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Haut potentiel et opposition, provocation : à partir de quand faut-il s’inquiéter ?

S’opposer pour grandir ou affirmer sa singularité ? Si le fait pour un enfant surdoué de grandir en décalage peut expliquer des réactions parfois violentes, il convient cependant d’être attentif à l’intensité et à la fréquence des épisodes d’opposition qui pourraient conduire à l’installation d’un véritable trouble si l’on n’y prenait garde.

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La question des troubles du comportement, en lien avec le haut potentiel, nous a été posée récemment en ces termes :

« Je ne suis pas sûre d’avoir vu un article sur ce sujet. Mon fils a été identifié HPI très tôt. Malgré toutes mes lectures et tous mes rendez-vous psy, nous avons toujours rencontré des difficultés avec son comportement, jusqu’à hier, où une psychologue nous a parlé du TOP.
Je suppose que les enfants précoces ont parfois des troubles associés, ce qui rend le quotidien extrêmement compliqué pour tout leur entourage (familial, scolaire…) ?

Géraldine.

Nous vous proposons pour aborder cette thématique de l’opposition de l’enfant à haut potentiel un début de réflexion, que nous souhaiterions voir complété par vos témoignages.

Nous savons que l’enfant à haut potentiel dont le fonctionnement particulier n’est pas compris ou pas reconnu risque de vivre très tôt de nombreuses frustrations car :

  • il a du mal à s’adapter au modèle imposé,
  • ses besoins ne sont pas satisfaits,
  • il est freiné dans ses possibilités,
  • il a des attentes fortes sans forcément disposer des moyens pour les réaliser,
  • il se cherche.

L’enfant à haut potentiel a besoin d’exprimer son potentiel sans toutefois savoir de quelle manière ni dans quel domaine il va pouvoir se réaliser. Si son environnement ne favorise pas le déploiement de ses capacités, il risque de développer diverses formes de réactions pour exprimer son insatisfaction.

La provocation et l’opposition en font partie et sont certainement à interpréter comme des signaux d’appel à l’aide.

Parmi les troubles développementaux figure le trouble de l’opposition avec provocation (TOP), opposition et provocation auxquelles nous ne donnons pas intuitivement une connotation pathologique, et indiquant le franchissement d’un cap dans leur prégnance.

Le TOP se manifesterait (résumé selon différentes sources), par :

  • de l’opposition passive : l’enfant ne s’oppose pas directement, il donne l’impression d’accepter la consigne mais ne la réalise pas en réalité,
  • de l’opposition active : contestation et refus de l’autorité parentale,
  • une attitude colérique et provocatrice : il a du mal à accepter une réponse ou de l’aide sans montrer sa mauvaise humeur ou défier son interlocuteur par des gestes ou paroles provocateurs.

La difficulté pour les parents confrontés à ce type de comportement est de faire la part des choses entre une attitude ponctuelle et relativement normale d’opposition, qui correspond à une besoin d’autonomie et d’affirmation légitime, et une opposition récurrente, qui s’installe sur la durée et devient un mode de fonctionnement à part entière. Il convient donc d’être attentif à la persistance et à la fréquence de ces formes de réaction.

Le trouble de l’opposition semble avoir des origines neurobiologiques ou répondre à des failles sécuritaires de l’enfant : besoin de reconnaissance (de certaines difficultés, particularités, malaises vécus au quotidien et de façon trop intense), d’attention et d’affection inassouvis.

Pour plus d’informations sur le TOP, nous vous recommandons de consulter la page la page québécoise de l’association québecoise des neuropsychologues sur laquelle il est très bien documenté et expliqué.

Notre souci est d’appréhender dans quelle mesure le haut potentiel peut devenir un facteur de risque et de permettre d’obtenir des indications sur les points déterminants à surveiller pour éviter de tomber dans cette problématique du TOP.

Nous vous proposons des pistes sous formes de questions auxquelles les parents ayant vécu cette expérience pourront répondre :

  • Une frustration globale de l’enfant à haut potentiel face à des besoins globalement inassouvis est-elle à elle seule un facteur de risque face au TOP ? Y a t-il une composante génétique dans le TOP ? Des facteurs aggravants ?
  • Le TOP suppose-t-il un malaise global et continu ou est-il aussi soumis à des phases en fonction du vécu des enfants ?
  • L’enfant à haut potentiel a des besoins intenses qu’il est difficile pour les parents d’assouvir au jour le jour. Comment évaluer et admettre la souffrance de l’enfant ? Quels sont les éléments déclencheurs du TOP ?
  • À partir de quel stade faut-il consulter ?
  • Comment rester fort et bienveillant face à ces enfants malgré l’effet repoussoir et la lassitude que ce type de comportement peut engendrer ?
  • Se manifeste t-il uniquement dans la sphère familiale ou à tous les niveaux ?
  • La disponibilité (ou l’indisponibilité) des parents est-elle en cause ?

Nous comptons sur vos témoignages pour aider nos lecteurs à comprendre cette problématique. Avez-vous vécu cette expérience avec vos enfants ? Comment en êtes-vous arrivés à la conclusion du trouble ? Le haut potentiel a-t-il influencé tout ou partie de l’apparition du trouble ? Y a-t-il d’autres éléments aggravants ? Quelles ont été vos solutions ?

44 commentaires

  1. Mon fils 5 ans et demi est dedans depuis bientôt 3 ans , À vrai dire depuis son entrée à l’école on a tout essayé rien n’y fait et plus les années passées plus la violence et son mal-être s’accentuer et cela impacté également notre vie de famille plus seulement le système scolaire à leur d’aujourd’hui nous avons trouvé une solution enfin on l’espère on va le changer l’école et le mettre dans une école spécialisée HPI … un endroit où il pourra déployer tout son potentiel , être lui même , ne plus se sentir rejeté, incompris …. Et je pense que si son quotidien va mieux à la maison il ira également mieux .

