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Quel rôle l’imaginaire joue-t-il dans le développement de l’enfant à haut potentiel ?

Après ses deux chroniques sur la créativité et l’amitié chez l’enfant à haut potentiel, Arielle Adda aborde cette fois-ci le thème de l’imaginaire et l’importance de celui-ci dans l’évolution du petit surdoué.

Un livre positif et bienveillant pour mieux comprendre les personnes surdouées

Chaque enfant a son propre imaginaire, son univers privé où évoluent ses personnages favoris, inventés ou tirés d’histoires diverses. Peuplé de souvenirs et riche en enseignements, ce monde à part est très important pour les enfants à haut potentiel pour de nombreuses raisons qu’Arielle Adda développe dans son article.

Tout comme on a besoin d’un territoire minimum pour se construire, ce même territoire doit exister dans l’esprit. C’est là que la personnalité s’élabore lentement, brindille par brindille à la manière des oiseaux construisant leur nid.

Arielle Adda fait, là encore, l’éloge de l’amitié. Dans sa précédente chronique, elle a pu montrer combien le fait d’avoir un ami peut être bénéfique pour un enfant, qu’il soit à haut potentiel ou non d’ailleurs. Mais cela fonctionne aussi avec les amis imaginaires qui, s’ils ne sont pas en chair et en os, ont l’avantage d’être tout le temps à disposition de l’enfant en cas de besoin. L’existence de cet ami est d’autant plus importante lorsque la famille est divisée ou lorsqu’elle traverse une période difficile, période lors de laquelle il peut être compliqué pour les parents ou les aînés de prêter une oreille attentive à l’enfant.

De façon plus légère, il est bien agréable de pouvoir ouvrir une porte débouchant sur l’attrayant imaginaire chaque fois qu’on le désire, dans les moments d’intense ennui par exemple, lorsque cet univers s’avère indispensable pour rester sage et apparemment attentif.

L’imaginaire, c’est aussi une porte de sortie, un moyen de s’évader ; un outil utile contre l’ennui, mais potentiellement source de rêveries y compris dans les moments qui nécessiteraient un minimum de concentration, comme à l’école pour citer l’exemple le plus fréquent. Beaucoup d’enfants précoces ont tendance à être dissipés et donnent l’impression d’être ailleurs lorsqu’on leur parle. Les causes en sont diverses : ils peuvent trouver la situation ennuyeuse ou simplement réagir à un élément extérieur à celle-ci, sans importance aux yeux des autres mais digne d’intérêt pour eux. Cependant, il peut aussi s’agir d’un trouble de l’attention auquel il est important de prendre garde.

Malgré les propos alarmistes de l’école, les parents ne s’angoissent pas autant qu’on devrait s’y attendre. Ils savent se raisonner et conserver une vision objective de leur enfant.

Cela dépend bien évidemment des parents et ne veut en aucun cas dire qu’il ne faut pas s’alarmer ni prendre au sérieux d’éventuels avertissements. Bien entendu, si l’un des deux parents, voire les deux, est lui aussi à haut potentiel, son propre vécu peut l’aider à comprendre celui de l’enfant. Il convient cependant de s’interroger davantage, car toutes les personnes à haut potentiel intellectuel ne fonctionnent pas exactement de la même façon, malgré les similitudes que l’on trouve généralement. Que l’on soit adulte ou enfant, ce qui a pu convenir à l’un ne satisfera pas forcément l’autre. Même chose pour les difficultés, scolaires ou sociales, dont les causes peuvent différer.

Comme à son habitude, Arielle Adda nous livre son traditionnel conseil de fin de chronique :

Éviter de s’affoler si l’Ecole s’inquiète et alerte les parents en urgence. Encore une fois, un saut de classe peut éviter trop de répétitions et d’explications interminables d’une donnée comprise sur le champ. D’une façon générale une scolarité suffisamment nourrissante ne laisse pas trop de place aux évasions.

Lire la chronique d’Arielle Adda en entier sur le site du Journal des femmes

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