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Bien accompagner son enfant à haut potentiel, hypersensible ou Asperger

La semaine dernière, Ingrid van den Peereboom recevait Jasmine Gage dans l’émission « Vers une parentalité bienveillante » sur RCF pour aborder la question des enfants à haut potentiel.

L'inlassable que^te de sens des enfants précoces

Jasmine Gage est coach de vie à Genève. Elle est l’auteur du livre « Accompagner son enfant zèbre : à haut potentiel, hypersensible ou Asperger » aux éditions Jouvence en 2017, un ouvrage qui a le mérite d’apporter des conseils pratiques et de sortir des généralités.

Vous pouvez maintenant écouter cette émission de 55 minutes directement sur EPI à l’aide du lecteur ci-dessous.

L’enfant à haut potentiel est souvent une énigme pour les personnes non informées. Il est intense, hypersensible, hyperesthésique, épris de justice, rétif à l’autorité. Le lien affectif est primordial dans sa vie et dans ses apprentissages. Il a besoin de mettre du sens dans chaque chose. Il a souvent besoin de se ressourcer, car il est hautement fatigable. Tel une éponge, il absorbe très facilement les émotions d’autrui. Le livre de Jasmine Gage regorge d’informations pour mieux comprendre cet enfant hors normes, ainsi que d’astuces concrètes pour l’accompagner dans la douceur et la sérénité.

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1 commentaire

  1. rétif à l’autorité … ce raccourci induit en erreur. J’explique.
    Asperger, avec ou sans HP, est un TSA dont une caractéristique fréquente est liée au développement mental différent durant l’âge (0 à 5 ans) ou un tas de connections neuronales doivent s’organiser, pour établir des filtres, des hiérarchies, des classifications, dans tous les domaines, et surtout dans celui relationnel.
    Pour rester concentré sur la problématique de l’autorité, dans cette étape de développement de l’enfant Asperger, cette classification ne se fait pas. S’en suit que l’enfant Asperger aura facilement une représentation très simplifiée du monde, où toutes les personnes sont dans un grand groupe uniforme, et où les hiérarchies et positions sociales ne veulent rien dire.
    Donc il est faux de dire que l’Asperger est rétif à l’autorité. Il ne sait simplement pas ce que ça signifie dans le monde des normo-pensants. Alors que pour les normo-pensants la fonction prévaut, pour l’Asperger, le gendarme, le juge, le prof, le patron, le capitaine, etc. c’est d’abord une personne comme toutes les autres. Et son interaction sera basée sur ce constat: mon interlocuteur est « simplement » un homme ou une femme, point. Ceci veut dire que l’Asperger fera grand peine, si tant est qu’il puisse intégrer le concept de fonction d’une personne, et par conséquent la différentiation de l’interaction, d’où cette impression de réticence à l’autorité. Ce n’est qu’une impression, j’insiste, vue par l’autorité normo-pensante, que je peux comprendre tant que cela n’est pas expliqué correctement et sans raccourci

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