    1. Bonjour Sandy, je reconnais également mon fils de 5 ans dans ce témoignage. Il n’a pas été diagnostiqué hpi car nous n’avons pas encore fait de test mais la psy, la psychomot et d’autres personnes de son entourage ont de fortes suspicions. Quoiqu’il en soit, il rencontre de très grosses difficultés à l’école maternelle, en grande section. Il est clairement en décalage avec les camarades de son âge, à la fois sur ses centres d’intérêt qui sont ceux d’un enfant plus âgé mais à contrario aussi sur son comportement qui reste celui d’un enfant plus jeune. Opposition à l’autorité de la maîtresse, contestation permanente des directives et réactions parfois très violentes envers les autres enfants. Il souffre beaucoup (il le dit et on le sent) du groupe, du bruit et de l’agitation de l’école. Il a besoin de s’isoler ce qui n’est pas toujours possible. Du coup, son apprentissage à l’école s’en ressent alors qu’à la maison, il peut apprendre plein de choses. Du coup, il ne voit pas forcément l’intérêt des apprentissages qu’il maîtrise déjà. Heureusement, la maîtresse est très bienveillante et cherche vraiment à le soutenir. Nous avons établi tous ensemble (avec mon fils) 4 règles que mon fils soit suivre impérativement à l’école. Nous essayons de rester le plus à l’écoute possible pour qu’il se confie à nous et nous partage ses erreurs, sans jugement. Mais il est vrai que parfois c’est difficile…. Bref, il y a des hauts et des bas. Nous espérons vraiment que tous ensemble, nous allons pouvoir améliorer son confort à l’école et du coup celui de la maîtresse et de ses camarades. Autrement, j’appréhende énormément l’entrée au primaire. A votre disponibilité pour échanger.

      1. Bonjour Anne, je biens de lire votre commentaire et comme je viens de visionner 2/3 videos et lectures concernant les enfants asperger… avez vous évoquer cela avec un professionnel ? Regardez le temoignage de cette jeune femme dans l émission des maternelle qui a découvert qu elle etait asperger à 27 ans , elle parle de sa souffrance à l école et cela ressemble à ce que vous décrivez…
        https://youtu.be/Dbf3MqtznW4
        Je vous souhaite le meilleur, bonne continuation et bon courage avec votre loulou
        Carole

      2. Bonjour, je vie exactement la même chose que vous avez mon fils de 6ans. Il vient de rentrer en cp et c’est très difficile ! Quelles sont les 4regles a suivre que vous demandez à votre enfant. En effet il ne retient pas les consigne et nous dit qu’il a oublié… Peut être que nous lui en donnons trop, je trouve que c’est une bonne idée d’en sélectionner quelques unes dans un premier temps. Merci d’avance pour votre réponse
        Sophie

    2. Bonjour,
      Mon fils de 10,5ans est diagnostiqué HPI. depuis l’âge de 2 ans, nous avons de grosses difficultés au niveau de son comportement : crise avec destruction d’objets, provocation permanente, une manière de s’exprimer très agressive, accentuée face aux frustrations, des comportements physiques violents envers ses 2 petits frères, par « vengeance  » face au « Non ».
      Il présente une énurésie nocturne (toutes les nuits).
      Il ne comprends pas la notion de respect et à une attitude de « roi », alors qu’on a mis en place des règles bien définies dans la famille. Avec ses 2 frères, pas de problème mais mon grand… c’est très compliqué. En lisant cet article, je me dis qu’il est HPI et TOP…

      Il a déjà eu plusieurs suivis, avec des approches différentes mais pas d’amélioration.

      Dans notre quotidien, cela peut vraiment nous épuiser…
      Mon mari voulait le placer dans une MECS… mais en tant que maman, je ne peux m’y résoudre.
      Nous avons vraiment besoin de trouver une solution car nous souffrons tous de cette situation. Mon grand y compris.
      Merci

      1. Bonjour MB,

        J’ai l’impression de reconnaître notre situation en lisant votre témoignage.

        Notre grand de 8 ans (thpi) est un enfant opposant. C’est très pesant au quotidien et affecte notre vie de famille. Chaque émotion provoque des débordements exacerbés (ex: une dispute avec un copain-> 3 heures d’insolence à la maison le soir). Les comportements sociaux ne sont pas intégrés… chaque règle est rejetée, chaque demande est balayée du revers de la main (ex: tiens-toi droit, on ne met pas les coudes sur la table). Insolence, problème de respect, mauvaise volonté, yout y passe.

        Les devoirs tous les soirs sont une torture. Ils nous demandent beaucoup d’énergie. Et tout ceci alors même qu’au fond de lui, notre grand se fait un point d’honneur de venir à l’école avec des devoirs finis. Je n’ose même pas imaginer ce que cela aurait été s’il ne voulait pas les faire.
        Énurésie également.

        Je me dis parfois que les difficultés comportementles sont liés à un problème éducatif, mais quand je regarde mes autres enfants (des enfants facilitateurs, eux, pourle coup) et leur développement, j’écarte vite cette supposition. Certains enfants sont facilitateurs, d’autres sont opposant, c’est un autre mode de fonctionnement.

        Mais c’est fatigant…et nous sommes très fatigués. C’est un enfant qui nous demande beaucoup d’énergie. Je n’arrive pas à voir le bout de toutes ces difficultés.

