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Pourquoi l’enfant précoce refuse-t-il parfois de travailler ?

Dans sa dernière chronique pour le journal des femmes, Arielle Adda aborde un sujet que bien des parents connaissent : celui de l’enfant précoce qui, subitement, refuse de réaliser une tâche qu’il effectuait jusque là sans sourciller.

Le syndrome de l’imposteur chez l’enfant à haut potentiel souffrant de troubles Dys

Ce mois-ci dans  sa chronique pour Le journal des femmes, Arielle Adda évoque le sujet des enfants surdoués qui, subitement, refusent d’accomplir une tâche qu’il effectuaient jusque là sans problème.

La psychologue met en lumière les réactions contradictoires que peuvent engendrer certaines caractéristiques de la précocité, comme, par exemple, le fait de comprendre très vite les choses associé à un grand besoin de maîtrise et de perfectionnisme.

Si d’un côté ces caractéristiques aboutissent à de belles productions et à des résultats presque parfaits, il arrive paradoxalement que l’enfant à haut potentiel se braque parce qu’il se sent incapable de fournir le résultat qu’il s’imagine que l’on attend de lui.

Cette attitude de refus peut provenir à la fois d’un grand sens de la perfection et d’un niveau d’exigence envers lui-même trop important : ses attentes sont largement supérieures à ce qui est demandé en réalité.

Un jour, il a sans doute voulu représenter un sujet qui devait lui tenir à cœur et devant son incapacité à concrétiser ce désir, il a définitivement renoncé à toute ambition picturale. Le sujet en question était vraisemblablement hors de sa portée, mais il ne le savait pas.

De même, ce besoin de maîtrise exacerbé l’empêche parfois de se lancer avant d’être certain de parvenir à ses fins, ce qui peut engendrer une forme de procrastination.

Ils se maintiennent souvent en retrait jusqu’au moment où ils se sentent prêts. Ils déploient alors leurs dons particuliers, mais ils peuvent conserver au fond d’eux-mêmes une méfiance têtue.

L’exemple est le même pour beaucoup d’enfants en maternelle qui, bien que testés et tout à fait capables, refusent d’exécuter une activité toute simple pour eux, la qualifiant de trop difficile. Ils ne sont pas sûrs du résultat attendu et préfèrent s’abstenir plutôt que de mal faire.

Inutile de leur demander les raisons de ces réticences, ils sont bien incapables de les discerner : ils n’ont pas très envie de poursuivre cette activité, c’est tout.

Ce type de comportement ambivalent est bien sûr lié aux spécificités d’apprentissage des enfants précoces, qui apprennent, au moins au début de leur vie, de façon naturelle et sans difficulté particulière :

Pour beaucoup, la lecture a été aussi aisée : ils ne se souviennent même pas de la façon dont ils ont appris à lire et leurs parents non plus. Quand on est doué, lire et calculer sont des activités naturelles, il suffit de s’y intéresser pour pénétrer dans ces univers de pensée.

D’où la nécessité absolue de les confronter le plus rapidement possible aux notions d’effort, d’échec, pour qu’ils comprennent que certains apprentissages sont plus longs à acquérir et se consolident en cumulant les expériences plus ou moins heureuses.

S’ils refusent les activités qui nécessitent un lent apprentissage c’est parce qu’ils ne connaissent pas cette notion.

Les préparer tout au long de leur vie à faire des efforts et relever des défis permettra d’en faire des adultes épanouis et confiants dans leurs capacités.

Cette prudence excessive, ce souci de ne pas s’exposer à l’éventualité d’un échec persistent sous une forme plus discrète et plus rationalisée chez les adultes.  Ils sont eux-mêmes surpris quand ils constatent qu’ils remettent éternellement une activité qu’ils doivent impérativement exécuter : on parle de procrastination, mot commode qui recouvre bien des états d’esprit et on ne cherche pas plus avant.

Comme chaque mois, Arielle Adda termine sa chronique en livrant quelques conseils avisés aux parents confrontés à ce type de difficultés. Et vous, qu’en pensez-vous ? Donnez votre avis ou livrez votre expérience en laissant un commentaire ci-dessous

Lire la chronique d’Arielle Adda en entier sur Le journal des femmes

27 commentaires

  1. Bonsoir, nous sommes justement en train de faire les tests de précocité pour notre nº 2, pour ces raisons… refus de faire des efforts d’apprentissages. À l’ecole Tout va bien, mais à la danse, au piano… il faut faire des efforts alors on se met en échec, on ne veut plus y aller… et en plus on se dévalorise face à sa grande sœur précoce, HP, et qui réussit bien ce qu’elle fait. Parce que l’effort n’est pas un problème pour Nº 1!!!

