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Dyspraxie, de quoi parle-t-on ?

La télévision Suisse Romande vient de diffuser un reportage sur le thème de la dyspraxie. L’occasion pour nous de revenir sur ce trouble pas toujours bien connu qui peut aussi toucher les enfants précoces.

L'enfant précoce distrait à l'école

La dyspraxie fait partie de la famille des troubles DYS au même titre, par exemple, que la dyslexie ou la dysorthographie. Elle peut affecter les enfant à haut potentiel comme tout autre enfant. On parle alors d’enfants surdoués doublement exceptionnels ou encore enfants à double-étiquette.

Chez ces enfant, la dyspraxie peut être difficile à reconnaître car leurs grandes capacités intellectuelles les aident généralement à en masquer les conséquences. Symétriquement, leur haut potentiel apparaît moins évident d’emblée car lui aussi peut être caché en partie par les difficultés inhérentes au trouble qu’ils subissent par ailleurs.

Il est donc particulièrement important pour les parents comme pour les enseignants de savoir reconnaître la dyspraxie et ses effets pour bien faire la différence avec de simples maladresses, consulter un professionnel si nécessaire et prendre les mesures adéquates pour aider l’enfant à mieux vivre à la maison comme à l’école.

La dyspraxie est un trouble très handicapant dans les apprentissages de la vie quotidienne. On connaît la dyslexie et d’autres troubles dys. Mais la dyspraxie est méconnue du grand public et encore incomprise de certains professeurs. Il y a des nombreuses années on les taxait de maladroits, de Gaston Lagaffe ou d’enfants peu scolaires. Ils étaient souvent en échec scolaire et on les orientait vers des métiers manuels alors que justement ils ne sont pas bons dans les tâches qui nécessitent une bonne coordination motrice. La dyspraxie est un trouble de la coordination motrice très handicapante dans les apprentissages de la vie quotidienne.

Pour aller plus loin sur Enfants Précoces Info, si vous êtes concerné, vous pouvez rejoindre le groupe Haut potentiel et Dys pour en parler avec d’autres parents.

Lecture recommandée

L’Enfant dyspraxique: Mieux l’aider, à la maison et à l’école

Le livre de Caroline Huron, psychiatre et chercheuse en sciences cognitives fait référence sur le sujet. Il mélange habilement connaissances scientifiques, témoignages et conseils pratiques en 198 pages. Ecrit dans un langage accessible, c’est un livre qui permet d’aborder toutes toutes les facettes et toutes les conséquences de la dyspraxie.

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8 commentaires

  1. Bonjour, et la dysphasie? Je n’en ai pas trouvé lecture pourtant… détecté chez l’orthophoniste, arrêté à Garches à l’hopital Raymond Poincarré de Garches au groupe TSL, et la précocité ayant compensée. Complexité à expliquer, à comprendre et surtout à aider mon enfant.

    1. Bonjour,

      En effet, je viens de lire tout un dossier à ce sujet suite à votre message, ici : https://www.dys-positif.fr/la-prise-en-charge-du-trouble-de-la-parole-au-secondaire-ulis-segpa/
      et ce trouble semble bien difficile à déceler et surtout à accompagner.
      Dans les descriptions il est bien dit qu’il s’agit d’un trouble du langage handicapant : il est important pour votre fils je pense de faire reconnaître qu’il a une réelle difficulté dont il n’est pas responsable, il ne doit pas se sentir fautif.

      Avez-vous pensé à vous tournr vers une association specifique telle que celle ci :http://dysphasie.org ?
      La question me turlupine, en particulier la possibilité que ce trouble soit réellement masqué en cas de haut voire très haut potentiel et puisse ne pas être décelé lors du passage d’un test de Qi ?

    2. Bonjour, est-ce que l’autisme a été exclus pour votre enfant ?
      En effet, je trouve que la dysphasie ressemble fortement à de l’autisme (Asperger). Notemment le trouble sémantique pragmatique . Avez-vous fait les démarches dans un Centre Ressources Autisme ? Car ils arrivent à diagnostiquer les formes complexes d’autisme.
      Si ça peut vous aider. Cordialement.

