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L’intolérance à la frustration chez l’enfant surdoué

Parfois, d’une façon qui paraît totalement disproportionnée par rapport à la situation, votre enfant réagit violemment à un événement pourtant anodin. Il ne faut pas négliger l’importance du sentiment de frustration dans cette réaction qui peut paraître excessive.

L'enfant précoce est-il un enfant toxique ?
ABC de l'enfant surdoué

La définition suivante est tirée de l’ABC de l’enfant surdoué, un ouvrage que nous avons rédigé pour vous et qui liste 100 termes incontournables tournant autour du haut potentiel intellectuel.

Ce livre est disponible en version téléchargeable PDF ou en version papier dans la boutique d’EPI.


La difficulté à supporter la frustration est un trait caractéristique qui se retrouve fréquemment, ponctuellement ou de manière plus régulière, chez de nombreux enfants surdoués. Ce phénomène peut se manifester pour diverses raisons et de différentes façons.

  • La forte émotivité de l’enfant entraîne une réaction démesurée face à un événement qui peut paraître anodin mais qui lui fait toucher ses limites : c’est par exemple la colère d’un jeune enfant incapable d’assembler deux briques d’un jeu de construction.
  • La rapidité de raisonnement qui caractérise l’enfant surdoué peut le conduire à mal supporter la lenteur de son environnement.
  • La remise en question d’un événement annoncé ou prévu de longue date entraîne souvent une réaction émotionnelle disproportionnée.

La colère ou la tristesse, conséquences apparentes de la frustration de l’enfant surdoué, sont généralement la manifestation d’une réelle souffrance et ne tiennent pas du caprice.

Il est important d’apprendre à l’enfant comment reconnaître ses émotions pour mieux les maîtriser, mais aussi de savoir lâcher prise quand c’est nécessaire. Lorsqu’une réaction est manifestement disproportionnée, il est utile d’avoir une explication franche avec son enfant pour en aborder les raisons et en analyser les conséquences.


Avez-vous des exemples de situations où la frustration ressentie par votre enfant s’est manifestée d’un façon particulièrement violente ou inopportune ? Comment réagissez-vous lorsque cela se produit ? Si vous le souhaitez, échangeons à ce sujet à travers vos commentaires.

44 commentaires

  1. Bonsoir moi j’ai mon fils qui es très sensible que sa soit sur un compliment ou une discussion sur un sujet x ou y il a les larmes au yeux et lui même lui dit des fois à l’école sa lui arrive et je ne sais pas comment l’aider ou même lui expliquer comment il peut gérer sa

    1. Bonjour
      Ma fille cali a 6ans ..depuis toute petite elle se montre tres curieuse..elle possede un langage approfondi…ce qui nous a frapper au debut cest son hypersensibilité olfactive qui continue aujourdhui..tout ce qui est nouveau pour elle passe d’abord par ses narines..elle peut ainsi sentir un pont en bois que nous traversons pour la 1ere fois aussi bien qu’un livre ou une chose quelconque a nos yeux..la 2eme chose cest sa capacité a se mettre dans des etats pas possible lorsque quelque chose semble la contrariée..par exemple se mettre a hurler car elle vient de terminer son livre , piquer une crise car le short que je veux lui mettre a un bouton..une autre car cest lheure de se coucher etc etc
      Quand je lui fais la remarque sur ces crises inutiles et exagerées je ne dois surtout pas le dire tout haut mais a voix basse sinon crise a nouveau…
      Dernierement je lui apprenais les multiplications…elle a crisé 10min car n’a pas saisi de suite la logique..puis lorsquelle s’est calmée nous avons repris et a ingurgité jusque la table de 12 quand jai mis un stop car il y a dautres priorité jai eu de niuveau droit a une crise de larme
      Cest assez épuisant au quotidien car tout et n’importe quoi peut la destabilisée au quotidien

      1. Bonjour,

        Mon fils Noam qui a 6 ans c’est pareil.
        Il est comme votre fille.
        Il a les 5 sens très développés mais surtout celui de l’odorat.
        Il a un besoin vital chaque jour de sentir les odeurs qui le rassurent.
        Il est en grande section à la maternelle et il est impossible de le séparer de son doudou au parfum de maman.Il le promène également du matin au soir à la maison en le respirant.
        A l’école,le doudou reste dans son sac accroché au porte-manteau dans le couloir.
        Une fois sorti de la classe,direct il le sort et le hume.
        Idem lorsqu’on fait les magasins.
        Il va jusqu’à me respirer et adore prendre mes longs cheveux qu’il met sous son nez pendant plusieurs minutes.Il respire mes foulards aussi,mes draps,mes gilets.
        Je pense que ça le rassure et qu’il se sent protégé en quelque sorte du monde extérieur.
        Pour ce qui est du toucher,il a besoin que moi seule lui masse son dos et ses pieds depuis tout petit.
        Il ne supporte pas les étiquettes des vêtements,les pantalons en jean’s,les pulls lourds,bref,tout ce qui n’est pas doux.
        Il a aussi une multitude d’allergies.
        Pour la vue,il remarque les détails minuscules de ce qui nous entoure.Nous,nous n’y prêtons pas attention,lui,il les voit.
        Un point à peine visible de feutre sur son doigt et c’est la crise,il se sent mal,pleure,crie…il faut dans la seconde près lui retirer.
        Pour le goût,il refuse de manger de presque tout.Il déteste certaines textures,goûts.A celà s’ajoute les formes et couleurs des aliments.C’est hyper-compliqué pour lui et pour nous,parents.Il peut manger le même aliment plusieurs fois sur la journée du type yaourts et surtout pas avec morceaux sinon c’est dramatique.
        Pour l’ouïe,il entend des sons presque imperceptibles pour nous.Il est sensible aussi aux musiques un peu fortes.
        Il n’y a pas un seul jour où il n’est frustré.Tous les jours il râle,crise,pleure.
        Ses émotions sont décuplées et ses angoisses aussi.A l’école,quand il sait qu’il va devoir chanter au mois de Juin devant les parents,il est hyper angoissé car il a peur de se tromper,de ne pas savoir par coeur à la lettre près la dizaine de chansons.Chaque année j’y ai droit…je cherche du regard mon fils sur l’estrade pour le voir chanter,je ne le vois pas…ah si…il est sur le côté avec la dame de service et regarde ses camarades chanter…il les applaudit même.Ça fait mal au coeur mais il faut accepter.Mais même en dédramatisant les situations,je n’arrive pas toujours à calmer ses angoisses.Il se met tout le temps à l’écart des autres élèves,n’accepte pas qu’ils le touchent,refusent leurs dessins faits lors de son anniversaire…Il passe pour un drôle,comme on dit par chez nous
        Du coup,je me pose beaucoup de questions pour son entrée en Septembre au CP.
        Comment faire en sorte qu’il ne soit pas vu comme un enfant capricieux et colérique alors que ça fait partie de sa particularité d’enfant différent ?
        Et vous,comment envisagez-vous le passage à l’école primaire ?

