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15 avril 2019 à 14h57
Bonjour, je suis la maman d’un garçon (fils unique) de 11 ans et demi et je suis un peu perdue. Les problèmes ont commencé en CE2 quand son maître nous a convoqués pour nous expliquer que notre fils s’ennuyait beaucoup en classe et qu’il était sans doute précoce. Après lecture de différents ouvrages, j’ai effectivement reconnu chez mon fils une très grande partie des caractéristiques des enfants précoces: mon fils a toujours été très éveillé, très petit dormeur depuis son plus jeune âge (« je réfléchis trop donc je ne peux pas dormir » me disait-il à 4 ans), hypersensible (bruit, odeurs), ne supportant pas l’injustice, avec un sens de l’humour très développé et décalé par rapport à son âge (d’après ses professeurs), il adore les maths (savait faire des racines carrées à 6 ans), récitait les poésies à l’envers en CP ( plus intéressant), il est passionné par beaucoup de sujets (astronomie, dinosaures, mythologie)…Et puis tous les gens autour de nous (pédiatre, médecins, nounous, kiné etc..) nous disaient que c’était un enfant très intelligent, perspicace et disons, original. Mais c’est aussi un enfant qui avait (et a encore) de très grosses difficultés à l’écrit (fainéantise d’après son maître de CE2) et en sport (équilibre,espace).
Suite à cette discussion avec son maître, nous sommes allés consulter dans un CMP (centre médico psychologique). Après quelques temps de suivi psychologique en groupe et aucune allusion à une éventuelle précocité, ils lui ont finalement fait passer le WISC 5 et autres tests psychologues Tat et Rorschach (en CM1) suivis d’un bilan psychomoteur. Le psychologue du CMP a calculé un QIT de 151, m’a expliqué qu’il était précoce mais qu’il avait des résultats très bas dans certains subtests indiquant des problèmes psychomoteurs. Le bilan psychomoteur a ensuite effectivement révélé des problèmes d’ordre général expliquant ainsi également ses problèmes d’écrit. Nous avons donc mis en place le suivi psychomoteur et puis il a continué un suivi psychologique (car très angoissé) au CMP. Aucune référence n’a depuis été faite à sa précocité puisque le seul contact avec le CMP se fait via un rdv tous les 3/4mois avec un pédopsychiatre qui nous pose quelques questions banales pendant que notre fils fait des origamis en faisant semblant de ne pas écouter…
Mon problème est que je me sentais (et me sens) perdue face à tout ça et surtout seule face au collège..je ne sens aucune aide venir du CMP, le PAP mis en place pour la dysgraphie ne semble servir à rien (non pris en compte par les professeurs qui le pénalisent systématiquement pour le soin, la lenteur d’écriture), il s’ennuie beaucoup dans certaines matières et a des mots dans son cahier quasiment tous les jours, en maths il répond uniquement aux questions compliquées mais refuse de répondre aux questions de cours censées relever les notes des élèves moyens etc….globalement il a des bons résultats (15 DE moyenne générale malgré un 10 en sport et en arts plastiques) mais ne reflétant pas toujours ses connaissances (histoire géo notamment où il est très pénalise par l’écrit ou Maths car ne répond pas à toutes les questions).Perdue, je suis allée consulter un psychologue spécialisé dans les enfants précoces. Après revue des documents du CMP, le psychologue m’annonce que le test WISC effectué n’est pas clair…. pas conforme selon lui, passé en 2 ou 3 étapes à une semaine d’intervalle a 18h après une journée d’école…. il n’arrive pas recalculer le QIT indiqué sur le bilan…Résultats très hétérogènes voire étonnants (test Matrices à 6, cubes 8, ARITHMÉTIQUES A 18, similitudes 17,SlC 15…). Il me dit que même en faisant divers calculs il obtient un QIT 118-125 max. Mais en voyant mon fils, il me dit qu’il est vraiment « le cas d’école » de l’enfant précoce. On a donc décidé de lui faire repasser le test (car cela fait plus de 2 ans donc possible)… Ma question est : est-il possible que le CMP se soit trompé à ce point et que mon fils ne soit pas précoce ? Est-ce possible d’avoir une « note » aussi basse aux Matrices et cubes en étant quand même précoce ? Je tiens à préciser que je ne cherche pas à avoir un enfant précoce à tout prix mais je veux juste qu’on puisse enfin poser un diagnostic clair, expliquer certaines choses et comportements, pouvoir l’aider… et j’ai l’impression de retourner à la case départ. Merci beaucoup de votre aide
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16 avril 2019 à 10h19
Bonjour,
Il me semble en tous cas difficile d’obtenir un qi total de 151 (qui par ailleurs est un score énorme et mérite une réflexion approfondie sur l’enfant en question) avec des résultats hétérogènes. Il se peut par contre que votre enfant soit à haut potentiel et ait en plus des difficulté de type dys…
qui masquent une partie des résultat : https://www.enfantsprecoces.info/le-temoignage-rassurant-dune-maman-denfant-surdoue-a-double-etiquette/
. Un professionnel compétent se doit dans ce cas de faire la part des choses et d’approfondir ce qui doit l’être.
