suite de sa scolarité. car jusqu’à présent il se montre plutôt brillant, mais nous dit qu’il s’ennuie à mourir, refusant de participer aux corrections collectives qu’il trouve inutile ; trouvant que les exercices à répétitions, ou rituels ne servent à rien. En un mot, il ne sent pas bien au sein de cette classe, même s’il a de nombreux copains, ce qui n’était pas le cas dans son ancienne école. Au quotidien, il est parfois difficile à le gérer, mais nous avons très vite compris avec mon mari, que les sanctions à son égard ne faisaient qu’empirer la situation. Il adore dessiner, construire, se passionne pour la musique, le chant, mais se lasse parfois très vite face à une activité dans lequel il se sent en échec. Il ne le supporte pas. Si vous avez des solutions à me proposer, je veux bien essayer.
    Merci.

  17. Bonjour,
    Mon fils est à la limite de la précocité et de l’hyperactivité.
    Il me rejette complètement et je lui en veux de ce qu’il nous fait subir.
    Il s’est fait harceler par un Principal et quelques membres de l’équipe éducative.
    Le grand jeu du Principal a été de l’exclure sans lui donner les cours de le rabaisser et de tenir des propos racistes. Sur la commune, c’est impressionnant le nombre d’enfant décrocheurs! L’éducateur du secteur ne fait rien et c’est plusieurs enfants qui se retrouve rejetés.
    Ils virent dans la violence et la délinquance. Je pense que l’on est à 32% d’Enfants décrocheurs ou sous tutelles.
    Je sais que plusieurs maman ont déjà fait des TS. Je suis en travaux très lourd. Je ne pensai pas subir cela! A la maison bien qu’il soit épuisant, mon fils était vif, confiant et « attachant » pas du tout l’enfant sournois! Depuis… Il n’a passé que le Wisk où il parait surtout désordonné, doutant de tout. Il doit y avoir d’autres tests? Je suis obligée de me dérouiller seule. J’ai changé de CMP et j’attend le premier rendez vous. A la visite préliminaire, l’éducatrice a plus réussi à communiquer que pendant 6 mois de psychanalyse dans l’autre. J’ai de faibles revenus et je viens encore de me faire arnaquer par une psychologue.
    Pouvez-vous m’aider? En primaire, les personnels instit ont eu des soucis avec lui. Apparemment, il était peu apprécié alors qu’autrement c’est plutôt l’inverse

  18. bonjour a tous mon fils qui a eu 7 ans en avril a surement le profil de l’enfant provocateur il a était testé a l’école a l’age de 4 ans mais était déjà en suspicion des l’age de 3 ans il aime les dinosaures et les échecs . quand il a eu 4 ans, il était toujours en contradictions avec tous les adulte et ce qui revenais toujours ,votre enfant es violent il ce tiens pas, n’écoute pas, n’a aucune concentration, cauchemars ,refus de grandir psychologiquement ect….mais par chance tous les maîtresse qu il a eu depuis sa première année de maternelle ma soutenu dans cette difficile période qui a quand même duré 3 ans !!!! travail psyco par toutes ces maîtresses et moi même. il arrive qu il y ai quelque rechute ( refuse de travaillé à l’école) j’ai eu une discutions avec sa maîtresse actuelle qui relativise trop qui me dit qu’il es pas différent des autre ect….il a des souci orl du coup sa n’arrange pas les choses mais bon du coup j ai demander a sa maîtresse de le réévaluer de sorte qu il puisse s’adapter a l’avenir.affaire a suivre .tous sa pour dire qu’avec l’enfant provocateur il n’y a que le psyco qui fonctionne puisque sa fonctionne sur le mien maintenant il n’a que 7 ans on verra plus tard 😉

  19. Notre fils a 6 ans il est en CP, il a appris à lire seul il y a un an, aller à l’école l’ennuie et il préfèrerait jouer tout le temps,mais il a de bons résultats et à m^me fait beaucouo de progrès concernant l’écriture (moins de refus d’en faire et même s’applique!), mais il dit que les autres enfants ne l’acceptent pas. Il entre plutot dans le profil de l’enfant provocateur a un réel souci pour suivre les consignes tant à l’école qu’à la maison.
    Nous avons fait un test a 5 ans par le biais de la psychologue scolaire qui a appuyé ce que l’on sentait et savait au fond, c’est-à-dire une précocité sur le plan verbal et de l’abstraction. Il lit tout et tout le temps, il joue facilement avec des plus grands, mais les relations avec ceux de sa tranche d’âge sont difficiles, même s’il en a envie.
    Nous avons enfin démarré un suivi psycho depuis trois semaines, pour qu’il puisse travailler sur lui-même et trouver un sens à ce qui lui est demandé et que nous puissions avoir des pistes pour avoir des relations plus calmes à la maison, les conflits démarrent à la moindre frustration, crises, insultes…il a un mal fou à se controler et quand la crise est finie on dirait que pour lui c’est presque comme s’il ne s’était rien passé, c’est impressionnant ce qui peut sortir comme violence et tension d’un petit bonhomme. Ca fait mal au coeur parfois; nous sommes soutenus par l’équipe enseignante même s’ils ne sont pas vraiment formés, ils essaient des choses et sont à l’écoute, mais je comprends qu’avec une classe à double niveau (une chance pour notre fils qui suit la lecture des CE1) entière à gérer.

