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Trop intelligent pour être heureux ? L’adulte surdoué

Les livres sur les adultes surdoués ne courent pas les rues, loin s’en faut. Sujet politiquement incorrect s’il en est, parce que lié à tort ou à raison à la notion d’intelligence, le thème du surdouement des adultes n’est que très rarement abordé. L’ouvrage de Jeanne Siaud-Facchin, psychologue connue pour ses travaux sur les enfants précoces, […]

L'adulte surdoué

Trop intelligent pour être heureux ? L'adulte surdoué

Les livres sur les adultes surdoués ne courent pas les rues, loin s’en faut. Sujet politiquement incorrect s’il en est, parce que lié à tort ou à raison à la notion d’intelligence, le thème du surdouement des adultes n’est que très rarement abordé. L’ouvrage de Jeanne Siaud-Facchin, psychologue connue pour ses travaux sur les enfants précoces, vient combler cette lacune. Beaucoup de visiteurs de ce site se reconnaîtront à travers les pages de ce volume, certains y trouveront des explications bien venues sur leur personnalité ou leur « histoire », tous tireront profit des conseils avisés de la professionnelle, pour eux-mêmes ou pour préparer la future vie d’adulte surdoué de leurs enfants.

Présentation de l’éditeur
Et si l’extrême intelligence créait une sensibilité exacerbée ? Et si elle pouvait aussi fragiliser et parfois faire souffrir ?. Être surdoué est une richesse. Mais c’est aussi une différence qui peut susciter un sentiment de décalage, une impression de ne jamais être vraiment à sa place. Comment savoir si on est surdoué ? Comment alors mieux réussir sa vie ? Comment aller au bout de ses ressources ?. Ce livre permet de mieux comprendre et de réapprivoiser sa personnalité. Pour se sentir mieux avec soi et avec les autres, pour se réaliser enfin

Biographie de l’auteur
Ancienne attachée des Hôpitaux de Paris et de Marseille, Jeanne Siaud-Facchin est psychologue praticienne. Spécialiste reconnue des surdoués, elle est notamment l’auteur de L’Enfant surdoué, le livre de référence sur ce sujet. Elle a également créé Cogito’Z, premiers centres français de diagnostic et de prise en charge des troubles des apprentissages scolaires.

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21 commentaires

  1. Mon pb en tant que surdouée fut de me rendre compte que je n’etais pas nécessairement plus idiote que les autres comme ceux ci voulaient me le faire accroire!
    je ne l’ai su que très tard, vers 45 ans avec la prise de conscience que les 143 de Qi detectés à 20 ans, c’était pas mal…
    Je crois que plus on est intelligent, plus on se rend compte des limites de notre intelligence, plus on est humble!
    comme disait Socrate: « la seule chose que je sais, c’est que je ne sais rien. »
    les imbeciles, eux, vous assènent avec vigueur et joie de vivre leurs certitudes erronées et sont souvent du coup, plus convaincants.
    Pas encore lu le livre. Mais en vieillissant, on a de plus en plus de limites. Malgré ça, je reste sur le plan logique meilleure que bcp. Devrais je dire Hélas?
    Helas dans un monde où l’illogisme et la sottise sont rois?
    Il faut bien reconnaitre que notre espèce est de loin la plus idiote.
    C’est la seule espece de singe à scier la branche sur laquelle elle siege en reine de coeur d ‘Alice.

  2. et bien moi j’ai toujours un probléme de sociabilisation et j’espére que ma fille précoce sera mieux armée que moi dans ce domaine de la vie de tous les jours j’ai l’impression de fonctionner a l’envers et du coup je suis assistante maternelle avec les enfants aucun probléme d’incomprehension que du bonheur
    annabelle

  3. Je pense que dire de soi qu’on est trop intelligent pour être heureux, peu de personnes savent le faire. Je n’y parviens pas moi non plus.
    Ce que je sais par contre, c’est que votre description de l’enfant « surdoué » me correspond, mais surdoué émotionnellement. C’est à dire capable à distance de ressentir les peines, les joies, les événements … d’autres personnes. Capable de dire comment se sent chaque personne en arrivant dans un endroit inconnu… Les aider également à ma manière. C’est comme une sorte de mission par ici, sur terre je veux dire.
    Ce que je peux dire également c’est que ce n’est pas facile de vivre de cette façon. Et donc merci pour votre livre qui m’aide à mieux me comprendre et à ne pas me sentir trop seule, même si je ne le suis jamais physiquement 🙂

