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Le micro entrepreneuriat comme projet mobilisateur pour les élèves à haut potentiel

Cette semaine, le site L’école branchée nous présente le projet de Julianne Lauzon, jeune élève à haut potentiel québécoise et créatrice de JLS, Julianne Lauzon Sports ou « J’aime les sports ». Un bel exemple d’adaptation éducative de la part de son enseignante, Chantal Leblanc.

Fille surdouée entreprise

Âgée de 8 ans, Julianne Lauzon a créé sa propre entreprise. Élève à haut potentiel intellectuel, elle a remarqué certains besoins chez ses camarades, et a créé des modules d’entraînement pour les aider.

Elle avait une soif d’apprendre, une soif de faire des choses différentes. Elle était déjà très motivée, et je voulais m’assurer de garder ça chez elle.

Pour Chantal Leblanc, son enseignante, il est très important d’être à l’écoute des idées des élèves. Lorsqu’elle a pris conscience des capacités de Julianne, notamment sa grande curiosité, elle a décidé de la soutenir dans son projet. L’objectif de ce dernier était simple : aider les élèves de la classe à pratiquer leurs sports favoris.

Laissez la porte ouverte à la créativité. Chaque élève apporte quelque chose, chaque élève a du potentiel. Il faut laisser la porte ouverte à leurs propositions.

La jeune surdouée a donc réalisé un sondage auprès de ses camarades afin de prendre en compte leurs préférences, avant de proposer à une amie de l’aider. En cherchant « dans sa tête » et sur Internet, elle a trouvé diverses vidéos et idées de programmes dont elle s’est servie pour créer des modules de formation. Ce qui lui a aussi permis de se familiariser avec le fonctionnement de l’ordinateur et de l’informatique. Ce projet a été pour elle une expérience enrichissante, non seulement culturellement mais aussi au niveau du développement de ses facultés mentales :

J’ai développé ma communication orale et écrite, mon sens de l’observation, j’explique mieux les choses. Il fallait que je regarde si les autres élèves faisaient bien leurs entraînements…

Ce genre de projet est souvent très bénéfique et gratifiant pour les enfants à haut potentiel, en leur permettant d’exprimer leurs idées tout en leur confiant une responsabilité. Ils ont le droit de se tromper, mais l’échec n’est pas définitif ; on en apprend d’ailleurs souvent plus en se trompant qu’en réussissant du premier coup.

Je demande parfois aux élèves de dessiner leurs passions. C’est simple, mais ça débouche parfois sur des idées géniales !

L’exemple donné par Julianne et Chantal mériterait d’être popularisé et diffusé auprès des enseignants qui se demandent comment aider leurs élèves surdoués à développer pleinement leur potentiel. Il trouvera donc tout naturellement sa place dans la prochaine version de notre plaquette d’information « Identifier et accompagner l’élève à haut potentiel intellectuel », que nous souhaitons diffuser le plus largement possible grâce à votre soutien.


Voir l’article original sur L’école branchée

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