        MB, votre post date de janvier. Votre situation s’est-elle améliorée depuis ?

        A vous lire,
        Emi

        1. Bonjour,

          Je vous donne mon sentiment par rapport à mon expérience avec mes enfants :
          j’en ai aussi 2 plus faciles, et un autre plus opposant. Chez nous les facilitateurs sont ceux qui malgré la difficulté ont réussi à se conformer d’une certaine façon aux attentes de l ‘école et de la société, tout en ayant réussi à trouver des centres d’intérêts qui les occupent et les soulagent par ailleurs. Mon petit provocateur n’a pas réussi à intégrer la demande scolaire ni à y trouver du plaisir, et a fini par s’assagir à partir du moment où il a eu son pc et s’est trouvé une passion pour le code.
          Par ailleurs, il fonctionne mieux en général lorsqu’on répond avec humour à la provocation et en lui laissant une certaine autonomie dans ses décisions: par exp ne pas donner de consigne trop directive, sinon la réponse sera négative, mais plutôt lui donner le choix entre plusieurs options : « quand penses tu pouvoir faire …, que penses tu de ..? Essayez d’établir une sorte d’entente pour qu’il se sente partie prenante à vos décisions ou de vous positionner en demandeur d’aide : j’aurais besoin d’un coup de main pour…ça les valorise aussi . Il m’a dit tardivement par exemple qu’il ne réussissait pas à travailler selon un emploi du temps très précis et limité car il avait besoin de s’investir à fond dans un sujet. Quand leur mode de fonctionnement est contrarié en permanence, on peut comprendre qu’à force ils réagissent à leur manière.
          Pour le vôtre par exp avec les devoirs : le sujet est-il connu, maîtrisé ? Si oui, la répétition inutile est à l’origine d’une certaine souffrance et il faudrait par conséquent voir comment alléger la chose. Expliquez-lui ce que l’enseignant attend de ses devoirs (vérification des connaissances) et laissez-le trouver le meilleur moment pour lui. L’ énurésie associée au reste manifeste que quelque chose va mal ou le perturbe, une aide psychologique en lien avec le hp pourrait être envisagée je pense.

          1. Bonjour Françoise,nous avons également un petit de 7 ans diagnostiqué hpi. Merci pour ces précieux conseils conseils, je le retrouve dans cette démarche qui est celle d’impliquer notre petit. Merci beaucoup à vous.

        2. Bonjour,
          Je suis contente d’être tombée sur cet article qui fait que je me sens moins seule dans mes difficultés. Mon fils a 4 ans, je pense qu’il est Hpi même si petit pour être testé mais je suis Hpi moi même et connais un peu la question… et cela ne me réjouit pas spécialement ! Je ne connaissais pas le Top, j’étais pour ma part une enfant calme qui avait avant tout l’envie de faire plaisir à mes parents et mes professeurs. Mon fils est dans une opposition permanente, avec tout ce que vous avez décrit : opposition passive, provocations, méchancetés avec sa sœur qui elle est très calme, méchancetés avec ses parents, il n’est pas poli, pas gentil, on ne sait plus quoi faire. L’entourage ne se rend même pas compte que c’est un petit avec une grande sensibilité et très intelligent car il fait le malin à dire des bêtises tout le temps. Il est très agité (tombe ou se met en danger mais je ne pense pas TDAH car est capable d’une attention très vive et soutenue quand on lit par exemple) et n’écoute aucune consigne. Il entraîne même sa sœur dans ses bêtises ce qui fait que je commence à m’inquiéter de son influence. Le problème est aussi que je ne sais plus comment le prendre, quelle que soit mon attitude (punitions, cris, mise au coin, etc) ça le fait rire, j’en viens à être prise d’envie de punitions physiques et à n’avoir plus aucun patience. Cela me rend très triste car je ne sais pas comment améliorer la situation, que je l’aime malgré tout et que j’ai envie qu’il s’adapte un minimum aux règles sociales. D’un œil extérieur on a l’impression que moi ou son père n’avons aucune autorité sur lui. Et d’être moi même HPI ne m’aide pas du tout à le comprendre!
          Courage à tous et à toutes avec ces enfants

  2. Je ne pense pas être HPI. Je sais que j’ai des facilités d’apprentissage mais, je ne suis pas excellente. Par contre, j’étais très colérique petite. C’était d’autant plus gênant pour mes parents que mes crises de colère survenaient lorsqu’ils avaient des amis à la maison. Bref! On m’appelait la « chieuse ». Par contre, grâce à ces colères, j’ai réussi à tricoter a 3 ans. Lorsque je piquais ces colères, je renversais tout, je mettais la chambre de mes sœurs sans dessus dessous. Mais, en faisant cela, mes parents m’avaient appris qu’ensuite, je devrais tout remettre en l’état. Ils me l’avait expliqué sereinement. Du coup, lorsque j’avais ces accès de colère, je savais, tout en faisant ces gestes, que j’étais responsable de ce que je faisais et qu’en fin de journée ou le lendemain, lorsque j’étais calmée, j’allais devoir tout ranger. C’était assez agaçant pour moi. Car, dans ma colère, je devais prendre du recul pour me dire que, tout ce que j’avais mis par terre, j’allais ensuite devoir tout remettre en ordre. Ma mère m’a rappelé qu’une fois, sans doute grâce à cela, j’ai monté l’escalier en frappant très fort des pieds et en disant (de façon très énervée, évidemment…) : « je ne m’énerverai pas, je ne m’énerverai pas…!!!! » depuis, je crois que je rigole, à la façon Wolfgang amadeus Mozart

