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Quotient intellectuel et tests de QI

Lorsqu’on parle d’enfant précoce ou surdoué vient inévitablement le sujet du QI et des tests qui permettent de le mesurer. Vous trouverez ici quelques explications nécessaires sur le sujet.

Intelligence et tests de QI

Comment définir la précocité intellectuelle ? Comment discerner les enfants concernés des autres ? C’est bien souvent la 1ère question qui vient à l’esprit de toute personne qui s’intéresse au sujet. Bien sûr, les signes distinctifs ou autres inventaires d’identification apportent un début de réponse, notamment pour une détection intuitive. Mais dès lors que l’on veut précisément cerner le problème et mesurer distinctement les aptitudes, il devient nécessaire d’utiliser des intruments de mesure efficaces. C’est le rôle que jouent actuellement les tests de quotient intellectuel (QI). Comme le reconnaît maintenant l’Education Nationale, « le seul outil communément admis pour délimiter ce groupe d’enfants est le quotient intellectuel… ». Mais d’où vient cette notion, qu’exprime-t-elle et comment est-elle mesurée dans les faits.

C’est dès la fin du XIXème siècle et le début du XXème que les premiers scientifiques se penchent sur la question de la mesure de « l’intelligence ». Nous employerons ici ce terme, tout en précisant bien qu’aucune définition exacte et définitive de ce qu’il recouvre n’est aujourd’hui validée. En 1905, les français Binet et Simon sont les premiers à utiliser un test fiable permettant d’exprimer en âge mental le développement intellectuel d’un enfant. L’expression « Quotient intellectuel » fait son apparition en 1912 lorsque l’allemand STERN propose de diviser le résultat obtenu en âge mental par l’âge réel de l’enfant et de le multiplier par 100.

C’est seulement en 1939 que l’américain Wechsler introduit une modification statistique qui permet d’exprimer les résultats en rang dans la population de son âge et non plus en QI. Cela est particulièrement utile pour les adultes, qu’il n’était pas possible d’évaluer en âge mental, comme les enfants. Aujourd’hui, on continue cependant à utiliser le terme de QI. La passation de tests psychométriques donne un résultat exprimé en chiffres qui permet aussi de se situer en rang. La répartition de la population se fait de manière quasi homogène des deux côtés d’une moyenne située à 100. On parle généralement d’enfant précoce lorsque le « score » obtenu s’élève à 130 (cela est à nuancer par les conditions de passation du test, ce qui relève du travail du psychologue).

Les tests existants peuvent être triés de diverses manières :

  • QI en répartition et QI en rang : inutile de revenir sur l’explication. Sachez seulement que les résultats peuvent être comparés à l’aide de tableaux de conversion.
  • Tests culturels ou aculturels : selon qu’ils tiennent compte ou non des connaissances de la personne testée. Les tests culturels
    comportent tous, en effet, une partie verbale. Le test aculturel le plus utilisé est celui des matrices progressives de Raven, qui ne fait
    appel qu’aux facultés de raisonnement du sujet.

Les tests le plus fréquemment passés sont aujourd’hui ceux mis au point par David Wechsler. Le WPPSI-R concerne les enfants de 2 ans et 11 mois à 7 ans et 3 mois. Le WISC est utilisé entre 6 ans et 16 ans et 9 mois. Le WAIS s’adresse aux adultes. Il s’agit de tests culturels avec répartition en rang. Ces tests sont divisés en 2 groupes de subtests, permettant d’obtenir une mesure de QI verbal (culturel) et de QI de performance (aculturel). Le chiffre de QI total ne correspond pas à la moyenne des deux résultats obtenus, mais découle d’une lecture directe. La passation d’un tel test permet une analyse beaucoup plus fine du type d’intelligence de la personne évaluée. En effet, l’interprètation des résultats peut se faire pour chaque subtest facilitant ainsi la compréhension du fonctionnement intellectuel du sujet. Par exemple, il est important dans le cas d’un enfant précoce de connaître l’écart obtenu pour les parties verbale et performance du test. C’est souvent l’occasion de constater ou d’expliquer les phénomènes de dyssynchronie éventuels. Plus l’écart sera grand au profit du verbal, plus le risque de problèmes de motricité seront importants. On considère généralement qu’au dessus d’un écart de 15 points au détriment du QI de performance des problèmes surviennent.

Les tests de QI n’ont pas toujours bonne presse. Comme toutes les mesures qui servent à classer les populations, ils font souvent l’objet de critiques. En vrac, on peut citer, parmi les plus fréquentes :

  • Leur caractère réducteur : l’expression, à l’aide d’un résultat chiffré de l’intelligence d’une personne ne permet en effet pas d’en appréhender de manière détaillée les différents aspects. Cela est particulièrement vrai pour les individus étant très doués dans un domaine particulier, mais tout juste moyens dans d’autres. Prendre en compte les dimensions multiples de l’intelligence semble être une voie de progrès pour l’établissement des futurs tests.
  • Leur manque de fiabilité dans les zones extrêmes : il apparaît très difficile d’estimer le réel potentiel des personnes manifestant un QI très élevé. La méthode statistique retenue a en effet le désavantage de tasser les très hauts QI. La principale raison réside bien entendu dans la faiblesse de l’échantillon disponible à ce niveau. Quand un enfant sur 3000 environ obtient un QI supérieur à 150 au WISC, il devient très difficile d’établir un nouveau test pour ceux-ci (il faudrait d’abord constituer un échantillon valable, ce qui est très délicat).
  • La mesure du QI n’est pas indépendante du contexte socio-culturel: c’est notamment ce que pensent certains chercheurs proches du
    milieu associatif. S’il est indéniable que les résultats obtenus lors de la passation de tests culturels sont influencés par ce type de facteurs, il n’en va pas de même pour d’autres tests. C’est pourquoi certains psychologues continuent d’utiliser, par exemple, les matrices progressives de Raven. Celles-ci, qui consistent en une successions d’items du style « complètement d’image » ne font aucunement appel aux connaissances ou au vocabulaire de l’enfant. Cela permet de tester de la même manière un enfant issu d’un milieu particulièrement favorisé et un jeune étranger fraîchement arrivé en France.

Comme on peut le constater, QI et tests de QI ont encore leurs détracteurs, même s’ils sont considérés comme les éléments les plus aboutis pour mesurer « l’intelligence« . Il est vrai que la psychologie n’est pas une science exacte et encore moins figée. C’est un domaine encore jeune et sur de nombreux points les désaccords sont importants, même entre les spécialistes. Là aussi, il s’avère nécessaire de faire progresser la recherche. Lorsqu’on aura réussi à dépassionner le débat à force de rationnalité, les critiques auront vocation à s’atténuer. La mesure du QI n’est peut-être pas idéale, mais on n’a pas encore trouvé mieux. Il sera indispensable de parvenir d’abord à une définition reconnue par tous de l’intelligence. Ce n’est pas une mince affaire.

87 commentaires

  1. Bonjour,j’ai lu qu’un écart supérieur à 15 (voire 12) ne permet en principe pas de dégager un Q.I. global. Cette règle n’est-elle valable que lorsque l’un des deux Q.I. est sous la limite de 130 ? Je pose cette question car ma petite fille (un peu plus de 6 ans) a passé les tests auprès d’une psychologue faisant partie de l’ANPEIP et a obtenu un Q.I. performance de 130 (déjà élevé) contre un Q.I verbal de 149. Malgré l’écart de 19, la psychologue évalue le Q.I global à 141 (selon elle, le Q.I. verbal plus faible serait essentiellement dû à une petite déficience du champ de vision). Existe-t-il donc des cas où l’on s’autorise à calculer un Q.I. global malgré un écart supérieur à 15 ?

  2. Bonsoir Joseph. Je crois que ça dépend surtout des psychologues et je ne pourrais pas donner de réponse tranchée sur la question. En tous cas, ce qui est certain , c’est qu’avec des chiffres tels que ceux-ci, la question du surdouement ne se pose pas pour votre petite fille, le résultat global important peu finalement.

  3. Bonjour,
    J’ai fait passer un test QI à mon fils de 6 ans (Cp) suite à des difficultés rencontrées à l’école. Pour moi il était évident qu’il avait un trouble de l’apprentissage dys…. Mais à grand étonnement et à celui de sa maîtresse, de son médecin.. mon fils est dit « précoce » il obtient à l’épreuve du WISC IV la valeur total de 141, ICV est de 155, IVT est de 115, mémoire de travail 100, et raisonnement perceptif 130.
    je ne perçois pas chez mon fils de différence liée à cette éventuelle « précocité », il a dû mal à retenir ses leçons, à appris à lire au Cp, donc rien d’extraordinaire.
    Comment dois-je comprendre ces résultats? ses tests sont-ils fiables? Cette précocité est-elle éphémère?
    Merci pour vos réponses.

  4. Tous les enfants précoces n’apprennent pas non plus à lire seuls à 3 ans. Mon petit dernier a du mal à se concentrer sur le travail scolaire et passe plus de temps à rêver qu’à travailler. C’est parfois usant;

    A priori les tests sont fiables si les conditions de passation sont correctes et le professionnel compétent. Avec un tel résultat global et à déjà 6 ans, il y a peu de chances qu’il s’agisse d’une erreur même si l’on nous dit qu’un gros écart entre les deux indices limite la portée du résultat global. Il faut sans doute creuser un peu plus la question, chercher pourquoi cet écart existe, comment il se manifeste et si l’on peut y remédier.

    Pouvez-vous nous dire de quel genre de difficultés scolaires il s’agit ?

  5. Merci pour votre réponse,
    Ses difficultés sont les suivantes : graphisme, comportement « n’écoute pas ses camarades », « manque de souplesse » « pas d’harmonie entre le corps et le mental » (d’après la maîtresse), ne soigne pas son travail, rêve.
    Il aime aller à l’école que pour jouer avec ses camarades.
    Il a dû mal à retenir l’enseignement appris à l’école mais quand il s’agit d’un thème qu’il aime, sa mémoire est flagrante (par ex il pouvait détailler une trentaine d’espèce de dinosaures, leur milieu etc.. par contre quand je lui demande de me réciter sa leçon comme les mois de l’année et bien il n’y a plus personne). A force c’est déconcertant. La psychologue m’a dit qu’il était très inhibé, et qu’il fallait entreprendre un suivi clinique.

    Par ailleurs j’ai donné les résultats à la maîtresse début de semaine par le biais du cahier de liaison, mais depuis je n’ai pas eu de nouvelles, c’est pourquoi je me suis retourné vers vous.

    Aussi j’aurai voulu savoir qu’elle était la part génétique pour un enfant précoce ?, (toutefois s’il y en a une)
    Merci

  6. Bonsoir Ktougue,

    Les difficultés de votre fils, rêverie…sont tout à fait caractéristiques des enfants précoces. Ils manifestent en général d’énormes capacités pour les sujets qui les intéressent et se réfugient dans la rêverie ou à l’inverse sont très agités lorsque le sujet les ennuie. Il est vrai qu’il devient alors difficile de les stimuler, il faut trouver des parades pour les motiver mais c’est souvent très usant et surtout très long (pour notre part les séances de coloriage furent très pénibles).

    Ce sont souvent des enfants isolés à l’école, le point positif pour le vôtre est qu’il ait des copains et donc quand même un peu de satisfaction.
    Concernant le suivi clinique je ne puis vous répondre, souvent un simple saut de classe peut débloquer une situation car les difficultés scolaires peuvent être paradoxalement une conséquence du surdouement. Il faudrait peut-être en reparler à votre psychologue.