  20. Bonjour,
    Mon fils ainé de 5ans et demi, en Grande Section, est suivi au CAMSP déjà… (avec psychomotricité, groupe de socialisation avec la psy et l’assistante sociale autour d’autres enfants…) Le CAMSP ne met pas de mots sur ce qu’il « est ». Mais quand je lis des articles comme celui ci, j’ai l’impression de lire une description de mon fils.
    Je suis à bout de nerfs, je l’avoue. Je suis sans cesse convoquée par la maîtresse, qui se trouve être la directrice de l’école maternelle : « il est violent, insolent, gribouille les feuilles des voisins, tape dans les meubles, cri, répond, insulte » et j’en passe… il a de très bons résultats scolaires, il enregistre tout à une vitesse folle, sait lire, et essaie d’écrire par lui même également…
    Le problème maintenant, c’est qu’il est sans cesse puni à l’école, et le lendemain d’une convocation, refuse même d’y aller, avec crise de larmes, et les « l’école je vois pas l’intérêt de toute façon »… Il n’a pas franchement de copains, même s’il s’entend avec tous pour un temps, il n’a pas de meilleur ami, comme son petit frère, et en souffre. S’il se fait un copain, cela devient vite un « ennemi » car celui-ci fini par dénoncer un comportement inapproprié, ou alors mon fils, sans volonté de faire mal réellement, frappe.
    Je vois bien qu’il fait de son mieux pour changer son comportement, « être sage », mais il n’y arrive pas… moi je le sais, et je préfère la discution à la punition, même si parfois j’en viens forcément à le punir quand il dépasse trop gravement la limite.
    Son suivi au CAMSP ne mène pas à grand chose à mes yeux…
    Je suis perdue, désemparée, je vois mon fils malheureux également de cette situation, et ne sait plus quoi faire pour l’aider…

    1. Bonjour,

      Je pense qu’il faut aborder franchement avec eux la question de l’ennui scolaire et demander à lui faire passer un bilan psychologique. S’il est très en avance et que cete donnée n’est pas prise en compte, vous aurez beau faire tous suivis possibles, il manquera un élément dans l’équation, en particulier pour la socialisation.

    2. Avez vous pensez à la descolarisation, au moins pendant un temps, pour voir si son comportement change dans le bon sens biensur.

  21. Nous avons dû déjà l’an passé devant l’urgence de ce qui passait à l’école (harcèlement moral, physique (fracture du nez avec opération par la suite)), fait l’école à la maison. Cela a beaucoup amusé mes deux plus grands, mais notre métier (enseignants tous les deux) ne nous permettait pas de le faire comme nous l’aurions souhaité. Nous avons dû faire appel aux grands-parents lorsque nous-mêmes nous étions en classe avec nos élèves.
    Nous avons de nouveau évoqué cela avec notre fils ainé, qui se sentait partant pour retenter « l’aventure » si aucune solutions nous étaient proposées. Comme je travaille avec l’IEN, il a très bien compris l’urgence de la situation et a pris dans la demi-heure les mesures qui s’imposaient pour le bien-être de notre fils.
    Les EIP font « peur » , c’est un sujet, domaine très complexe, avec de multiples profils d’enfants et des « soucis » sous-jacent. Il ne faut surtout pas baisser les bras et se battre jusqu’au bout !!!

  22. Bonjour,

    Je suis d’accord de ne pas baisser les bras, c’est ce que nous devons montré à nos enfants. Ce que je regrette c’est que le monde enseignant n’est pas formé et ne cherche pas pour certains à se renseigner. Les enseignants ont entre leurs mains nos enfants qui deviendront des les hommes et femmes de demain. Nous faisons le maxi à la maison mais nous aimerions être plus aidés par l’école pour mon fils ou ma fille au collège.Quoique j’ai rencontré une prof de ma fille qui a appris lors de la rencontre prof/parent que notre fille était précoce. Et elle a changé son regard et sa méthode avec notre fille Pourquoi parce qu’elle nous a avoué avoir travaillé dans un collège pour enfant précoce et m’a juste dit lors de cette rencontre  » je comprends mieux ». Je pense que la formation ne serait pas inutile, il doit y avoir beaucoup plus d’enfants précoce et je pense qu’il y aurait moins d’enfant en échec scolaire ou phobie scolaire.

  23. J’alucine ! J’ai 13 ans, j’ai ete diagnostiqué précoce résament . J’ai reçu par mail cette article d’un ami et qui m’a fais comprendre qu’il me décrivait totalement ! J’ai l’impression que vous savez tous de moi ! C’est incroyable !

  24. Bonjour au bout de 2 ans mon fils a enfin une place chez le psychologue du CMP de chez moi j’espère juste que cela se passe bien et que le psy arrive enfin à lui faire gérer ses émotions qui débordent de lui depuis déjà quelques temps j’ai encore rencontré sa maîtresse qui me disait la semaine dernière qu’il n’avait aucun problème scolaire que tout se passait dans sa tête que sa tête était tellement rempli que son venais à déborder et que pour ton âge il avait beaucoup trop de réflexion!! du coup affaire à suivre.

  25. Bonjour,
    Je retrouve mon fils de 14 ans dans cette description…Il y a deux ans,je lui ai fait passer le bilan auprès d une psychologue: QI correspondant à un enfant de son âge avec cependant une maturité au -dessus en réflexion et vocabulaire.Il est de début d année ,donc presqu un an de plus que les camarades de sa classe.Il n a pas de prédilection pour les arts bien qu il m est dit une fois écrire le scénario d un manga et qu un camarade faisait les dessins.
    Aujourd hui,il se retrouve exclu temporairement du collége,conflits permanents avec l équipe pédagogique,insolence,provocation…
    Ce n est pas un mauvais garçon,avec moi même si il essaie de contrer,il est gérable.
    J adore mon fils et je ne sais plus quoi faire pour l aider à réussir…
    Karine

  26. Bonjour,
    Je suis enseignante et maman d’un enfant précoce. Tous les ans, j’ai des élèves dys, hyperactifs, précoces…nous sommes formés pour les accueillir dans de bonnes conditions (qu’ils se sentent épanouis en classe et qu’ils puissent apprendre à leurs façons). Seulement cette année, je suis désemparée. J’ai un élève de 9 ans précoce et hyperactif qui ne fait qu’insulter ses camarades, intervenir en classe en permanence pour dire des obscénités…des mots tellement grossiers qu’il les apprend à ses camarades de CM1…J’ai beau lui proposer des activités différenciées ( puzzle, lecture, dessins, ordinateur, mots fléchés…), il a besoin d’attaquer, d’injurier les autres…je soupçonnais, compte tenu de la permanence de ses débordements et de son vocabulaire ordurier (à connotation sexuelle) des troubles neurologiques…dois-je simplement reconnaître dans son profil un enfant précoce provocateur ?

    Merci pour vos conseils et solutions à mettre en place dans une classe de trente élèves.

    1. Bonjour,

      Je pense qu’il y a des situations plus difficiles que d’autres et que vous ne pouvez pas tout porter sur vos épaules.
      Ce genre de cas me semble nécessiter une discussion autour de votre élève, avec toutes les personnes qui l’ont en charge : ses parents, médecin et personnel éducatif.
      Il déborde peut être de la simple problématique de la précocité ou de la provocation.