        1. Bonjour, quand je lis votre commentaire sur les sens je pense à un enfant surdoué mais… De type Asperger. Je travaille avec des autistes donc j’ai tendance à tiquer sur des détails parfois. Je ne veux pas vous stresser car il faut bien plus qu’un odorat développé mais je préfère vous le dire si jamais votre enfant ce mettait à avoir des difficultés et que vous cherchiez une explication pour l’aider

          1. Bonjour.
            En lisant votre commentaire, je me dis qu’il serait peut-être bien que nous parlions en MP. Si c’est possible.
            J’aurai qq questions à vous poser concernant un de mes fils.
            Accepteriez-vous ?

  2. Mon fils s est dernierement fortement ennerve apres un monsieur age (plutot desagreable) qui l a bouscule et ensuite insulte.
    Mon fils a crie et s est ennerve en lui disant qu il etait « bete » en lui faisantvla remarque comme quoi c etait ce monsieur qui l avait bouscule en ne de secalant pas et lui meme…
    Lui monsieur tres age lui repondant, mon fils, au loin, a jette une cailloux essayant de le viser.
    Tres tres genant pour moi… !! J ai evidement gronde mon fils en lui faisant un discours..
    Mais tjs cette sensation qu il n ecoute pas..

  3. Bonjour et merci pour vos articles qui me permettent de mieux comprendre certains comportements de mon fils (6 ans 1/2).
    Ses crises se sont atténuées avec le temps mais depuis petit c’est des colères phénoménales où tout ce qui lui passait sous la main volait à travers la pièce, y compris son doudou préféré. Cela pouvait durer 45 min et rien à faire pour le raisonner, il pouvait être à 2 mètres de moi et ne pas vouloir franchir lui même la distance pour venir chercher le câlin qui stopperait cette colère. Les déclencheurs: j’avais tiré la chasse d’eau, j’avais séparé ses 2 petits suisses, monté l’escalier avant lui,etc.
    J’ai tout essayé je pense,la discussion, les claques (j’en ai pris enfant et j’avais dit que je n’en mettrais pas. J’ai essayé, ça n’a pas marché), la fermeté, les câlins…
    Aujourd’hui il y a encore souvent des passages compliqués car comme le décrit votre article, il ne supporte pas la frustration, ni l’échec. Il voudrait tout réussir du 1er coup, une tour de kapla qui s’effondre et il se roule par terre en hurlant, ou se jette sur le mur pour le mordre avec fureur, sans compter les portes qui claquent. Sa soeur (2 ans) qui a le malheur de déranger les legos bien alignés, ça pourrait vite dégénérer. Idem pour les devoirs du soir quand il butte sur les mots de lecture, et que ça ne va pas assez vite, il se braque. Il est aussi très angoissé de situations inconnues au point que j’évite maintenant de lui dire les choses en avance. Enfin bref je pourrais écrire encore tellement de situations. C’est compliqué dans la vie quotidienne et à l’école, et ça bouillonne toujours autant à l’intérieur, il peut « exploser » à n’importe quel moment ce qui ne laisse pas de répit.
    Donc je continue de lire vos articles, et beaucoup d’autres sur la parentalite positive… et de tenter de trouver ce qui pourra l’apaiser.
    N’hésitez pas à me donner des idées !
    Merci

    1. Mon fils, en principe ni précoce ni surdoué, était comme ça avec nous ses parents, jusqu ‘à l age d environ 6 ans.
      Avec lui on marchait sur les oeufs alors que son comportement à la crèche ou à la maternelle était exemplaire.
      Je l ai amené voir une psychologue qui l a beaucoup aidé à gérer ses colères et ses frustrations. Depuis, ça va bcp bcp mieux même si de temps en temps ça lui arrive de piquer une crise. Il reste toutefois très sensible ,très perfectionniste , il a du mal à accepter l echec et peut pleurer si on lui fait des remarques sur ses « faiblesses ».

    2. J’ai exactement le même 6ans et demi et exténuée. Il a des réactions de colère execives que se soit envers lui des inconnus ou sa sœur de 2 ans.

    3. Bonjour
      Je lis votre commentaire et j’aurais pu écrire mot à mot la même chose en parlant de mon fils qui vient d’avoir 7 ans.
      C’est difficile à gérer pour lui ,pour nous ,pour l’école .
      Je me sens désemparée ,du coup je viens de prendre un rdv chez un neuropsychologue .

