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L’école à la maison en pratique

La troisième partie de notre dossier sur l’école à la maison vise à répondre à vos interrogations sur la mise en pratique de cette solution.

Ca y est, vous avez lu les règles juridiques régissant  légalement l’école à la maison dans la seconde partie de notre dossier sur le sujet. Cela vous a convaincu d’entamer en toute connaissance de cause les démarches nécessaires. Mais une fois ce principe clairement établi, arrivent les inévitables interrogations sur l’organisation pratique de la chose. Je vais essayer d’y répondre ici mais n’hésitez pas à laisser en commentaires les questions que vous vous posez et auxquelles je n’aurais pas apporté de réponse. Je mettrai à jour cet article en fonction de vos demandes.

Instruction en famille, CNED, cours par correspondance privé, quelle formule choisir ?

Nous l’avons vu, trois formules principales sont à la disposition des parents tentés par l’école à la maison. Chacune d’entre elles a ses propres avantages et ses inconvénients. Elles différent principalement par le degré de liberté qu’elles offrent, notamment dans les adaptations qui peuvent être mises en oeuvre. Il faut bien être conscient qu’une grande liberté entraîne une responsabilité accrue et donc un effort plus conséquent pour les parents.

Les puristes de l’école à la maison préféreront sans doute se diriger vers l’instruction en famille (IEF). C’est la solution qui offre la plus grande souplesse dans la gestion de l’emploi du temps, des programmes et des méthodes pédagogiques employées. Dans cette formule, les parents sont seuls maîtres à bord, sous réserve, tout de même, de satisfaire aux exigences légales en termes de progression.

Le recours aux services du CNED, surtout en classe à inscription réglementée (donc gratuite) ou non, offre beaucoup moins de souplesse (quasiment pas à vrai dire). Le programme (celui de l’EN dans son intégralité pour l’année considérée) est dense et le contrôle de l’assiduité de l’enfant oblige à tenir assez strictement le rythme d’envoi des devoirs. C’est une formule très encadrée, qui a l’avantage d’offrir un support de travail sécurisant tant aux parents qu’aux enfants mais qui, évidemment, limite fortement leur liberté. C’est un peu moins vrai lorsque cette solution est choisie dans le cadre d’une inscription libre (mais payante).

L’inscription à des cours par correspondance privés est un peu moins contraignante. L’avantage essentiel de cette formule est, outre le support fourni, pour les parents non enseignants, le regard extérieur apporté par un professeur compétent qui corrige les devoirs des enfants. Cela peut être un motif supplémentaire de stimulation pour l’enfant qui attachera plus d’importance à la critique de son correcteur qu’à celle de ses parents. Les cours sont certes bien balisés mais les parents peuvent choisir de recourir à tel ou tel établissement en fonction de leurs choix pédagogiques ou de préférences diverses, comme le niveau d’instruction qu’ils souhaitent apporter à leur enfant.

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L’école à la maison est-elle une solution adaptée à mon enfant ?

Vous vous en doutez bien, la réponse à cette question ne peut être qu’individuelle. Je pense que la première chose à prendre en compte est l’intérêt de l’enfant pour cette solution car, pour que cela fonctionne, il est nécessaire qu’il adhère à son principe. Il est difficile de se baser sur le comportement de l’enfant en classe et sur son rapport à l’école pour prendre une décision car tout peut changer avec une prise en charge adaptée (et c’est bien l’objectif).

Ne perdez pas de vue qu’il est tout à fait possible de faire un coupure dans la vie scolaire de votre enfant et de tenter l’expérience durant une première année. C’est notamment le cas si l’Education Nationale ne propose que le redoublement comme réponse à un enfant en grande difficulté et que vous savez, vous, que la solution n’est pas là. Vous prendrez peu de risques en essayant de prendre un chemin différent.

Quels adultes pour encadrer l’enfant instruit à domicile ?

Dans notre sondage sur l’école à la maison, vous êtes à ce jour 26 % à répondre « l’impossibilité matérielle d’accompagner mon enfant en journée » à la question « Personnellement, quel serait l’obstacle principal qui vous empêcherait de franchir le pas de la scolarisation à domicile ? ». C’est vrai qu’il s’agit là d’une des principales pierres d’achoppement qui retient bon nombre de parents de franchir le Rubicon.