  27. Bonjour,
    Malgré plusieurs tests, nous n’avons jamais pu déterminer si mon garçon de 10 ans et demi est précoce. Son hypersensibilité fausse les résultats. Mais, c’est sûr il est devenu provocateur. Il a également été le souffre-douleur de sa classe en CM1 avec la complicité plus ou moins consciente de la maîtresse. Je le reconnais dans le portrait décrit dans l’article. Il est insolent, perturbé et opposant depuis ce moment là. Je pense que cela va empirer. C’est un enfant qui a de grandes capacités intellectuelles. Il en a même mis de côté certaines. On le sent frustré. Il estime que 15,5 en littérature est une très mauvaise note. Il voit toutes les choses du mauvais côté. On le sent malheureux. Aujourd’hui, il est en cm2. Il a toujours d’excellentes notes mais je vois bien qu’il ne résiste pas à la pression. Il se disperse sans arrêt et du coup ralentie en classe. A la maison, il est plus à l’aise.
    J’ai peur qu’il ne suive plus en 6ème et qu’il décroche. Je ne sais plus quoi faire. Je me suis dit « Peut-être que le système scolaire ne lui convient pas. Alors, je vais faire l’école à la maison ». Ensuite, j’ai pensé « après tout, il doit se débrouiller, je ne vais pas le couver ». Chaque personne qui le côtoie a son point de vue sur lui : pour l’école publique c’est un attardé ; pour son école de chant c’est un asperger ; pour ses camarades, c’est un le copain bizarre ; pour la famille et les amis c’est un petit génie.
    Pouvez-vous me conseiller un vrai spécialiste sur Marseille ou bien une solution adéquate ? Merci d’avance.

  28. La description de votre fils me fait penser au mien, qui a un profil provocateur et complexe. Il a été rejeté par le groupe classe du fait de la maîtresse qui se disait bienveillante alors qu’elle était tout le contraire, seulement un enfant dit « violent » même s’il a été reconnu précoce, n’a jamais raison au sein de l’école. Le système scolaire n’est pas du tout adapté à nos enfants et très peu d’enseignants se posent les bonnes questions et surtout refusent de remettre en cause leur pédagogie, malgré des bilans de psychologues qui apportent des leviers d’action. Nous l’avons changé d’école et cela l’a beaucoup aidé à aller mieux et à retrouver une certaine confiance en lui. Je vous conseille de contacter l’ANPEIP Association Nationale pour les Enfants Intellectuellement Précoces, qui vous dirigera vers des professionnels spécialisés du Haut Potentiel, mais il est vrai que le point de départ est souvent de poser le diagnostic du QI élevé. Consultez le site http://www.anpeip.org qui est très riche en informations sur la précocité, cette asso fait un accueil téléphonique personnalisé. l’Anpeip nous a beaucoup aidé et le fait encore aujourd’hui pour le suivi de mon fils. Il existe aussi le centre Cogitoz sur Marseille, créé par Jeanne Siaud Facchin.

  29. Bonjour, mon fils est aussi provocateur et complexe. À 13 ans il a changé deux collèges et on a fini par opter pour l’enseignement à distance par la CNED…
    Le système scolaire n’a pas les moyens d’encadrement pour de tels élèves…
    Dans un reportage télévisé j’ai vu une école spécialisée à Lyon mais je n’arrive pas à les contacter…
    Merci pour votre groupe !
    Bon courage à tous !

  30. Bonjour,
    Mon fils de 12 ans correspond à ce profil très difficile à gérer…
    En conflit permanent avec ma femme, provocateur au collège.
    Depuis son entrée en sixième, j’essaie d’expliquer à ses profs et au collège sa particularité, et ce qu’il faudrait faire, ou en tout cas, ce qu’il ne faut pas faire…rien à faire, il se prend systématiquement des 0 pour la tenue des cahiers, est noté sur 18, voir sur 16 à tous les devoirs (points de présentation qu’il n’arrive jamais à avoir, malgré certains efforts), toujours punis pour ses interventions en classe (même si elles sont toujours à propos, mais intempestives, et parfois sous forme d’humour mal perçu…)…du coup, l’administration estimant qu’il a trop de punitions, lui redonne des punitions…bref, la 4ème est en train de devenir un enfer pour lui.
    Et là, il a complétement dépassé les bornes cette semaine, en sortie scolaire, en brulant un morceau de l’arrière du siège du bus pour « dessiner » dessus !
    Plainte de la compagnie => juge pour enfant. Et sans doute exclusion définitve du collège, qui ne va pas arranger sa fragilité actuelle !
    Si son acte grave nécessite effectivement des sanctions lourdes…je trouve quand même profondément injuste que le collège n’ait jamais rien fait pour lui permettre de s’épanouir avec une adaptation, même légère, et qu’aujourd’hui, il paie seul les conséquence d’un système qui le démoli depuis 3 ans !
    Il est encore loin de l’échec scolaire, en tout cas au niveau des notes, mais je suis très inquiet pour son avenir, et pour son état psychologique !

    1. Bonjour,

      Effectivement votre fils ne peut pas gérer seul sa différence et a besoin de l’aide et de l’accompagnement de l’équipe éducative et non pas seulement de sanctions lorsque cele ne fonctionne pas.
      Pour bien faire il faudrait réunir une équipe éducative autour de lui, qui prenne réellement en compte ses besoins, ses facilités, ses difficultés. Un référent élève à haut potentiel est normalement dans chaque académie, vous pourriez essayer de le contacter afin d’évoquer les problèmes de votre fils, et parallèllement peut être refaire un point avec un psy compétent afin qu’il vous donne des conseils en fonction de son état psychologique du moment et travaille avec lui sur la provocation et la confiance.
      Sinon il y a la possibilité de faire une année autrement, par correspondance éventuellement pour éviter les brimades, mais cela suppose la disponibilté d’un parent et beaucoup de voonté pour votre fils à ce stade de ses études.