    4. Bonjour.. Le mien a 10 ans…. Je me reconnais tellement dans ce que vous décrivez ! J ai aujourd hui compris que la colère déclenchée par une frustration quelquonque pouvait en fait être lié à un évènement qui a eu lieu plus tôt dans la journée… C est tellement difficile à comprendre et à gérer ! Pleins de courage à vous

      1. Bonsoir j’ai mon fils dans le même cas il a 10 ans un peu moins de crises mais elles peuvent s’enclencher n’importe quand mais elles sont puissantes à la maison il peut claquer les portes cogner les murs ou jeter des jouets se mettre à pleurer comme si on le battait ( je me dis que les voisins vont appeler les services sociaux un jour ) et tout cela pour des broutilles c’est comme ça depuis ses 18mois environ. Et aujourd’hui même sa petite sœur de 2ans arrive à le mettre hors de lui car elle le colle ou veut jouer avec ses jouets. Tant des fois il peut être hyper mûr et d’autres fois faire bb c’est assez déconcertant. Bon courage à nous tous

    5. Bonjour
      J’ai le même cas à la maison. Mon fils a également 6 ans.
      Effectivement tout peut être déclencheur et ce n’est pas facile tout les jours.
      Nous lui avons acheté un piano et il est dans une école privée, libre d’apprendre ce qu’il souhaite.

      1. Bonjour, je voulais savoir si le fait d’avoir mis votre enfant dans le privé a changé les choses? Ce sont ils mieux occupé de lui? Comprennent ils la situation?

    6. Bonjour , j’ai 14 ans, et je suis précoce. Je peux peut-être vous aidez en vous informant que beaucoup d’enfants et encore plus les enfants précoces cherchent très tôt à se sentir grands et autonomes. Vous pourriez le laisser faire des gestes du quotidien qui sont bien entendu à sa portée pour son âge comme séparer ses yaourts, tirer la chasse d’eau, lui proposer de mettre la table et la débarrasser et si il casse du couvert il est inutile de vous énerver car il n’a probablement pas fait exprès après tout ont apprend par l’ échec, éventuellement si ses émotions le lui permettent lui proposer de ramasser la casse servir l’eau etc … puis lui demander autre chose mais n’oubliez pas d’avancer avec lui progressivement.

      Un autre conseil pour canaliser ses colères vous pourriez lui acheter un punching ball pour qu’il puisse se défouler.

      Il est très dure de résonner par la discussion un enfant avant l’âge de raison (8/9 ans) surtout dans sa colère.

      Je vous souhaite bon courage.

    7. Bonjour,

      Je retrouve complètement mon fils de bientôt 8 ans dans votre témoignage c’est assez impressionnant. Moi en plus il n’a pas confiance en lui, il a besoin d’être rassuré en permanence de ce fait depuis 5 ans toute les nuits il vient dans notre lit et bien sûr il se colle à nous et si il ne nous sent plus il se réveille. C’est très dur au quotidien pour le comprendre.

    8. Mon fils était pareil. diagnostic TSA et maintenant nous avons compris son fonctionnement, appris comment lui apprendre ces changements et il est beaucoup mieux à l’école. Je vous conseille vivement de consulter un pedo psychiatre et de lui parler des « déclencheurs » de crise ( alignements, changements habitudes?, Bruits ?( Fort ou faibles) …

    9. Vous parlez de La discipline positive. Êtes vous intéressée aux les livres / ateliers inspirés des travaux de Jane Nelsen. Je pense en particulier aux ateliers qui aident à prendre de la hauteur, donnent des outils pour mieux à gérer ces situations: les éviter, les atténuer et parfois en régler certaines en impliquant notamment l’enfant.

  4. Bonjour.
    Je suis la mamie d’Oskar, 4 ans.
    C’est un enfant très attachant et qui me semble très intelligent. Mais chez lui, tout est sujet à faire des « crises ». Le simple fait d’ouvrir à sa place, sans y penser, le couvercle de son pot de yaourt, entraîne chez lui une réaction de colère, au point qu’il réclame un autre pot pour l’ouvrir lui-même.
    Il semble très attaché à de nombreux rituels, comme la place de ses couverts à table, l’emplacement de son marchepied au centimètre près, la quantité de dentifrice sur sa brosse, la chanson qu’il écoute pendant le bain, le nombre de bisous au coucher…
    Dès qu’un « désordre » intervient dans ces rituels, rien ne va plus et Oskar peut éclater en sanglots et hurler.
    De mon côté, j’essaie toujours de détourner l’orage par un trait d’humour, un mot pour le faire rire, mais cela ne fonctionne pas toujours. Et son père n’est pas du tout d’accord avec cette façon « légère » de contourner la crise. Il dit que la vie n’est pas un jeu, et qu’il faut « tenir », être très ferme, ne rien céder. Ce qui mène inévitablement à l’affrontement.
    J’aimerais comprendre pourquoi Oskar est capable de se mettre dans un tel état pour des broutilles. Lui-même ne peut pas l’expliquer, même quand le calme est revenu et que je lui demande pourquoi il a ressenti cette colère.
    Si vous pouviez nous aider, ce serait un grand soulagement.
    Merci beaucoup par avance,
    Katerine

  5. Bonjour Olivier. Bravo pour vos articles sur EPI.
    Vous dites être papa de 4 petits zèbres. Que de courage il vous faut .
    Je n’en ai qu’un et je suis épuisée de devoir toujours entrer dans des négociations et des affrontements sans fin et avec l’adolescence c’est loin de se simplifier.
    Chapeau bas ! Je suis impressionnée.
    Bonne continuation !
    Nota : j’aurais un reproche à faire quant à l’utilisation du terme « surdoué  » . D’abord parce qu’ils ne le sont pas dans tous les domaines. D’autre part parce que Sur comme Sous n’est qu’une question de point de référence. Pour nous parents ils sont notre norme ☺

    1. Bonjour pour ma part ces colères sont devenus notre quotidien… Mon fils entre dans l’adolescence, 12ans et sa plus grande frustration : les jeux vidéos. Du coup n’en pouvant plus qu’il se défoule sur nous car sur ce sujet tout est matière à frustration : arrêt du jeu, attente du moment où il pourrait éventuellement jouer, … Nous avons enlever la console, le téléphone(vive les smartphones)et nous sommes en pleine détox ! Vous me direz cette solution est un peu violente mais nous avons tout essayé les discussions, les primades, le timer, le tps de jeu gagné en plus s’il nous aide à la maison… Mais ce n’est jamais suffisant et la frustration le rend tyrannique. On verra avec le tps si nous avons pris la bonne décision.