S’il est évident qu’un enfant jeune, à l’école élémentaire, ne peut raisonnablement demeurer seul à la maison durant des journées entières, cela est moins vrai pour des collégiens et lycéens autonomes qui pourraient se satisfaire d’un soutien ponctuel de la part des adultes de la famille. Il est possible pour certains  parents qui travaillent à temps partiel de confier la garde de l’enfant à un grand-parent ou un autre adulte de la famille pendant une journée ou deux. Quelques heures de la semaine pourraient être prises en charge par un intervenant extérieur, professeur à domicile ou étudiant. Il est aussi possible de décaler les jours de travail au week-end, lorsque les parents sont à la maison ou durant les vacances de ceux-ci. Mais l’accompagnement « éducatif » et la présence effective d’un adulte chargé de l’instruction de l’enfant restent primordiaux.

L’enfant inscrit à des cours par correspondance bénéficie de l’assistance de professeurs. Au CNED, un tuteur est disponible pour chaque matière et répond aux questions des élèves, soit directement, soit sur le forum de l’établissement. Dans les cours privés, les professeurs sont généralement à l’écoute des interrogations et des difficultés des élèves.

Qu’en est-il de la socialisation de l’enfant ?

Vous êtes également 26 % des sondés à craindre que votre enfant ne soit pas socialisé convenablement en faisant pour lui le choix de l’école à la maison. Il faut dire que cette crainte revient souvent dans la bouche des personnes qui connaissent mal le sujet, que ce soit la famille élargie ou les enseignants. Elle n’est pas totalement infondée et mérite d’être prise en compte, pour une bonne intégration sociale ultérieure de l’enfant, notamment professionnelle ou familiale.

D’abord, remettons les choses à leur place. Il est ridicule de prétendre qu’un enfant ne pourrait se socialiser qu’à l’école et uniquement avec des camarades de son âge ou de son niveau scolaire. La socialisation, en particulier d’un enfant précoce, passe par des contacts fréquents avec des personnes de tous âges et de toutes conditions, dans des cadres variés.

L’important est de ne pas laisser votre enfant s’enfermer dans le doux cocon du foyer  familial sans jamais en sortir. Des activités extra-scolaires bien choisies, des sorties intéressantes, des conférences où l’on rencontre du monde sont autant d’opportunités pour côtoyer les autres, tout comme les week-end en famille. Lorsqu’il rejoindra un cursus scolaire ou secondaire, votre enfant aura  tout loisir de parfaire sa connaissance des relations sociales, avec d’autres jeunes qui partagent ses centres d’intérêt.

Comment organiser le temps et l’espace de travail ?

L’organisation du temps de travail est largement fonction de la formule choisie, qui peut laisser plus ou moins de latitude. Dans le cadre de l’IEF, beaucoup de parents cantonnent les apprentissages purement scolaires à la matinée, préférant mener des activités plus ludiques ou enrichissantes l’après-midi. A contrario, la lourdeur des cours du CNED laisse peu de marge de manœuvre et nécessite d’y consacrer des journées bien chargées, avec un emploi du temps relativement strict mais qui n’interdit pas une certaine souplesse ponctuelle.

Il faut également tenir compte des habitudes de travail de l’enfant et de son mode de fonctionnement. Par exemple, pour certains enfants ayant du mal à se concentrer longtemps, il peut être utile de ménager des temps de pause assez longs pour pratiquer des activités physiques qui le feront « respirer ». N’hésitez pas à modifier l’organisation horaire en cas de besoin ou à faire des expérimentations variées pour trouver le bon rythme de travail. Par contre, je pense qu’il est assez important, une fois que l’on a trouvé une solution satisfaisante, de s’y tenir car la mise en place d’un cadre formel respecté aidera l’enfant à acquérir une certaine rigueur dans son travail.

L’un des avantages notables de l’école à la maison est que le temps de travail purement scolaire n’est pas alourdi par des trajets, parfois longs pour les élèves scolarisés hors de chez eux, ni des devoirs qui viennent en sus du cours.

Pour ce qui est de l’espace, l’idéal, comme pour les travailleurs à domicile, est de pouvoir consacrer au travail scolaire un endroit bien précis de la maison. La chambre de l’enfant peut remplir cet office tout comme le séjour familial, mais ce n’est pas la panacée. Si vous disposez d’une pièce vide qui peut servir de bureau, cela sera bien mieux. L’importance de ce point dépend beaucoup de chaque enfant. Certains d’entre eux sont tout à fait capables de faire la part des choses eux-mêmes et de travailler à côté de leurs jouets, c’est plus difficile pour d’autres, qui ont besoin d’un cadre spécifique. Là encore, vous pouvez faire le test et adapter, si possible, la pratique à votre enfant.

