Dans la catégorie psycho de sa version en ligne, le magazine l’Express pose aujourd’hui la question. Après une rapide introduction, Caroline Franc Desages, l’auteur de l’article, nous présente brièvement l’origine des évaluations de QI et les différents tests disponibles. Robert Voyazopoulos, psychologue de l’Education nationale et auteur d’ouvrages sur le sujet, vient utilement nous rappeler que l’annonce du résultat brut chiffré du test doit absolument être suivie par une analyse approfondie, menée par un professionnel compétent. Le test de QI doit précéder une prise en charge personnalisée de l’enfant ou de l’adulte testé, répondre à ses interrogations et au final lui permettre de mieux vivre sa différence, au quotidien et à long terme.
Il faut noter que l’article se place uniquement dans la perspective d’un test passé pour une présomption de surdouement et rappeler que ceux-ci sont tout aussi efficaces pour expliquer, à l’inverse, des situations de difficultés cognitives ou d’apprentissage.
« Un QI élevé ne signifie pas pour autant l’assurance d’une carrière brillante, de même qu’un chercheur ou un artiste n’a pas forcément un QI exceptionnel. Ce qui me semble capital dans les tests c’est d’abord par qui ils sont réalisés ». « Si nous apprenons à passer ces tests en licence de psychologie, témoigne Astrid Pourailly, étudiante en psychologie, c’est parce qu’il est très important de prendre en compte le cadre de la personne, son histoire familiale, le moment de la journée où nous le faisons car il peut être fatigué ect. Il est évident que selon de multiples facteurs, on peut obtenir des résultats très différents ».