  4. Bonjours a toutes et a tous , le seul moyens de faire de nous des adultes heureux ; EST de nous REGROUPER pour créer une communauté. Comme tous groupe socialement intégrer qui peut imposer ses choix , ses envies et ses formes de vie et de pensées aux autres communautés . DEFENDRE nos IDÉES et IMPOSER des règles ou des lois pour que nos ENFANTS et NOUS memes puissions trouver notre PLACE dans un système soit disant : EGALITAIRE ? FRATERNEL ? et empreint a la  » LIBÉRTÉ  » ?! Nous avons la LIBÉRTÉ de parler , nous avons la FRATERNITÉ en nous tous , nous sommes tous ÉGAUX aux peu d’ INTÉRET que nos enfants précoces et nous memes adultes précoces suscitons dans nos sociétés humaines . STEPHANE DE BIARRITZ 41 ans et toujours en décalage avec un enfant précoce au QI qui dépasse les 145 et toujours rien de changé depuis les années 70 et rien de prévu pour les années a venir . L union fait la force

  5. J’ai écouté avec grand intérêt et beaucoup d’émotion, l’émission de france inter, la tête au carré, diffusée hier sur les enfants précoces.
    j’ai sauté une classe (grde section maternelle!) en 1980, suite à un test de Qi, dont on a pas communiqué les résultats à mes parents. Ils avaient remarqué chez moi 1 développement cognitif différent de celui de ma soeur ainée et des autres enfants.
    N’ayant par la suite pas eu un parcours scolaire particulièrement brillant (bonne élève sans plus) j’ai toujours douté de ce « diagnostic ». J’ai vécu des moments très difficiles lors de mon adolescence et encore maintenant dans ma vie d’adulte car j’ai le sentiment de ne pas fonctionner comme les autres avec de grandes questions existentielles que je garde pour moi car j’aurai trop peur de passer pour « folle ».
    Les explications données lors de cette émission m’ont mermis de prendre conscience que mes parents avaient vu juste. Je suis une ex-enfant précoce, aujourdh’ui adulte précoce (car j’ai compris qu’on gardait cette particularité cognitive toute sa vie).
    Je comprends mieux aussi pourquoi j’ai choisi, depuis très jeune, d’exercer le métier de sage-femme.
    Une façon de comprendre et assister chaque jour au miracle de la vie.

  6. A Stéphane De Biarritz, je dirais: je vis aussi sur la côte basque…amusant, pour un début de regroupement!!
    C’est vrai que pour moi avoir des enfants précoces n’est pas une fatalité, mais je suis d’accord sur le principe, rien n’est pensé pour ces enfants, et c’est dommage de les envoyer « s’enquiquiner » toute la journée à l’école… Avec le temps qu’ils y passent, on sait bien que ça ne leur sert pas toujours à grand chose et que leur motivation ira décroissant au fil des ans…
    Mon expérience, j’étais enfant précoce, me fait par contre regretter cet état de fait parce qu’à mon âge, je ne suis pas malheureuse mais manque cruellement de confiance en moi, peut être parce que personne n’a su me guider et m’aider à savoir quoi faire de ce potentiel que je n’ai sans doute jamais exploité…

  7. Ce livre de Jeanne SIAUD-FACCHIN est extrêment déprimant (au contraire de celui qui parle des enfants surdoués) quand on est parent de précoce. Mais heureusement il ne parle pas de tous les adultes précoces et beaucoup ont parfaitement trouver leur place dans notre société.
    Mon mari est surdoué, mais un surdoué discret qui n’a jamais voulu se faire remarquer à l’école et à la maison. Il s’est adapté, au prix de beaucoup de stress et d’angoisse. Il dit lui même que ses problèmes familiaux lui ont permis de ne pas se focaliser sur lui et de réussire sa scolarité. Car comme il stressait face aux problèmes de son père il ne stressait pas pour lui. Résultat : il a fait les études qu’il souhaitait et travaille dans le domaine qui lui plait. Souhait professionnel qu’il a depuis l’âge de 14 ans.
    Il a découvert sa douance lors de la découverte de la précocité de notre fils ainé (après moultes réflexions à deux). Cela ne l’a pas destabilisé car il avait déjà acquis la vie qu’il souhaitait.

  8. Le plus difficile c’est le manque de compréhension (pas d’incompréhension car cela signifierait que les gens ne veulent pas nous comprendre. Il s’agit plutôt de la difficulté de nous comprendre même pour ceux qui nous aiment, car notre cerveau ne fonctionne pas pareil), j’ai pris conscience de mon problème de précocité il y a longtemps mais je n’ai jamais voulu le reconnaitre.