  3. Bonjour,
    Ce que vous décrivez ici est EXACTEMENT l’attitude de notre fils de 3 ans avec nous et seulement avec nous, ses parents.
    Après rdv avec la pédiatre où nous avons « vidé (enfin !) notre sac après quasiment tous ces mois d’enfer à la maison, celle-ci a pris ça très au sérieux.
    Elle pense notre fils Haut Potentiel (et beaucoup de gens autour de nous, notamment sa nounou, nous on ne voulait pas se « l’avouer », mais il faut parfois accepter et se rendre à l’évidence…), avec peut-être hyperactivité (dur de savoir à cet âge-là, surtout chez les garçons !).
    Trop petit pour être testé selon elle il va être pris en charge par une psychomotricienne pour un bilan psychomoteur et des rdv de soutien à la parentalité pour nous et l’aider dans son comportement, et par une psychologue (pour nous ses parents aussi, nous en avons besoin) pour essayer de dénouer tout ça.
    Je vous tiendrai informés des suite… si cela peut aider d’autres parents qui vivent la même chose… c’est tellement difficile d’avoir ces rapports là avec son enfant…

  4. Bonjour,
    Merci pour votre article et vos articles en général qui me permettent de me sentir moins seul dans la galère avec ma grande de 5ans. Nous ne savons plus comment offrir un contenant sécurisant à notre grande. Nous faisons preuve de patience, d’écoute, de disponibilité mais c’est tous les jours la même chose, passé 20h, son côté obscur apparait. Elle ne collabore pas même si elle nous fait croire qu’elle va le faire, dès qu’on rajoute un peu de cadre ou de contrainte elle hurle, claque les portes. C’est comme si elle était tiraillé intérieurement entre un désir d’être « parfaite » (elle se met une grande pression déjà) et une envie de liberté absolue. Vraiment pas simple à accompagner et tellement énergivore !! Nous commençons à être tranquille vers 21h30 (c’était 22 23h il y a un an) mais exténués nous avons de plus en plus de mal à communiquer. Notre besoin de soutien est fort mais pour beaucoup de parents proches nous ne sommes simplement pas assez sévère d’autant qu’elle n’a jamais de tels comportements avec d’autres personnes.. Heureusement des professionnels ou des sites ressources comme les vôtres nous redonnent espoir pour continuer à faire de notre mieux et nos interactions plus simple avec sa soeur nous rassurent sur nos compétences de parents.

    1. En lisant votre commentaire j’ai l’impression que vous décrivez notre fille.. de 5 ans tout juste.
      Le « passé » 20h…qui devient un moment tellement redouté chaque jour.
      Ou les larmes, les cris fusent à la moindre opposition… ici elle éprouve le besoin de tout noter, de peur d’oublier, elle se réveille également 2 x par nuit minimum car elle pensait à quelque chose , et qu’il faut également l’écrire, ou bien simplement un mauvais rêve,… ses crises sont de plus en plus fortes et notre patience de moins en moins présente.. son grand frère ( 7 ans et demi) subit tout cela.. difficilement !
      La journée est assez compliqué aussi, pleine de vie et d’énergie débordante sans aucuns répits…
      Elle sait lire depuis un an et donc se plaît à lire et écrire, dessiner, elle fait du sport, de la musique , nous sommes des parents très présents, disponibles et l’accompagnons vers tout ce qui suscite son intérêt … mais le soir devient ingérable.
      Ne pas douter de vos compétences de bons parents, mais oui se faire aider, accompagner est sûrement un premier pas important.
      Nous engageons tout juste une démarche avec un psychologue, nous espérons que cela ira de mieux en mieux .

    2. Bonjour,
      En lisant votre commentaire ce qui m’est de suite venue à l’esprit c’est que son comportement changeant à partir de 20h n’est t il pas dû à un coucher trop tardif ?
      Mon fils de bientôt 5 ans avait ce soucis et nous avons dû nous résoudre à le mettre au lit à 19h15 et depuis cela va mieux même si tout n’est pas résolu !!!
      Bon courage à vous

  5. Bonjour à tous,
    Notre fils de 13 ans est tres clairement dans ce profil de hpi dans l’opposition (aussi bien à la maison qu’à l’école où dans ses nombreuses activités extra scolaires)
    Nous avons beaucoup de difficultés à gérer cette entrée dans l’adolescence car il semble qu’il ne veuille pas coopérer: le collège nous informe quasi quotidiennement de ses comportements inappropriés, nous essayant de lui faire comprendre ce qui est attendu dans un cadre de société normaté tel que le collège mais c’est extrêmement difficile. Il est suivi depuis plusieurs années par une psychologue mais nous ne constatons pas les effets souhaités: il ne s’adapte pas au moule malgré les nombreux aménagements que nous avons mis en place.
    Nous songeons à l’internat mais son immaturité émotionnelle fait que ce n’est pas forcément la meilleure solution. Nous sommes épuisés par ses comportements et en même temps nous cherchons toujours le meilleur pour lui. Il est difficile pour lui de comprendre que son comportement à des conséquences et d’anticiper ces conséquences. Je vous souhaite à tous beaucoup de courage pour accompagner et éduquer ces petits zèbre dans la patience et la bienveillance.

    1. Bonsoir,
      mon fils a 9 ans et je vis les mêmes problèmes. Je ne sais plus comment faire, tellement compliqué d’être face a un enfant qui est dans l’opposition systématiquement.
      Je suis épuisée de toute cette énergie qu’il faut déployer pour ne jamais être certaine qu’il comprendra un jour le sens qu’il peut y avoir, à respecter des règles simples, pour le respect et le bien vivre ensemble.
      Le mode de fonctionnement des HP est si différent, le chemin est long pour peut-être trouver comment avancer ensemble.
      Serait-il possible de discuter avec vous, pour échanger de votre parcours?

