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Surdoués, précoces : le casse-tête

Le journal toulousain La Dépêche nous propose aujourd’hui une série de quatre articles sur le thème des enfants précoces ou surdoués.

Enfant surdoué

Le site web de la Dépêche, journal toulousain bien connu, nous propose aujourd’hui une série de quatre articles sur le sujet des enfant précoces.

Le premier de ces articles, intitulé « Surdoués, précoces : le casse-tête » après avoir rappelé quelques notions de base, s’intéresse au cas de Sébastien, jeune trentenaire qui raconte son expérience puis donne la parole à Hélène Brogard, neuropsychologue à Toulouse, qui, en quelques mots, résume l’essentiel du problème tel que nous le connaissons tous ici :

«Le haut potentiel est bien plus complexe qu’un test de QI. Le test prouve le potentiel intellectuel mais il faut voir tout le reste autour : les émotions, l’empathie, le besoin de justice, les difficultés ou facilités d’apprentissage… Être une personne à haut potentiel ce n’est pas être un bon élève, c’est avoir un autre mode de fonctionnement et c’est souvent ce qui crée la souffrance, notamment chez les enfants car ils sortent des cases créées par la société ».

Un second article, titré « Des classes spécialisées dans l’enseignement privé« , présente le fonctionnement du collège Montalembert, établissement toulousain qui accueille depuis de nombreuses années pas loin d’une centaine de jeunes précoces dans 4 classes spécialisées, de la 6ème à la 3ème.

Un autre article nous permet de faire connaissance avec Manuelle Lambert, conseillère pédagogique à l’académie de Toulouse et référente pour les élèves précoces. Celle-ci nous explique en quelques phrases les moyens à sa disposition pour essayer de répondre au mieux aux attentes des familles et des enfants eux-mêmes, dans le cadre d’une intégration en classes hétérogènes classiques.

« Je peux répondre à la demande des enseignants, proposer des solutions d’accompagnement. Par exemple, si le graphisme pose problème, il faut pouvoir proposer aux plus jeunes des textes à trous, favoriser l’oral, et pour les grands, un ordinateur en classe dans le cadre d’un accompagnement personnalisé. Pour les parents, je peux conseiller de prendre contact avec des associations, surtout quand je les sens démunis et isolés. […] Un accompagnement personnalisé de type psychologique est souvent essentiel, mais l’adaptation peut simplement se trouver dans les gestes quotidiens des enseignants : laisser plus de temps pour prendre des notes, ritualiser le temps de classe. »

Enfin, La Dépêche relate l’expérience de Fabienne Cassang, maman d’une fratrie d’enfants précoces, qui anime depuis quelques années le blog que vous connaissez peut-être, Toulouzèbre.

Certains de ces articles sont accessibles uniquement aux abonnés mais chaque visiteur dispose d’un crédit de lecture qui devrait vous permettre de les lire tout de même, pour peu que vous ne soyez pas un habitué de ce média.

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