      1. Bonjour,
        Merci pour votre réponse. Il s’en sort avec une exclusion de quelques jours. Donc gros soulagement !
        On a une réunion pour la mise en place d’un enseignement différencié pour lui, donc une très bonne nouvelle. Je ne sais pas ce que ça va donner, mais au moins, on tente quelque chose.
        C’est sur la méthode de Suzanne Winebrenner, je ne sais pas si vous connaissez ?
        J’ai pensé au CNED effectivement, mais j’avoue que je crains que ça le désociabilise complétement.
        Sinon, il a vu une psychologue pendant un an, mais sans grand changement. Il va continuer cette année.
        Pour le moment on attend beaucoup de ce changement de méthode, et on espère qu’ils vont relacher la pression sur la forme de ses productions écrites…
        Si pas de résultat, on essaiera peut être le privée…pas simple.

  31. Bonjour
    Mon fils âgé aujourd’hui de 7 ans a été diagnostiqué enfant à haut potentiel.
    Bcp de difficultés de comportement qui ont fait qu’une maîtresse à perdu son sang froid et l’a giflé. Il est en ce1 et à passé 6 mois en classe à double niveau cp/ce1 l’annee dernière alors qu’il avait 6 ans.
    Cette année j’entends ou je lis, attention aux provocations insolences etc.
    Quand j’ecoute Mon fils c’est une victime « oui mais maîtresse me laisse pas aller faire pipi, oui mais lui il s’est moqué je lui ai dit arrêtes elle a pris mon cahier pour écrire un mot, dans le rang Intel m’a dit ça je l’ai poussé et maîtresse m’a mit dans une autre classe ». Voilà le quotidien sans oublier le matin » bonne journée et sois sage » et le soir quand j’entends une des phrases ci dessus j’ai vraiment l’impression que c’est le bouc émissaire et que les autres sont intouchables çà m’enerve!!!
    Mon fils me dit « je vais essayer d’etre Sage maman »
    Comment l’aider faut t’il le changer d’ecole L’annee Prochaine pour des nouveaux copains etc?
    Du fait du saut d’une classe les enfants se connaissent tous de la maternelle.
    Je ne sais plus quoi faire.
    Il est suivi au CMP depuis 2 mois… à voir là aussi où ça mènera.
    Merci pour votre lecture.

    1. Bonjour,

      Je n’ai pas bien saisi si votre fils avait effectivement sauté une classe ou non ? Si oui, selon son niveau de « décalage » et selon ses difficultés éventuelles, le saut doit quand même être compris par l’enseignant et accompagné. Je pense qu’une discussion avec la maîtresse pour faire un point précis est utile : se moque t-on réellement de lui, à quelle occasion, expliquer comment fonctionne votre fils : forts besoins en … pour éviter l’ennui et l’assagir, besoin d’aide éventuelle pour… et les impliquer tous les 2 (maîtresse et lui) dans les règles de vie (cela suppose aussi qu’elle veille à ce qu’il ne soit pas humilié pour rien). La relation avec les autres est aussi plus difficile s’il côtoie effectivement des plus petits, un ce1/ce2 aurait été plus bénéfique sans doute.

  32. Bonjour,
    Ma fille est en classe de terminale s et depuis la rentrée elle a de plus en plus ce profil.
    Elle reste tout de même discrète mais refuse l’autorité de ses enseignants et commence à décrocher scolairement. On sait que l’école est pour elle source d’angoisse, elle n’arrive pas à avoir des ami(e)s de son âge, a peur des autres… elle se renferme sur elle-même.
    Je ne sais plus quoi faire pour la motiver à finir cette année en ayant son bac.
    Jusqu’en seconde elle avait de très bonnes notes en travaillant très peu. Elle est au courant de son potentiel mais ne l’exploite plus. Je suis inquiète, que faire ?

    1. Bonjour,

      Dans le décrochage il peut y avoir différentes choses : relations difficiles comme vous le mentionnez donc besoin de se mettre en retrait, craintes…relation à l’enseignant difficile… mais aussi difficulté réelle qui survient brutalement et peut la déconcerter fortement (manque de méthode de travail, méthode incomprise…). Il est dans ce cas difficile d’expliquer qu’ils ont un fort potentiel mais que les résultats ne suivent pas, c’est paradoxal. Et l’école n’est pas, malheureusement, forcément le meilleur endroit où exprimer son potentiel, aujourd’hui je vois plutôt ça comme un lieu d’apprentissage d’une méthode bien précise.
      Avec les miens qui ont aussi eu un moment difficile en première/terminale, nous avons insisté sur la méthode de travail, qui semblait être comprise mais en réalité ne l’était pas du fait du manque de pratique (ils avaient l’impression de comprendre en lisant le cours et ne faisaient pas trop d’exercices, en terminale S il faut quand même résoudre beaucoup de problèmes selon un schéma bien défini).
      Et parallèlement nous leur avons dit que c’était une étape minimale obligatoire pour permettre de bien s’orienter par la suite et suivre la voie qui leur plaira, en les rassurant sur leurs facultés.
      Je ne sais pas si ça peut rassurer votre fille mais elle n’est pas loin du bac, ce serait dommage d’abandonner en cours de route. Voyez en détail avec elle s’il n’y a pas des incompréhensions niveau méthode, nous y avons remédié en expliquant leur origine d’une part (effets du haut potentiel qui ne favorise pas la pratique et lacunes à un moment), et grâce à des livres tels celui-ci :prépabac qui synthétisent les cours, donnent la méthode et des exercices de contrôle.
      Et pour les amies, effectivement c’est plus difficile si elle est décalée, mais surtout rassurez-la en lui disant que ce n’est pas bien grave, elle finira par rencontrer des personnes avec qui elle peut échanger après par le biais d’études qui lui plaisent et donc de centres d’intérêts à partager, d’où l’intérêt de tenir bon !

      1. Bonjour
        Merci beaucoup pour votre réponse. Nous avons tout de même pris rendez-vous avec son professeur principal car je pense qu’il faut avant tout qu’elle renoue un lien de confiance avec l’école.
        Elle teavaille déjà avec les livres prepabac, ils sont effectivement bien fait.
        Pour les amies j’espère que vous avez raison et qu’elle finira par en avoir….