    2. Bonjour Maxime, mon fils de 13 ans est également HPI avec Top et nous vivons un enfer selon les jours et les humeurs. Il refuse de voir son père et fugue dès qu’il est contrarié. Il est suivi par un pédopsychiatre du CMP et par une psychologue mais sans bénéfice. Nous avons voulu le mettre en internat, il était d’accord mais arrivé à l’internat il n’a pas supporté les règles et au bout de 4 jours, ils nous ont demandé de le récupérer. Il a été terrible avec les autres enfants pour se faire exclure. Depuis, nous avons eu accès à des éducateurs spécialisés via le juge pour enfant. Pour l’instant c’est assez positif, on va voir sur le plus long terme mais ils nous aident beaucoup et nous soulage notamment en période de crises.

    3. J’ai l’impression que vous décrivez mon fils de 12 ans, en permanence dans la provocation et l’insolence que ça soit au collège ou à la maison, et n’a pas conscience de la gravité de ses actes. Nous sommes démuni face à cette attitude et cherchons par tous les moyens de l’aider et de lui faire comprendre qu’il doit changer.

      1. Bonjour Laga44,

        Peut être consulter un spécialiste à déterminer la provenance de son comportement ?
        – frustration ? si oui pourquoi
        – besoin de reconnaissance : possibilité en cas de hp non reconnu ou non pris en charge
        – origine neurologique ?
        Un bilan neuropsy pourrait vous aider à y voir plus clair

    4. Bonjour , à travers votre témoignage je vois mon fils de 12 ans et je suis désemparée face à ses comportements .Avez-vous trouvé des solutions pour gérer, avec l’âge est ce que ça se calme car malgré le psy aucune évolutions et je me tourne vers vous car c’est épuisant.
      Merci d’avance si vous répondez.

      1. Bonjour à tous,

        Dans le cas d’enfants hp qui ont des comportements de type opposition, et là je me réfère à l’un des miens qui est gentiment opposant, j’ai fait ce constat :
        – il y a une part en lui qui est a priori « provocatrice », dans sa façon d’aborder les gens : faire avec et ne pas répondre par la provocation mais plutôt par l’humour, ou en apportant de la légèreté. Ou dire « j’aurais besoin d’aide » plutôt que « peux-tu… »
        – c’était plus manifeste en période d’ennui, de quête de quelque chose de satisfaisant à faire : on peut tenter de trouver pour eux. Poser le sujet comme un défi peut les motiver et éviter le refus de coopération. Plutôt dire « tiens je me demande si je serais capable de…. » pour amener le sujet indirectement et leur donner envie de creuser, plutôt que dire « tu pourrais…. » à quoi ils peuvent facilement dire non juste par esprit de contradiction.
        – tenir compte de leur besoin de partager même si leur comportement rend parfois la chose difficile. S’ils ont la chance d’avoir une passion, les faire parler ou expliquer ce qu’ils font même si le sujet ne nous intéresse pas, demander s’ils avancent, ce qu’ils envisagent etc…
        – tenter de les mettre en contact avec des gens passionnés d’un sujet qui les intéresse : je pense que le besoin de reconnaissance joue beaucoup dans les phénomènes d’opposition et dans el cas du hp la satisfaction des besoins d’apprentissage est fortement liée au besoin de reconnaissance. Si scolairement et socialement ces besoins sont inassouvis cela peut engendrer ce type de comportements et seuls des psychologues ne pourront rien faire que de constater des manques.
        Mon conseil serait de réfléchir aux probables manques pour tenter de les combler. Le mien est moins opposant depuis qu’il s’est découvert une passion pour le code.

  6. Je viens de lire exactement le fonctionnement de de ma fille 13 ans, HPI! Et ce fonctionnement quasi constant depuis des années s’est accentué, (le confinement a bien sur rajouter sa petite touche) dans un savant équilibre des 3 comportements décrits : « l’opposition passive : l’enfant ne s’oppose pas directement, il donne l’impression d’accepter la consigne mais ne la réalise pas en réalité,de l’opposition active : contestation et refus de l’autorité parentale, une attitude colérique et provocatrice : il a du mal à accepter une réponse ou de l’aide sans montrer sa mauvaise humeur ou défier son interlocuteur par des gestes ou paroles provocateurs. » Tout y est, et dans tout les domaines : social, scolaire, familiale, chacun à sa façon, mais présent tout le temps J’ignorai que cela existait, et étant donné que cela fait des années que cela dure, j’y laisse ma santé, mon travail, mes loisirs, tout….pour essayer de porter à bout de bras. Et sa grande question quelque fois « Maman, pourquoi je réagis comme cela …? »

    1. Ma fille de 10 ans HPI, qui a fait son entrée en 6eme en septembre à ces problèmes de comportement. Au primaire elle était bien cadrée par son Instit et c était plus gerable qu au collège, ou ils ont du mal à l appréhender et limite on dirait qu ils ont peur d elle. Les psy nous disent qu elle ne gère pas la frustration, qu elle n est pas flexible… donc parfois à la moindre contrariété elle part « en crise ». À la maison c est gerable car lorsqu elle est contrariée elle se réfugie sous la couette dans sa chambre mais au collège, elle n a pas ce refuge et c est parfois compliqué. J ai remarqué qu en lui appliquant un cadre ferme, en fonctionnant à la récompense (chantage) ça atténue les « explosions ». Bien que parfois ces émotions semblent la dépasser et c est plus fort qu elle. Quand c est comme ça il n y a plus de « normes sociétales » elle se moque du « spectacle » qu elle donne et tant qu elle n est pas calmé, elle n entend rien. Mais à ce jour je n ai pas de réponse ni d accompagnement qui ait fait ces preuves.