Quel programme suivre, avec quels objectifs ?

La question ne se pose pas vraiment pour les enfants inscrits en classe à inscription réglementée au CNED. Le programme est strictement celui de l’Education Nationale (effectué dans son intégralité, ce qui n’est pas toujours le cas dans les faits à l’école). Il y a peu de marges de manœuvre du fait de l’obligation d’assiduité.

Le fait d’utiliser des cours par correspondance privés (ou le CNED en inscription libre) permet de faire un choix. N’hésitez pas à bien lire les documents de présentation des différents établissements pour voir quels sont les programmes qui vous paraissent les plus adaptés. Vous pouvez bien entendu compléter les cours par des lectures choisies en approfondissant ou en enrichissant les sujets. Veillez cependant à ne pas surcharger votre enfant de travail.

L’IEF permet de gérer soi-même le rythme des apprentissages et leur contenu. Le contrôle  de l’Education Nationale qui ne portait que sur l’acquisition du socle commun de compétences à 16 ans et une progression régulière de l’enfant est renforcé depuis la parution du décret du 28/10/2016 avec un contrôle de compétences et de connaissances fait au regard de celles attendues à chaque fin de cycle (voir textes dans la rubrique la partie 2  « Législation »). Cela entrave les possibilités et la liberté de se consacrer une année entière aux mathématiques puis une année à l’étude du Français… comme cela était possible avant ce texte.

Comment bien se préparer aux contrôles ?

L’enquête effectuée par la mairie du domicile de l’enfant n’est en général qu’une simple formalité. Bien des maires n’ont jamais été confrontés à cette procédure et sont un peu gênés, notamment dans les petites communes, de s’immiscer ainsi dans la vie d’une famille. Mettez-les à l’aise, surtout si vous les connaissez personnellement et prenez quelques précautions sans en faire trop : un cadre de travail agréable, une présentation du matériel utilisé par l’enfant, et des explications claires suffiront largement à satisfaire l’élu qui vous aura rendu visite. Inutile évidemment de charger l’école de tous les maux de la terre. Vous êtes tenus de donner les raisons de votre choix, autorisé par la loi, mais pas de le justifier.

Pour le contrôle pédagogique effectué par le DASEN, les choses sont un peu plus délicates. Le contact peut être plus moins courtois, selon l’opinion que l’enseignant délégué pour cette tâche aura de la scolarisation à domicile. Ce sera à vous de détendre l’atmosphère en adoptant une attitude la plus positive possible. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est important pour votre enfant, qui assistera à la visite et sera interrogé par l’inspecteur.

Préparez à l’avance tous les documents qui pourront vous être demandés : livres de cours, devoirs, cahiers, bulletins de notes… Essayez d’anticiper les réponses que vous apporterez aux questions qui pourraient être embarrassantes. Prévenez évidemment votre enfant de l’inspection en dédramatisant la chose pour éviter autant que possible que son hypersensibilité ne le paralyse devant les questions qui lui seront immanquablement posées.

Après le contrôle, l’Inspecteur vous enverra un compte-rendu, généralement assez détaillé, avec quelques remarques et des préconisations pour améliorer votre pratique. Prenez-les comme des critiques constructives quand c’est possible.

A quelles aides financières avez-vous droit ?

L’attestation d’instruction dans la famille normalement établie par le DASEN suite à votre déclaration doit être envoyée à la Caisse d’Allocations Familiales pour bénéficier des allocations familiales.

L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) est versée aux parents dont l’enfant est scolarisé par correspondance mais pas aux parents qui font le choix de l’instruction en famille. Il en va de même des bourses au collège et au lycée. Cela peut paraître aberrant et injuste, car, d’une part, des coûts parfois importants subsistent à la charge des parents (manuels, supports…), d’autre part, la non scolarisation de l’enfant dans un établissement d’enseignement physique entraîne une sérieuse économie pour l’Etat.

Combien ça coûte ?

Ne nous leurrons pas, l’école à la maison n’est pas gratuite, même si l’on peut sérieusement en limiter les coûts avec un peu d’ingéniosité ou en faisant les bons choix.