    Aujourd’hui mon fils est détecté « précoce » et je me revois en lui. Je suis inquiète, je ne veux pas qu’il éprouve ma souffrance (je suis une éponge qui absorbe les souffrances du monde, qui s’inquiète pour le devenir de l’homme et de notre planète, qui ne comprend pas l’illogisme de nos dirigeants) et à la fois je suis fière de son raisonnement et de sa vivacité d’esprit.

    Vous savez j’ai passé ma vie à me » bêtifier » pour m’adapter. Je me tais lorsque les discussions partent dans tous les sens afin d’éviter d’avoir à ramener ma science et faire ma  » madame je sais tout » (on me l’a souvent reproché).
    J’écoute, je serre mon poing dans ma poche et je souffre en silence de ma différence.

    Ce qui me manque c’est le contact avec d’autres personnes comme moi. Nous devrions nous contacter, nous rencontrer, je suis sure que cela nous ferait du bien.

    Donc s’il y a des volontaires, moi je suis partante.

  9. bonjour à tous et toutes!
    je vous lis, et ça me conforte dans mon envie de faire un travail pour les « précoces » ou ceux dits « à haut potentiel »:
    j’ai plusieurs enfants précoces, et je vois les difficultés d’adaptation du système scolaire par rapport à eux… j’ai eu la chance aussi d’élever la 1ere outre-mer où celà avait été plus simple…et évident pour sauter une classe…
    j’ai la chance d’être bioénergéticienne et d’être entourée de personnes à haut potentiel, ce que je suis aussi, bien sûr…
    je voudrais expliquer ce qui se passe au niveau énergétique, comment nos sens empathiques fonctionnent, car c’est un point commun et beaucoup en souffrent… j’ai la chance d’en avoir fait une force, d’avoir appris à apprivoiser ses sens et je voudrais partager cette pproche avec ceux qui me ressemblent mais n’osent pas en parler!!!
    appremment, nous sommes nombreux, et pas facile de se taire, de ne pas faire « madame je sais tout », casse pied pour les autres!!!
    je suis sur le Var, je ne sais pas comment on pourrais se regrouper, mais il existe un site pour les surdoués dans la région, ce pourrait être une piste?
    amitiés à tous!

  10. C’est drôle de voir des personnes dans des configurations similaires.l

    Je me suis toujours posé des questions existentielles, sur l’Univers, la nature de la Nature, la mort, le cerveau humain et le ‘Cerveau Animale’. Naturellement j’ai étudié les sciences ‘pures’, et je fais ma maîtrise en Astrophysique. Mais j’ai perdu beaucoup de temps dans mes études, parce que le seul moyen que j’avais pour me sentir au niveau de tous les autres, c’était de fumer du cannabis. J’en garde un très mauvais souvenir, j’étais très mal parce que d’un côté j’avais honte d’être si différent, et d’un autre je me sentais lamentable de devoir fumer et de ne pas envoyer paître toutes ces personnes qui finalement, me ralentissaient. C’était le prix d’une vie sociale convenable.
    A la fin du lycée j’avais déjà écrit deux nouvelles, j’écrivais des poèmes dont je soignais le style pendant des heures et des heures, je lisais beaucoup, je dormais avec un livre de Physique des cycles supérieurs gros de plus de 1000 pages. Bref j’étais un passionné, et c’est là que je me suis rendu compte de mes différences. J’anticipais chaque raisonnement, chaque phrase, presque chaque mot que j’allais entendre. Et de devais faire attention à ne pas trop montrer ces facettes de ma personnalité. Je me limitais, je me « bêtifiais » pour reprendre le terme de mesange71. J’en souffre toujours aujourd’hui, j’ai d’énormes difficultés à tolérer la vraie bêtise, surtout lorsqu’elle est accompagnée par de mauvais sentiments comme l’égoïsme, l’égocentrisme mais ce que je ne supporte pas, ce sont les personnes étant sûrs d’eux. Ils croient aveuglément en leurs idées, en leurs croyances et n’acceptent absolument pas d’autres idées. Et je rejoins jo benchtrit sur l’intérêt de conserver son humilité, même si c’est pas toujours facile. Quand on écrit un livre, une lettre, un communiqué etc, il faut limiter son vocabulaire au détriment de notre langue, sans quoi on n’est pas compris, pire on est critiqué de « pompeux », de « prétentieux » (ça m’est déjà arrivé parce que j’avais utilisé le mot « ineptie »…). En fait pour faire simple je ne tolère pas l’intolérance du coup je deviens intolérant et le serpent se mord la queue.