    2. C’est tout mon fils de 12 ans. Et je me reconnais dans la fatigue mentale qui deborde de sous-tend vos mots. Je n’ai aucune solution à vous apporter mais je compatis très fortement ! Dans mon cas je suis seul, j’espère que vous avez quelqu’un pour vous soutenir a quotidien.

  7. Bonjour
    Le neuropsychologue qui a bilanté ma fille a conclu à un tda et certainement un top associé. Elle a maintenant 7 ans et l’aide proposée est surtout une aide psychologique. Par contre ses troubles ont débuté à partir du moment où elle a su s’asseoir et sont encore présents à 7 ans et demi. C’est surtout la gestion de la colère et une grosse anxiété associée qui sont à apaiser. La conclusion du neuropsychologue c’est que ce n’est ni du à une mauvaise éducation ni du à une mauvaise volonté de ma fille mais ce serait physiologique et psychologique.

  8. Bonjour,
    Ma fille a été diagnostiquée à l’âge de 5 ans; Elle a maintenant 6 ans et demi et s’en sort bien à l’école. Les maitresses disent qu’elle est bavarde, peut être parce qu’elle finit vite ses exercices et qu’elle s’ennuie (elle a déjà sauté une classe). Elle gère encore mal ses émotions (ultrasensible ne supportant pas l’injustice) mais s’adapte quand même à la vie en société et je n’ai pas de remarque des professionnels. Je suis épatée par ses qualités (bah oui c’est ma fille) mais alors qu’est-ce que je galère à la maison ! J’ai beau avoir lu beaucoup, suivi des ateliers de parentalité positive etc, vivre avec elle est un défi ! Le pire moment de la journée est quand je la récupère le soir après la garderie pour elle. Elle a tellement été stimulée par sa journée qu’elle devient bizarre : elle bouge et parle sans arrêt, sollicite tout le monde toutes les 2 secondes, hurle au lieu de parler, ne fait pas ses rituels, nous répond, pleure si on lui fait une remarque… Elle ne court pas partout comme certains hyperactifs mais on dirait que c’est son cerveau qui déborde. Elle prend tellement de place qu’on voit plus sa petite soeur à côté. C’est devenu invivable ces cris et ce climat tendu. On s’énerve. On lui parle, on lui lit des livres adaptés, la rassure, on est créati.. Elle nous dit qu’elle sait qu’il y a un problème mais que malgré les outils qu’on lui donne, elle ne parvient pas à se calmer d’elle même. Avec la période des fêtes qui arrive, c’est encore un surplus d’agitation. C’est épuisant. La vérité c’est qu’on arrive pas à suivre toutes ses sollicitations. Je reste quand même optimiste pour la suite car cela nous oblige à lui donner des outils qui lui seront utiles un jour.

  9. Merci pour tous vos témoignages !

    Il est certain que nos enfants ont besoin de reconnaissance afin de comprendre leur mode de fonctionnement particulier et surtout de pouvoir agir le plus tôt possible sur leurs frustrations.
    A travers vos témoignages à tous, j’ai l’impression que pour beaucoup la provocation est une réaction à la question du rythme qui leur imposé, tantôt par nous, parents, tantôt par leur environnement scolaire et périscolaire, avec des exigences qui ne leur correspondent pas.
    N’avons nous pas, collectivement, tendance non plus à les surcharger d’occupations diverses ? Je pense qu’une piste pour éviter que la provocation ne devienne un mode de fonctionnement à part entière, est de tenter de trouver le plus tôt possible un point de satisfaction, un centre d’intérêt, qu’ils puissent exploiter à fond et nous faire partager aussi.
    On leur demande globalement de s’adapter tout le temps, mais quand se met-on à leur portée en se demandant ce qui leur ferait plaisir ? J’ai l’impression que l’enfant hp provocateur ou opposant (si pas de facteur aggravant) est celui qui n’a pas trouvé sa place et se cherche. Comment parvenez-vous à les faire se décharger positivement ?

    1. Bonsoir je sais que le post date un peu mais mon fils de 7ans diagnostiqué hpi/TDAH les réactions sont très compliqué (pleures, hurlements, les portes qui claquent…) il fait du piano, le solfège et de l’aïkido tout ça a sa demande (le solfège il adore car il apprend de nouvels choses) par contre comme les devoirs sont très courts pour lui il s’est pris d’une passion pour les jeux vidéo sur ordinateur nous le laissons faire malgré que je sois très réticente pour ça mais forcément dès qu’il faut arrêter c’est le drame
      Ce soir j’ai encore le droit à qu’il ne devrait pas exister, qu’il est nul car il est très /trop agité, énervé et il devient agressif de ce fait il se sent trop mauvais pour être dans la famille voir d’exister !!! Je ne sais vraiment pas quoi faire pour l’aider à se sentir mieux si vous avez des pistes je suis preneuse