  2. Bonjour mameve,
    Je suis désolée si mon message vous a troublée, je me rends compte que j’ ai été involontairement doublement maladroite :
    – j etais sur la page prise en charge du site dys, sans penser toutefois que la solution est la classe ulis ou segpa. C etait pour vous donner le lien de l ensemble du site, que vous connaissez sans doute par ailleurs.
    – ensuite je m’ interroge oui car j’ai ramené vos questions au cas de l’un des miens. Il se trouve qu il est très hp avec des similitudes comportementales depuis assez jeune aussi sur certains éléments présentés en cas de dysphasie. Nous avons aussi évoqué la possibilité d’une forme, légère, d autisme, et la psychologue nous a dit qu à ce niveau il compense énormément donc difficile à constater.
    Tout ceci pour dire, et rejoindre le commentaire précédent, que ce sont des particularités difficiles à comprendre et à accompagner car ils ne sont doublement pas dans le moule.
    Comme soutien je pense aux associations, qui auront sans doute d’autres pistes.
    Pour revenir à votre fils, s’il parvient à se former autrement et avec du matériel adapté (ordi, reportages…), il reste la solution de la scolarité à domicile, mais il faudrait réfléchir à sa faisabilité, à envisager comme un temps de pause ?
    Je pense qu’il serait bien que vous évoquiez son cas quand même au sein de son établissement, demander une équipe educative et l’intervention du référent « élève à haut potentiel » pour mettre quelque chose en place qui tienne compte des 2 aspects de sa personnalité. Il a très certainement besoin d’ être compris et encouragé avec ses difficultés et avec ses facilités.

  3. Bonjour,
    Merci de mettre en lumière la dyspraxie. La dyspraxie est en fait complexe dans le sens où les personnes dyspraxiques n’ont pas toujours les mêmes difficultés puisqu’il existe en réalité plusieurs dyspraxies. Leur point commun : une très forte difficulté à automatiser le geste (geste visuel, bouche, corps, main, etc). Pour plus d’informations et des idées d’accompagnement je propose un fichier complet : http://lenviedapprendre.kneo.me/shop/view/5F22D8

    Concernant la dysphasie, je propose quelques pistes ici : http://lenviedapprendre.kneo.me/shop/view/0913F8
    J’essaie au maximum d’en tenir compte aussi dans les apprentissages que je propose, j’aurais aimé proposé plus pour Mamève mais je m’arrête à la 6e 🙁 Bon courage !

  4. La dispraxie peut-être aussi liée à une malfonction du système nerveux centrale. Le modèle de mouvement idéale n‘est pas disponible et necessite correction et apprentissage. Ce problème doit être analyser et rencontrer dès qu’el âge de 3 mois. En Allemagne il y a les thérapies selon Bobbert ou Vojta disponibles, par exemple.
    Mais, dans les cas ou le problème est identifier trés tard, la complexités des difficultées psychomotrices augmantes. Il faut que les experts fassent toujours une analyse profonde dans touts les côtés.

  5. Bonsoir
    Je suis maman d’une jeune fille de 15 ans diagnostiquée tardivement, Dyspraxique. La dernière année de collège une année de folie, d’angoisse pour elle et un désarroi de ne pas arriver à faire le travail demandé.
    Depuis sa rentrée au lycée ça été difficile de faire comprendre que notre fille devait avoir un aménagement et qu’il soit mis en place rapidement. Depuis l’an dernier dernier trimestre elle est déscolarisée, et son médecin a préconisé un arrêt de la scolarité avec comme thérapie qu’elle fasse ce qu’elle aime. Elle est autodidacte pratique le piano et la guitare et le dessin depuis petite. Aujourd’hui elle a des questions autour du TSA «  Trouble Spectre autistique « ! »
    Nous en sommes là aujourd’hui.
    Merci pour vos retour.

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