      1. Bonjour,
        Je suis dans le même cas que vous avec mon fils de 11 ans. Nous sommes totalement contre les jeux vidéos, tablettes, smartphone à la base. Cette année, mon fils s’est lié d’amitié avec un camarade de classe qui joue à des jeux en ligne. J’ai fait l’erreur de le laisser y jouer avec lui et cela est tout de suite devenu addictif. Je donne un temps limité, il le dépasse, je le limite à 2 fois par semaine, il joue en cachette les autres jours négligeant ainsi tout le reste : vie de famille, devoirs, sport. …. Résultat : je me suis retrouvée à toujours devoir le surveiller et à douter de sa parole et à toujours être dans la négociation parce qu’il en réclame toujours plus.

        La solution radicale : revenir à notre principe de départ. Interdire de jouer aux jeux vidéos, en ligne et autre.

        Nous avons été fermes avec mon mari tout en expliquant que cette décision qui lui semble être injuste est en réalité un bien pour lui mais qu’il ne le comprendra que plus tard. Éventuellement quand il aura lui-même des enfants… Il a beaucoup pleuré, s’est rebellé mais nous avons tenu bon.
        Ce côté addictif malheureusement n’estpas seulement dirigé vers les jeux vidéos ( même si c’est le domaine qui l’a rendu le plus agressif ) il y a aussi les jeux avec ses playmobils, il construit ses villes sur le sol de sa chambre et il ne faut pas y toucher pendant des jours… la lecture : il veut toujours finir la page qui se transforme en 10,20 pages ou jusqu’à la fin du livre si je ne me fâche pas.

        Bref c’est très difficile dans tous les cas. Mais je pense qu’il faut tenir bon parce qu’il doit comprendre que dans la société il ne pourra pas vivre en faisant ce qui lui plaît sans limite.
        La famille est une micro société, un entraînement à sa vie future. Essayons donc de garder le cap.

        Courage à nous !

        1. Bonjour,

          J’ai exactement le même souci avec mon fils de 11 ans.

          Il a fait un test de QI à 8 ans. Il n’est pas précoce puisque le « score » de ce test est de 121. Mais la psy nous a précisé que le test montrait qu’à 8 ans, il avait une mémoire d’un ado de 16 ans.

          Mon fils a un comportement très addictif avec tout ce qu’il aime : smartphone, jeux vidéo, lecture, les cartes pokemon, les toupies… Il ne supporte pas la frustration. C’est un lève-tôt (très tôt même).

          De plus, il est très tête en l’air et n’est pas encore autonome, dans le sens où c’est son père et moi qui devons lui rappeler de se doucher, se laver les dents, de mettre ses habits à l’endroit, de faire ses devoirs…
          Mais lorsque nous lui disons de faire tout cela, il s’énerve et se met à pleurnicher, car il ne supporte pas que nous le traitions comme un bébé.
          Bref, c’est totalement ubuesque, car il se comporte comme un enfant de 5 ans, mais veut être traité comme un ado.
          Mais je sens qu’il souffre de cette situation et il est très anxieux par nature (comme moi d’ailleurs).

          Concernant les jeux, nous avons décidé de fortement restreindre, car c’est vraiment trop problématique et sujet à disputes.

          De plus, notre fils négocie tout en permanence. Je pense que nous avons été trop conciliants, voire laxiste, avec lui ces dernières années afin « d’éviter  » les crises de frustrations.

          Je suis tellement épuisée par cette situation et je culpabilise, car mon mari est beaucoup plus patient (même beaucoup trop) en comparaison de moi.

          Mais en dépit de ce caractère presque tyrannique, notre fils est vraiment très sensible et attachant. Il adore les câlins et me demande, encore à son âge, de lui chanter 2 ou 3 chansons le soir pour l’endormir car ça l’apaise. J’en profite pour lui faire faire une mini-séance de relaxation pour l’aider à mieux dormir.

          J’espère que son entrée en 6e va le faire mûrir

          1. Bonjour,

            En fait l’intolérance à la frustration est quelque chose qui tend à s’améliorer avec l’âge, dans la mesure où l’enfant est compris dans sa façon d’être et ses besoins. C’est vrai que les jeux vidéos, smartphones… permettent de rapidement capter leur attention sur divers sujets et donc les occuper instantanément. Le souci est que ce sont aussi des activités individuelles qui ne favorisent pas les échanges et donc ne nécessitent pas de s’adapter aux autres. Les jeux de société sont un bon moyen de partager autre chose, des règles communes, des défaites et des moments plus ou moins conviviaux d’échange.
            En effet, un manque de confrontation à l’effort et à l’obligation peut mener à ce type de comportement, mais peut aisément se réparer avec quelques explications et aménagements.
            Par contre j’attire votre attention sur le caractère répétitif et omniprésent de certaines attitudes qui si elles devaient persister durablement dans le temps pourraient aussi vous orienter vers une suspicion de TSA. Dans le doute vous pourriez vous tourner vers un CRA pour des tests.

