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20 décembre 2018 à 16h14
Bonjour, je suis la maman de trois enfants. L’aîné a 6 ans et à été diagnostiqué enfant précoce (QI 146). Il est depuis des mois en colère contre la terre entière. Il tape, crie, insulte, fait des crises en permanence. Il a vu plusieurs psychologue et psychiatres mais rien ne change. C’est également compliqué à l’école. Il ne travaille que quand il a envie. Il a du mal à se concentrer et à rester en place (Il est en CE1). Il a des problèmes de comportement avec ses camarades. Bref, avec le papa, nous ne savons plus quoi faire pour l’aider. Tous vos conseils seront les bienvenus. Ou même rencontrer des parents dans le même cas serait idéal (je suis dans le nord de la gironde vers Libourne).
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20 décembre 2018 à 17h35
Bonjour Lillou1480,
Il faut bien vous dire que votre fils a un résultat très haut (homogène?) qui le rend très particulier par rapport à la masse des enfants de son âge et même d’un an et plus. Que vous a t-on dit concernant l’école à la suite du bilan ? Un saut de classe est une chose, mais cela ne résoud pas tous les problèmes en profondeur et votre fils a très certainement besoin de stimulation ++++. A cet âge l’écriture peut le freiner et le mettre au rythme des autres voire le ralentir s’il est en CE1, mais pour le reste, compréhension… il faut vraiment veiller à ce qu’il ait des moments qu’il lui permettent d’apprendre quelque chose et de satisfaire sa curiosité.
Cela nécessite un regard particulier sur lui de la part de l’enseignant et de comprendre certains décalages et les accompagner. Je vous cite l’exemple de l’un des miens, saut de Gs en CP : allait en plus en CE2 faire des maths par contre avait besoin d’aide pour toutes les activités physiques et sportives.
Ces particularités nécessitent une discussion avec l’enseignant afin d’être bien comprises : j’avais personnellement dit à la maîtresse que pour mon fils, à cet âge, les apprentissages se situaient sur le plan physique et moteur (elle l’a d’ailleurs rapidement constaté lors des premières sorties piscine !), et que pour le reste il fallait largement approfondir, malgré le saut de classe.
Et par ailleurs aussi, il a besoin de plus, de pratiquer des activités intéressantes pour lui qui lui permettent de faire travailler ses méninges. La musique est une possibilité. -
21 décembre 2018 à 12h08
Bonjour,
Merci d’avoir répondu. Ses résultats au test sont homogènes. En fait, en début de moyenne section de maternelle, cela se passait mal. Il pleurait tous les matins et s’ennuyait à l’école. Du coup, on a convenu avec la directrice et la maîtresse de le faire passer directement en grande section. L’année s’est à peu près bien passée. La psychologue scolaire lui a fait passer les tests pour savoir s’il était précoce et s’il pouvait passer directement en CP. Cela s’est avéré positif. L’année de CP ne s’est pas bien passée. Il ne travaillait pas. Il n’a même pas fait les évaluations de CP. La maîtresse n’insistait pas s’il ne voulait rien faire. Pour les devoirs c’était la même. Toujours des crises. En fait, il n’a pas confiance en lui et rebute devant l’effort. En CE1, il a changé de maîtresse. Cela va un peu mieux. Elle essaie de trouver des moyens pour le faire travailler. Par exemple en écriture, c’était catastrophique. Mais depuis qu’elle lui a donné un livret d’écriture sur Star Wars, il a fait d’énormes progrès. Il faut juste trouver ce qui peut le motiver, ce qui n’est pas forcément évident. Sinon en activité extrasolaire, c’est très compliqué car il a extrêmement peur du regard des autres. Et avec tout ça, il est insupportable. Il tape son frère, il crie, il dit des gros mots en permanence, il fait des crises car frustratio zéro. Bref, cela est devenu ingérable. Est-ce pareil pour vous et votre enfant? -
21 décembre 2018 à 16h48
Bonjour,
Non, nous n’avons rien vécu de tel. Un peu d’énervement à la sortie de l’école si la journée était trop ennuyeuse mais rien d’ingérable.
La gestion de la frustration est super importante, il doit se trouver face à des personnes fermes pour les actions obligatoires, qui puissent s’adapter pour éviter l’ennui mais pas renoncer selon les envies de votre fils car ainsi il n’apprend pas à fournir un effort. Il faut aussi lui parler et lui expliquer qu’il peut avoir des attentes trop importantes par rapport à ses capacités physiques, d’où énervement (dyssynchronie).
