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L’EPFL accompagne les élèves surdoués amateurs de mathématiques

A Lausanne, depuis 10 ans, l’EPFL propose des cours de mathématiques adaptés pour les jeunes élèves surdoués.

EPFL, cours Euler

A Lausanne, depuis une dizaine d’années déjà, le cours Euler de l’Ecole Polytechnique Fédérale propose aux jeunes élèves de suivre un programme adapté à leurs compétences dans le cadre d’un enseignement unique qui permet aux enfants précoces de s’épanouir scolairement et intellectuellement.

Ce cursus, d’une durée de 6 ans, s’étend jusqu’au niveau universitaire, à un rythme soutenu. Tous les mercredi après-midi, les jeunes surdoués se retrouvent autour d’un programme exigeant (6 à 8 heures de travail hebdomadaire, avec des devoirs à rendre.

Si l’accès se fait sans présentation d’un test de QI, les places sont chères puisqu’un concours annuel est organisé pour 200 candidats environ alors que seules un vingtaine de places sont disponibles. En revanche, les frais pour les familles, minimes, ne constituent pas un frein à l’inscription.

«En général, la tranche d’âge est de 12 à 18 ans, observe Jérôme Scherer. Certains élèves ont même été acceptés avant l’âge de 10 ans! Ce sont toutefois des cas exceptionnels, car il faut non seulement être scientifiquement précoce, mais aussi assez mûr pour savoir s’organiser, gérer le travail et les longs trajets éventuels.» Géométrie euclidienne, algèbre linéaire ou encore physique: l’approche est rigoureuse, l’ambiance studieuse. Des sorties plus ludiques sont également organisées pour renforcer les liens. Comme pour presque n’importe quelle autre classe d’ados. Au-delà de la nourriture intellectuelle, il y a aussi l’acceptation et la solidarité. Si l’«on est traité ailleurs d’intello quand on a de bonnes notes, déplore Adèle, ici, ce n’est pas le cas. On s’entend bien et on s’entraide.»

Le bénéfice de ce cursus pour les enfants précoces ne se limite pas à la stimulation intellectuelle qui en découle. Le voisinage avec des pairs est également très profitable à l’enfant selon Nicolas Yersin, psychologue.

L’enfant retrouve des pairs animés par les mêmes questionnements et les mêmes envies. Ce sentiment d’appartenance contribue à son bien-être global.

A quand le même type de structure dans les universités françaises ? En attendant, pour épanouir vos petits matheux, vous pouvez toujours consulter notre sélection de livres pour les enfants précoces qui aiment les maths.

Lire l’article en entier sur Le Temps.ch

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