  6. Oui, j’ai ce problème avec ma fille de 5 ans et demi, elle avait des crises à 2 ans et demi et ça recommence, c’est très difficile à gérer, l’autre jour ça a commencé quand je lui ai demandé d’aller se brosser les dents 🙂 Aujourd’hui j’ai dû la porter en crise (elle se débattait et me tapait) pendant 10 minutes avec la petite de 3 ans à côté à qui je ne pouvais du coup pas donner la main en plein centre ville avec trottoirs étroits, la grande courait dans l’autre sens et je devais aussi surveiller la petite de 3 ans, ce sont parfois des situations ingérables et dangereuses, je me sens souvent perdue dans ce genre de moments …

  7. Bonjour, Mon enfant a tous les aspects de vos articles sur les enfants précoces. un test a été réalisé, il est jsute à la limite, mais voilà, on n’a que cela comme information… on ne sait pas comment faire pour la suite des évènements! Il travaille très bien à l’école certains jours et d’autres jours, c’est catastrophique, idem dans son comportement avec ses copains ou avec nous . Pensez vous que le systeme montessori est mieux adapté pour ces enfants?

    Merci. Virginie.

    1. Quel âge a-t-il ? Montessori m’a été déconseillé pour mon fils de 6 ans car certes ils apprennent en plus grande autonomie mais en général cela ne leur apporte pas ce qui manque à ce type d’enfant comme par exemple la planification, le goût de l’effort et apprendre à se plier aux règles de la société car à la fin il faut bien vivre avec une majorité de gens qui sont dans la norme. Montessori en maternelle oui, en primaire on me l’a déconseillé car ne fait que reculer au collège le choc de la différence. Il vaut mieux les accompagner en primaire quand leur cerveau est encore en pleine construction plutôt qu’au collège quand le désir d’appartenir à un groupe sera fort et qu’ils se rendront compte combien ils sont différents des autres. Si ils ont déjà accepté leur différence et qu’ils savent que chacun a ses forces et ses faiblesses, s’intégrer aux autres sera plus facile.

    2. Bonjour. Je ne sais pas si cela fonctionnera mais j’ai qq petits trucs. J’ai 3 enfants precoces, mais aucun n’est vraiment colérique. Cependant, le contrat signé et affiché sur l’armoir m’a permis d’éviter bcp de situations qui dégénéraient en ayant choisi ensemble la « sanction » pour telle ou telle situation. J’amenais mon fils devant le contrat  » tu te souviens notre accord? C’est toi même qui a proposé ceci ou cela » et hop fini!

    3. Bonjour Virginie,
      Lorsque mon fils avait de très bonnes notes c’est qu’il avait appris qlq chose de nouveau. Quand il avait de très mauvaises notes (et je ne les compte même plus!!) c’est que c’était du déjà vu pour lui. C’était sa manière à lui de faire comprendre à ses professeurs que c’était rébarbatif et qu’il devait passer à autre chose avec lui. Mais cela n’a jamais été perçu de cette manière bien au contraire comme de la provocation… pfff j’en ai essuyé des rdv et des commissions éducatives… tout cela pour revenir au point de départ : quand il aime et qu’il apprend qlq chose de nouveau et les notes sont bonnes, mais quand il n’aime pas ou qu’il n’a pas compris la logique : c’est une cata !
      Quand les copains venaient le chercher à la maison et qu’il n’avait pas envie, il était très radical.
      Il disait tout simplement : non et il claquait la porte ! avec les prof c’était de la révolte dès que ceux-ci pensaient à mal ou le jugeaient sans savoir.
      Quand à moi…. cela restera un mystère… je suis en permanence en test avec lui mais je ne cède jamais. Quand c’est non, c’est non mais j’explique toujours pourquoi. Et il est tenace car il va insister plus que très très souvent. Il faut des nerfs, de la patience, de la compréhension. Ce qu’il me fait tenir ? l’amour inexplicable que j’ai pour lui.

  8. Ce matin même, nous avons eu un enchaînement de frustrations : mon fils n’arrivait pas à placer crocodile Dundee dans son hélicoptère, ce qui l’a mis très en colère, puis il s’est rendu compte que les motifs sur l’hélicoptère ressemblaient au pelage d’un léopard et non à la peau d’un crocodile, cette incohérence l’a mise totalement hors de lui, il s’est mis à hurler. Et enfin au milieu de ses hurlements et insultes, il me demandait de l’aider mais je n’ai pas compris ce qui a entraîné de nouvelles insultes puis claquage de porte puis vidage complet de son armoire à vêtements. Mon mari essayons de rester calme. Nous avons bien constaté que d’élever la voix oublié punir ne faisait qu’augmenter sa colère et sa frustration. Mais c’est vraiment très dur quand on est levé depuis à peine 7mn et que notre fils de 5 ans nous dit « ferme la » (nous ne lui avons jamais parlé de cette manière !).
    Quand il se calme, nous pouvons discuter, il s’excuse et à tendance à se dévaloriser. Nous faisons alors tout pour le restaurer et lui expliquer les choses. Mais tant qu’il est dans cette colère, on n’arrive à rien, il rejette toutes nos propositions pour l’accompagnement, lui montrer comment se calmer. Tant qu’il n’a pas cassé quelque chose ou qu’il ne s’est pas fait mal en tapant contre quelque chose, on ne peux rien en faire.