    Enfin pour la part génétique, je serait tentée de dire oui, seulement c’est un sujet controversé dans notre société qui ne fait l’objet d’aucune étude sérieuse pour des raisons idéologiques. Ceci dit notre psychologue nous a dit que souvent la précocité établie pour un enfant se retrouvait dans toute la fratie…

  7. Bonjour à tous,
    Je viens de lire avec intérêt vos derniers échanges…et je me pose beaucoup de questions concernant mon fils qui a 4 ans et qui semble présenter des points communs avec les descriptions de vos propres enfants : mon fils a un certain retard au niveau du graphisme, mais il faut aussi savoir qu’il est hypermétrope et astygmate, il a des difficultés relationnelles à l’école (joue souvent seul), n’aime l’école que pour le jeu. Il est aussi agité à l’école, voire violent « gratuitement ». Il est très précoce pour le langage (reconnu par diverses personnes telles que l’orthophoniste de sa grande soeur). La caractéristique la plus déroutante pour nous, ses parents, mais aussi pour sa maîtresse et notre entourage, concerne son besoin incessant de parler, de s’exprimer, donc d’interrompre les autres, enfants et adultes. Il part alors dans d’interminables descriptions très détaillées et il devient alors impossible de l’arrêter…nous avons la sensation qu’il est alors dans sa bulle et devient hermétique à tout autre sujet de conversation…il est ailleurs et ne prête plus attention à nous! D’autre part, comme le disait Ktougue, il n’aime pas nous raconter ce qu’il fait à l’école et encore moins nous dire ce qu’il apprend, mais lorsqu’un thème l’intéresse, les châteaux forts et les engins de travaux pour mon fils, il est capable de vous décrire avec des termes appropriés parfois très techniques, tout ce qui a un rapport avec ces sujets. iL a alors une mémoire d’éléphant ! Mon fils est un petit garçon très affectueux et attachant mais capable de colères terribles lorsqu’on créé chez lui une frustration, suite à un refus de notre part. C’est aussi un enfant qui a déjà conscience de ce que représentent la mort, la naissance, l’abandon…et cela provoque chez lui de l’angoisse. Bref, son papa et moi nous posons de nombreuses questions et sentons chez notre fils un mal-être qui rejaillit beaucoup sur sa grande soeur (6 ans) et sur notre famille. Nous voulons l’aider et j’aimerais avoir votre opinion : pensez-vous qu’il y ait un lien possible avec la précocité ? Nous cherchons une consultation spécialisée dans notre zone géographique pour en avoir le coeur net…

  8. Bonsoir,

    Notre fils a maintenant 10 1/2 ans et il vient d’être reconnu à haut potentiel intellectuel. Il est par contre dyslexique en lecture avec un retard de 2 ans sur la moyenne. Personne n’a détecté cela puisqu’il arrivait par son intelligence à donner le change et cacher cette grosse lacune.
    Nous avons décidé de consulter car sa maîtresse appelait régulièrement pour dire qu’il était agité, très certainement hyperactif et qu’il avait des troubles de l’attention. Il faut dire que nous avons eu ce genre d’informations depuis sa première année d’école enfantine (nous sommes en Suisse), cela veut donc dire qu’il a souffert pendant 6 ans. Nous l’avions fait tester à 6 ans mais si ses grandes capacités intellectuelles ont été reconnues, il n’avait pas vraiment de problème de comportement en classe.
    Ses résultats ont toujours été bons mais pas exceptionnels mis à part ce qui concerne l’environnement et l’histoire. Il n’apprend pas, ne répète pas ses devoirs ou très peu et s’en sort. Je me suis beaucoup énervée pour qu’il se concentre, j’étais convaincue qu’il faisait exprès…. maintenant nous savons qu’il est extrêmement intelligent mais que sa dyslexie l’empêche de travailler correctement. Il a commencé un traitement orthophonique à raison de 2x 45 minutes par semaine. Il porte aussi des lunettes depuis quelques temps et son écriture est, enfin, compréhensible.
    Quant à son frère aîné (14 ans) qui a toujours « surfé » durant toute sa scolarité, il s’est soudain trouvé confronté à des difficultés qu’il ne connaissait pas à part en math où il continue à s’ennuyer pendant les cours. Ses notes ont chuté en allemand, histoire et géographie. Il a suivi 4 cours avec un pédagogue qui lui a appris à apprendre et depuis, la remontée est amorcée. Ses professeurs étaient convaincus qu’il était fainéant et pas intéressé. Ils avaient même songé à nous proposer un déclassement.
    Heureusement que nous avons réagi à temps. Il veut être testé, nous avons donc accepté et cela se fera de mai à juin.
    Les enfants savent que leur surdouance ne fera pas tout car comme dit la prof d’allemand de mon grand « Einstein avait 10% de génie et il a fourni 90% de travail ». Ceci étant dit, ils se sentent mieux car reconnus et épaulés. Enfin ils sont très populaires dans leurs écoles respectives et ont plein de copains. Par contre ils éprouvent des difficultés à trouver des amis car ils ne se sentent pas toujours en phase avec les préoccupations des autres. Pas évident de se faire traiter d’intello même quand on a un physique de surfeur à 14 ans… !

    Pour finir, même si parfois je hurle parce que c’est la 10ème fois que je demande à ce qu’ils aillent se laver les dents ou se doucher…. (et qu’ils détestent la routine), la vie de famille est riche et il y a des moments magiques, ils ont un sens de l’humour et de la répartie extraordinaires.

    Profitez de ces enfants de la « 3ème dimension » comme je dis souvent !

  9. Bonsoir,
    Notre fils de 8 ans et 5 mois est précoce. C’est grâce à sa maîtresse de CE1 que nous avons consulté une psychologue qui lui a fait faire un bilan scolaire par le test de WISC IV. Il passé ce test en janvier 2009 et sa note totale est de 130. ICV : 124, IRP : 130, IMT : 118 et IVT : 115. C’est un enfant très affectueux qui souvent se déconcentre quand les sujets ne l’intéressent pas ou qu’il s’ennuie. Du coup il rêve et est un peu dans son monde.Il n’a pas beaucoup d’amis et interfère souvent dans les discussions de grands. Nous avons effectivement constaté de très bonne heure qu’il s’exprimait aisément avec des phrases bien formulées avec des subjonctifs où il fallait…. Il connaissait son alphabet à 2 ans, savait compter. Avec du recul, nous aurions pu consulter plus tôt, mais nous n’étions pas informés. Maintenant, nous savons, mais c’est assez déconcertant. Il a des difficultés de concentration et on nous a conseillé de consulter un neuro-pédiatre. Nous avons enfin obtenu un RDV. Les listes sont longues et les places chères. Nous allons voir ce que cela va donner. En même temps il est difficile de se mettre à la place des enfants en décalage. Nous avons 3 enfants et nous constatons que notre dernière fille de 3 ans a des caractéristiques très similaires. Nous allons la laisser grandir un peu, mais je pense consulter la même psychologue d’ici la fin de la maternelle ou le début du primaire. C’est une chance pour eux mais il ne faut pas pour autant qu’ils se laissent aller. Nous n’avons pas parlé de précocité à notre fils. Nous lui avons simplement dit qu’il avait un potenciel énorme et que s’il mettait les moyens, dans la vie il pourrait faire ce qu’il veut. Jusque là j’étais très exigente vis à vis des devoirs. Maintenant, j’essaie de relativiser. Pour l’instant en CE2, il n’a pas énormément de devoirs. Quand on rentre à la maison, il refait ses devoirs. Cela lui prend 5 à 10 minutes et après il fait ce qu’il veut ! On est souvent sur son dos car il a des difficultés à obéir, mais c’est pareil pour nos 2 autres enfants.

  10. Bonsoir , j’ ai lu tous les témoignages et mon fils de 8 ans presente presque tous les symptomes de precocité , quand il a fait sa rentrée en CP il avait 5 1/2 il savait deja lire , à son école ils sont decidé de lui faire passé des tests d’ apptitude pour un passage directe en CE1 il les à tous réussi et le voila
    aujourd’ hui à 8 ans en classe de CM1 des resultats scolaires vraiments remarquables , mais ses difficultés à l’ école sont les suivantes , les activités manuelles , la motricité et le manque de souplesse , le graphisme , il ne soigne pas son travail , son besoin incessant de parler , de s’ exprimer au point d’ interrompre les autres , enfants et adultes et pour cela il a des difficultés relationnelles. Il a une mémoire incroyable , il connais tous les pays et les capitales même les plus difficiles , il sait reconnaitre tous les drapeaux , il peux vous detaillé toutes les cartes geographiques , du monde , de France , d’ Europe etc car il est passionné de géo , il n’ a pas vraiment des difficultés dans une matiére ou une autre , sauf pour la géometrie ou étant maladroit il n’ arrive pas à tenir son compas , il est désordonné et pas assez autonome , il a tout le temps besoin qu’ on garde un oeil sur lui a dit la maitresse , car même s’ il arrive très bien à travailler tout seule il à besoin qu’ on s’ occupe de lui.
    Mon fils est très attachant et affectueux , mais capable de coléres terribles lorsqu’ on lui refuse quelque chose , il a du mal à accepter toute forme d’ autorité et ne comprends pas pourquoi ce sont toujours les adultes de prendre des décisions importantes et pas les enfants. J’ ai parlé avec la maitresse car j’ aimerais que la psycologue de son école puisse lui faire éventuellement lui faire passer le test de QI pour que je puisse voir plus clair , pouvez vous m’ aidé on me disant vers qui je dois m’ adresser si dans son école ils décident de ne rien faire ?

  11. je félicite Da Costa Nohannic florence adeline Françoise. BrAvO FéLiCiLatIoN moi je suis movèse en touts. lol

  12. bonjour

    g suis content d’entendre vos remarques. Mon fils de 5 ans et demi a été détecté assez tôt (à peine trois ans) un peu grâce à moi qui me posais des questions sur une possible précocité intellectuelle quand j’étais petit.

    Pour répondre à Ktougue, je suis persuadé que la précocité est génétique est transmissible. Mon fils est précoce, je suis précoce et mes parents en ont aussi les caractéristiques.

    Quand g appris pour mon fils la prise de conscience a été telle que g fait une dépression (et oui !) G eu si peur qu’il souffre à l’école comme j’avais souffert.

    C un garçon angoissé, agité et comme vos enfants il supporte très mal la frustration (extrémement colèrique)

    j’essaie de faire un travail sur mes angoisses par rapport à lui. je l’accompagne au mieux avec mon expérience. Il est testé, détecté donc. a lui avec mon aide de faire son bonhomme de chemin !!

  13. bonjour
    je suis une maman espagnole qui habite en France, j’ai deux enfants de 7 et 5 ans bilingues que j’adore. Tous nos problèmes ont commencé en GS, mon grand et maintenant le petit aussi, avait du mal à obéir. La maîtresse m’a conseillé aller voir un orthophoniste et après le CP nous avons arrêté les séances. En CP m’ont conseillé aller voir un psychologue (pour le grand) et après quelques mois d’attente et des nombreuses séances avec lui, il n’obéit pas plus mais le psy nous a rédigé vers une psychomotricienne et nous sommes là…toujours comme au début.
    Les appréciations de la maîtresse en CP sont du type: « il doit apprendre à obéir » « il y a des règles à respecter » « pas de progrès dans l’attitude » « c’est décevant »
    Les appréciations de CE1 n’ont pas trop changé : « il est parfois un peu lent et rêveur » « il n’écoute pas toujours les consignes » « il doit améliorer son comportement dans la cour »
    Et le carnet de liaison, je ne veux pas l’ouvrir le vendredi de peur à trouver une punition ou même l’exclusion de l’école.
    Par contre les résultats en classe sont bons, il adore faire ses devoirs de math et la lecture, pas autant la dictée, la trouvant ennuyeuse; dans la cour, il joue sans hésitation avec les grands; il a une très bonne mémoire (aussi dans l’anglais) et si quelque chose le plaît doit tout savoir à son sujet; il est un gentil garçon qui aime l’école mais n’arrive pas à maîtriser son caractère quand un adulte ne le supervise pas; qui pique de colères terribles quand quelque chose injuste (selon lui) l’arrive;il peut parler jusqu’à l’épuisement…
    Je n’aurai pas envisagé que mon fils soit précoce mais mon frère avait été détecté en Allemagne fin années 70 et une remplaçante de la maîtresse de son petit frère m’avait dit l’année dernier en MS qu’elle le trouvait « trop intelligent, limite…mais pas sage », est-ce que je dois demander à faire un bilan ou chercher autre cause pour son comportement? Merci

  14. Bonjour Yolanda. Je pense que si vous avez vu l’ortophoniste, un psy et une psychomotricienne sans résultats (les enseignants cherchent une solution dans leur cadre de réflexion, on nous a aussi fait le coup avec notre aîné), faire effectuer un test de QI par un psychologue compétent ne serait pas inutile. Cela devrait vous permettre soit de valider la précocité intellectuelle de votre fils, soit de l’écarter quasi-définitivement. Il a un âge où il peut comprendre de quoi il retourne, n’hésitez pas à lui expliquer la raison de la visite chez le psy avant d’y aller pour qu’il comprenne bien les enjeux du test et qu’il y participe pleinement.
    Tenez-nous au courant.

  15. bonjour je viens de lire les differents articles et j’ai l’impression de retrouver mon fils de 5 ans et demi.
    Depuis la maternelle ,on a toujours eu des retours négatifs de l’école au niveau du graphisme;
    De plus ,il est suivie au niveau psychomoteur ,il est angoissé ,parle très bien depuis l’age de 2 ans,manque de concentration à l’école,porte de grands interets au fontionnement des moulins,de l’univers,de l’existence meme de l’homme.
    A l’école,il a longtemps était seul mais depuis qu’il est suivi en psychologie il est plus social;
    Au niveau affectif il est très en demande.
    On pense éventuellement à une précocité ?qu’en pensez vous?

  16. Mon petit frere était aussi surdoué/précoce, non seulement il s’isolait de ses camarades mais en plus il devenait hyper actif. Mes parents ont eu bp de problèmes dans l’éducation de mon frère. Aujourd’hui il est en échec scolaire malgré son QI élevé. C’est triste, quel gachis, si seulement l’éducation nationale l’avait pris en charge dans une école spécialisée.
    pour ma part, j’ai un qi classique de 115…

  17. bonsoir mon enfant de 7 ans va passer le test admettant qu’il soit precoce que peut on faire pour lui. exemple s’il saute des classes mais ne sais toujours pas lire comment l’ecole va couriger cela ainsi que les autres difficultés je voudrai avoir des reponses concretes s’ il vous plait

    1. Il n’y a malheureusement pas de règle. La première chose à faire est d’abord de réaliser le test, et en fonction des résultats et du cas particulier de votre enfant, le psychologue qie effectue l’examen pourra vous donner des préconisations.
      Françoise.