Lorsqu’il a passé son bilan, avez vous eu un retour sur son caractère, sa sensibilité… et des conseils ? Des séances de psychomotricité pourraient lui faire du bien afin d’apprendre à gèrer son corps en relation avec son esprit. Le psychomotricien pourra évaluer s’il n’y a pas autre chose à détecter. -
23 décembre 2018 à 20h19
Bonjour,
a 7 ans Sam sortait de l’école en souffrance et devenait trés violent avec sa soeur et nous…
Nous avions sorti notre fils de l’ecole an Ce1, en instruction en famille , le temps de le dégager de ses sources de difficultés,
le temps de le comprendre avec neuropsy, puis ortho psychomot (Capbreton , Messanges),
valoriser ses points forts,
approfondir ses passions,
sports, oiseaux,
canalisé par le sport, le judo , le surf…
a ce jour il réussi son inclusion , apprecié des enseignants et de la pluspart des eleves. il a de bon résultats , à rattrapé son niveau écriture, ( réeducation dysgraphie),
seulement la precision de l’accompagnement se relache , les troubles peuvent revenir …
Je crois qu’il est necessaire d’obtenir un accompagnement spé . Alors vous pouvez contacter la MLPH?
Je suis un Papa concerné qui étudie l’enfant précoce depuis 2 ans.
Bon courage
kristophe -
4 janvier 2019 à 15h04
Bonjour,
Merci d’avoir rėpondu et tous mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année.
Il est difficile pour mon fils de faire du sport dans un club ou une association car il a trop peur du regard des autres.
À l’ėcole, ils ont mis en place une équipe éducative mais je ne trouve pas que cela serve à quelque chose. La psychologue qui le suivait il y a deux ans voulait qu’il soit accompagné d’une AVS mais l’ėcole a refusé car la psychologue scolaire a estimé que cela ne l’aiderait pas.
Après j’ai pensé lui faire l’ėcole à la maison mais je ne sais pas si j’en suis capable et s’il accepterait de travailler à la maison. Et surtout, j’ai un peu peur du côté socialisation car il ne verrait plus ses camarades.
Point de vue passion, il n’en a pas vraiment une. Il s’intéresse à tout. Il aime crėer (dessin, lėgo,…).
La psychologue qui le suit actuellement nous a dit qu’il n’arrivait pas à se comporter comme notre enfant. C’est-à-dire qu’il ne comprend pas la « hiėrarchie » familiale. Il se considère comme ėgal à nous. C’est pour ça qu’il refuse notre autorité. Avez-vous de tels problèmes? Avez-vous des conseils pour lui faire comprendre qu’il n’est qu’un enfant?
Merci d’avance -
4 janvier 2019 à 18h00
Bonjour Lilou, meilleurs vœux aux vôtres aussi !
Si votre fils a du mal avec l’autorité, l’école à la maison risque d’être difficile dans un premier temps.
Je crois que la première chose est de réussir à apaiser sa colère et comprendre d’où elle vient. J’ai l’impression que sa particularité d’enfant à très haut potentiel n’a pas été bien comprise par les personnes qui le suivaient (nécessité d’une avs ? pourquoi ?) et il est possible qu’au lieu de se sentir à l’aise dans ses baskets il se sente dévalorisé, d’où aussi le besoin de s’affirmer avec vous.
Je pense qu’il est nécessaire de reprendre les explications avec lui :
– sur ses capacités d’une part : lui montrer par l’exemple qu’il est doué et que ça le rend particulier par rapport aux autres et à l’école, lui expliquer qu’il est normal qu’il s’ennuie parfois ou se sente différent mais qu’il n’est pas déficient bien au contraire. Valorisez le autant que possible dans ses activités, dessin, lego, jeux, afin qu’il prenne confiance en lui et se sente compris.
– sur son statut d’enfant : quoi qu’il en pense, vous êtes ses parents, des adultes, et savez ce qui est bon pour lui. Vous savez ce qu’il peut et ne peut pas faire et il doit se plier à votre autorité. Vous pouvez dire « je comprends que cela te frustre, que tu sois ennuyé…mais pour l’instant c’est comme ça car c’est vous qui fixez les règles et les moments propices ». Laissez le exprimer ses émotions par rapport à votre décision mais maintenez la décision. Et surtout ne pas céder à colère. On peut avoir tendance aussi à se laisser dépasser à un moment donné par leur à-propos et la pertinence de leurs réflexions, mais ils doivent rester des enfants et sentir que l’adulte les guide et les protège.
Je vous mets un lien avec des lectures qui pourraient vous aider : https://www.enfantsprecoces.info/10-livres-pour-aider-enfant-provocateur-et-ses-parents-a-mieux-vivre-au-quotidien/
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