  9. Bonjour, ici avec mon fils de 4 ans c’est régulièrement des crises si on a omis, volontairement ou non, de ne pas l’attendre devant la porte des toilettes pendant qu’il se rhabille , si j’ai mis la cuillère avant lui dans le yaourt, si on ne lit pas d’histoire avant le coucher même si on est rentrés très tard, si je tire la chasse d’eau à sa place, si j’ai sorti moi le sirop du placard, etc…. Cela déclenche des réactions disproportionnées qui peuvent sembler des « caprices » et il exige dans ces moments là qu’on recommence comme d’habitude. Il nous dit qu’il faut  » faire toujours pareil ». Même si je comprends qu’il ne le fait pas exprès, c’est usant au quotidien, surtout le soir quand tout le monde est fatigué…

  10. Mon dieu comme cela fait du bien de ne pas se sentir seule face à ces enfants « hors normes »
    Je vous trouvent très courageuX et me rallie à votre cause
    Pour l instant avec mon fils de 7 ans je « navigue avec mon coeur » et des outils empruntés à mon métier ( je suis educatrice)
    Il faut des nerfs d acier un mental d athlètes de haut niveau et déborder d amour ; je suis persuadée qu une psychothérapie pour l enfant est indispensable mais encore faut-il en avoir les moyens …
    De tout coeur avec vous

  11. Je reconnais mon fils aussi dans ce que vous décrivez ! Petit, vers 2 ans, il m’avait fait une colère gigantesque parce qu’il n’arrivait pas à mettre correctement une casquette sur sa tête ! Et il ne voulait pas que je l’aide ! Aujourd’hui il a dix ans, il gère mieux mais les échecs (à un jeu par exemple) sont encore difficiles à admettre ! Il va même jusqu’à ne pas faire une chose si l’enjeu est de gagner, pour justement ne pas être confronter au fait de perdre ! Ce n’est pas toujours facile au quotidien, il a besoin d’être beaucoup rassuré !

  12. bonjour mon petit fils de 9 ans est incompris .il se trouve en ITEP car mal dirigé (c est moi qui le garde ,et j ai bien compris son fonctionnement )j ai du mal a faire accepter pourquoi Loann a des crises.moi je le comprend ;mais sos j ai besoin d aide pour le sortir de ITEP. malgré son QI personne ne veut en tenir compte.merci

  13. Bonjour
    pour « La remise en question d’un événement annoncé ou prévu de longue date entraîne souvent une réaction émotionnelle disproportionnée. » J’ai remarqué qu’un imprévu, un changement d’emploi du temps, crée une sorte de chaos. C’était bien rangé, bien programmé et voilà que tout est chamboulé.
    Les hypersensibles, enfants ou adultes, ressentent ce chaos (extérieur) à l’intérieur de leur corps également et c’est une perturbation énorme.
    On va alors s’appliquer à faire redescendre cette pression. En tout cas c’est comme cela que je travaille à mon cabinet

  14. Bonjour,
    Mon fils à bientôt 16 ans et pas plus tard qu’hier soir j’ai eu droit à une crise…. et oui la rentrée pour lui en terminale c’est demain.
    le jour J approche et j’ai une boule au ventre, car je sais qu’il va encore sécher les cours, qu’il va répondre à ses professeurs et aux surveillants. J’ai voulu le déscolariser mais il a préféré continuer (j’imagine que c’est pour être avec ses copains) et pourtant il n’aime pas du tout du tout l’école et ce, depuis trop d’années !
    Il est à prendre avec des pincettes constamment mais c’est épuisant, car je suis toujours dans la réflexion de savoir comment lui dire les choses sans qu’il s’emporte. Il se frappe, il cogne tout ce qu’il peut cogner, et j’ai même peur qu’il franchisse la limite de me frapper. Je suis à bout, le manque de maturité devient trop pesant et j’ai l’impression que même s’il y a eu quelques changements grâce à l’hypnose il reste encore du travail à faire…. Quand il a une idée, un programme dans la tête il ne faut surtout pas s’interposer !! mais le souci, c’est qu’il ne me dit rien alors de ce fait, c’est crise et compagnie…
    Bon courage à vous parents, mais bon courage à vous aussi les zèbres, car ce n’est pas facile pour nous, mais je n’imagine pas à quel point cela est encore plus difficile pour vous….