  18. J’ai laissé un premier message au mois de mars. A l’époque, mon fils n’avait pas encore rencontré de psychologue et donc pas passé les tests. Nous nous posions alors beaucoup de questions sur une éventuelle précocité.
    Aujourd’hui, nous avons trouvé une psychologue avec qui notre petit garçon de 4 ans et 7 mois se sent très à l’aise. Elle a confirmé ce que nous pensions. Notre fils a donc été testé et la précocité pressentie a été confirmée( WPPSI-III : QIV : 109, QIP : 138, Vitesse de traitement ns : 14, QIT : 130).
    Aujourd’hui, mon mari et moi réalisons à peine. Nous avons rencontré le psychologue qui a fait passer les tests pour avoir une analyse des résultats et les premiers conseils pour gérer les questions urgentes car première conséquence, nous devons changer notre fils d’école. Nous avons une fille de 6 ans 1/2 et nous voulons elle aussi la préserver et faire en sorte que la précocité de son petit frère ne soit pas un obstacle à son propre épanouissement. Bref, nous prenons conscience que cette nouvelle donnée dans notre vie va bouleverser plusieurs paramètres ! Nous sommes encore un peu « perdus » mais confiants car nous avons le sentiment que les deux psychologues qui ont pris en charge notre fils et également notre fille, vont véritablement nous aider à faire les choix les mieux adaptés pour le bien-être de nos deux enfants…merci à tous ceux qui pourront nous donner quelques conseils « de base » pour entamer ce parcours…

    1. Bonjour Adeline,

      L’élément essentiel pour la suite est à mon avis une bonne compréhension des spécificités et modes de fonctionnement particuliers de votre enfant. Pour cela je vous conseille quelques lectures comme « L’enfant surdoué » de Jeanne Siaud-Facchin ou « Guide pratique de l’enfant surdoué » de JC Terrassier, voir page bibliographie. Ceci est particulièrement important pour comprendre les différents aspects psychologiques qui influent beaucoup dans le parcours de nos enfants.

  19. Bonjour,
    J’ai lu attentivement vos commentaires car une similitude comportementale se retrouve chez ma fille de 9 ans : problèmes comportementaux avec sa mère, problèmes scolaires dûs à la concentration, difficulté avec l’effort, soif d’apprendre, brouillonne, vocabulaire développé, passion pour les animaux et les insectes, etc. Sa mère et moi sommes divorcés depuis 7 ans et nous sommes éloignés géographiquement de 170 km environ, ce qui fait que je vois ma fille assez peu. Une fois par mois et la moitié des vacances scolaires.
    J’ai toujours trouvé ce comportement lié au manque de cadre chez sa mère et il m’a toujours pesé lourd. Sa maîtresse d’école vient de dire à sa mère que ma fille ne pensait pas comme les autres et qu’il serait bon d’envisager un test de précocité. Personnellement, non que je veuille dénigrer ma fille -au contraire-, je ne lui ai jamais trouvé de capacités intellectuelles particulières, bien que son cerveau fonctionne très bien visiblement, mais il est également vrai que je manque de repères, n’ayant que peu d’amis avec enfants.
    Je m’interroge sur plusieurs choses :
    – elle a été suivie par une psychologue pendant quelques années, je serais étonné qu’elle n’ait rien suggéré en ce sens
    – si nous lui parlons de ce test, et si elle n’est pas détectée précoce, quelle sera la part de déception ? Comment la gérer ? N’aura-t’elle pas une idée encore moindre d’elle-même ?
    Il y a quand même un certains nombre de facteurs environnementaux qui peuvent être la cause de son comportement mais s’il y a une chose de bonne dans vos commentaires, que notre enfant soit précoce ou non, d’autres savent aussi ce que sont tous ces soucis, on se sent un peu moins seuls. Difficile de résumer en quelques lignes ce que nous avons essayé avec la mère de ma fille pour tenter de tempérer notre gamine : les colères, les punitions, le lot de tous parents je crois. A partir de quel moment faut-il commencer à envisager le test plutôt que se dire que notre enfant a du caractère, est intelligente mais comme beaucoup d’entre nous, rechigne à l’effort ?
    Enfin, j’ai trouvé cet article Wikipédia très intéressant.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9cocit%C3%A9_intellectuelle

  20. Bonsoir SR,

    A mon avis, à partir du moment où vous vous posez des questions il est bon de lever le doute, surtout si votre fille a des problèmes de comportement et que la question a été soulevée par la maîtresse. Elle sera peut être aussi soulagée de voir que vous vous préoccupez de son bien-être. Le mieux est sans doute d’en discuter au préalable avec un professionnel compétent et voir comment présenter la chose à votre fille.

  21. Bonjour SR,

    Par expérience avec mon fils de 7 ans 3/4. qui a été testé à 6 ans et reconnu précoce. Je pense qu’il serait bon de discuter avec votre fille et de lui demander son sentiment, et de vous expliquer selon elle, pourquoi elle a ces problèmes de comportements. Les enfants précoces ont en général une bonne analyse des situations et peuvent être de bons auto-critiques. Attention toutefois à leur tendance à se dévaloriser et à culpabiliser ‘d’être différent’. Ensuite, il me paraît indispensable pour elle de comprendre ce qui lui arrive et donc d’aller consulter un professionnel qui pourra la tester et avérer la précocité, le cas échéant. Ne lui parler pas tout de suite de précocité, laissez le spécialiste prononcer le fameux « mot » s’il le juge opportun. Dites-lui simplement que le ou la psychologue va l’aider à trouver une solution à ces problèmes de comportement qui doivent immanquablement la faire souffrir.

  22. Bonjour à tous,
    Peut-être vais-je lancer un pavé dans la mare mais en tant que maman d’un enfant précoce et enseignante, je suis assez opposée aux tests de QI car j’ai trop vu et entendu de parents se faire berner par des personnes non compétentes qui faisaient passer ces tests.
    Attention, je ne dis pas que ces tests ne sont pas fiables. Ils le sont certainement et je comprends qu’il soit parfois essentiel de les faire passer pour rassurer les parents et enfin metre des mots sur les différences de leurs enfants. Mais je ne pense pas qu’il soit toujours nécessaire de faire tester les enfants pour voir leur précocité.
    Pour ma part, je me suis battue depuis des années avec l’Education Nationale (pour laquelle je travaille pourtant) pour faire reconnaitre et comprendre la précocité de mon fils.
    Je suis enfin tombée sur une directrice d’école et une institutrice formidables qui ont pris en compte mon avis sans me juger par rapport à mon métier qui, contrairement à ce que l’on peut croire, est très pénalisant dans ce genre de cas. En effet, j’apparaissais comme la prétentieuse de service qui voyait en son fils un surdoué PARCE QU’elle est enseignante.
    Je n’ai pas fait tester mon fils et ne le ferai pas tant que cela ne s’avère pas utile ni nécessaire.
    Mais que les parents ici lecteurs ne se méprennent pas: je comprends aussi leur désarroi et la nécessité pour eux de faire faire ces tests.

  23. Bonsoir à tous,

    J’ai un petit garçon de 6 ans qui présente des signes de précocité.
    Ma difficulté porte sur la difficulté à trouver un psychologue compétent qui lui fasse passer des tests afin d’infirmer ou de confirmer cette hypothèse.
    L’institutrice parle de lui faire sauter le CP et cela m’inquiète un peu.

    Pourriez-vous m’aider pour trouver ce psychologue qui pourra lui faire passer les tests?

    Je vous remercie par avance.

  24. Je suis ce que l’on pourrait appeller un haut potentiel du point de vue verbal. D’ailleurs, pire que la majorité, je choisi ici un terme adéquat je pense, j’ai un écart type supérieur à 40 entre mon QI verbal et non Verbal. En effet j’ai un QI verbal de 140 (+/-) les chiffres n’ont pas tellement d’importance. Je pense qu’il est important de réaliser ces tests, SI NECESSAIRE, et j’irai même jusqu’a le recommander fortement.
    Je n’ai seulement réalisé ces tests que a 17 ans (j’en ai 19 ajd) et j’ai beaucoup « souffert » avant, ne sachant pas que ce que je croyais être un problème est une force.
    J’ai des facilités, je comprends toujours tout, même à l’université, je me sens (certes c’est prétentieux) mais disons les choses telles qu’elles le sont vraiment, trop fort, je m’embête, et le pire c’est que je stress quand même.
    J’aimerai que les gens de un arrêtent de toujours vouloir que leur enfant soit un génie, lorsque j’ai reçu les resultats de mes tests, ca n’a pas été facile, les personnes autour, en général ont du mal à l’admettre, ne vous croient pas, voire sont désagréables. Paradoxalement, il faut arrêter de voir les « hauts potentiels » comme des enfants à problèmes! Certes nous en avons, (pour ma part, j’ai un TDH (problème d’attention concentration), je me lasse trés vite, j’ai du mal à garder des amis, je suis TRES TRES TRES anxieux, je prefére le contact avec des professeurs, que avec les autres personnes,…) Mais c’est une chance! une formidable opportunité de faire de grandes choses dans la vie. J’ai dèja pris un chemin différent à l’université, ce que les gens appellent un problème me permet de collaborer avec un professeur, pour un travail et je ne suis que en première année!
    Bref il faut cesser de s’en inquieter. Un « surdoué » je n’aime pas ce mot, bien encadré, est avant tout une personne à l’avenir prometteur. Une écolé pour les surdoués? Pourquoi pas, mais je pense pas que ce soit réellement nécéssaire.
    Bien à vous.

  25. Bonjour,
    Mon fils, suivi depuis 2 ans en CMP pour des petits problèmes de comportement sans gravité, vient de passer des tests de QI suites aux demandes répétées de l’école.
    J’avoue que je n’étais pas très pour.
    Il a passé le WISC IV.
    On a pas eu de chiffre global (mais à la limite, cela m’est égal).
    Simplement quelques notions que je ne comprends pas, et que je n’ai pas pensé ç demander pendant la restitution des tests à savoir :
    profil cognitif dissocié + 1,5ds à compréhension verbales.
    vitesse de traitement un peu lente en revanche, mais semble être dûe à un manque d’interet.
    Sur le verbal : Compréhension NS=14….
    Que représentent ces unités? NS, DS…
    Bon, en conclusion, on nous dit qu’il va bien.

  26. bonjour a tous
    voila mon fils vient d’avoir 7 ans il est en cp . il a d’excelent resultats scolaires mais perturbe sans cesse sa classe et est sans cesse puni ou exclu de sa classe pendant une quinzaine de minute pratiquement tous les jours ! il n’a jamais connu la petite section car trop en avance et l’equipe enseignante l’appel soit l’encyclopedie ou la cocotte minute prete a exploser ! il est tres sociable tout le monde le connait a l’ecole tellement il fait le clown et se fait remarqué . finalement l’année derniere on m’a conseillé de le faire voir par le cmpp mais comme il n’a pas de difficulté scolaire ormis le comportement il est sur liste d’attente ca fait maintenant deux ans il a rencontré la psy scolaire pendant deux mois et dit que tout va bien alors que les instits me repettent que ca ne va pas , que mon fils est en souffrance . quelqu’un peut il m’aider a trouver une solution merci de votre soutient
    kat

  27. Ma fille qui est au ce1 a rencontré la psychologue scolaire en vue d’un saut de classe envisagé par la maîtresse .Il semble qu’elle lui ait fait passer un test de QI sans mon autorisation et pour tout résultat il m’a été dit oralement : moyen fort limite superieur avec homogenité des domaines de compétences!!! et c’est tout! Qu’est ce que cela veut dire? Les psychologuas scolaires ne sont ils pas tenus de nous faire une analyse détaillée des résultats et pourqoui ne nous donne t’on pas les résultas par écrit? Je n’avais pas envisagé de lui faire passer un test mais comme la psychologue l’a fait je pense avoir le droit d’en obtenir copie, non?

