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Le témoignage de Lucie, jeune étudiante surdouée

Tous les enfants surdoués sont-ils des génies en puissance ? Quelle influence le haut potentiel intellectuel a-t-il sur les études ? Voici le récit de Lucie, jeune étudiante à haut potentiel qui nous parle sans détours de son ressenti et de ses émotions.

Que lire pour mieux comprendre et accompagner votre adolescent surdoué dans son épanouissement ?

Aujourd’hui, nous vous proposons une courte interview publiée par La Libre Belgique. Lucie, jeune étudiante belge à haut potentiel intellectuel, nous y livre son témoignage et son ressenti sur le sujet. Dans cette courte vidéo, elle évoque donc entre autres l’impact qu’a le haut potentiel intellectuel sur ses études, son mode de fonctionnement particulier ou encore la gestion des émotions et la perception que les personnes « normales » peuvent avoir d’elle.

Au début, je croyais comme tout le monde que les personnes à haut potentiel étaient toutes des petits génies. Mais ce n’est pas ça.

En effet, c’est une idée reçue sur les enfants à haut potentiel qui, comme son extrême inverse d’ailleurs, est à relativiser. De même que tous les enfants précoces ne sont pas des « petits génies », tous ne rencontrent pas de difficultés à l’école, il est donc important de ne pas généraliser.

Pour autant, les spécificités de fonctionnement évoquées par Lucie et les obstacles qu’elle rencontre à cause d’elles sont effectivement une réalité dans de nombreux cas. On y retrouve notamment le souci de l’apprentissage et des méthodes de travail. La plupart des personnes à haut potentiel n’ont, tant qu’ils sont enfants, pas réellement besoin d’apprendre et de travailler pour retenir les leçons. Ce n’est que plus tard, souvent en fin de collège ou en début de lycée, lorsque les cours se font plus denses et complexes, que l’on constate qu’il aurait été utile de leur « apprendre à apprendre ». Qui plus est lorsque, comme Lucie, on ressent le besoin d’aller au-delà des notions étudiées.

J’ai besoin de lire une première fois, de faire des schémas, de comprendre jusqu’à la moindre virgule, et plus encore. Dans ma pensée j’ai le cours, et puis toutes les choses qui se développent à côté. J’ai besoin de comprendre pour avancer dans le cours.

Avec cette phrase, Lucie exprime parfaitement à la fois le besoin d’approfondir des notions, même pas nécessairement abordées dans le cours, et la quête de sens caractéristique de la plupart des personnes à haut potentiel intellectuel. Cette nécessité d’explorer les domaines connexes au sujet étudié peut aussi être liée, outre la curiosité naturelle des enfants (et des adultes) surdoués, à une certaine forme de pensée dite « en arborescence ».

On va me dire « pomme », les gens vont penser « pomme », et moi je vais penser « poire », et « prune », et « melon »…

Retrouvez l’article complet sur Lalibre.be, et n’hésitez pas à faire part de vos propres impressions ou de votre vécu dans les forums ou les commentaires.

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