  15. Bonjour à toutes et tous,
    Voilà quelques années que j’ai découvert votre association et que je lis vos articles.
    Mais c’est la première fois que je lis avec autant d’attention les témoignages et ça m’a fait un bien fou car je ne suis pas seule à vivre parfois « l’enfer » ! Le message de Sev du 25/06/19 reflète parfaitement ma vie.
    Je suis la maman de 2 garçons, Camille tout juste 6 ans et Evan 3 ans 1/2. Je précise que je suis en couple avec le papa depuis 15 ans dans un schéma « normal » : nous sommes amoureux, nous travaillons tous les 2, partons en vacances, sommes entourés de proches. Bref tout va bien quoi !
    Les colères de Camille sont monstrueuses depuis ses 1 an, si, si, si… Avec certes des phases d’accalmie mais elles sont extrêmement violentes ! Au début on se dit ho c’est normal il est petit, il fait des caprices et plus on avançait dans le temps et plus je revenais à mes premiers ressentis, y’a un truc qui cloche chez lui. Alors voilà je vais lister toutes les situations pour espérer avoir des conseils pour atténuer ses colères.
    – Tout petit le bruit le mettait mal, la lumière trop forte aussi comme les odeurs auxquels il est sensible, comme certains habits que le grattent, le gênent à cause de l’étiquette, bref j’ai vite compris que ses sens étaient un peu plus décuplés que la moyenne.
    – Camille a parlé plus tard que les autres mais sans jamais passer par de phases « parler bébé » comme on dit : direct sujet, verbe, complément MAIS il a commencé très vite à buter sur les mots vers ses 3 ans
    – Fin de PS je l’envoie chez l’orthophoniste et il a été accompagné pendant 1 ans et demi et ça a très bien fonctionné. Une première victoire car ça a atténué ses colères car nous, ses parents, prenions en compte son problème. Mais au final les colères ont continué donc rebelotte à chercher le bug 🙂
    – Lorsque j’attendais son petit frère il me tapait régulièrement dans le ventre
    – A la naissance de son petit frère (il avait 2 ans et demi) il est limite tombé en dépression.. même sa nourrice ne le reconnaissait plus ! Et là ça a été des mois TRES DURS car les colères étaient dingues, enfin je croyais vivre le pire à ce moment là 🙂
    – C’est un enfant qui parle très peu de ce qu’il vit, il intériorise beaucoup
    – Il mange ses manteaux, les manches de ses vêtements
    – Il est TOTALEMENT attaché à son doudou et y’a que lui
    – Il est très sensible au changement, il le vit mal
    – Depuis ses 4 ans il nous a dit avoir peur de la mort : il a peur d’aller sur un pont car ça peut s’écrouler et donc on peut mourir ! Il m’a déjà dit qu’il fallait qu’il trouve une solution si moi et mon ami meurent pour qu’ils puissent se faire à manger
    – Et donc avec tout ça il y a ses énormes colères, ses big pétages de plomb : cris, violences physiques envers moi, son frère, son père, ils jettent et lancent les objets et tout ça dure bien 45 mn à chaque fois et nous n’avons rien trouvé à faire si ce n’est attendre et être vigilant pour qu’ils ne se blessent pas et ne nous blessent pas.
    – J’ai donc emmené Camille chez une psychologue en avril dernier, il a fait 5 séances et ça lui a fait du bien mais lui n’aimait pas du tout y aller. On a arrêté car à la dernière, mi-juin, il a littéralement pété un plomb dans la salle d’attente et la psy était totalement désemparée !
    – Depuis septembre c’est à nouveau compliqué, on enchaîne les crises, colères, et la rentrée au CP est assez rude avec les devoirs car quand il ne sait pas, il ne veut pas faire. A nouveau les colères deviennent violentes envers moi particulièrement.
    – Il est à fleur de peau !
    J’ai écris ces lignes pour avoir des conseils de parents, de retour d’expériences car pour moi Camille n’est pas un « surdoué » car si voyiez ses notes… heuh il a eu 11/30 au test de rentrée de CP en français. Et vi il ne sait pas reconnaître les lettres de l’alphabet.
    J’ai tellement souffert, on a tous souffert particulièrement cette année que je ne veux plus que ça recommence J’aime mon fils et je veux trouver des moyens de l’apaiser car il est en pleine construction et ce n’est que le début de sa vie.
    Merci à vous tous ! Magali

    1. Bonjour, je vous lis maintenant, et je compatis avec votre histoire… comment va t il maintenant ? Est ce que ses coleres se sont attenuees ?

  16. Bonjour,
    Je suis maman d’une fille de 10 ans et d’un garçon de 8 ans, bébé mon fils était nerveux,frustré vers ces 3 ans avec beaucoup de discussion et de calin il a réussi a interioser cela, en 2019 il était le premier à percuter que son père et moi étions séparés alors qu’on a fait super attention pour ne pas qu’ils remarquent. Un matin sa sœur m’a dit maman papa est parti tôt ce matin pour le travail lui avait 6-7 ans et sa soeur 9 ans.
    Et a ma grande surprise, il regarde sa soeur et lui dit tu es bête papa ne dors pas a la maison depuis longtemps. Leur père était souvent en déplacement. Et la on a raconté et je m’inquiéter pour la fille qui a été affectée ce qui est normal mais cv et lui pas d’émotions fort. L’année dernière on m’a dit qu’il était en avance par rapport aux autres, suivi des tests, des suivi avec la psy qui a jugé bon de le faire sauter de classe. Ce2 il est passé en CM1 malgré la crise sanitaire. Aujourd’hui 8 ans, l’école cv super bien ses notes excellent mais je m’inquiète de son comportement. Il a tendance à s’énerver, il est frustré, il parle avec un ton agressif a sa soeur et son neveu uniquement. (Je precise qu’au cours de l’année au vu de mon activité professionnel, on a emménagé dans l’appartement familial avec leur grand-mère mère et leur tonton. On a toujours été tres famille et toujours habiter dans le même cartier. Les uns à côté des autres). A l’école il s’affirme au vu de ses camarades avec agressivité dans le ton, parle parfois mal, pas de gros mots mais tendance à donner son avis à répondre aux adultes depuis quelques temp. Je continue le dialogue, il reconnais qu’il parle en classe et il est assez assidu dans ses cours toujours le 1 er de sa classe mais son comportement m’inquiète. Je ne sais pas trop à quel moment faire intervenir un professionnel. Comment l’accompagner?

    1. Bonjour,

      Ce n’est pas simple de vous guider mais je dirais que de lui faire rencontrer un psychologue pour qu’il exprime ses ressentis, frustrations, ne peut pas lui faire de mal. Il peut avoir accumulé de la « colère » ou un sentiment d’injustice face à votre situation familiale, se sentir exclu …Par ailleurs sur le plan du haut potentiel, il ne faut pas voir que la partie scolaire, importante certes, mais pas seule à pouvoir engendrer des frustrations : ses besoins à lui sont à combler dans toutes le sphères de sa vie, il faut qu’il se sente entendu, compris, qu’il trouve sa place dans la famille, lors d’activités extrascolaires interessantes…Il a peut être besoin de moments spécifiques qui lui soient consacrés rien qu’à lui, établir une sorte de routine, à x moment de la journée, entre lui et vous (ou son oncle ?) pour l’écouter et partager quelque chose, même si ce n’est pas très long. Un psychologue pourrait certainement mieux vous aiguiller que moi.