  28. Bonjour,

    En accord avec la maitresse de petite section de mon fils, nous venons de le faire tester. Depuis tout petit il fait les choses plus vite, plus tôt, et mieux que son frère. Etant le deuxième de la fratrie, nous avons « jeté notre mouchoir » sur tout cela en refusant de comparer nos enfants comme je viens de le faire. Jusqu’à l’entrée à l’école en janvier dernier, où dès le 1er jour la maitresse nous a fait des retours plus qu’elogieux sur ce « petit bout d’homme de 2 ans 1/2 ». Il adorait l’école, nous acons encore fait mine de ne pas comprendre … Suite à une morsure en septembre, la situation s’est soudainement détériorée : hurlements, rancœurs, malaises à la maison, violences vis à vis de son frère, peur d’aller à l’école, hurlements dans la classe le matin, et j’en passe. Nous avons donc fini par le faire tester, orienté par la maitresse. Or, j’ai un souci avec les résultats. La psychologue (reconnue et conseillée par l’AEP) le diagnostique précoce mais avec 135 en QI verbal et seulement 110 en QI performance. Elle ne m’a pas caché que cela lui posait un problème et elle pense avoir trouvé un problème de vue qui expliquerait ce grand écart. Nous allons bien sur vérifier cela avec un ophtalmo mais à qui doit-on se fier? A elle, qui pose son diagnostic sans hésiter plus que cela et sans dramatiser? Ou bien à ce que je lis sur ce forum, à savoir qu’au delà d’un écart de 15 entre les 2 QI on ne peut rien affirmer? En tant que parents, nous sommes perdus : je livre le fond de ma pensée : notre enfant est-il vraiment précoce, ou bien est-ce notre égo qui est un peu trop démesuré? Je ne sais plus quoi penser, et plus je lis les témoignages, pire c’est.
    Si quelqu’un peu m’aider sur ces histoires d’écart et surtout sur l’importance à y accorder, et me permettre d’y voir plus clair, je suis preneuse de conseils!
    Car par ailleurs, la situation ne s’est guère arrangée …

  29. Il est souvent difficile de poser un diagnostic fiable avant l’âge de 6 ou 7 ans, pour tout un tas de raisons, mais on peut quand même se baser sur les résultats obtenus plus tôt pour prendre au moins des précautions en attendant de confirmer le diagnostic plus tard.

    Ca ne coûte rien d’aller voir l’ophtalmologue mais je pense qu’il est utile de travailler avec la maîtresse d’école dès à présent. Si elle vous a orientée vers un psychologue pour effectuer un test c’est bien qu’elle a des doutes elle aussi. Peut-être peut-elle commencer à faire effectuer à votre enfant du travail de plus grand pour le tester elle-même quant à ses aptitudes et aux bénéfices qu’il pourrait en tirer, surdoué ou pas ?

  30. Bonjour à tous,

    Mon fils de 12 ans a passé un test WISC IV en septembre dernier. Son QIT s’élève à 127 avec des résultats aux différents subtests très hétérogènes: QIV: 146, IRP 111, IMT 118 et IVT 96. La psychologue a diagnostiqué une dyspraxie. Le bilan visuel passé auprès de l’orthoptiste fait état de quelques « légères difficultés » mais « pas de véritable dyspraxie visuo-spatiale ». Le bilan avec la psychomotricienne aboutit à une conclusion similaire (absence de dyspraxie) tout en relevant une « fatigabilité de l’attention », une « lenteur d’écriture », des « fragilités au niveau visuo-constructif ».
    Peut on parler de précocité avec un profil aussi hétérogène? Dois-je me mettre en rapport avec des associations d’enfants surdoués?
    Les difficultés rencontrées par mon fils relèvent-elles de ce que JC Terrassier nomme la dyssynchronie interne? ou mon fils est-il dyspraxique?
    Je remercie d’avance ceux et celles qui pourront m’apporter leurs témoignages et leurs conseils précieux.

  31. Bonjour,

    Je ne puis dire si votre fils est atteint de dyspraxie ou de dussynchronie, cela relève de compétences de professionnels.
    Par contre :
    – la dyspraxie est un dysfonctionnement neuropsychologique qui intervient dès le plus jeune âge, sous différentes formes, quel que soit le contexte (exp: impossibilité de reproduire convenablement un dessin) et se révèle souvent très handicapant.
    – la dyssynchronie interne est un fort décalage entre les compétences intellectuelles, très développées, et le développement psycho-moteur et psycho affectif de l’enfant surdoué qui lui est normal voire en retard.
    Pour essayer de vous faire une idée, dans le cas de la dyssynchronie, la même activité posant problème à l’enfant dans un cadre scolaire peut être exécutée de façon toute naturelle et rapide lors d’un jeu qui le passionne. Exp : mon fils est très lent pour les dictées mais adore écrire sur un traitement de texte et la vitesse d’exécution est alors normale.
    Tout-petit mon fils avait aussi consulté la psycho-motricienne car il ne participait pas aux activités motrices en maternelle, et celle-ci avait conclu qu’il n’avait pas de problème psycho-moteur mais que c’était la motivation qui lui manquait !
    Voilà, je ne peux vous en dire plus mais seulement vous donner ces quelques pistes de réflexion.

  32. Bonjour,

    Je suis la mère d’un petit garçon de bientôt 7 ans qui est au CP et qui présente de nombreux signes de précocité tels déjà décrits dans vos différents messages (soif de connaissances, vocabulaire riche et technique,… mais dérange le fonctionnement normal de la classe : pitreries, cris qui l’amènent à être systématiquement exclu du cours, refus de faire des travaux en groupe entre autres…) et cette situation dure depuis sa scolarisation en PS. Il est décrit comme turbulent, ne respectant pas les règles,…

    Il a été vu par un neuro-psychiatre, un psychologue, un ophtamologiste, un orthoptiste…. pour poser un éventuel diagnostic ! Hyperactivité, précocité ou autre ? A priori rien de tout ça ! Je dis « à priori » car c’est là que mon questionnement se pose :

    Son QI a été évalué à 109, classé dans la « Normalité mais fort ». Il avait moins de 6 ans à son évaluation. C’est donc ce paradoxe qui me laisse perplexe d’autant que mon fils, en m’informant sur le sujet de la précocité, présente effectivement beaucoup de ces signes !

    A la demande de l’école, avec menace de « faire un signalement d’enfant en danger », nous avons démarré un suivi par un pédopsychiatre depuis octobre 2011. Pas d’évolution si ce n’est que mon fils est de plus en plus marginalisé !

    A la dernière réunion scolaire, en présence du médecin scolaire aussi il a été dit : « Des progrès ont été notés en décembre, il n’est plus violent (il avait été effectivement dépeint de la sorte : avait bousculé un enfant, avait lancé un caillou dans la cour de récré…) mais depuis le retour des vacances de Noël, votre fils refuse de travailler et surtout dérange la classe ! »… »il fait son travail, d’ailleurs TB quand il est encadré par un adulte mais, ce même travail, il refuse de le faire en groupe, alors qu’il connaît parfaitement les réponses… »… « Nous pensons qu’il est angoissé dans le groupe et nous souhaitons un suivi en CMP… »

    Je me sens oppressée et contrainte de faire cette démarche alors que je crains la médicalisation de mon fils et surtout la stigmatisation (déjà bien entamée d’ailleurs,je pense) ! J’écris « je » mais mon mari est tout autant présent que moi…

    C’est pourquoi, je me demandais si faire réévaluer mon fils par un autre psychologue était pertinent ! Qu’en pensez-vous ? Suis-je dans la fuite de la réalité (dans le déni, préférant savoir mon fils précoce), ou ai-je raison de demander un 2ème avis ? Le QI peut-il évoluer, est-il fiable dans le sens où mon enfant exprime malgré tout, je me répète, des signes de précocité ?

    Merci pour vos avis.

  33. Bonjour,
    Eliott a tout juste 6 ans et vient de passer un test de personnalité et une partie du Wisc IV avec des résultats très hétérogènes: verbal 138, rapidité 126, logique 112 car « trop confiant en lui et voulant aller trop vite. » Son comportement à l’école (GS maternelle), à l’origine du test, est de pire en pire (grande agitation, manque de concentration, fait le chef mais se vexe très vite, syndrome Caliméro car puni plusieurs fois par jour, etc.).
    Après avoir lu avec beaucoup d’intérêt tous vos échanges, je retiens qu’une des clés pour l’aider à se poser et s’épanouir pourrait-être la motivation. Est-ce que parler avec lui de ses capacités « hors norme », des avantages et des inconvéniants qui vont avec, ne pourrait pas lui donner quelques repères pour comprendre lui-même son fonctionnement et moins se sentir dépassé. Puis-je lui lire des témoignages d’enfants (plus âgés) ou de parents qui racontent un peu ce qu’il vit (en les sélectionanant avec soin)? Quelqu’un a-t’il déjà essayé? Qu’en pensez-vous?
    Merci

  34. Bonjour,
    Personnellement, nous n’avons jamais hésité à expliquer à nos enfants comment ils fonctionnaient et pourquoi, tout en leur disant qu’il n’y avait pas de mérite à en tirer à priori, et que c’était à eux de faire quelque chose de bien de leur capacités. Je pense qu’il est bon qu’ils se comprennent eux-mêmes et que cela les aide, pour ceci vous pouvez bien sûr, tout en tenant compte de son âge, illustrer par des exemples ses caractéristisques (témoignages, lecture, éventuellement certaines vidéos), en veillant à ce qu’il ne se sente pas marginalisé non plus. En général l’humour fonctionne bien, on trouve en fouillant des anecdotes et histoires plus ou moins drôles relatées dans les livres de spécialistes, témoignages….et à l’occasion, car il faut aussi les laisser vivre comme tout le monde et ne pas les enfermer là-dedans, un histoire amusante fait du bien !

  35. Bonjour,
    Je retrouve mon fils dans le témoignage d’Adeline, les mêmes problèmes que ce soit au niveau médical (port de lunette car hypermetrope et astygmate) qu’au niveau comportemental (isolé à l’école, violence gratuite, interrompt sans arrêt les adultes)… et personnes nous aident. J’ai vu un pédopsy dès l’âge de 2 ans car je voyais qu’il y a avait un problème. Visiblement le problème c’était moi parce que j’étais enceinte…. et que je ne supportais rien… mon fils à aujourd’hui 5ans et demi, j’ai vu une psychologue il y a 6 mois qui ne nous a rien dit. On est dans une impasse et on ne sait plus quoi faire… on est convoqué à l’école tous les mois pour mauvais comportement, ça se passe mal à la maison…Que faire ??? Adeline si vous pouvez m’en dire plus. Je me permets de vous laisser mon adresse mail. mende@live.fr

  36. Bonjour,

    Je suis la maman de Stefan qui aura 10 ans pour bientôt.
    Il est très sage et très isolé, malgré le fait qu’il aimerait avoir des copains.
    Il a parlé tard, puis il a bégaié, c’est pour cette raison qu’il a passé à l’âge de 4 ans
    un test IQ chez une psy (résultat 136).
    Il a toujours cherché les adultes et les sujets sérieux (la 2eme guère mondiale, le big bang,
    la physiologie du corps humain…
    A l’école il n’est pas brillant qu’en vocabulaire, sciences, histoire et géographie.
    En mathématiques il se débrouille.
    En plus très timide.
    Par contre niveau motricité il n’est pas doué (par exemple il ne fait toujours pas ses lacets) malgré sa taille qui est beaucoup au dessus de la moyenne.
    Mon inquiétude est qu’il n’a pas des amis, ses collègues veulent seulement jouer au foot,
    tandis que Stefan rêve à tout sort d’invention, aux planètes …En plus, il s’ennuie en classe
    car il dit qu’il connait les sujets de sciences depuis qu’il était tout petit. A savoir qu’il
    est toujours en train lire une encyclopédie ou Science &Vie junior.
    Nous, ses parents, nous n’avons pas beaucoup de temps pour lui car nous avons des professions très prenantes mais nous nous inquiétons pour son état moral et nous voulons
    choisir le mieux pour lui.
    Question : est-ce que je dois lui faire sauter une classe, compte tenu que ses aptitudes sont
    inégales (fort en sciences mais moindre en mathématiques) ?
    Merci pour votre avis

  37. J’ignore si l’école que j’ai fondée en 1995 en Belgique (Schola Nova) peut donner des réponses satisfaisantes, mais vu que beaucoup d’enfants précoces y ont magnifiquement fleuri, peut-être pourrez-vous y puiser quelques idées… Bonne chance!

  38. Bonjour,
    Mon petit garçon a 3 ans et demi, et présente de nombreuses caractéristiques de précocité intellectuelle. Il a parlé tard mais tout de suite très bien. Il compte jusqu’à 80, dénombre jusqu’à environ 50. Il connait l’alphabet et reconnait toutes les lettres. Il a une mémoire très impressionnante. Il a en revanche des difficultés en motricité fine, manque de ténécité face aux difficultés et à des difficultés à s’intégrer socialement. Il est très affectueux, mais nerveux et colérique. Il s’évade par la pensée dès qu’un sujet l’ennuie et a des amis imaginaires.
    Je voudrais lui faire passer un test de QI, mais je ne sais pas si on peut faire passer des tests à des enfants si jeunes, d’autant plus que mon fils ne voulant faire que ce qu’il veut, pourrait ne pas vouloir le passer ou faire n’importe quoi…
    J’ai besoin de conseils et de réponses sur l’âge auquel on peut faire passer des tests de QI à des enfants. Merci d’avance !