  33. Bonjour,
    L’article est le portrait craché de mon loulou de 6 ans. Il a été diagnostiqué HP à 5 ans et cette année des tests ont permis de vérifier le TDA et l’impulsivité. La neuro psy, n’a pas de résultat franc, car elle voit en mon petit bonhomme un enfant avec des difficultés attentionnelles et de l’impulsivité émotionnelle et motrice qui se traduisent par des décrochages où il se coupe du monde, dans sa tête, fait ce qu’il veut, ou le croit-il en tout cas ou des crises lors de frustration, si les autres ont des choses que lui n’a pas ou s’il doit attendre son tour pour parler, pour jouer, patienter…a trop de temps pas assez…

    A côté de cela il peut, lorsqu’il trouve un sens, à ce qu’on lui demande de faire, une motivation, rester attentif à plusieurs choses en même temps, se poser, à utiliser sa créativité artistique, sur un temps très long, sans agitation. d’où la difficulté de la neuro psy pour poser un diag franc sur le tda. il est à la limite du seuil.
    Par contre inexplicablement tout d’un coup, il va s’opposer, se braquer, négocier en permanence, pousser, être grossier (même s’il ne comprend pas le sens des gros mots qu’il prononce), il fait genre « je suis grand et c’est toi qui vas te plier à ma volonté, je fais ce que je veux « . Il veut décider. On a bien compris que notre opposition amplifie les choses, même s’il faut bien le recadrer souvent. On n’a pas de prise et les punitions sont sans effet si ce n’est qu’elles empirent les provocations.
    On est démuni face à tous les conflits quotidiens, en famille, avec son frêre de 2 ans 1/2, avec nous ses parents, avec les enfants à l’école. Il perturbe la classe par son agitation, les interpellations aux autres élèves qui travaillent encore alors qu’il a fini, pendant que le maître parle ou pendant des activités sportives ou des moments clés (préparation pour l’école, les repas, les devoirs, les sorties….) Il va chercher la réaction en permanence et ne sait pas expliquer pourquoi.
    Il se fait rejeter par les enfants de sa classe, alors que même s’il a sauté la grande section de maternelle, il était avec eux l’année précédente en double classe Moyenne et grande section de maternelle dans laquelle il a bifurqué en début d’année dernière ,suite aux observations de son maitre.

    Beaucoup d’énergie, de discussions, de disputes, d’essais d’autre chose, mais les résultats sont quasi invisibles ou de si courte durée qu’on se demande où ils sont passés, s’ils ont vraiment existé.
    Il refuse, s’oppose, se sent rejeté et malgré l’intérêt de son maitre et de ses parents pour son statut, l’amour qu’on lui porte , il est au coeur des reproches, des conflits au coeur et ou à l’origine.

    J’aimerais des conseils, des pistes, des contacts pour soulager toute notre famille, car c’est un garçon génial, il mérite d’être épanoui, de recevoir tous les accompagnements nécessaires à sa vie, pour être qui il est tout en vivant léger avec les autres. Même son maitre a créé un lien affectif qui le rassure, même si parfois il a du mal à souffler lui aussi…
    Je suis du côté de Poitiers, de Châtellerault.

  34. bonjour, je m’appelle Erwan et j’ai 15 ans et je pense être un enfant provocateur, j’ai l’impression que cet article était une description de moi même, surtout la partis sur l’école car elle est une des causes de ma dépression. j’étais amis avec un étudiant en orthophonie qui pensait que je l’étais aussi le jour où je me suis ouvert à lui et lui ai raconté tout ce dont je ne comprenais pas et avais la capacité de faire (c’est vague je m’en excuse).J’aimerai consulter un vrai orthophoniste mais mes parents ne me prennent pas au sérieux face à me requête. comment puis-je faire ? j’ai vraiment besoin de m’identifier et avoir des réponses à mes questions, là où l’article semble le faire déjà. merci de votre aide.

    1. Bonjour Erwan,

      Je comprends que vous ayez besoin de mettre des mots sur votre parcours. Le fait de prendre conscience que vous ayez pu être un enfant provocateur est un premier pas qui vous mènera à la compréhension : provocation pourquoi, dans quels cas, dans quel contexte, qu’en attendiez vous ?
      Une réponse pourrait vous être apportée par une consultation de psychologue pour un bilan, (je suppose que c’est là votre demande et pas de l’orthophonie ?). N’hésitez pas à en parler à vos parents, surtout si vous avez dû subir une dépression, cela ne pourra que vous aider et je pense qu’ils sauront vous écouter. N’hésitez pas à leur montrer cet article qui vous parle tant ou prenez avec eux l’avis du médecin qui vous suit (sans doute avez-vous un suivi dans le cadre de votre dépression, un autre médecin, ouvrez-vous à lui aussi), ou sinon encore le médecin scolaire qui est apte à vous aider et solliciter un entretien avec vos parents. J’espère vraiment que vous serez entendu et vous souhaite bonne chance.

