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Le surdouement n’est pas une maladie

Dans un entretien pour Psychologies Magazine, Monique de Kermadec évoque longuement la question des adultes surdoués.

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Ici nous le savions déjà, mais Monique de Kermadec nous le confirme aujourd’hui dans un long entretien pour le site de Psychologies magazine : être surdoué n’est pas une pathologie.

Ils se sentent souvent en décalage, différents des autres, ont peur parfois d’être pris pour fous. Pourtant, ils sont surdoués. Un don exceptionnel qui est parfois, à tort, associé à certaines pathologies : hyperactivité, trouble borderline, bipolarité… Mais si leur complexité, leur intensité et le sentiment d’urgence qui les habite peut déranger, ces trois caractéristiques constituent surtout une grande richesse.

Ce sont surtout les autres qui, à travers le regard qu’ils portent sur le surdoué, adulte ou enfant, entretiennent cette idée de maladie, de dysfonctionnement pathologique. Peu à peu, celle-ci fait son chemin dans l’esprit du surdoué lui-même qui peut alors la reprendre à son compte.

Les surdoués se voient souvent reprocher de ne pas réagir de manière « normale » et se sentent donc en décalage. Et comme, contrairement à ce qu’on pense, ce ne sont pas des personnes imbues et sûres d’elles-mêmes ; à force de critiques, elles vont se dire que quelque chose ne va pas chez elles.

L’adulte surdoué, ou l’enfant précoce par l’intermédiaire de ses parents est alors amené à consulter un professionnel qui, lui non plus ne sera pas toujours à l’abri de l’erreur de diagnostic.

Certains surdoués ont été identifiés à tort comme bipolaires, hyperactifs, borderline, obsessionnels compulsifs, Asperger. Leurs difficultés à avoir de bonnes relations d’amitié peuvent par exemple donner l’impression qu’ils fuient le monde. En réalité, ils ont envie d’avoir des relations, mais déçus ou blessés, certains vont se tenir à l’écart.

Il est donc important de consulter le bon spécialiste, celui qui saura détecter la vraie nature et l’origine des problèmes qui gênent le surdoué dans sa vie sociale ou professionnelle, au besoin en utilisant une batterie de tests, de QI ou de personnalité. C’est à ce prix que les difficultés pourront être surmontés et que les différences qui marquent le surdoué pourront être transformées en véritable richesses et en atouts pour la suite de son existence.

Lire tout l’entretien sur le site de Psychologies Magazine

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Lire le livre de Monique de Kermadec – L’adulte surdoué à la conquête du bonheur

2 commentaires

    1. C’est important de le faire si vous avez un doute afin de bien comprendre son fonctionnement particulier et faire en sorte qu’à l’école ses particularités soient prises en compte.
      Par ailleurs le simple fait de connaître le fonctionnement de votre enfant pour vous parent vous aidera à l’accompagner, à l’encourager, à vous mettre à sa portée car en fait il ne s’agit pas d’obtenir un chiffre par le biais du test, mais surtout de comprendre son mode de fonctionnement, sa résistance à la difficulté, son mode de pensée…

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