      1. Bonjour Céline,

        A 7 ans, votre fils va tout doucement apprendre à comprendre et gérer ses émotions. Ce n’est pas simple pour un enfant qui se sent différent ou altéré dans certaines capacités. Si votre fils est à la fois hpi et tdah, il doit gérer cette dualité qui l’empêche réaliser ce qu’il auraitenvie de faire. Par ailleurs le haut potentiel en lui-même est aussi une source d’instabilité pour des enfants en demande qui ne savent pas comment canaliser leurs besoins, leur énergie. C’est là que les parents ont un grand rôle à jouer en cherchant avec et pour eux des activités enrichissantes. Les jeux vidéos (choisis) sont en effet très attractifs et passionnants pour eux, à condition comme vous dites de savoir s’arrêter. Pour cela je pense que vous devez fixer le meilleur moment avec une limite de temps, quitte à passer ensuite aux devoirs et à des activités de réflexion de type casse-têtes, jeux de logique etc sur d’autres supports. piano avant le coucher ? Si vous êtes ferme et régulière sur la règle il finira par comprendre et s’en satisfaire.
        Sinon l’autre aspect important pour son équilibre est de bien le valoriser, lui dire que vous l’aimez, qu’il n’est pas nul au contraire, qu’il est très intéressant et peut être lui expliquer que ce sont ses caractéristiques (hpi et besoin d’apprendre) qui le rendent plus agité que la moyenne. Il s’assagira en trouvant comment s’occuper valablement pour lui (voir aussi jeux de patience, puzzles, legos…)

  10. Bonsoir,

    Ce soir, je suis dans ma chambre à lire différents articles sur les enfants HP et l’autorité car nous avons du faire face une fois de plus à une confrontation qui s’est terminée par des cris et des pleurs (des deux côtés).
    Notre fille a 4 ans, elle a été diagnostiquée HP en septembre dernier, c’est donc tout récent pour nous.
    Jusqu’il y a peu, tout se passait bien hormis les nuits à multiples réveils à cause de peurs de toutes sortes. Depuis 2-3 semaines, j’ai l’impression de vivre un enfer. Le moindre « non », la moindre frustration l’amène à nous faire une colère avec pleurs et entêtement. Ça monte crescendo puis on termine tous par crier. On est complètement désemparé Je ne sais pas quoi faire et je nous en veux beaucoup de ne pas savoir gérer autrement. Un gros sentiment de culpabilité. Par notre énervement, j’ai peur qu’elle se sente rejetée . Si vous avez des conseils je suis preneuse. Aussi, je ne sais pas vers quel spécialiste me tourner pour avoir de l’aide (psychomot, kinesiologue,..)? Merci

    1. Bonjour Magali,

      En fait, si votre fille a été identifiée comme telle, c’est sans doute pour répondre à certaines questions ou besoins.
      Ceux-ci ont ils été résolus dans la foulée ?

    2. Ma fille de 4 ans et demi est Hpi.. si tout à été facile depuis 3 mois ça se corse .. elle se comporte comme une ado… répond.. conteste tout si je ne m applique pas à moi ce que je lui demande… je suis en souffrance ce soir et elle encore plus.. je ne sais comment l aider et je me culpabilise tellement….

      1. A la recherche d’informations pouvant m’éclairer sur le comportement de mon garçon de 10 ans, je suis tombée par hasard sur tous ces commentaires et je retrouve vraiment l’attitude de mon fils hpi : lorsque je lui demande quelque chose il fait « oui oui » mais ne s’exécute jamais. Et lors de remontrances sur son comportement il hoche de la tête les yeux au ciel d’une façon très insolente. J’ai l’impression d’un ado en mal de vivre qui défie l’autorité parentale ce qui n’est pas correct vis à vis de nous parents ! Nous avons toujours eu une bonne relation où nous parlions beaucoup mais maintenant j’ai l’impression de ne plus le connaître…. pourtant tout va bien à l’école et à la maison nous faisons pas mal d’activités qui l’intéressent mais serait ce le manque d’intérêt dans sa vie qui pourrait le rendre ainsi, où devient il adolescent avant l’âge avec la crise qui va avec : pas envie de s’habiller, pas envie de faire sa toilette, pas envie de sortir, envie de quelque chose et puis si on a le malheur de le contredire, il ne veut plus la même chose … C’est à s’arracher les cheveux !! Merci de vos lumières, comment dois agir avec lui ?

        1. Bonjour Karine,

          Il est possible qu’avec le temps votre fils éprouve une forme de lassitude grandissante. C’est souvent compliqué pour les enfants hpi qui n’ont pas de sujet passion, quel qu’il soit, dans lequel s’engager autant que possible. Vous le sites bien, il a beaucoup de « non envies » et de rares envies : il faudrait vous pouvoir creuser le sujet de ses envies pour voir s’il y a quelque chose à développer sur la durée et à enrichir.
          Pour l’école, le risque est aussi de confondre les résultats scolaires avec leur santé mentale : ils peuvent avoir de très bons résultats et s’ennuyer gravement, n’avoir que des contacts superficiels avec leurs camarades de classe…, ce qui peut aussi les plomber. Voir donc ce qui se cache derrière un bien être apparent.
          Ensuite il y a le temps de l’écoute : trouver des moments d’échange au cours desquels vous serez à sa disposition pour qu’il exprime ses envies, parle de ses découvertes…parfois c’est compliqué et je l’ai vécu avec l’un des miens au profil semblable: il avait des idées un peu farfelues sur lesquelles il nous était difficile d’embrayer, et dans ce cas il faut prendre son mal en patience et les écouter malgré tout. On peut aussi les inciter à mettre leurs idées sur papier : dessin écriture…le mien a commencé à écrire un roman.
          Vous pouvez lui poser cette question : dans un monde idéal, tu voudrais…???