  35. Bonjour à toutes
    Mon fils a été détecté précoce à 5 ans. Enfin vu ses réflexions, je m’en doutais, ce ne fut pas une surprise mais une confirmation. aujourd’hui il a 20 ans. Tout ce que j’ai pu lire aujourd’hui sur l’enfant provocateur et l’enfant qui ne supporte pas l’autorité, l’enfant roi : c’est tout à fait lui !!! J’ai passé ces 20 années avec lui les pires de ma vie. Il n’a jamais supporté de ne pas être le meilleur, il aime caser les gens, ce n’est jamais de sa faute. IL rentrait et rentre encore dans des colères folles et casse tout sur son passage dès la moindre réflexion ou manquement qui se retourne contre lui. Il m’a cassé 2 télévisions pour asseoir son autorité, 2 ordinateurs, une porte, une cloison et j’en oublie sûrement … Il y a eu aussi les insultes, le dénigrement parental. J’ai tout essayé : La manière douce, la manière forte, le dialogue, faire appel à son intelligence, lui faire part des risques de ses comportements, lui expliquer la vie … Des séances chez le psy tuées dans l’oeuf car il ne voulait plus y retourner, l’internat ou il a développé une jubilation à transcrire les règles et là, ses notes ont chuté et il est passé de bons élèves à cancre qui ne faisait plus rien que s’amuser et provoquer., un éducateur pour m’aider à redresser la barre, et là ou mon fils a joué la carte de m’enfoncer pour mieux se disculper et tout s’est retourné contre moi et j’ai du faire face aux institutions, au juge des enfants. Aujourd’hui il a 20 ans, il n’a plus de copains, il échoue dans toutes ses tentatives amoureuses, il a fait une tentative de suicide. Son parcours scolaire c’est 3 années de 1ere, une 1ere littéraire ou il n’a rien fait, ensuite ratant son bac littéraire, il a fait une 1ere bac pro transport qu’il a abandonné en décembre, puis il a passé le reste de l’année à la maison pour reprendre ensuite une 1ere STMG ou il a excellé mais dans une tristesse a faire peur, puis cette année en Terminale STMG, ou il a complètement décroché, donc une deuxième terminale, ou depuis encore le mois de décembre, il a complètement décroché absentéisme, ne suivant que rarement les cours et restant le plus souvent à la maison. Les épreuves du bac ont été avortées car il s’est trompé d’heure pour la première épreuve de philosophie prévu à 8 heures, il pensait 14h. Cela a déclenché une crise de colère, en tapant sur les mûrs, il s’est blessé le poignet et la main droite et n’a pu alors exécuter les autres épreuves écrites. J’ai encore fait les démarches pour qu’il puisse repasser toutes les épreuves en septembre et pourtant là encore il ne souhaite pas se présenter; Son souhait est de refaire une terminale dans une autre spécificité … Aussi, pendant ces vacances d’été actuelles je lui ai fait un CV, j’ai postulé en accord avec lui sur un poste de 30 heures, qui lui changerait les idées, lui ferait voir autre chose car il reste à la maison des heures sur l’ordi sans contact avec l’extérieur et puis pour avoir de l’argent pour son permis de conduire et une voiture qu’il me demande et que je ne peux financer. Là encore, suite à ma démarche, il a été contacté pour un entretien et n’a pas voulu se présenter. Nous sommes tout le temps en conflit et me dit que je suis « Une merde finie » (car j’ai perdu mon travail et peine à presque 55 ans d’en retrouver) donc que je n’ai pas de leçon à lui donner, d’autant plus qu’à ses yeux j’a raté ma vie, que je suis au bas de l’échelle … etc etc … Voilà toute la peine d’être mère qui me tombe dessus, le résultat de 20 années qui lui ont été consacrées à faire tout pour lui, à récupérer et rattraper ses conneries : quand il se sauvait de l’école, quand il donnait des coups de pieds aux animatrices du centre aéré, quand je ne pouvait aller travailler parce que je devais assumer ses dérapages … etc … Le remerciement d’avoir tout assumer seule : le financier, l’éducation, les problèmes, le père n’ayant jamais payé la pension alimentaire et ayant refait sa vie dans le sud, il a complètement ignoré son enfant. Comme aujourd’hui ma situation financière ne permet plus de l’arroser de cadeaux, de tout comme quand il était enfant, je ne suis plus rien … Il est difficile et très dur aujourd’hui de réaliser que mon enfant ne m’aime pas, qu’il n’a fait que me détruire . Je n’ai jamais pu refaire ma vie de femme, il provoquait mes amoureux, il ne les aimait pas et là encore j’ai abandonné l’idée de refaire ma vie, parce qui supporterait ça ? de vivre avec cet enfant là ? je me mets à la place de l’autre, moi même je souffre à cause de mon enfant. Aussi pour le travail, j’ai du refuser des places, car cela supposait une formation professionnelle au siège, loin du domicile et alors qu’aurais je fait de mon fils alors ? Je ne souhaite à personne de vivre ce que j’ai vécu, d’être toujours dans la tourmente, de vouloir aider son enfant et que tout ce qui est dit ou fait pour lui,est dénigré, vivre 10 ans dans la peur de ses colères, de ses réactions, de sa haine, d’un épuisement totale, d’une grande culpabilité à se demander ce que j’ai mal fait, et de ce que j’aurais du faire … alors que j’ai l’impression d’avoir tout fait pour lui et même humainement insupportable, 20 ans de problèmes à répétition, il trouvait toujours quelque chose de nouveau et je me sentais souvent démunis et surtout abasourdie. Voilà mon histoire qui n’est pas encore finie et que je ne souhaite à personne, moi qui ai lu vos témoignages, un mot : Prudence à vous toutes.

    1. Chère Angie, j’espère qu’actuellement vous allez mieux. Votre récit m’a beaucoup touchée, car hélas il m’a rappelé des souvenirs. Je voudrais vous donner ce conseil : votre fils est maintenant adulte et doit assumer ses choix. Mettez fin à toute aide, à tout conseil de votre part. S’il vous sollicite, essayez de refuser de donner votre avis ou d’intervenir. Dites lui clairement que vous êtes absolument d’accord avec lui sur la question de votre incompétence, et que par conséquent vous prenez votre retraite de le rendre heureux ou satisfait. Cela lui appartient désormais totalement. Occupez vous de vous : vous n’êtes responsable du bien être et du bonheur de plus personne à part du vôtre. Reconnecter vous à vos émotions et à vos désirs personnels, faites plaisir à votre propre enfant intérieur et lâchez celui qui n’en est plus un ! Montrez lui clairement que la limite est atteinte et que vous n’avez plus rien à donner : vous etes et restez sa mère, mais vous avez fait le job, très mal sans doute (vous devez en convenir avec lui, afin qu’il cesse de vous le reprocher) et maintenant c’est fini. Trouvez des moyens de lui donner envie de quitter la maison : frigo vide, linge non lavé, note d’électricité impayée, destruction involontaire de ses affaires… « Oups, désolée » sera votre seule excuse. Gardez votre calme, ne vous étalez pas en justifications ou regrets. Passez du temps, le plus de temps possible, a l’extérieur : en un mot, fuyez-le, évitez-le. Même si les choses tournent mal pour lui, vous n’en serez pas responsable, car il est adulte, et même si vous avez fait des erreurs comme tout le monde, il lui appartient maintenant totalement de chercher à dépasser ce que cela a abîmé en lui. Bref, il vous appartient à vous et totalement de vous occuper de vous, à lui, de s’occuper de lui même. Je vous souhaite force et courage. Amitiés.

