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Quand l’enfant surdoué s’installe dans le refus

Dans sa dernière chronique pour le journal des femmes, Arielle Adda nous parle de ces enfants qui s’installent dans un entêtement auquel ils ont parfois beaucoup de mal à renoncer.

Quand l'enfant surdoué se rebelle

Dans sa dernière chronique pour le journal des femmes, la psychologue Arielle Ada nous parle de ces enfants précoces qui, pour une raison ou une autre, entrent dans une forme de rébellion qu’ils ont bien du mal à quitter.

Quand il adopte une position de refus, l’enfant surdoué ne fait généralement pas les choses à moitié et la situation peut vite devenir pénible pour ses parents et pour toute la famille. Enfermé dans ses certitudes, le jeune rebelle peut se montrer intransigeant tant avec son entourage qu’avec lui-même, de crainte de se trahir.

 De la même façon qu’on ne fait plus confiance à une personne qui a trahi sa parole, qui n’a pas tenu une promesse, qui a divulgué un secret dont elle connaissait l’importance ou bien qui a laissé soudainement tomber un ami proche ou qui l’a tout à coup vertement critiqué sous l’influence d’autres « amis », un enfant qui reviendrait sur une décision clairement proclamée aurait l’impression de se renier et de perdre la valeur qu’il s’accordait en acceptant de nier sa personnalité, comme si elle n’avait pas beaucoup d’importance.

Rejet d’un saut de classe, refus de passer un test de QI ou de participer à une activité pourtant jugée intéressante et adaptée par ses parents, les occasions ne manquent pas pour l’enfant surdoué de manifester son opposition avec véhémence et force de caractère.

On voit bien, à travers cet exemple, que l’idée de toute puissance n’est pas étrangère à ces réactions obstinées. Ce serait finalement la peur affreuse, irraisonnée, de se voir en échec, son image, construite à grand peine pour sembler forte et bien dessinée, irrémédiablement fracassée par la révélation terrible d’une faiblesse impossible à masquer.

Il faut voir ce refus obstiné, cette rébellion, comme une protection, une carapace qui permet à l’enfant précoce de masquer les insuffisances dont il pense faire preuve, mais aussi de limiter sa prise de risques. Il est important de bien saisir cette dimension et de tout faire pour éviter que le blocage perdure car, finalement, c’est toujours à l’enfant qu’il sera préjudiciable.

Comme à l’accoutumée, Arielle Adda termine sa chronique en donnant aux parents des conseils de bon sens basés sur sa longue expérience acquise auprès de centaines d’enfants précoces.

Lire la chronique d’Arielle Adda en entier sur le journal des femmes

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