    1. Bonjour Maud,

      Pour les tests, les plus complets sont pratiqués à partir de l’âge de 6 ans (Wisc…). Il est cependant possible d’en faire
      pour des enfants plus jeunes, par exemple celui des matrices de Raven qui est plus un test de raisonnement et de logique
      mais donne quand même de fortes indications. Nous l’avions fait faire à 3 ans et 8 mois. Tout dépend après pourquoi vous voulez le
      faire : acquisition d’une certitude, enfant en décalage lui posant des difficultés…Il vous revient de choisir le bon moment, et
      un psychologue spécialisé devrait pouvoir vous conseiller sans vous pousser à consulter forcément tout de suite.
      Nous avons bien connu les problèmes de motricité fine, de ténacité qui paradoxalement disparaissent lorsque la motivation est là !
      Pour l’intégration sociale, c’est la même chose, elles se fait mieux lorsque l’enfant peut « discuter » à travers une activité qui
      lui plaît, mais cela n’est pas toujours facile à mettre en oeuvre d’où l’ami imaginaire (chez nous il s’appelait  » mon bonhomme »).
      Les seuls contacts occasionnels que notre fiston avait à cet âge étaient des enfants bien plus âgés (7-8 ans) avec qui il se sentait à l’aise
      et qu’eux trouvaient amusant et bizarre !

  39. Merci beaucoup, Françoise !
    J’ai pris contact avec une psychologue, qui le rencontrera dans un premier temps. Si je souhaite le faire tester, c’est à cause de soucis à l’école, où il est en refus face à tout ce qui est scolaire et donc où cela pose problème. Son maître dit qu’il n’arrive pas à le cerner. De plus, il ne se sent plus à l’aire à l’école, tous les matins, il dit qu’il ne veut pas y aller et il ne sait pas expliquer le pourquoi de cette aversion. La précocité intellectuelle expliquerait tous les soucis qu’il rencontre actuellement.

  40. Bonsoir Maud,

    Je comprends fort bien, et je dirais que les difficultés d’adaptation sont très grandes chez les tout-petits précoces qui sont à cet âge en fort décalage avec les enfants de leur âge, tant sur le plan de la parole, de la compréhension, des attentes scolaires… et vu leur jeune âge ils ne comprennent pas ce qui leur arrive et ne peuvent l’expliquer ! Dans ce cas il vaut mieux effectivement voir un spécialiste qui pourra le tester pour savoir d’où viennent les problèmes, sinon vous risquez l’infernal parcours de spécialistes divers : psychomotricien, orthophoniste…et j’en passe , alors que les soucis, paradoxalement, viennent de la précocité.
    Bonne chance !

  41. Bonjour, nous avons du mal depuis quasi toujours avec notre fils de 12 ans (comportement specifique), entre le CP et le CM1 (Il a suivi CM2) un intéret vif pour presque tout. Depuis il ne travaille pas, ni ne s’interresse……….et les realtions aux autres sont toujours compliquées. Il dit s’enuyer très rapidement : donc la semaine passée test wisc etc. (mieux vaut tard que jamais). WISC IV : QIT 118 mais non interprétable IVT 100 ICV 120 IP 114 IMT 115 Doit-on éloigner des liens présupposés entre une précocité et ses problèmes ou est-ce-que l’IVT basse est dûe à une autre raison?? où chercher l’origine de sa différence et comment l’aider (sans compter que maintenant c’est un ado!!)

  42. bonjour j’ai été un enfant précoce mais je ne l’ai jamais montrer j ai plus souvent fait semblant de ne pas savoir car ce n’est que comme cela qu’on est accepté les gens se sente supérieur et vous accepte. Mon environnement scolaire a été des plus médiocre (college ZEP, lycée LEP) je suis actuellement en master et a vrai dire je ne sais même pas ce que j’ai a y faire car je n ai jamais travaillé et j’ai de grandes lacunes.
    étant jeune on pouvait lire sur mes bulletin dormeur,rêveur , perturbateur, insolent…. le comble est que les professeur se plaignait que je termine les contrôles trop vite ou que je donnai trop de détail dans mes réponse bref le système scolaire ne sert a rien a part diviser les gens et conduit a vous sous estimer.

    Assez parler de moi je pense que mon neveu est précoce et donc je me sens obligé de faire quelque chose pour lui, pouvez vous me conseillez s’il vous plait. merci

  43. Pour Nath,

    Il est difficile de vous répondre n’étant pas professionnel. Par contre il me semble assez évident qu’un ivt bas peut être dû à un manque d’intérêt pour l’activité à pratiquer, surtout si cela s’est accumulé au fil des années et qu’une sorte d’habitude est prise, et un lien avec la précocité n’est pas impossible, mais….ce serait au psychologue d’approfondir et de vous orienter.
    Une bonne discussion à ce sujet avec votre fils est-elle possible, que ressent-il exactement ? dans quelles circonstances ? se sent-il différent des autres ? pourquoi ?

    Pour Ali,

    La précocité est souvent familiale.
    Peut être donc que le parent de votre neveu, en lien avec vous, présente les mêmes signes que vous. Le mieux est sans doute de lui en parler explicitement, expliquer vos doutes par rapport à votre neveu et lui donner toutes les informations utiles pour qu’il puisse se faire une idée (lectures, sites ….)

  44. Bonsoir,
    je suis contente d’être tombée sur votre site et vous pourrez peut être me donner votre avis.
    ma fille de 6 ans et demie vient de rentrer en CP en sachant lire (de manière assez fluide) et écrire. La maîtresse nous a conseillé un passage en CE1, nous indiquant qu’elle n’aurait rien à lui apprendre en CP. Notre fille A rencontré la psychologue scolaire aujourd’hui, mais nous n’avons pas encore le retour. Elle lui a fait des tests, peut être de QI, nous ne savons pas encore.
    J’ai toujours pensé que ma fille avait un peu d’avance : elle aurait tout à fait pu entrer en petite section à 2 ans et demie, mais ici, c’est 3 ans révolus ! Du coup, elle a commencé sa maternelle en sachant compter, en connaissant l’alphabet et en sachant écrire en lettres capitales. En moyenne section elle entamait les cursives et chez les grands, elle apprenait à lire, quasiment toute seule.
    Comme vos enfants, elle a un caractère difficile, elle s’énerve facilement et est dominante. Par contre, elle s’intéresse à tout, est attentive et participante en classe, très soignée (limite perfectionniste) et à beaucoup de camarades.
    Du coup, je ne sais pas trop quoi penser et c’est certainement moi qui angoisse plus qu’elle pour ce probable saut de classe.
    Nous conseillez vous d’accepter le passage en CE1 et quels conseils pourriez vous nous donner pour apprendre à la gérer au quotidien ?

  45. Bonjour à tous,

    J’ai déposé un message sur ce site le 23 décembre 2011. A l’époque, je m’interrogeais sur l’hétérogénéité des résultats obtenus par mon fils au wisc IV: ICV 146, IRP 111, IMT 118 et IVT 96. La psychologue avait diagnostiqué alors une dyspraxie tandis que la psychomotricienne évoquait au contraire une absence de dyspraxie, avec quelques lenteurs à l’écriture et une fatigabilité de l’attention soutenue.
    Depuis, mon fils a été examiné par un neuropédiatre, seul professionnel habilité à poser le diagnostic de dyspraxie.
    De l’avis du neuropédiatre, mon fils n’est pas dyspraxique; il présente d’excellentes capacités intellectuelles, notamment dans le domaine verbal, qui contrastent avec des habiletés psychomotrices dans la norme ou légèrement en deçà.
    Ce spécialiste nous a ainsi orienté sur des séances de rééducation avec une psychomotricienne.
    Je souhaitais déposer ce témoignage pour faire part de mon expérience auprès de certains parents, peut être actuellement désorientés par les résultats hétérogènes obtenus par leur enfant au test de QI et les conclusions un peu hâtives de certains professionnels.

  46. Bonjour,

    Mon fils a passé un test WISC-IV en CM2 , il a eu un suivi psy car il était ingérable en classe par période.
    ICV 92 IRP 11 IMT 103 IVT 130 QIT 110 quelqu’un pourrait il m’aider à comprendre ses chiffres?
    Il est toujours suivi et a de grosses difficultés en classe maintenant en 6ème. Que puis-je faire pour l’aider.
    Je me sens lâchée , je lis beaucoup sur le sujet. Par avance merci

  47. Bonjour,
    J’ai un garçon de 11 ans, en 5éme, il a toujours eu des difficultés avec l’école, l’autorité, les obligations, dit s’ennuyer en primaire, a parlé très jeune et très bien, saute une classe (cp) est déroutant par son attitude à l égard des adultes, insolent, résultats en dent de scie, peux mieux faire ! refus du travail si le prof ne lui plait pas, problème de concentration, très bonne mémoire, désinvestit l’école, refuse mon aide, difficulté à s’organiser, perds ses affaires (tête en l’air) , a pourtant de très bon résultats selon les matières et les profs, … bref, je suis allé voir du côté des HP, j’y retrouve mon fils, et moi même d’ailleurs ! j’avais fait passer un test à mon fils à l’âge de 5 ans et 11 mois : Wisc VI – résultat non significatif d’un HP profil assez hétérogène,
    (ICV 114 – IRP 124- IMT 106 – IVT 96 – qIT 115) le compte rendu de la psychologue est très juste, 19 lignes – la psychologue conclut que l’ensemble des résultats le situe nettement au dessus de la moyenne , qu’il est important de tenir compte de l hétérogénéité à travers l’étalement des intervalles de confiance… Je ne sais pas dutout comment interpreter cela maintenant, j’ai l’impression qu’avec ces résultats il ne peux être HP même si le descriptif que j’ai lu dans de nombreux sites concorde énormément, je voudrais refaire des tests pour écarter un diagnostic de HP, mon fils refuse, ne veux pas y aller mais je le sens pas très à l’aise dans sa scolarité. qu’en pensez vous ? merci de vos réponses.

  48. Bonsoir. Mon fils a 7 ans 1/2. Il vient de passer le wisc 4 auprès de la psychologue scolaire, a la demande de sa psy « de ville ». Je viens d avoir les résultats accompagnes d un compte-rendu particulièrement alarmiste, a mon sens. Il apparaît urgent de lui faire faire un bilan auprès d un psychométricien pour,je cite, « éclairer le tableau ». Je souhaite savoir ce que vous pensez du fait que les termes HPI et précocité n apparaissent pas dans ce compte-rendu (et n aient pas été prononces oralement). Voici ses résultats : ICV 152, IRP 96, IMT 138, IVT 115. Quelqu un peut il m apporter ses lumières ?! Merci.

    1. Bonjour Ségolène,

      Votre enfant présente un profil au wisc IV très hétérogène, ce qui est une situation relativement fréquente. Compte tenu de cette hétérogénéité, la psychologue n’a pas employé explicitement le terme d’enfant « précoce ». Toutefois,
      les scores obtenus montrent de toute évidence d’excellentes capacités cognitives notamment dans le domaine verbal ainsi qu’en terme de mémoire de travail. Seul l’IRP le situe dans la moyenne; il est intéressant pour vous de découvrir quelle épreuve a été « moins bien réussie » au sein de cet indice, afin de préciser le bilan et d’apporter, le cas échéant, une aide à votre enfant.
      Personnellement, je vous recommande la lecture de la thèse de Medhi Liratni (disponible sur internet) publiée en 2009, qui complètera votre information sur les enfants à haut potentiel intellectuel et vous permettra de mieux situer votre enfant au sein de cette population. Vous y découvrirez notamment que l’hétérogénéité des résultats au wisc IV est fréquente parmi ces enfants.
      Vous souhaitant une bonne journée,

  49. Bonjour,
    j’ai passé un test le wisc III à 9 ans avec ces notes:
    Information 14
    Similitudes 13
    Arithmétique 10
    Vocabulaire 16
    Compréhension 15
    Complètement d’image 10
    Code 8
    Arrangement d’images 10
    Cubes 15
    Assemblage d’objets 14
    Seulement il me semble que le but de ce test est d’obtenir le Quotient Intellectuel et il n’est écrit nulle part. Et-il possible de le calculer soit même ou bien des tables sont elles nécessaires?

    1. Je pense que l’idéal serait de se tourner vers le ou la psychologue qui a fait passer le test pour obtenir un résultat chiffré. A défaut, un autre psychologue devrait pouvoir effectuer le calcul car il dispose des tables nécessaires pour le faire.