    Une rencontre, ce n’est pas nécessairement une mauvaise idée, mais en ce qui me concerne, je ne pourrais pas assumer.
    « Tu fais quoi ce soir ? »
    « Je vais à une soirée surdouée »
    « Ah oui je peux venir ? »
    « Euuuuuhh….. comment dire…si ça te tente… mais je suis pas sûr que ce soit très drôle. »

    J’ai toujours trop honte d’être si différend.

    1. Merci,
      De vous lire m’a fait beaucoup de bien: une personne m’a révélé depuis peu la source de mon mal être.
      Moi ce n’est pas vers le canabis que je me suis retournée mais vers l’alcool qui me permettais de dormir , d’oublier les blessures de la journée , une façon de m’auto flageller sans doute
      Je me retrouve en vous , trop sensible un peu comme si à chaque contact je développais des tentacules invisibles pour toucher l’autre , intransigeant avec lui car je le suis avec moi même.
      Souvent , on me disait lorsque j’étais enfant:  » arrêet de faire des manières »… étrange incompréhension de l’enfant que j’étais.Si je voulais communiquer le retour étais souvent : » Ah oui, avec tes grandes idées ».
      Beaucoup de solitude dans l’enfance , peu d’ami, toujours moquée, toujours rejetée .
      J’ai tout intériorisé, tout caché; je cache encore. Trop sensible pour la société.
      Et puis j’ai développé la douleur qui me consume peu à peu, celle insupportable du trijumeau contre laquelle je me bats actuellement : je comprends maintenant pourquoi elle s’est installée .
      Je vous remercie car je ressens comme un barrage qui s’effondre en ce moment où j’écris.
      Peu importe si ces mots sont lus, le plus important pour moi, c’est d’avoir osé les écrire.
      Toutes mes peurs existentielles se concrétisent avec ceux-ci.
      Je ne suis plus seule

  11. et bien … ça fait bizarre de voir que finalement, d autres personnes ressentent les mêmes choses que moi. qui sait, peut être qu un jour nous serons NORMAUX et ce sont les gens vident d intellect et d empathie qui seront ÉTRANGES 🙂 j espère qu il va y avoir de plus en plus de gens ouverts d esprit et d âme comme nous , le monde irait tellement mieux..
    pour ma part , je suis une jeune mère de famille qui a foutu ses études a la poubelle il y a bien longtemps, et qui a toujours rêvé d avoir des enfants a aimer ; et surtout qui espérait qu ils seraient comme moi : super sensible ( sans savoir ce que j étais vraiment ) . mon voeux s est réalisé, j ai eu un petit garçon , qui à 3 ans sait lire, et une petite fille de 1 an qui est partit pour avoir hérité de ce « don « . Alors voilà , moi, cette idiote qui passe sont temps a se dévaloriser tout en se disant que c est bizarre que les autres ne comprennent pas la moitié de ce que je vois, tout en étant une éponge à émotion , aujourd hui, même si je n y crois toujours pas, je suis une ancienne enfant précoce non détectée. le pire c est qu ado , j avais passé un test, et que j étais si stressée et honteuse de ce que je suis que le résultat avait été médiocre a mon gout ( environ 110 de QI si je me souviens bien ) bref je ne saurais jamais car je ne repasserais pas de test , mais un début d explication fait du bien et fait mal a la fois. j ai trop d amertume quand je repense a mon parcours scolaire et familiale ( je vous passe les détails )
    bref, bon courage, on a pas finit de souffrir.
    j espère qu un jour nous serons une communauté de précoces et surdoués, et qu on prendra soin de nos diamant bruts que sont nos enfants précoces.
    vive l empathie qui permet de capter jusqu au passé et l avenir, et n oublions pas cette merveilleuse dépression qui ne nous laisse jamais seuls

  12. j’ai 49 ans et je viens de découvrir le livre cité enréférence de Mme siaudfacchin par hasard dans les mains d’une amie passionnée de lecture et moi qui ne lit jamais par manque de temps j’ai lu le résumé en derniere page , ça m’a donné envie de lire le bouquin et je me suis decouvert en de nombreux points moi qui me croyer fou par rapport a la moyenne des gens.Je suis assez d’accord pour regrouper les gens qui sont atteint de la meme folie que moi pour pouvoir communiquer