L’instruction en famille peut être menée de façon relativement peu onéreuse. Les sources d’information gratuites sont légion dans les bibliothèques communales ou, évidemment sur Internet.

L’inscription au CNED en classe à inscription réglementée est gratuite (sous réserve d’obtention de l’accord du DASEN). L’inscription libre s’élève à environ 800 euros pour l’année au primaire.

Les cours par correspondance privés sont plus onéreux. Comptez de 600 à 2.500 euros par an environ selon les établissements et le niveau choisi, sachant que les prix augmentent avec le niveau.

Vous pouvez cependant escompter quelques économies par rapport à la scolarisation en établissement : frais de cantine, de transport, sorties et activités payantes de l’école, voire frais d’habillement…

Les obstacles sont surmontables

La plupart des questions pratiques peuvent trouver une solution. Les obstacles techniques ne devraient pas être un frein à l’adoption d’une solution satisfaisante pour l’épanouissement et le développement de votre enfant. L’entraide et le partage d’expériences avec d’autres personnes ayant fait ce choix peuvent utilement vous dépanner en cas de soucis. Nous avons mis en place un groupe spécifique « L’école à la maison » avec son forum pour vous assister. N’hésitez pas à le rejoindre et à y dialoguer avec d’autres parents.


Sommaire du dossier

1- L’école à la maison et l’enfant précoce
2- La législation sur l’école à la maison
3- L’école à la maison en pratique
4- Quels cours par correspondance pour l’école à la maison ?
5- Notre témoignage sur l’école à la maison
6- Entretien avec Isa Lise, spécialiste de l’école à la maison

5 commentaires

  1. Bonjour,

    merci pour ce dossier bien documenté sur les généralités de l’IEF et merci d’attirer l’attention sur le fait qu’école n’équivaut pas à socialisation surtout en ce qui concerne les enfants à haut potentiel. Il faut faire la distinction entre la sociabilité et la socialisation. Qui est socialisé ? ma fille de 14 ans, instruite depuis toujours en famille qui étonne tout le monde juste parce qu’elle dit bonjour et discute avec les gens ou ces enfants de la maternelle voisine qui jettent des cailloux sur les voitures et disent « ta gueule » aux passants ? Qui est socialisé ? ma fille (THQI) qui discute et rit avec des copains sur skype ou cette jeune fille THQI aussi, élève de 6ème, qui passe toutes ses récrés seule dans un coin de la cour et qui ne trouve jamais de binôme quand les profs disent « vous vous mettrez par deux »? Le choix de l’IEF, légale, comme vous l’expliquez bien, ne doit pas être discuté au même titre que la décision de mettre son enfant à l’école. Personne ne dira à des parents : « Oh, là,là, vous avez décidé d’envoyer Martin à l’école ? Heu…vous avez réfléchi aux conséquences ? »
    Par expérience, j’ai constaté que les assos spécifiques du haut potentiel chez l’enfant sont encore trop souvent figées contre l’IEF. Comme il peut être important pour les familles et les enfants de ne pas rester seuls dans ce choix quasi systématiquement marginalisé, je signale que le réseau nonsco Bourgogne vient de créer un forum interactif où les familles peuvent échanger sur leurs expériences (IEF au quotidien, apprentissages, contrôles), sur leurs doutes mais aussi proposer des rencontres, des sorties autour de l’instruction en famille. Ces partages ne sont pas ciblés « enfants à haut potentiel » mais plus de la moitié des familles du groupe ont des enfants qui présentent des profils intellectuels particuliers diagnostiqués ou non, affichés ou non : HP, dys- en tout genre, neuro-atypie…Maman de cinq enfants HP qui sont allés ou non à l’école, je suis relais de l’association « Les enfants d’abord » pour la liberté de l’instruction (je n’avais pas donné le nom de cette asso lorsque j’avais posté un commentaire il y a quelques mois !) depuis une dizaine d’années et je constate que de plus en plus de familles choisissent l’IEF pour diverses raisons (philosophie, liberté, projet de vie, troubles divers des enfants. Cela permet de créer un véritable maillage qui sort les familles et les enfants de l’isolement. Pour avoir des contacts, n’hésitez pas à aller voir du côté des relais régionaux des assos pour la liberté de l’instruction (Les enfants d’abord, LAIA, CISE, Parents instructeurs de France). Il existe des forums, des listes de discussions et il n’est pas toujours nécessaire d’adhérer pour participer !
    http://non-sco-bourgogne.discutforum.com/

    1. Bonjour,

      Merci pour votre éclairage sur l’instruction en famille qui rassurera sans doute nos lecteurs ayant une décision « difficile » à prendre.
      En effet comme vous le dites le choix de l’ief ou de l’école à la maison est encore trop marginalisé et les familles effectuant ce choix sont culpabilisées de toutes parts.