  50. bonjour,
    mon fils de bientôt 12 ans a eu jusque là uns scolarité très difficile, il était systématiquement « tête de turc », ses enseignants successifs m’ont toujours dit qu’il ne intéressait pas à la collectivité, d’où d’être rejeter par ses camarades. qu’il cherchait systématiquement la camaraderie des élément les plus perturbateur, et ceux qui l’aimait le moins, ce qui expliquait toujours selon les enseignants, son côté martyrisé (coups, blessures, humiliation….) à 2ans et demi, il a été vu en consultation psy dans un CMPP et suivit pour un refus de langage et avec une psychomotricienne pour lui apprendre à utiliser son corps et accepter les contacts physique qui lui étaient intolérable. nous avons suivit tout ceci aveuglément, étions très désemparé, limite, moi sa maman, me sentait excessivement fautive de son mal être sans pourvoir y mettre des mots ou des explications. son parcours élémentaire n’eu pas de raté, mais pas non plus de parfait dans ses résultats, hormis les maths. ses enseignants de primaire m’ont souvent dit qu’il avait besoin d’un psy, alors que le CMPP avait de lui même arrêter son suivit vers ses 6 ans.
    aujourd’hui, il est en 6ième, nous l’avons scolarisé dans dans établissement privée à petit effectifs (8 en classe) courant octobre, sa prof principale me convoque pour me dire que ses enseignants se sont réunit pour parler de son cas, qu’ils le pensent très doué, mais qu’il faudrait le dépister pour une précocité, je n’en avait jamais entendu parler avant, je pensait mon fils ni bon ni mauvais, juste qu’il n’aimait pas l’enseignement alors que des sujet type spatiale, construction (pont, bâtiment, batteur à œuf, véhicules…) étaient ses seuls intérêts. il a passé des test hier pour une évaluation de personnalité, QI. nous aurons les résultats fin février.
    je m’inquiète énormément, à douze ans, on lui en a parler, nous, la psy, ses profs, si cela n’est pas cela, comment va t’il le vivre, quel vont en être les conséquences ?
    il a 2 sœurs et un frère, tous plus jeune, il a passer sa vie à essuyer les plâtres comme on dit, douze ans de combat quotidiens pour le faire bouger, pour qu’il ne soit pas violent, même envers moi sa maman, pour qu’il s’ouvre et arrête d’être une huitre accroché à son rocher, de lui trouver des méthodes pour retenir ses leçon d’histoire qu’il n’aime pas. c’est usant et nous avons que très peu d’information sur comment faire, quoi faire, quand faire. que les enseignants pourront ils lui apporter si il était en effet précoce, que vont ils faire si ce n’est pas le cas, l’oublier contre le radiateur ?
    je ne sais pas si vous êtes passer par ces moment de doute terrible ou l’on se sent inutile et incapable, mais je suis très dérouté par tout cela. lorsque j’étais enfants, on ne parlait pas de tout cela, je ne sais même pas si l(on se préoccupait de tout cela, si le fait « d’étiqueter » certains les aides plus que ne les encombre…

    1. Bonjour,

      Je comprends fort bien vos doutes. Je pense (personnellement) aussi qu’avant tout cela prenait moins d’importance, qu’il existait aussi des enfants surdoués ou précoces, mais qui souffraient certainement moins dans un système éducatif qui mettait l’accent sur la réussite, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
      Il ne s’agit donc pas d’étiqueter les enfants, rien ne vous force à en parler, mais de savoir quelles sont leurs particularités et comment y remédier, car encore une fois la plupart du temps on ne teste les enfants que lorsque les problèmes surviennent.
      Si l’équipe pédagogique a vu quelque chose chez votre enfant je pense que c’est une aubaine, et qu’elle sera de toutes façons présente et bienveillante à son égard quel que soit le résultat.
      Là aussi ce n’est pas le chiffre de qi qui compte, ni le fait qu’il soit précoce ou non et il faut bien faire attention à la manière dont la passage des tests a été présenté (tests afin d’évaluer la personnalité, les compétences et les difficultés de votre enfant pour lui apporter de l’aide), mais l’interprétation détaillée des différents résultats qui permettra de mieux cerner votre enfant. C’est ceci qu’il faudra lui expliquer, et si les choses sont bien expliquées et bien comprises, il ne devrait pas y avoir de problèmes.

    2. Bonjour Aude,

      Je comprends très bien votre état d’esprit car je vis cela depuis un certain temps et j’arrive à l’exaspération. Je suis épuisée psychologiquement.
      Mon fils, se met volontairement en échec scolaire, il est violent avec moi et son petit frère verbalement et physiquement.
      Mon fils va avoir 14 ans et a vécu une année désastreuse de 4ème. Il est physiquement petit au niveau de la taille en contradiction avec son mode de pensée et d’expression très pertinente et adulte pour son âge et gabarit. Il est le souffre douleur sur la cour de récré et revient tous les jours à la maison avec de lourds bagages. Il a sans cesse des problèmes et ne partage rien de positif avec moi. Ce qui n’arrange pas les choses, c’est que j’ai la garde partagée et que nous sommes une famille reconstituée avec d’autres enfants et une situation parfois tendue avec le papa. Il se pense l’adulte de la maison et refuse l’autorité que ce soit avec nous ou avec les professeurs. Ce qui est malheureux car c’est un garçon tellement doux et gentil, extrêmement doué pour tout ce qui est artistique. Il s’improvise peintre à la 1ère toile, musicien érudit, il apprend tout tout seul, il est très doué dans tout ce qui l’intêresse et néglige le reste. Il est médaille d’argent en sport, il vient de commencer la danse depuis 4 mois et obtient un solo dans le prestigieux gala de notre région et j’en passe …..
      Le conseil de classe arrive et je suis désemparée. Je sais qu’il a toutes les capacités pour aller en 3ème mais il ne fait rien pour. Je dois partir mais espère avoir de vos nouvelles et des conseils pour la suite.

  51. bonsoir, j’aimerais en savoir plus concernant les resultats des test wisc 4 mon fils à 14 ans et definit pas ses professeurs depuis la maternelle comme tres brillant mais presente des problemes d’attitudes depuis la maternelle regulierement et se retrouve constament exlu des cours il est decrit comme insuportable arrogant et n’assume pas c’ est ses erreurs qui trouve toujours injuste agitation, bavardages, demande beaucoup d’attention se met trop en avant et j’en passe il est suivi depuis c’est 3 ans par le cmpp à ma demande le cmpp lui a fait passer un test de QI WISC 4 EN MAI DERNIER IL AVAIT ALORS 13 ANS ET DEMI le psycologue ne nous à pas remi le test il nous l’a seulement lu sa donner 155 en ICV 145 EN IMT ET il est dans la zone moyenne de sa classe d’age pour IVT ou il ne presente pas de probleme graphomoteur mais il a plutot chuté a l’epreuve de symbole par souci de reussite d’aprés le psycologues et il est egalement dans la zone moyenne de sa classe d’age dans IRP OU la c’est l’epreuve des cubes qui est tres chuté d’apres le psycologue mon fils a été pénalisé par sa grande lenteur d’execution et les nombreux essai erreurs qui emaillent ses demarches de recherche et il dit que l’on peut egalement s’interroger quant a ses capacités de représentation spatiale et de synthése des stimuli visuels il nous a dit qu il nous ferait parvenir un compte rendu que j’ai recu au bout de 7 mois d’attente et j’ ai du insister et rappeler à plusieur reprise pour l’obtenir .sur se compte rendu ne figure que des conclusions par item mais pas de resultats chiffré ormi le resultat global qui est de 123. comment calcul t’on le resultat final est ce possible d’arriver a 123 avec 145 en imt 155 en icv et la moyenne en irp et ivt j’ai vraiment besoin qu’ on m’aide car mon fils commence a à se demotivé car il estime qu’il n’est juger que par son attitude il a tjrs eu avertissement de conduite avec des 15/16 de moyenne general souvent chuté par son attitude cette année il a deja etait exclu 4 fois et risque l’exclusion definitive si sa continu, l’ecole refuse de mettre des solutions en place comme la feuille de suivi qui a fait ses preuve car il l’a eu en 5eme et lui permis d’avoir les compliments d’apres eu au vu de son intelligence il n’en a pas besoin qui doit etre capable d’ailleurs il a du mal à comprendre pourquoi ses compains on droit de l avoir et pas lui il pense meme que si c’ est resultats etait moin bon on serait plus a son ecoute voila aider moi a comprendre et a aider monfils je vous en suplie ps: excusez moi pour les fautes d’ortographe et merci d’avance

  52. Bonjour,

    Ce n’est pas tellement le résultat global de votre fils qu’il faut analyser, mais les résultats intermédiaires des différents subtests qui révèlent effectivement un fort décalage.

    C’est sans doute ce fort décalage qui est à l’origine de ses difficultés ( voir aussi dyssynchronie interne sur le site) :
    https://www.enfantsprecoces.info/le-syndrome-de-dyssynchronie, car manifestement il a de fortes capacités d’intégration des données (compréhension verbale, mémoire…), mais a du mal pour le côté pratique (réalisation, exécution….). C’est souvent révélateur des enfants très perfectionnistes, consciencieux, qui peuvent être freinés de peur de mal faire, ou qui compliquent trop les choses (intellectuellement) et ne parviennent pas à réaliser un « travail » de façon simple et détachée.

    Le problème qui peut se poser dans la cadre scolaire, surtout au collège, est que l’on demande à l’enfant de produire un travail dans un temps demandé d’une part, et d’autre part il doit faire preuve de méthode pour produire un raisonnement et expliquer sa démarche dans le détail, ce qui requiert des compétences plus « pratiques ».

    Je ne suis pas spécialiste ni psychologue, mais c’est ce que je ressens en lisant votre message, cela doit correspondre à peu près je pense aux conclusions de son test par items ?

    Votre fils a sans doute besoin qu’on lui explique plus en détail son mode de fonctionnement, c’est à dire à la fois ses grandes capacités de compréhension…mais qui sont freinées par le reste qu’il doit travailler, raison pour laquelle il a sans doute depuis tout petit des problèmes d’agitation. En effet, il est difficile pour un enfant de gérer ce contraste et il aurait sans doute eu besoin plus tôt d’une adaptation scolaire lui permettant à la fois d’être satisfait sur le plan plus « intellectuel » et de travailler les autres compétences.

    Je vous suggère de discuter avec lui pour savoir exactement ce qu’il ressent. De même, je vous mets en lien un livre qui pourra l’aider (et vous aussi). Je crois qu’il doit vraiment prendre conscience de lui-même, avec votre aide, afin de mettre en place des solutions :

    L’adolescent surdoué : Le miroir du zèbre

    Je pense aussi qu’il est en âge de comprendre les enjeux, en effet il est dommage de gâcher sa scolarité compte tenu de ses compétences, néanmoins il doit aussi fournir un certain effort. Il a très certainement besoin d’encouragements et de la mise en place d’un « contrat » de type de la feuille de suivi pour l’école. Sans doute faut-il revoir les enseignants pour expliquer les choses en mettant l’accent sur ses difficultés, dire qu’il a besoin d’encouragements pour y arriver, à priori il n’y a pas de raison pour qu’il n’ait pas droit au même traitement que les autres, surtout si les résultats sont là.

    Maintenant il faut peut être voir si un contrat entre vous et lui peut suffire, quelque chose , une motivation, qui l’aiderait à aller de l’avant et à adopter un comportement plus stable.

    En espérant vous aider un peu.

  53. Bonjour, ma fille de 3 ans a ce qu’on appelle de l’avance. Son entrée en petite section s’est faite normalement, jusqu’à ce qu’elle commence à me dire qu’elle a encore fait de la peinture, que le coloriage c’est nul,…Ses appréciations en sport sont catastrophiques, idem pour le coloriage et la pâte à modeler (je cite » ça salit les mains »). Le « problème », c’est qu’à 3 ans, elle réfléchit beaucoup, elle analyse tout. Elle commence à lire, compte couramment, sait dénombrer les quantités, connaît ses nombres, les caractéristiques des formes (« c’est un triangle parce qu’il a 3 côtés », « c’est un losange »), elle est plus ou moins bilingue etc…Bref, un bon niveau CP. Elle est passionnée d’informatique et d’astronomie. Le système solaire n’a plus de secrets pour elle. Elle a réclamé un télescope pour Noël…Les gens sont toujours étonnés de l’entendre parler de Grande Ourse, de constellations, de Laïka, etc…C’est une vraie pipelette qui a dit ses premiers mots vers 5 mois. Elle pose des questions du genre « pourquoi on respire? ». Bref, un vrai casse-tête pour moi car elle est toujours en demande. Elle peut aussi se montrer très cassante avec n’importe qui car elle ne sait pas encore être diplomate (normal, elle n’a que 3 ans quand même!!!). Elle est assez en retrait par rapport aux autres enfants qui s’éclatent. Elle ne se mettra jamais en danger car elle analyse ce que les enfants font avant de les suivre. elle parle de planètes à sa copine, et celle-ci lui répond qu’elle a une jolie jupe MDR Un vrai dialogue de sourd.
    Je ne sais pas si je dois la faire tester maintenant ou attendre. En classe, la maîtresse m’a dit qu’elle se braque et refuse les activités qu’elle propose: coloriage, même pas en rêve, graphisme et pâte à modeler.Il n’y a pas de concessions, elle refuse tout net! Par contre, quand la maîtresse lui propose des activités autour des lettres et des nombres, tout roule. Je ne sais plus quoi penser…

    1. Bonjour,
      Oui, j’avais le même à la maison !!
      Le problème est l’intérêt de l’activité proposée, car pour eux colorier pour colorier est inutile, en effet à cet âge, l’activité coloriage propose des modèles simples qui servent à apprendre les couleurs, or si celles-ci sont connues, cela représente pour l’enfant une énième répétition sans but. Etc pour le reste….
      Par contre il est utile quand même pour eux de travailler le graphisme, la motricité fine….et cela pourrait se résoudre facilement par le biais d’exercices plus compliqués. Encore faut-il l’expliquer à la maîtresse et qu’elle soit compréhensive. Vous pouvez toujours essayer d’en parler et voir, sans parler de précocité, en montrant éventuellement des réalisations qu’elle fait à la maison et obtenir une adaptation.
      Pour notre part nous avions fait le test à 3 ans 1/2 car situation de blocage mais il faut savoir que cela ne génère aucun automatisme au niveau de l’école, l’idéal étant que l’enfant puisse pour certaines activités intégrer une classe supérieure, ou à double niveau.
      Le problème est que lorsque l’enfant s’ennuie on tourne en rond car comme il y a ennui il ne produit pas ce qu’on lui demande, et ainsi il est catalogué comme « non capable », alors qu’il faudrait qu’il soit plus motivé (classe supérieure) pour être capable !!!!
      La précocité ne fait pratiquement pas de doute chez votre fille et plus vite on sait mieux on sait comment réagir, et il est plus facile et bénéfique, en cas de besoin, de faire un saut de classe en maternelle que plus tard.
      Pour mon fils (même profil que votre fille), le saut de la moyenne section a été salutaire car il a enfin pu communiquer avec les autres enfants, ce qui n’était pas le cas en petite section car le décalage au niveau du langage et des préoccupations était trop important (comme pour votre fille). Par contre il faut absolument ne pas négliger voire compenser par ailleurs, comme je le disais, la motricité fine, l’éveil corporel…, car ils n’ont que le corps de leur âge et sont parfois moins habiles que les autres enfants de leur âge.

