Le site Le reflet a publié récemment trois articles pour revenir sur la situation des enfants précoces au Québec.
La première de ces publications donne la parole à Caroline, maman de trois enfants dont le jeune précoce Marc-Aurel qui livre son témoignage.
Marc-Aurel Bernard a le regard pétillant. Ce dernier ne se voit pas différemment des autres jeunes de son âge. À 12 ans, il fréquente l’école, il aime les jeux vidéo et les voitures. Pourtant, lorsqu’il a fait son entrée à la maternelle, il savait déjà lire et écrire. Il fait partie des enfants qui ont reçu un diagnostic de douance.
Un second texte donne quelques éclaircissements sur la manière dont est abordée la scolarisation des enfants précoces au Québec.
Une fois qu’il est établi que la douance est manifeste chez l’enfant, l’école tentera de répondre à ses demandes. «On ne peut pas dire qu’on prend en charge l’élève, mais on le rencontre et on essaie de répondre à ses besoins, mentionne-t-elle. Peut-être que cet élève aura besoin d’enrichissement dans ses cours, peut-être que c’est au niveau social qu’il faudra travailler. C’est extrêmement difficile de préciser comment sera cet enrichissement. Ça dépend de chaque personne.»
Enfin l’association Haut Potentiel Québec répond aux questions des journalistes dans un court entretien.
Q. Les écoles sont-elles sensibilisées à la douance ?
R. Malheureusement, le besoin est grand en sensibilisation, car les enseignants ne sont pas formés sur le sujet. De plus en plus, nous recevons des demandes d’ateliers pour outiller les équipes-écoles ou pour participer à des plans d’intervention d’enfants doués.»