  36. Bonjour ma fille de 15 ans est une ado zèbre provocatrice mais très bonne élève. Nous avons toujours su qu’elle était hors norme. Elle faisait des phrases à 18 mois. Du coup nous sommes entrés dans son jeu comme pour notre aînée qui a 20 ans et qui est aussi à haut potentiel mais différente, c’est une adulte discrète mais brillante. Cela c’est fait naturellement. Nous l’avons encouragée et stimulée par des jeux, les voyages, les musées, les spectacles, les activités… Maintenant elle me le reproche en me disant que c’est ma faute car je l’ai trop stimulée.
    A 11 ans sa sophrologue/psychologue nous a conseillé de faire des tests de QI : 138 dans le domaine verbal et âge mental d’une fille de 17 ans !!
    Que faire avec cela ??? Nous avons continué la psy.
    Elle est aussi dysorthographique. Nous n’avons pas pu avoir de PAI car elle est très bonne élève et nous n’y tenions pas pour ne pas stigmatiser sa différence.
    Maintenant nous sommes arrivés à un point de rupture. En tant que maman je souffre de la voir malheureuse et de son côté elle nous demande de changer, d’être Intéressants…elle nous aime au fond d’elle mais elle ne nous supporte plus.
    Elle voudrait vivre seule. L’école pour l’instant elle fait avec mais elle me dit qu’elle joue un rôle toute la journée. Ce qui doit être épuisant pour elle.
    Bref elle a besoin d’aide et nous sa famille aussi. Nous sommes dans le 06.
    Que me conseilleriez-vous svp ?
    Associations ? Spécialiste ?
    Il n’existe aucune structure pour ces enfants qui s’ennuient à l’école, avec leurs amis et dans la vie 🙁
    Où pourrait-elle rencontrer des ados zèbres ou adultes comme elle ?
    En vous remerciant pour votre aide par avance, bravo pour ce blog.

    1. Bonjour Sab,

      Oui à l’adolescence le besoin d’identification est grand et pour les enfants surdoués c’est parfois difficile de se trouver bien dans un groupe. Pour ceux qui ont une passion cela passe souvent par là, musique, sport…
      Qu’en est il des relations de votre fille avec sa soeur ?
      Pour échanger vous pouvez communiquer sur votre groupe régional, occasion de créer des rencontres ou trouver des adresses d’établissements scolaires (une rencontre peut aussi s’y faire), d’associations…https://www.enfantsprecoces.info/groupes/
      Vous pouvez contacter l’afep ou l’anpeip de votre secteur, sinon il y a aussi cette structure : http://www.associationzebra.fr/l-association-zebra
      Voyez par ailleurs si vous pouvez vous rendre avec elle à des conférences, le simple fait de savoir qu’elle n’est pas seule dans son cas peut lui faire du bien.
      Et sinon, je comprends mais j’ai trouvé la demande ‘d’être intéressants ‘ dure à entendre. Si vous avez 2 filles hp il y a de fortes chances qu’au moins l’un de vous , parents, lui ressembliez sur quelques points. Il y a certainement des choses à cultiver, des possibilités d’échange et de discussion, il faut juste trouver le levier (ça pourrait être le haut potentiel ?).

    2. Bonjour Sab,
      Il y a des écoles mais, malheureusement très chers, je me suis intéressée 10-15 mille à l’année à Paris 16 em, 15 em et 8 em.
      Je ne sais pas dans votre région, il faut s’informer.

  37. Bonjour, je suis papa HPI reconnu depuis août 2018. Ma fille a 15 ans et est souvent très en colère et refuse toute forme de remarque. Elle a des qualités bien sur mais elle prends les affaires de tout le monde et souvent les abîmes ou les casses. Pour moi c’est insupportable et à été la cause de mes angoisses très longtemps. Je suis sorti moi même de la colère mais ma fille est très très bordélique et refuse que je l’approche à moins de 3 m considérant que je la gonfle et que je ferais mieux de me barrer de l’an maison. Pas terrible comme représentant légal me dit elle. Bien entendu la nouvelle a déclenché chez moi une rupture professionnelle et le divorce de ma’ femme après 23 ans de vie commune. Ma fille me fais atrocement souffrir et j’ai peur d’avoir envie de m’enfuir et de tout laisser derrière moi. J’ai toujours été loyal mais pour moi, plus rien n’a de sens. Ma sœur aînée a vécu la même chose que moi et n’en vois plus sa fille depuis ses 18 ans. J’ai peur d’en arriver là. Désolé pour le vocabulaire parfois cru. Merci de m’avoir lu.

  38. Je précise, comme le sujet des HPI a sonné le glas de notre famille pour mon épouse, m’a fille s’est rangée derrière l’avis de sa maman avec qui les relations sont plus faciles pour elle et moins épidermique pour la maman. Le hic c’est que ma fille ne veux pas que je l’inscrive à l’anpeip Pour comprendre son fonctionnement.

    1. Bonjour,

      Je viens de lire le dernier livre en date sur les profils de personnes à haut potentiel : https://amzn.to/2Emq1nf intitulé les philo-cognitifs.
      Il analyse les personnes à haut potentiel en 2 groupes, les laminaires et les complexes, en expliquant bien les particularités de chacun.
      Ce qui m’a interpellée à cette lecture est la description de la personne laminaire comme plus facile à vivre et apte à apaiser les personnes complexes ( à ses dépends peut être ? ce n’est pas dit !). Donc en bref il y a des tempéraments plus faciles et d’autres plus explosifs, et en fonction les contacts sont plus ou moins facilités.
      Il pourrait être intéressant pour vous de le lire afin d’y trouver une ligne de décodage pour votre fille (en plus de l’adolescence qui doit passer par là) : si elle ne veut se faire aider, en ayant vous même conscience de ses particularités et des vôtres, vous pourrez alors plus facilement aller vers elle en tenant compte de vos souffrances mutuelles. Le sens serait de trouver le chemin pour que vous ne soyez pas en rupture.

  39. Il ne manquait plus que ça ! surdoués ! on voit des « surdoués » partout. ça nous dédouane nous parents, que le problème pourrait venir aussi de nous. Insolents, provocateurs, agités, mauvais résultats pour certains = allez hop surdoués. Et si tout simplement c’était des « sales mômes » mal élevés. Je trouve ça un peu facile, et bon prétexte pour se justifier. Et si c’était des enfants perturbateurs et pas très scolaires ? Parce qu’à ce rythme, qu’est-ce qu’il y a comme « surdoués » mais surdoués en quoi exactement ?? Alors le miens il est surdoué aussi mais quand même en échec scolaire. Et on fait quoi ?