      Personnellement je pense que l’instruction en famille est idéale lorsque l’entourage est là pour éduquer les enfants, et pour les enfants précoces en particulier afin d’avancer réellement à leur rythme et d’explorer tous les domaines qui les passionnent sans être freinés par un programme académique lourd et ennuyeux qui laisse peu de place au reste.

      La seule question que je me pose est la compatibilité de cette forme d’instruction, à un moment donné, avec le passage des examens, les enfants peuvent-ils s’y préparer sous cette forme sachant qu’il faut alors coller à un modèle particulier et bien précis ? Réintègrent-ils le système scolaire à ce moment (fin de collège, lycée) ? et comment le vivent-ils ?

      Si vous souhaitez témoigner à ce sujet, nous serons ravis de vous lire.

  2. Ce n’est certes pas un choix facile, mais je pense que cela peut être vraiment bénéfique. Certains enfants ne s’intègrent pas correctement au système scolaire actuel, ils ne se sentent pas à leur place et cela se reflète dans leur comportement, en général il ne s’implique plus dans leur travail.
    Et dans ce cas-là il vaut mieux reprendre les choses en main le bien-être de son enfant doit compter bien plus que les commérages du voisinage sur ce choix de vie.
    Après il ne suffit pas de laisser son enfant à la maison avec ses cahiers, un vrai suivi doit avoir lieu, du matériel adapté doit être acheté, consacré lui un véritable espace de travail. Car même si il est volontaire cela reste un enfant qui peut facilement être distrait par son environnent.

  3. Bonjour nous sommes en enseignement à distance depuis septembre pour ma fille thp car elle souffrait à l’école ( harcèlement) et s’ennuyait en classe. une qestion qui me chagrine cependant, nous sortons tout les jours: promenades, visites, médiathèque piscine ect… En plus des courses et autres choses ordinaires quotidienne. Elle correspond avec des enfants du monde entier en français et anglais. Mais ma fille n’a pas vraiment envie de joindre des clubs, elle craint le groupe à présent, elle a juste accepté de joindre un club le mercredi. Elle préfère la relation à l’adulte, les enfants ne partagent pas toutes ses passions. Pensez vous que cela nous sera reproché lors de l’enquête sociale ou par l’inspecteur. Je n’ai pas à cœur de la forcer et de lui provoquer des angoisses. Elle était vraiment très mal à l’école ( cauchemars, vomissements, pleurs, eczéma.. ). Que puis je faire ?

    1. Bonjour.ma fille s’appelle Lily ,14 ans, TDAH et dyspraxique.elle souhaite bénéficier d’un enseignement a distance car elle s’épuise a essayer de s’adapter aux autres ado qu’elle ne comprend pas.les HP sont plus à l’aise soit avec les plus petits soit avec les adultes.ils ont donc une relation sociale mais celle ci est en décalage par rapport aux enfants de leur âge.l’inspecteur ne peux pas a mon avis vous reprocher la raison pour laquelle votre enfant s’investit dans l’enseignement a distance (et qui a été accepté par la DASEN).le but est de former des jeunes adultes prêt au monde du travail.nos enfants savent déjà échanger avec des adultes mais devront apprendre à travailler en équipe (ce qui s’apprend lors des formations professionnelles et tout au long des carrières!).revenir dans un club lui rappelle trop l’école ( organisation en fonction des âges!).mais si vous lui proposer d’être bénévole dans une association ,votre enfant aura des étoiles dans les yeux ( sens donné au travail/travail en équipe/domaine attirant ( relation a la nature/ animaux/ aider les plus petits ,les plus âgés et …).je n’ai pas encore décidé pour ma fille car j’ai des difficultés de santé qui me freinent dans son suivi a la maison…j’espère trouver une solution.et j’espère vous avoir apporté des arguments pertinents a présenter à l’inspecteur ( qui n’est pas là pour vous juger mais vous interroger et ajuster l’enseignement).merci.bonne continuation à vous.

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