  11. bonjour,
    Notre fils de 10 ans est HPI avec TOP et hyperactivité. IL ne respecte rien et le dis haut et fort.
    Malgré toute l’énergie, la bienveillance le respect, c’est très dur de vivre avec un enfant qui hurle, claque les portes, insultes.
    J’ai même failli perdre mon travail car je suis épuisée. Je trouve que l’on est très peu aidé en tant que parent.
    bon courage à tous car il en faut,

  12. Bonjour, notre fille de 7 ans a été diagnostiquée Hpi en février dernier. En soi, cela n’a été qu’une confirmation de ce que nous (et ses instits) supposions depuis son entrée à l’école (et même en crèche, on sentait bien le décalage…). Malgré tout, avoir cette confirmation ne résoud pas les difficultés d’éducation de notre fille au quotidien. Elle a une énergie incroyable, mais qui nous « dévore » parce qu’elle demande une disponibilité constante pour répondre à ses besoins, au dépends des nôtres. Et tout particulièrement le soir après 20h30 comme j’ai pu le lire dans les divers témoignages ! Et ça, on l’a compris, c’est parce qu’elle décharge de sa journée à l’école où elle s’est « contenue ». Sauf que c’est précisément le moment où l’on rêverait d’avoir un moment à nous pour recharger nos batteries après une journée bien remplie! On se sent seuls face à ça, peu de professionnels sont aptes à nous écouter et nous guider, alors on fait comme on peut et on y laisse des plumes : manque de sommeil, de temps pour soi et pour le couple, gestion difficile des crises et culpabilité qui en découle, nouvelles méthodes a tester continuellement (s’adapter tout le temps)…Je rejoins la nécessité de trouver un centre d’intérêt satisfaisant pour l’enfant, mais la difficulté avec l’enfant HPI c’est justement de canaliser son envie de tout tester, tout explorer. Avec notre fille, on a trouvé dans le dessin une manière pour elle a la fois de s’exprimer et de canaliser (un peu) son énergie ! Mais ça ne l’empêche pas d’être demandeuse sur un tas d’autres activités, elle a appris à lire (très bien) seule à 5 ans, la en ce moment c’est la musique qu’elle apprend a une vitesse étonnante… Avec le temps j’ai compris que ma fille fonctionnait différemment et aussi appris à ne plus écouter les « conseils » divers et variés venant de personnes suggérant a demis-mots mon incapacité à être ferme, la parentalité d’un enfant HPI n’est pas un fleuve tranquille !

  13. Je ne sais si je dois pleurer ou être soulagée de lire tout ceci. Mon fils 10 ans, diagnostiqué HP a passé sa 6ème à recevoir des mots, des retenues jusqu’à l’exclusion d1 journée me dit-on pour marquer le coup! Quelle est cette sanction qui le dispense d’aller à l’école ! Il s’oppose constamment à tout et avec tout le mode sauf avec moi. Je songe à le mettre dans un collège qui sait gérer les HP, sa psychologue n’y est pas favorable. Je suis PERDUE, et j’ai mal d’entendre les profs dire de lui qu’il est méprisant, arrogant, fourbe !

    1. Bonjour,

      J’ai l’impression en vous lisant que vous êtes, au premier abord, la seule qui parvienne à nouer une bonne relation avec votre fils, par conséquent celle qui le comprend e avec qui il se bien. Dans ce cas cela voudrait dire qu’ailleurs il ne se sent pas à l’aise, pas à sa place, pas écouté… L’opposition peut être une façon de dire « j’existe », »occupez-vous de moi » etc.. Peut-être aussi que ses paroles sont mal interprétées ou mal comprises si son mode de fonctionnement et ses besoins n’ont pas été clarifiés auprès des enseignants. Je pense que ça vaut le coup que vous discutiez avec lui de ses ressentis, qu’il vous explique un peu ses réactions ou frustrations. Partant de là il vous appartient de faire ce que vous pensez bon pour lui. Je ne sais pas quelle aide vous apporte la psychologue mais si vous pensez tous les 2 qu’il vivrait mieux son quotidien dans un établissement qui sache le comprendre, pourquoi ne pas tenter l’expérience.

      1. Bonjour,
        Je vous remercie de votre réponse. Je continue à écouter et à soutenir mon fils et en même temps lui rappeler qu’il est nécessaire de respecter les règles. Il a compris qu’il doit faire des efforts et en fait même si les profs sûrement épuisés ne les voient pas.

        1. Si votre fils est capable d’exprimer ce qui le frustre, il peut être intéressant que vous en discutez avec l’equipe pédagogique. A l’époque du mien au CP, j’avais expliqué à sa maîtresse qui souffrait de le voir traîner, ne pas s’habiller dans les temsp etc…alors qu’il avait sauté une classe, que son souci n’était pas les apprentissages, mais bel et bien l’organisation quotidienne et que si elle pouvait l’aider de ce point vue, ce serait bénéfique pour elle et lui. Ce n’est qu’un exemple mais souvent les enseignants ont du mal à imaginer, et on les comprend, que ce qui semble simple et naturel pour les uns ne l’est pas forcément pour les autres. En parlant des « difficultés » de votre fils vous éviterez les malentendus et obtiendrez peut être un peu plus de compréhension.

        2. Ma fille de 5 ans sait lire depuis la petite section ( personne ne lui a jamais appris, je lui lisait juste un livre tout le soirs). Elle résout des multiplications depuis la moyenne section.
          Je n’ai pas vraiment besoin de faire des test pour deviner qu’elle est haut potentiel ( ce que n’est pas étonnant puisque c’est mon cas et celui de son père).
          Elle est extrêmement colérique et dès qu’elle voit un cas d’injustice dans la cour de l’école, elle va voir le problème et n’hésite pas crier pour calmer le conflit ( je crois qu’elle n’a pas comprit que ça ne faisait qu’envenimé la chose…
          Pensez-vous qu’elle a besoins de consulter un médecin?
          Merci d’avance
          Laure Martin

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