  13. Bonsoir je suis un jeune adulte surdoué de 24 ans, je l’ai su en commençant a lire livre de Jeanne Siaud Facchin « Trop intelligent pour être heureux ». J’avais de gros doutes depuis fort longtemps, mais aucune certitudes jusque là. C’est vrai que je n’ai jamais vraiment eu d’ami, je faisais semblant d’être comme eux, je m’abaissais a leur niveau en quelques sorte et j’en ai beaucoup souffert. Je me suis longtemps demander si j’étais normal, et pour moi j’étais qu’un gamin stupide qui ne comprenais rien a cause de mes mauvaises notes, qui se laissais submerger par ses émotions, et j’ai donc cru que j’étais bête au point de ne pas savoir les contrôler. Aujourd’hui avec de l’entrainement j’arrive a être beaucoup moins hypersensible et a classé les informations par ordre d’importance et de priorité, manuellement certes mais a force de m’y exercer c’est devenus naturel . J’ai appris quelques technique de relaxation pour se vider la tête ça marche pas toujours en fonction de l’état dans lequel on est. Mais j’ai encore trop souvent la tête inondé de pensés qui arrivent en bloc les unes à la suite des autres, et parfois ça m’empêche même de m’endormir, alors je met de la musique et j’essaie de ne pensé a rien ou de me détendre. Je me dis quel gâchis un tel potentiel et en faire ce qu’ils en font, ça ne devrais pas être permis, tout le monde est capable de grandes choses, d’un grande bonté. Mais malheureusement la société et le monde dans lequel on vie est cruel et mesquin. Si je me « lâche » en me dévoilant c’est parce que je sais qu’ici je serais enfin compris, et j’aimerais que tout le monde puisse nous comprendre, parce qu’on est différents certes mais en bien finalement. Sur ce passés une bonne soirée et merci beaucoup de votre écoute.

    1. Bonsoir Yoann,

      Merci pour votre témoignage, vous exprimez ce que nous ressentons tous à un moment ou à un autre.
      Je pense qu’il ne faut pas essayer de vous faire comprendre de personnes qui ne peuvent vous comprendre, mais simplement, une fois que vous avez pris conscience de vous-même et de ce que vous êtes, de faire les choses le mieux possible et pour vous (égoistement quelque part) de sorte à vous épanouir dans un monde difficile il est vrai.

      Cordialement.

  14. Je tenais à vous remercier.
    Je me suis sentie apaisée et enfin comprise en lisant cet article ainsi que tous vos commentaires. Je sors d’une rupture difficile et j’étais en train de me culpabiliser, à perdre le peu de confiance en moi car je pensais que tout était de ma faute: mon hypersensibilité aux détails qui ne se remarquent pas de prime abord, mon incompréhension et celui des autres face à moi, mes émotions à fleur de peau…
    Je savais depuis toute petite que je n’étais pas comme les autres (c’est difficile de dire qu’on est trop intelligent, on prend ça pour de l’arrogance) mais je n’étais pas consciente de tout ce que cela impliquait.
    Merci car quelque part, je suis en train de me pardonner…

    J’aimerais échanger avec vous, pour ceux qui souhaitent, pour ne pas nous isoler car je sais la solitude que l’on ressent parfois.

  15. bonjour Ravi
    Si vous avez besoin de plus comprendre le fonctionnement différent des « HP », je suis en train d’écrire plein de choses à ce niveau qui n’ont jamais été exprimées, car elles secouent les à priori… c’est du domaine de la médecine quantique…nous pouvons faire de notre différence une force, utiliser notre empathie en la canalisant pour ne pas faire l’éponge…tout cela est possible par des petites techniques faciles à mettre en place… je l’enseigne à mes enfants, maintenant que je « maitrise » mieux ces différences et que j’en ai fait un outil sympa au quotidien..
    il y a plein de gens comme nous, mais nous l’ignorons…et j’adore les rencontrer!
    à bientôt

  16. Bonjour à qui me lis.
    J’ai vécu en aliène seule jusqu’à aujourd’hui, jour où j’admets la précocité de mon petit garçon d’à peine 3 ans – validée par la pédopsy. Aujourd’hui en me penchant sur le cas de mon fils, je réalise que les « précoces » ont un paquet de point commun, et que je ne suis pas seule dans mon monde.
    J’ai appris suite à des tests au collège que j’étais « surdouée » car c’est comme ça qu’on le disait à l’époque. Ce qui n’a pas été clairement formulée et qui n’a pas généré de réaction ni parentale ni de mon établissement scolaire. J’ai galéré de chez GALERER toute ma scolarité, je m’ennuyais, j’étais tellement différente…j’ai souffert de mon hypersensibilité dès toute petite. Bref l’enfer. Encore aujourd’hui, je me traine les mêmes difficultés, et je m’ennuie pas mal en société…
    J’accuse un peu le coup, et en même temps, je suis heureuse de réaliser que je peux communiquer avec des gens comme moi si je le souhaite…en effet si une assoc existe ça m’intéresse…