Je pense qu’il vaut mieux refaire le tout avec le psy spécialisé pour repartir sur des bases actuelles et fiables. -
18 septembre 2019 à 9h11
Bonjour, merci de votre réponse. Mon fils a été finalement testé à nouveau par le psychologue spécialisé qui a confirmé sa précocité par un nouveau test (QI homogène 130 malgré des scores relativement bas dans les subtests Codes et Cubes). Il a par ailleurs une dysgraphie importante nécessitant des aménagements au collège. Autant dire que c’est le parcours du combattant, il est impossible de faire comprendre aux professeurs ce qu’est un enfant dysgraphique, ce qu’est un enfant précoce et encore moins ce qu’est un enfant précoce et dysgraphique. Si quelqu’un est dans ce cas, comment avez-vous fait ? Merci beaucoup
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18 septembre 2019 à 13h06
Bonjour
Je suis dans ce cas avec 2 garçons de 12 et 15 ans (5eme et 2de) qui ont tous les 2 des troubles dyspraxiques et du coup des troubles dysgraphiques. les HP sont beaucoup plus difficile a decter quand ils sont associés aux tourbles dys car le trouble dys est souvent compensé par le HP et le HP abaissé par le trouble dys. Du coup, si vous n’êtes pas suivi par un professionnel connaisseur vous etes souvent induit en erreur. Mon fils ainé a présenté très tôt dès bébé des signes particuliers, j’avais conscience de cela mais il était compliqué en tant que jeune maman de 25 ans de comprendre. tous les ans des la toute petit section j’ai été alerté par les maitresses (porblèmes sociaux pour se faire des copains, refus de dessiner et encore moins d’écrire, intolérance à la frustration et à l’échec …) On m’a dit tout et n’importe quoi. A ‘ans et demain mon fils a passé un Wipsi qui révélait une avance intellectuelle et une immaturité affective. Il m’a conseillé de la mettre au sport co et de voir par la suite, en primaire un psy scolaire a fait faire un test à mon fils sans mon accord et m’a donné une interprétation débile du genre mon fils etait dépressif a tendance suicidaire, et son QI etait en dessous de la norme… du coup, nous nous sommes un peu braqués contre tout cela. En attendant mon fils a eu beaucoup de problèmes d’intégration en fin de primaire et durant tout le collège avec du harcelement scolaire. Il avait cependant de bonnes notes mais son écriture est illisible et certains profs ignorants ne voulaient plus le corriger. Il a réussi à avoir une mention tres bien à son brevet et vient de rentrer en seconde. Nous l’avons fait teser en début d’été et aussi fait un bilan ergothérapie qui a révélé un haut potentiel mais avec un profil tres hétérogène assez pas en géométrie dans l’espace mais très haut en compréhension verbale… (elle ne peut meme pas dire combien car cela se mesure à l’échec et pas d’échec pour lui, il aurait fallu faire celui pour adulte mais pas adapté ) Cela donc donne un QI de 124 mais qui es en fait audelà … Ce chiffre ne veut pas dire grand chose quand le profil est hétérogène… Je m’explique, il devrait y avoir 12 points d’écart maxi entre le score le plus et celui du plus bas des subtests pour que le chiffre du QI puisse être révélateur Mon fils lui a 60 points d’écart !!! Certainement dû à ce trouble dys… Sinon, Le lycée est radicalement différent, mon fils n’est toujours pas très populaire mais il ne s’ennuie pas, pour l’instant il a de tres bonnes notes et utilise un ordinateur pour prendre les cours c’est bien plus simple pour lui, les profs sont formés pour enseigner aux élèves au profil atypiques et il y a une assoc au lycée ou il va 2 fois par semaine ou sont accueillis les enfant dys et HP qui le souhaitent, ils évitent le bruit de la cantine et se retrouvent pour échanger sur des thèmes divers. C’est vraiment enrichissant pour lui.
S’agissant de mon 2 eme fils en 5 eme … il présente des troubles dyspraxiques mais est tres bien intégré socialement.Il a de très bons résultats scolaire sans beaucoup travailler … mais ne se challenge pas, il a un profil beaucoup plus littéraire, et des reflexion tres tres pertinentes depuis toujours. Cependant meme si les troubles dyspraxiques l’handicape, c’est beaucoup plus simple il le gère mieux. Par contre on va le faire tester en fin d’année car le collège est tres mal informé et assez intolérant face à tout cela.
VOila pour mon expérience, cela peut vous aider mais chaque enfant est différent. Il faut faire ce qu’on pense être le mieux et essayer de se faire accompagner par le bonnes personnes, surtout ne pas s’arreter à un diagnostic fait à l’emporte pièce… si vous sentez que cela ne convient pas. Ce n’est ni une gloire ni un malheur … il faut juste gérer au jour le jour… j’espère que mon expérience vous aidera à y voir plus clair. Sachez que je suis comme vous, j’apprends tous les jours 🙂
Bonne journée
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28 septembre 2019 à 18h05
Merci pour votre message ! Effectivement, chaque enfant est différent. Votre ainé est-il dans un lycée spécialisé ou dans n lycée privé ? Le mien est au collège public mais les profs ne semblent pas du tout prendre en compte sa dysgraphie et encore moins sa précocité… malgré un pap mis en place en 6eme. Je ne sais pas s’ils ne sont pas formés ou s’ils sont tout simplement réfractaires aux aménagements mais c’est vraiment le parcours du combattant pour ma part…
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