  17. Bonjour,
    Ma fille de 10 ans fait des crises de colère régulières depuis son plus jeune âge lorsqu’elle se sent frustrée. Nous pensions pendant des années qu’elle était simplement très capricieuse et que cela allait s’arranger en grandissant. Mais aujourd’hui je vois ma fille en réelle souffrance lorsqu’elle est en crise. Elle part au 1/4 de tour pour une broutille, un sujet que nous trouvons anodin, souvent en lien avec sa petite sœur (prêt d’un jouet, une remarque, un refus de jouer avec elle, etc.). Elle se met à hurler, jeter tout ce qui est sur son passage, la menacer, lui faire du chantage, se mettre dans un état presque de « transe ». Dans ces moments rien ne peut la calmer, nous ne pouvons ni discuter avec elle, ni la faire relativiser, elle « n’entend pas » et reste campée sur ses positions. Elle nous trouve injuste, se sent incomprise, nous menace de changer de parents, pense qu’on préfère sa sœur à élèves, etc. La situation se retourne contre nous, ses parents, surtout moi sa mère. Elle nous en veut, et la crise peut durer plusieurs heures d’affilée. Sa sœur pleure, a peur de ses réactions, nous nous énervons tous et la journée / soirée vire au cauchemar. Elle ne se remet jamais en question, ne demande jamais pardon et pense qu’elle a toujours raison. Même lors du retour au calme, nous n’arrivons pas à la faire relativiser.
    Nous l’avons emmené chez une psychologue plusieurs fois mais au bout de plusieurs mois, elle n’a plus voulu y aller. De toute façon elle restait mutique lors des séances et c’était difficile d’avancer. Nous avons rendez vous le mois prochain pour faire un bilan neuropsychologique et faire un test de précocité et d’hypersensibilité. Il a fallu la convaincre d’y aller et l’emmener de « force » car elle s’y est fortement opposée. Il est à noter également qu’à l’école et à l’extérieur (activités extra-scolaires, chez des amis, etc.) elle a au contraire un comportement exemplaire. Elle est très sage, polie, travaille très bien à l’école, n’ose pas prendre la parole, se montre extrêmement timide et réservée (trop !)
    Cette différence de comportement à la maison et à l’extérieur est perturbant, le contraste est énorme. Je suis très inquiète pour ma fille car je la vois souffrir et elle fait souffrir sa famille (comportement presque dictateur à la maison). Nous sommes démunis, merci de nous indiquer quoi faire si quelqu’un aurait une réponse.

    1. Bonjour,

      Le hic est que votre démarche est bonne (bilans) mais qu’il vous faut emporter l’adhésion de votre fille pour que cela se passe bien.
      Il faut d’une part que le contact soit bon entre elle et les professionnels qui la verront, et qu’elle comprenne que vous faites cela pour l’aider, elle, à aller mieux, sans jugement, ni de votre part, ni des professionnels qui sont là uniquement pour l’aider à comprendre quels sont ses besoins (psycho-affectifs et cognitifs) réels. Il est probable que sa frustration vienne d’un mode de fonctionnement atypique de type haut potentiel ou autre, et pour tout son entourage, elle et vous, avoir une idée plus précise de ses attentes (perfectionnisme par exp, cas dans lequel les enfants s’énervent souvent contre eux-même sans avoir conscience de la difficulté à réaliser ce qu’ils ont en tête), et besoins vous aidera. Elle se contient sans doute aussi à l’école et explose à la maison, car là elle le peut, c’est normal. Tentez donc de lui expliquer que vous faites tout cela pour l’aider à aller mieux et que vous avez besoin qu’elle paticipe en étant juste elle-même, rien de plus. vous parliez plus haut de relativisation, en fait elle ne peut pas relativiser car même si le déclencheur est anodin, elle exprime certainement une grande frustration qui doit être comprise et qu’elle même ne comprend pas forcément non plus, surtout si elle est « hors norme » et que sa seule référence est la norme à laquelle elle fait peut être d’énormes efforts pour se conformer.

  18. Bonjour, je suis personnelement Hpi, et acctuellement j’ai ennormement de peine a gerer mes reactions face a une enseignient quu comunique sistematiquement ses indications et demandes concrenant ses devoirs demandé dans sa branche a la derniere minute (le jour, ou meme en general le soir, pour le landemain; ou encore le vendredi soir entre 1800 et 2000 pour le lundi).
    C’est deja extrement irespectueux vis-a-vis de ses etudiants.
    Mais en plus cela cause constament un bordel et une gene organisationnelle qui est une souftance perpetuelle. D’autant plus que cette personne, en plus de prevenir a la derniere, est agresive avec les gens et surtout ceux qui tentent de discuter avec elle du probleme afin de tenter de le deamorcer, ainsi que menace regulierement de noter ces devoir en question pour nous forcer a les lui rendre, alors que nous avons deja un plagning plus que serer, que nous somme a quasi plis qi’un mois des examen fineaux de la branche et du cursus, et qu’elle le sait pertinament et en blame ses collegues et elleves. Ce faisant, tout en nous accusant nous d’etre iresectueux nous de ne pas faire, ou plutot reucir a pouvoir assurer ses devoir demander (franchement deja avec le reste on a la tete qu’claque et on arrive qu’assi plus a avoir d’heures de someil affin de pouvoir tout rendre en temps et en heures deja avec le reste; donc imaginer avec cela en plus et planifier a la dernier minute, comme si de rien n’etait, cela alors que l’on la repreviene de maniere plus que recurante quand au probleme et que meme les autres enseigniant son au courant, et tente eux-meme pour sertain de nous alleger dans la mesure du posible a cause de cela, mais ne peuvent clairement pas faire de miracles non plus en face de la dite situation).
    J’ai de plus en plus de mal a gerer cette situation, autant au niveau enrvement sur le moment, que mentalement et moralement par la suite! Je ne peux quasiment presque plus la sentir, ni malheureusement la voir en peinture comme l’on dit.
    Auriez vous de piste pour pouvoir gerer cela? Ou du moins pour pouvoir m’aider a gerer personnelement en interne avec moi meme, le temps de tenir le coup jusqu’a la fin des examen (fin juin: ecrits // fin aout: oreaux)

    Et merci veritablement beaucoup d’avance.
    Sincerement
    Yuki

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