      1. Bonsoir,
        merci d’avoir répondu. C’est vrai qu’après tout ils ont le corps d’enfants de 3 ans…Ma fille est en PS/MS, et pour moi c’est maintenant qu’il faut agir. Profiter du double niveau pour un passage en douceur (sauter de classe tout en restant dans le même groupe d’élèves). J’ai eu beau parler avec la maîtresse, mais elle a fait la sourde oreille…Chaque jour apporte son lot de nouveautés, elle m’épate vraiment, et parfois fait un peu peur…Tout à l’heure, elle a fait un truc, et m’a dit: « qu’en penses-tu Maman? » Je ne m’imaginais pas avoir des conversations aussi bien dirigées avec ma fille de 3 ans, qui me demande mon opinion! Elle est inscrite pour les tests de QI, mais je crains que ça ne donne pas grand chose, parce que , lorsqu’elle ne veut pas faire quelque chose, elle ne le fait pas, c’est tout! La maîtresse attend les résultats pour faire de la différenciation (genre elle veut une preuve). Le pédiatre m’a dit il y a déjà 6 mois: « vous savez Madame, votre fille a une intelligence supérieure. Il faudra faire quelque chose pour elle, sinon vous allez au devant de problèmes psychologiques. » de quoi me ficher la trouille!

        1. Oui, vous avez raison de prendre les devants.
          Pour le test, c’est vrai que les enfants peuvent s’y refuser car ils peuvent se sentir jugés. Pour éviter cela, j’avais dit à mon fils qu’on allait voir une personne qui lui ferait faire des « petits jeux » de logique (il adorait ça) pour voir comment il réfléchit, sans lui mettre de pression. Cette formulation ne plaisait pas trop au psychologue, mais je savais que c’était un moyen de mettre mon enfant en confiance.
          Sinon, pour éviter les problèmes psychologiques comme le dit le pédiatre, la première chose la plus importante est le soutien des parents, la compréhension, et ne pas hésiter à leur fournir l’apport « intellectuel » dont ils ont besoin, au moins en dehors de l’école.
          S’ils sont soutenus et encouragés, reconnus surtout, il n’y a pas de raisons d’avoir la trouille, bien au contraire.

          1. Bonjour,
            ça y est, ma fille est reconnue EIP. Elle a été insupportable pendant les tests, et la psy n’en pouvait plus. Elles sont arrivées difficilement au bout…La psy m’a rappelée après avoir corrigé, et elle a demandé à revoir la puce pour 2 tests supplémentaires car les résultats disaient bien qu’elle était à haut potentiel. On aura le bilan la semaine prochaine. Maintenant, je vais devoir me battre contre l’école et l’administration! De plus, elle est dans mon école, et certaines collègues me prennent pour une allumée de vouloir tester ma fille,…

  54. Bonjour,j’ai une petite fille de six ans presentant beaucoup de signes de « precosite » .aptitudes, langage
    caractere.Elle est aussi tres anxirreuse timide,ayant beaucoup de mal et ayant toujours besoin de beaucoup
    de temps pour se sentir assez a l’aise pour participer tres bonne elocution des 2 ans memoire passion drs chiffres et lettres tres sensible insolente toujours en train de parlementer etc…j’ai depuis longtemps voulu la tester surtout pour soigner son anxiete bien qu ayant peur que le stress ne la gagne elle a fait le test comme prevu son stress la emporter selon la psy resultat elle est moyen fort mais la psy dit quelle est limite superieur et que son anxiete la fortement penaliser que penserpriviligierles faits ou les tests

    1. Bonjour,

      Je pense que l’un ne va pas sans l’autre, il faut aussi tenir compte du caractère de votre fille qui ne doit pas se retrouver bloquée par son anxiété.
      C’est ce point qu’il faut sans doute analyser : anxiété par rapport à quoi : peur de mal faire, peur du regard des autres, ….Pourquoi ? Niveau d’exigence élevé ? fixé par qui ? ….
      Dans un premier temps il faudrait sans doute essayer de la rassurer, de lui expliquer qu’on vit dans un monde imparfait, qu’elle a droit à l’erreur comme tout le monde, qu’elle va à l’école pour apprendre….pour relativiser les choses. Favoriser aussi les activités de contact (théâtre, sport…), afin qu’elle fasse partie d’un groupe qui l’aide à se sentir bien et en confiance, et répondre à ses autres besoins par ailleurs.
      En fait, les tests servent surtout à ça, mettre en avant les points positifs et négatifs de nos enfants afin que nous puissions les gérer en fonction de ce qu’ils sont vraiment, à nous d’en tenir compte.

  55. Bonjour Tandrya,

    Une bonne nouvelle, donc !
    Comme vous êtes dans la place si je comprends bien, c’est l’occasion d’en profiter pour expliquer à vos collègues ce qu’est un enfant précoce, comment il fonctionne, de faire tomber les tabous et les idées reçues. En même temps je me doute que cela ne doit pas être facile, mais peut être, en impliquant vos collègues, y aura t-il un moyen de les motiver pour faire avancer la cause !
    Selon leur âge et leur expérience, certains ont sans doute déjà dû croiser des enfants précoces sans s’en rendre compte, pourquoi ne pas essayer de faire une espèce de revue de détail afin de mieux les détecter et les aider surtout. Ensuite, ce que vous devez expliquer à vos collègues et à la maîtresse de votre fille, ce ne sont pas tellement les grandes capacités des enfants précoces mais surtout les difficultés qu’ils peuvent rencontrer du fait de cette précocité qui sont nombreuses (manque de persévérance, maladresse, difficultés de motricité fine, rêverie, agitation et j’en passe…), et les conforter dans leur rôle de soutien.

    Sinon pour votre fille, en attendant le bilan, c’est vrai que si elle se trouve dans une classe à double niveau, c’est idéal et normalement facilement gérable, si la maîtresse veut bien accepter de lui faire changer de section, le mieux étant de pouvoir naviguer entre les sections en fonction des activités et aptitudes de votre fille !

    Bon courage et tenez-nous au courant.

    1. Bonjour,
      ça y est, j’ai eu le bilan. Comme on s’y attendait, le côté psychomoteur est très bof avec un QI de 106. Côté verbal et langagier, elle a 133 (!), supérieure de 99% , ça correspond à 6 ans et 2mois. (elle n’a que 3 ans)
      Bref, un Qi total de 124 , ce qui est supérieur à la moyenne (+95%). La psy me dit qu’il est urgent qu’elle change de classe car elle n’est pas loin de la dégringolade affective ce qui entraînera une dégringolade cognitive. Je pars donc en guerre!!!
      j’ai la trouille, le cerveau en ébullition, mais c’est pour son bien!

  56. Bonjour,

    Est-ce que vous pourriez me dire à qui m’adresser pour passer les tests QI à mon fils de 14 ans ?
    J’habite dans l’Essonne (91).

    Merci par avance.

  57. Bonjour,
    je viens vous donner des nouvelles de mon cas…Après une bataille sans fin avec l’école, je suis sur le point d’aller en commission de recours. L’école de ma fille refuse son passage en GS, restant sur l’argument de son manque de maturité. Assez rapidement, nous avons eu une équipe éducative, pendant laquelle les tests passés par ma fille ont été remis en cause parce que c’est une enfant d’enseignante. La psy scolaire, qui a toujours refusé de voir ma fille (question d’éthique me dit-elle), m’a dit de l’emmener au parc, à la plage, à la piscine, et que pour le reste elle avait bien le temps…Elle a voulu que ma fille voie une de ses collègues (mais ça n’a jamais été fait). Pendant l’équipe, on m’a demandé de régler certains points (passage aux toilettes, …) je l’ai fait, mais ils campent sur leurs positions. Hier, on m’a annoncé qu’on avait inscrit ma fille en MS dans une classe Montessori, où se côtoieront des PS, des MS et des GS. On m’a dit qu’elle aurait la possibilité de passer en GS en cours d’année (on m’avait dit ça en PS mais ils n’ont rien fait pour elle!!!). Du coup, j’ai jusqu’à lundi pour dire si je veux ou pas faire mon recours, et je ne sais plus quoi faire.

    Lorsque j’ai déposé les tests de ma fille en mars, ils l’ont faite travailler avec les MS (elle est en PS/MS). Est-ce qu’elle ne va pas s’ennuyer en MS alors qu’elle a déjà vu les notions? De plus, l’école a demandé au RASED de tester ma fille (je ne l’ai su que 10 jours après…). En conclusion, elle a le niveau pour entrer au CP!

    Je suis dégoûtée: dans la classe de ma fille, il y a une autre petite fille, fille d’une des enseignantes de la maternelle. Elle va avoir un passage anticipé en GS parce qu’elle a déjà fait le programme de MS. Pas d’équipe éducative, pas de tests, pas de psys, RIEN! Lorsqu’elle était en TPS dans une autre école, ça s’est mal passé, alors, elle et la fille de la dirlo ont été intégrées en PS dans la classe de la dirlo. A l’entrée officielle en PS cette année, ayant déjà fait le prog de PS, on leur fait suivre la MS . Et là, bingo, passage anticipé en GS. Je peux vous dire que je suis ravie!!!!

    Voilà où j’en suis!!!

  58. Bonsoir,

    Je suis navrée de ce que je lis mais cependant pas surprise pour autant. C’est toujours le même schéma, on nous oppose le manque de maturité pour les laisser avancer, alors que justement c’est la fait d’avancer qui les aide à s’ouvrir aux autres et à s’exprimer.
    A votre place, je ne céderais pas, et procéderais au recours en veillant bien à joindre tous les documents qui puissent vous aider (préconisation du psy…). Par ailleurs, vous avez normalement un référant sur la précocité au niveau de l’inspection académique qui est là pour vous aider, car la précocité doit maintenant légalement être prise en compte.
    Montessori, pourquoi pas , mais vous n’avez aucune garantie, et je ne comprends pas comment ils peuvent y inscrire votre fille sans votre accord ? Et de toutes façons si vous obtenez l’accord de l’inspection, il vaut pour n’importe quelle école.
    C’est vraiment dommage d’avoir à faire face à tellement d’opposition, alors que comme vous le dites les sauts de classe sont fréquents pour d’autres enfants, et que cela ne leur coûte pas grand chose sauf un peu de compréhension et de bonne volonté.
    Bon courage, je pense sincèrement qu’il faut vous battre pour votre fille même si c’est difficile, car de toutes façons le problème resurgira plus tard et ce sera encore plus dur.

    1. Bonsoir,
      J’ai donné mon dossier pour le recours. J’y ai joint: 1 lettre détaillée pour la commission (3 pages!!!), la copie de la lettre que j’avais faite à la dirlo, les tests de QI, le bilan du RASED, la lettre du pédiatre et la copie de la synthèse de l’équipe éducative (qui spécifiait qu’il devait y avoir une 2ème équipe avant de prendre une décision). Je viens également d’envoyer un mail à la référente académique. On verra ce que tout ça va donner!
      J’ai l’impression de me battre contre un mur.