  40. bonjour mon fils de 15 vient de retourner le ciapa centre pedo psychiatrique de maison blanche
    décrochage scolaire depuis deux ans refus d’autorité recherche de famille d’accueil pour l’écarter du milieu familiale qui semble le conforter ds sa posture de refus.
    bref en plein chemin mais que la route semble longue et épineuse.

  41. Bonsoir,
    Essayez de vous rapprocher de lui en douceur, faire des activités avec lui sans cesse.
    Les enfants avec un très grand potentiel demandent beaucoup d’affection et d’attention de la part des adultes.
    À l’école ne vous attendez pas, les profs ne veulent pas gérer les HP, c’est à vous en tant que parents de lui créer une vie en armonie.
    C’est très fatiguant je sais mais ils faut…

  42. Bonjour à tous, j’ai mon fils de 3 ans et demi qui ne fait qu’à sa tête et n’ obéit pas en classe. Il a tendance à jouer à l’écart des autres ou commander le groupe. Je ne sais pas si c’est un surdoué. Le père semble l’ affirmer car il est lui même un surdoué. Cependant j’ ai un doute. Le petit a des crises de colère quand on lui demande fermement d’obéir et défie tout le monde en crachant et tapant et refuse de faire ses exercices en classe. Mais à la maison avec son père, il étudie bien son alphabet et fait ses exercices avec une facilité qui fascine. Je suis perdue.. . Le père a eu une enfance difficile à l’école car il était colérique associable et avait un psychologue qui le suivait à son école et pourtant il a décroché. Je ne comprends pas le profil de mon fils . Surdoué ou pas il manque de discipline. Qu’ en pensez-vous? et que dois je faire je suis à bout.

  43. Bonjour,

    Mon fils de 10 ans est très contestataire. Il répond, réplique, il a vraiment du répondant…souvent trop même. Mais je ne pense pas qu’il soit surdoué non plus. Il est vrai que certaines personnes me font de temps à autres des petites remarques du genre « Il comprend bien les choses…Pas bête ce qu’il dit… » Mais, tout le monde agit comme ça ! Personnellement, je pense qu’il est, comme tout enfant de cet âge, arrivé à la pré-adolescence où il se cherche, « teste » l’autorité parentale ou autre.

    Il y a cette période où il a besoin d’assurer sa place au sein de la famille, de la classe, de la société en général…

    C’est un cap difficile !

  44. Bonsoir ,

    Ce soir je vous écris pour essayer de trouver de l’aide mon fils de 9 ans a été diagnostiqué HP avec 146 de QI il y a 2 ans .
    En ce moment c est très compliqué c est un enfant provocateur nous avons tous les jours des conflits ce qui me rend très triste

    Je ne sais plus quoi faire il devient insolent il répond à tout il veut toujours avoir le dernier, pousse constamment les limites.
    Ce qui me blesse le plus c est que j ai l impression qu »il se moque de ma tristesse face à nos conflits quotidiens et il ne s excuse que rarement . Je suis désemparée la psy nous dit de ne rien lâché garder les limites mais je suis épuisée… comment l aider j ai l impression qu’ il est toujours en colère contre nous .

    1. Bonjour,

      Je vous comprends, ce n’est pas facile, sans doute, ni pour l’un ni pour l’autre. Pour lui c’est certainement une marque d’une certaine souffrance ou un besoin d’évacuer des frustrations qui retombe sur vous, le parent. Dur aussi pour le parent de réussir à accompagner un enfant qui ne lâche rien. Je crois et ce n’est pas simple qu’il faut réussir à comprendre ce qu’il vit au quotidien en vous posant quelques questions :
      – comment se manifeste d’après vous son haut potentiel (envies, besoins) et lui donne t-on les outils et moyens de bien le vivre ?
      – est t-il considéré dans sa personnalité, sans doute originale par rapport à ses pairs et certainement très décalée : parvient -il à tisser des liens avec les autres enfants, à partager ses préoccupations… ou bien s’est-il construit une personnalité provocatrice en réponse à des incompréhensions ou encore par besoin de se sentir entendu ?
      – scolairement a t-il bénéficié d’une adaptation ou prise en charge ? Comment le vit-il ?
      – En dehors de l’école comment s’occupe t-il ? Exprime t-il des besoins ou envies qu’il puisse satisfaire avec vous ou des amis ou en club ?
      Je crois qu’il faut avoir présent à l’esprit et ne pas négliger qu’avec son profil, il fait partie des enfants dits à très haut potentiel, potentiel qui a besoin de conditions favorables pour pouvoir s’exprimer, mais que tout ceci n’est ni simple ni naturel pour eux dans un environnement global qui n’est pas adapté pour eux.
      C’est un peu normal qu’il n’entende pas votre tristesse car malgré tout il est encore jeune et il a besoin de vous justement comme épaule pour soulager ses maux à lui.
      Ce que vous pouvez faire à mon avis est de réfléchir aux sources de conflits entre vous pour
      – d’une part comprendre d’où ça vient et tenter d’alléger certaines contraintes, et pourquoi pas lui dire que vous comprenez son point de vue
      – lui donner une zone (définie entre vous) de confiance, liberté, en échange du respect de certaines règles (à trouver aussi) sur lesquelles vous ne dérogerez pas. En tant que parent on peut avoir tendance à les sous estimer et leur imposer nos vues à nous qui ne correspondent pas à leur mode de fonctionnement. C’est aussi une façon de le responsabiliser tout en lui faisant confiance.
      – vous pouvez vous faire force de proposition pour l’aider à s’épanouir : comment verrais-tu une journée idéale, qu’aimerais faire tu maintenant ? ce week end…de quoi aurais tu vraiment envie ? Que voudrais-tu changer au quotidien … Réfléchir à un projet à mener avec lui : l’enfant provocateur est souvent un enfant qui ne se satisfait pas de son quotidien et a besoin d’être orienté sur une idée, un projet qui le guide et le stimule.

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