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Zebraska, un roman sur les enfants à haut potentiel

Paru au mois d’octobre, le roman Zebraska de l’auteur belge et maman d’un garçon surdoué Isabelle Bary, aborde avec optimisme et sensibilité la question du haut potentiel intellectuel.

Zebraska

ZebraskaLes éditions Luce Wilquin viennent de publier le nouveau roman de l’auteur Belge et maman d’enfant précoce, Isabelle Bary, Zebraska. L’action se passe en 2050 lorsque Martin, jeune adolescent découvre à travers sa relation avec sa grand-mère l’histoire de son père, petit garçon à haut potentiel en 2010.

La presse unanime salue un livre tout autant apprécié par ses lecteurs. L’auteur a voulu traiter de manière optimiste un sujet souvent présenté uniquement sous l’angle d’un problème à gérer.

Si vous avez lu ce livre, n’hésitez pas à donner votre avis à travers les commentaires de cet article pour éclairer nos visiteurs.

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Présentation de l’éditeur

Martin Leroy, quinze ans six mois et vingt-deux jours, vient de recevoir un étrange cadeau : un paquet de feuilles reliées. Il croit d’abord à une farce on ne lit plus de livres en 2050, mais lorsqu’il découvre sur la première page la dédicace À mon petit zébron Marty, il est pris d’un véritable tremblement. Au risque de paraître ringard, il entame clandestinement la lecture de ce texte qui dévoile la vie mystérieuse et bouleversée d’un enfant Haut Potentiel dans les années 2010 et celle de sa mère touchante et burlesque à la fois… Il comprend peu à peu qu’il n’est pas étranger aux secrets bien gardés que renferme le récit. On les appelle HP, HPI, surdoués, précoces, zèbres… Comme la plupart d’entre nous, Isabelle Bary ignorait tout de leur monde extraordinaire avant d’y être inopinément plongée. À l’abri de toute prétention, avec tendresse, humour et fantaisie, Zebraska tente de démystifier ces enfants pas comme les autres, menottés à des clichés fumistes et si souvent incompris. Un roman où se reconnaîtront en souriant tous les parents soucieux de léguer tant bien que mal leur héritage à leurs enfants.

Extrait

Je ne sais pas très bien par où commencer…

C’est déjà un commencement, non ?

En tout cas, ce livre est né quand j’appartenais encore à la catégorie de ceux qui n’arrivent pas à poétiser leurs privilèges. Vous voyez ? Non ! Eh bien, un peu le genre de type qui prend la vie pour un handicap et qui se complait de cette insatisfaction. C’était il y a trois mois, la veille de ce Noël 2049. Mon père était entré dans ma chambre, l’air sérieux et doux à la fois, une mixture étrange dont il détient le monopole, en prononçant mon nom comme on entame une déclaration : Martin…

À l’évidence, je m’appelle Martin (un nom classique qui ne suppose aucune association stupide, merci papa, maman !) J’ai 15 ans. Je suis né le 24 mai 2035. C’était un lundi. Je le sais, je hais les lundis ! Ils sont brun foncé, larges comme des tunnels dans lesquels on est forcés de s’avancer. Quand j’épelle les lettres dans ma tête (L-U-N-D-I), cela m’emplit d’angoisse. Ce n’est pas pareil pour samedi (qui est jaune canari) et dont les syllabes sentent bon. Il parait que la majorité des gens ne voient pas le monde comme moi. Comment je le sais ? On me l’a expliqué (tympanisé !) depuis que je parle (et j’ai parlé tôt), j’ai compris le principe (je comprends vite), et enfin, j’ai admis (ça, ça a été un peu plus long). Alors, on (moi surtout) s’est adapté. Il paraît que tout ce cheminement est très important.

Ma mère est belle et drôle et futée. Mon père ? C’est Dieu en personne !
Vous voyez le tableau ?

En réalité, ce n’est pas du tout de « ça » que je voulais vous parler ! Je voulais vous parler de cette fameuse veille de Noël où tout a basculé.

Il va falloir vous habituer, mon cerveau fourmille d’idées. C’est une sorte de phénomène inné. Elles viennent toutes en même temps et ma tête ne s’arrête jamais de tourner. Je passe de l’une à l’autre en jonglant. C’est épuisant ! Si un sujet m’intéresse particulièrement, j’arrive à m’y plonger profondément. Cela me détend jusqu’à ce que quelque chose me contrarie, alors la colère monte en moi comme un ouragan et j’en veux au monde entier ! Je menace, je crie, je revendique mon droit de mourir (la vie est un enfer !) Mais je contrôle, ça aussi on me l’a tympanisé : « maîtrise tes émotions, respire, tu n’es pas seul ». Bon, à force de le répéter sans relâche depuis que je ne mets plus de Pampers (même si je conspue les répétitions, c’est vrai quoi, c’est agaçant), il faut bien avouer que ça marche. Je contrôle !

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