    1. Ce matin, 1/4h avant l’entrée des classes, la dirlo vient me voir et me dit que ma fille sera vue par un psy scolaire dans la matinée. Je lui ai dit que c’était un peu tard, et que je ne voyais pas à quoi ça allait servir…J’ai quand même accepté de le voir, puis qu’il « teste » ma fille. Il m’a appelée à 12h, en me disant qu’il avait passé une heure avec ma fille, et qu’elle avait assuré. Il ne voyait pas où l’enseignante avait bien pu voir un problème de concentration parce que ma fille a montré une extrême patience, de plus avec quelqu’un qu’elle voyait pour la 1ère fois! Donc pour lui, elle a bien un niveau fin de GS (maths, logique et verbal) même si son côté moteur évolue en accord avec son âge officiel. Pour lui, même s’il ne se met du côté de personne, la MS n’a rien a lui apprendre…Il a précisé qu’il transmettrait son bilan directement à l’inspection.
      Et cet aprem, j’ai eu la référente académique au tél. Elle demande une nouvelle équipe éducative, et elle veut être présente.
      Voilà pour les news du jours.

  59. Bonjour,

    Je me trouve un peu déroutée. A la demande d’une enseignante qui suposait une précocité intellectuelle auprès de mon fils 12 ans (6ème). Je l’ai fait « testé » par un COP. Celui ci a direct affirmé « Ne cherchez plus, votre fils est EIP ». Bref, je me renseigne et je retrouve mon fils à travers certains caractéristiques EIP.

    Seulement voilà. Le COP analyse les résultats:
    – ICV 150
    IRP 96
    IMT 70
    IVT 93

    QIT 108

    Donc pour lui, pas de EIP mais TROIUBLES DE L’ATTENTION.

    Qu’en pensez – vous?

    Un grand merci.

  60. Bonjour,

    Je ne suis pas qualifiée pour interpréter les résultats du test.
    Celui-ci marque cependant une grande hétérogénéité, de grandes compétences en compréhension verbale, d’où la supposition de précocité, et des compétences moyennes ou normales pour le reste (en particulier pour l’imt). La précocité est une caractéristique globale, qui englobe des atouts et parfois des faiblesses ou véritables difficultés qui sont à interpréter avec recul en fonction de l’histoire de votre enfant.
    Ce qui est important à travers ce bilan, ce n’est pas finalement de savoir si votre enfant est précoce ou non, mais le fait qu’il soit très compétent pour le verbal d’une part, et d’autre part de trouver la cause de ses difficultés (s’il en a effectivement dans son quotidien car elles pourraient aussi être accentuées par la passation du test) pour le reste pour l’aider à avancer.
    Il y a peut être lieu de consulter un psy spécialisé afin qu’il analyse en détail ces résultats et vous propose des solutions si vous en ressentez le besoin.

    1. MERCI pour votre réponse. J’ai tenu compte de votre remarque et suis allée voir un psychologue qui pour 80 euros non remboursés (15 minutes d’entretien), mais répondu:
      – La seule chose que je puisse vous dire et que votre enfant doit être suivi psychologique parce qu’avec une telle différence ICV – IRP, il ne peut être qu’en souffrance.

      Pour l’instant j’attends un RDV avec une neuro psychiatre. afin d’évaluer si TDA.

      Ce qui est très difficile, c’est de faire travailler mon fils. Il n’a pas le gout de l’effort (pour tout ce qui est scolaire)… sinon, pour le sport, musique, découvertes perso. (lectures, informatique, expériences…), quand il est intéressé, il est à 200% investit…

      Ce que j’aimerai, ce n’est pas de coller une étiquette mais avoir une réelle compréhension de son profil et des solutions pour arriver à le motiver à apprendre des choses scolaires.

      MERCI…
      Tout cela est très déroutant et tout prête à un bras de fer constant.

      MERCI.

  61. Bonjour
    Mon fils d’à peine 9 ans en mars 2013 a été diagnostiqué « enfant zèbre » ; je préfère cette expression vu tous les articles sur ces enfants. Il n’est pas hyper actif mais pose des problèmes plutôt relationnels : sensibilités, injustices (école de quartier « bien coconnée) avec des parents bien présents qui se permettent de s’adresser aux enfants avant leurs parents ! ce qui n’arrange rien) mais aussi au niveau des apprentissages (j’ai compris, je n’ai pas besoin d’autres règles : sauf que cela ne fonctionne pas ainsi dans notre système français d’apprentissage). Son mode de réflexion est souvent interprété comme « inadéquat » par les enfants et enseignants alors qu’il ne demande qu’une réponse à ses questions. ce sont des enfants qui se posent pleins de questions mais nous « adultes » ne le comprenons pas. Nous essayons d’être à l’écoute mais ce n’est vraiment pas facile à « gérer » ; Notre fils a toujours réponse à tout … de mois en mois il s’affirme forcément puisqu’il grandit mais les résultats scolaires ne sont pas forcément brillants … (Son grand frère se débrouillait mieux en CM2 que lui ) ; il a sauté une classe et il faut qu’il rattrape d’une part; et qu’il soit à niveau « psychologiquement » des enfants « normaux » de CM2 : je trouve que cela fait beaucoup pour un enfant de 10 ans. Bon, il suit mais il apprend ce qui l’intéresse et dès qu’on lui crie dessus c’est terminé « il s’enferme dans sa coquille »…. Pas moyen de le secouer ou lui faire entendre raison, il a toujours une remarque appropriée et là hic pour les parents (à mon avis, il joue avec cela, ce qui ne m’empêche pas de lui dire qu’il est fainéant en argumentant ; ce qui le vexe et le fait réfléchir … à chacun sa solution selon le caractère de l’enfant je crois

    1. Il est bien dommage que vous n’habitiez pas la Belgique, car à Schola Nova, nous avons un cours de latin très libre dès les primaires. Cela donne immédiatement un bonheur extraordinaire aux « zèbres ».
      Mais consultez notre site, vous y trouverez peut-être des idées…
      Bonne chance!

      Pr Stéphane Feye
      Schola Nova – Humanités Gréco-Latines et Artistiques
      http://www.scholanova.be
      http://www.concertschola.be
      http://www.liberte-scolaire.com/…/schola-nova

  62. Bonjour à tous
    Je vois que nous sommes tous et toutes dans les ms. Interrogations, les ms souffrançes, les mes appréhensions mais aussi dans les ms situations dans lesquelles nous ne trouvons pas tjrs solution malheureusement.
    Mon fils est entre en 6eme cette année, en septembre, dans un collège de grande renommée, avec un niveau scolaire vraiment poussé, face auquel il a pu prétendre avoir sa place. Des la rentrée, mysterieusement, les résultats ont chuté, la motivation n’y était plus, l’apprentissage des leçons synonyme de torture et pour lui et pour nous….bref, la cata
    Je le suis de très près quant ses résultats et je ne parvenais plus à rien. Suite à cela, souci avec professeurs qui l’ont considérés comme un fainéant de première, pas sérieux dans sa scolarité, sans assiduité, et je passe certains commentaires…..j’ai récupéré mon fils au ras des pâquerettes, amaigri, cerné constamment, et à la limite de la déprime pour son jeune âge.changement d’établissement en cours d’année, il se retrouve d’un point identitaire, scoalirmeent aussi car 15 de moyenne générale actuellement.mais il a essuyé un commentaire du directeur des plus négatifs à l’issue du conseil du 2 e trimestre, ses questions multiples, incessantes devenant dérageantes…….il est taxé de petit insolent, qui remet l’autorité des profs en question, et qui devrait plutôt rester à sa place d’élève au lieu de se penser l’égal des profs…….je prends rdv demain avec le directeur bien entendu…que faire svp, il a vu un psy qui a trouvé 1110 de qi……merci à vous pour vos aides!!!!!!!!!!

  63. Bonjour,

    Le cap de la sixième n’est pas toujours facile à passer, en effet il y a un grand décalage au niveau des façons de faire, d’apprendre et aussi de l’organisation, par rapport au primaire, qui peut être troublant et source d’instabilité de façon générale. S’il y a précocité en plus, cela peut être fortement aggravé par leur mode de fonctionnement, c’est à dire qu’en général nos petits vont droit au but et ne comprennent pas qu’on leur demande d’expliquer, justifer des raisonnements…
    Il y a donc je crois un grand travail d’explication à fournir pour que votre fils se retrouve en phase, ceci de la part de tous les intervenants (profs, psy, qui le côtoient (juste une remarque sur le chiffre de qi que vous indiquez :erreur de frappe je suppose ?). Il serait sans doute bon d’avoir une entrevue avec votre fils, ses profs et vous-même afin de tout mettre sur la table : aux enseignants d’expliquer à votre fils ce qu’ils attendent de lui, à vous d’expliquer aux enseignants comment fonctionne votre enfant en fonction de ce qu’a pu dire le psychologue, car ce n’est pas tant le chiffre de qi qui compte mais ce qu’il veut dire, l’interprétation détaillée des résultats, et enfin à votre fils de s’exprimer, pour que tout le monde reparte de bon pied. C’est du moins ce que je ferais à votre place.
    En effet, un grand pourcentage des enfants précoces se retrouve en échec scolaire à partir du collège à cause de ce manque de compréhension et aussi du manque de méthodes qu’il n’ont pas acquises du fait de leurs facilités à comprendre les choses (sans être toutefois capables de les expliquer de façon claire et cohérente, leur vraie difficulté à ce stade).
    Je crois que rien n’est perdu, votre fils a l’air d’un bon élève et sa situation est sans doute rattrapable avec de bonnes explications et de la bonne volonté de la part de tous. Un petit conseil cependant : restez humble vis à vis des profs, cela se passe souvent mieux en expliquant les difficultés des enfants et en sollicitant leur aide !
    Bon courage !

  64. Bonjour,

    J’ai un fils de 7 et demi qui est très timide et manque énormément de confiance en lui.
    L’année dernière je lui ai fais passé un test de QI car il avait du mal à s’intégrer à l’école mais il apprenez tout très vite.
    J’ai donc passer un test et le résultat était de 86.
    J’étais donc vraiment surprise et je me demande si le test est vraiment fiable parce que j’avais lu une fois qu’en enfant précoce pouvait échouer au test de QI quand il est vraiment en manque de confiance.
    Si j’insiste ce n’est pas parce que je n’accepte pas l’idée que mon fils puisse avoir un QI de 86 mais bien parce que je n’y crois pas.
    Par exemple, à la maison quand je lui fait des devoir et que je reste près de lui on dirait qu’il ne comprends rien et ne fait rien ou ‘importe quoi. Alors que quand je le laisse travailler seul il est capable de faire des exercices beaucoup plus compliqués que ceux qu’il fait quand je suis là.
    J’ai l’impression qu’il a une sort de blocage lorsque quelqu’un le regarde.
    Merci.

  65. Bonjour,
    Ma fille a fait une tentative de suicide il y a deux mois. Elle a 12 ans et demi et nous la croyions heureuse. Elève brillante, très vive, elle a une personnalité joyeuse quoique secrète. Elle a été adoptée à l’âge de 14 mois, elle est de naissance chinoise et est fille unique. Sur les conseils de la pédopsychiatre qui l’a suivie lors de son hospitalisation elle vient de passer un WISC III. Son QI verbal est de 125, son QI de performance de 99, pour un QI global évalué à 114. Le commentaire fait état d’une dyssynchronie que mon mari et moi avions identifiée mais à laquelle nous ne donnions pas ce nom. Tout se bouscule sans doute dans sa tête : adolescence, origines, puberté, différence, difficultés relationnelles, système scolaire inadapté, etc.
    Nous avons mis en place un suivi pédopsy + psychothérapeutique auquel elle n’adhère pas vraiment, et elle reste dans le déni de la gravité de son acte. De plus elle n’élimine pas forcément la perspective de récidiver. Aussi prévoyons-nous une réhospitalisation non plus dans le cadre de l’urgence, mais d’une approche de fond dans une unité spécialisée. Elle même l’a demandé « pour ne pas aller au collège » où elle s’ennuie « à mourir » et ne tisse pas des amitiés sereines car elle est exclusive et bizarre aux dires de ses copines.
    Nous voudrions pouvoir l’aider mieux concernant cette fameuse dyssynchronie. Elle ne sait pas se mettre à distance, contourne les difficultés scolaires plutôt que de les affronter, n’apprend pas et ne cantonne à la facilité. Ne supportant pas l’échec elle refuse pourtant de se mettre à l’étude, n’a pas de méthode ni de rigueur. Nous craignons une désaffection du scolaire en sus du reste.
    Comment l’aider ?
    Merci.
    Nat

  66. Bonjour, je suis à la recherche d’un(e) psychologue compétent(e) à Paris pour faire passer un test de QI à ma fille de 11 ans qui présente beaucoup de signes de précocité. Excellente élève depuis le début de sa scolarité, elle s’est toujours sentie différente des autres enfants. Aujourd’hui elle est en 5ème et ne veut plus aller en cours car elle s’ennuie terriblement et déprime.
    D’avance merci de vos réponses

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