  17. Bonsoir à tous 🙂

    Tout d’abord à propos du livre de Jeanne Siaud-Facchin « Trop intelligent pour être heureux » : cette lecture m’a soulagée.
    Toute ma vie, c’est-à-dire 19 années, je me suis sentie « bizarre », « stupide », « inadaptée », jusqu’à « FOLLE »… j’ai toujours cru être seule à porter le germe de cette « monstruosité » qui m’isolait du monde. Et puis, en lisant ce livre, j’ai eu l’impression de découvrir ce qui se passe dans ma tête, le fonctionnement de ma pensée, que je n’avais jamais osé dire de peur d’être vue à nouveau comme un « monstre ». Cette tristesse éternelle, ce sentiment constant d’être EN DEUIL sans même savoir de quoi, prenait enfin forme dans les mots, et ça se nomme : SURDOUANCE, et en se nommant elle devient normale, car partagée par d’autres, dont vous 🙂 C’est vrai que ça fait un sacré choc au début…
    Chacun, bien-sûr, ressens les choses via sa propre personnalité, mais en tout cas, on partage pas mal de choses, et c’est cool de se rendre compte de ça.

    J’ai lu que ce livre était « déprimant ». Le seul moment où tout ça m’a déprimée, c’est quand je me suis dit « Ah, merde, alors je ne pourrais jamais guérir ». Jusqu’à ce que je me rende compte de mon erreur : ce n’est pas une maladie (à moins qu’on ne guérisse de soi-même !). C’est « une façon d’être au monde qui colore l’ensemble de la personnalité », comme le dit si bien le Dr Siaud-Facchin. J’ai plutôt eu le sentiment de me confier à un ami qui trouvait les mots pour moi, enfin.

    Dans certains commentaires ci-dessus, j’ai ressentis une amertume, une amertume en demi-teinte vis-à-vis du monde. Comme une douleur très ancienne… Si je me trompe, pardonnez-moi, ce que je dis je le dis du bas de mes 19 ans. Mais si en effet, certains ressentent cette tristesse mêlée de colère, qui toujours ravive une sorte de ressentiment pour tous ceux qui nous ont fait du mal, nous ont fait croire que notre différence était condamnable, je comprends. Et je crois que toute personne surdouée, ou même juste dotée d’un peu de sensibilité, et ayant été victime de rejet social, pourra comprendre. Mais je crois aussi qu’il faut savoir pardonner. J’ai eu la chance de naître dans une famille où nous sommes tous surdoués, mais surtout dans une famille débordante d’amour. Alors j’ai toujours entendu mes parents me dire « pardonne-leur », « sois tolérante, ils ne savent pas ». Pas facile quand on est enfant…. mais en grandissant on comprend.
    Et on pardonne, aux autres, et à soi.
    En tout cas moi je n’ai plus l’impression de lutter contre eux. J’essaie juste d’être gentille, d’offrir un sourire à quiconque semble bien en vouloir, et même à ceux qui n’en veulent pas forcément, et ça marche à chaque fois. Naïf ? Essayez, vous verrez. Ça libère vachement.

    L’idée m’a traversée, moi aussi, d’aller à la rencontre d’autres surdoués. Puis je me suis dit qu’en fait, je préférais me laisser aller au fil des rencontres. Je ne sais pas si j’aimerais voir des gens « juste » parce qu’ils sont surdoués comme moi, ça fait un peu communauté, et j’aurais un peu peur de me sentir obligée de bien m’entendre avec. Enfin bon, quoi qu’il en soit, c’est super sympa de pouvoir échanger des avis avec des personnes qui sont un peu dans le même cas de figure.

    Bisous à vous 😉

    Clem’clem

    1. bonjour
      Je recherche un parrain ou une marraine EIP qui a connu la galère et qui s’en ai sorti à l’heure d’aujourd’hui. Tout ceci pour mon fils âgé de 18 ans qui n’y arrive plus.D’avance merci
      Natha

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