    1. Bonsoir j’ai une petite fille de 4ans et demie elle a pris écrire à 3ans et à lire à 4ans elle aime faire des activités à la maison avant j’ai pensé c’est normal peut-être c’est nous la stimulons beaucoup nous ne regardons pas la télé pas des écrans. Elle comprend et ca va après de lire beaucoup de choses sur ce site je suis en train de la comprendre nous allons demander l’examen pour le psychologue d’école mais il faut attendre …maintenant elle s’adapte bien à l’école mais parfois elle n’est pas motivée pour faire les activités je vois à chaque fois sur l’évaluation que mes la maitresse des petits tampons de visage contente au pas contente ..j’ai parlé avec la maitresse elle seulement a dit quelle pourra lire avec elle mais la maitresse l’a fait pour quelques jours après arrêter ma fille me reconte tout …

  2. Bonjour.je suis maman d un enfant précoce…..de 14 ans.
    Pour arriver à comprendre le problème de notre fils( oui mais c est quoi la solution).
    On ai passé par des étapes durs ,La non comphenssion du comportement de notre fils.
    A l école ( pourtant une école et collège privé réputé pour ses résultats d élites ) notre fils est montré du doigt , un enfant différent , perturbateur, débile, non respectueux,se mêle de ce qui ne le regarde pas,pose trop de questions, opposant aux profs, refuse de travailler, très maladroit ……toujours en colle sans comprendre la raison, et la cerise sur le gâteau mal traité et Arcelé par ses paires. Il a un gros problème de relationnel, ne s’entend qu’avec les adultes ou les enfants de plus jeunes âges .les résultats de notre fils étaient tj bien. C est nous(les parent) qui faisont la classe à la maison (un grand defaut de consentration et d hyperactivitė ) il est tres maladroit. ……notre fils n arrive pas à gerrer et à comprendre son probleme d ou un grand stresse et de l ėgsėma …….. . Son comportement a failli lui coûter l exclusion du collège.
    Par ces problèmes il est devenu adicto aux jeux . Une séparation du chez d une année car il a demandé à ne plus retourner au collège et de changer de famille. hé oui …………une soufrance insupportable et incompréhensible.
    Il a vu plusieurs psychologue mais aucun n a détecté son grand potentiel sauf un psychanaliste qui nous a conseillé de faire le test de qi et là la neuropsychiatre à rajoute , peut être il est asperger ( un trouble de spectre de l autisme). Il a un haut potentiel ( un zebre) la psychologue est aussi d accord pour un asperger
    On ai tj dans le combat.
    Au collège ça se passe très bien (ne travail plus à la maison ,finit ses devoirs en classe et aussi dans la demande d’en faire plus….) notre combat n ai pas fini.

    L

    1. Bonjour

      Un asperger et un HP est totalement différent dans le fonctionnement et le cerveau aussi est différent, il faut faire des tests pour les 2 par des psy spécialisés en HP et en asperger.

    2. Notre fils aussi est en 4ème. Parcours compliqué meme si les résultats scolaires étaient bons. Relations compliquées à l’école, aussi considéré comme different, bizarre. En cm1 il ne voulait plus travailler et en cm2 nouvel établissement pour cause déménagement institutrice intolérante voire incompétente face à notre fils. Il a été testé petit et elle disait qu’il était pas précoce ou asperger. Je le suis beaucoup et essaie de l’interesser pour déceler où est son talent ! Et bien il adore les Rubik’s cube, les apprend tous et fait des records de vitesse. Il avait commencé à apprendre le chinois et puis trop dur car il est passionné de mangas. Puis maintenant c’est toujours Rubik’s cube et informatique donc il a un clavier un ecran s’est fait un super coin propre et range alors que jusqu’à présent c’était un vrai champ de batailles. Nous le laissons aller dans ce qu’il aime avec contrôle et notre aval. Il a des copains maintenant et il est en train de changer. Un peu plus calme car il a des troubles de l’attention. Et nous avons pose cette année des conditions. Il vient d’avoir son anniversaire et il a eu son clavier dans sa chambre qu’à la condition qu’il continue de bien travailler. Depuis janvier j’ai du reprendre les choses en main car il bossait quasi peu et était moyen. Il est remonté à 13.70 et là troisième trimestre il est entre 14.5 et 15.00. Il a des capacités mais il ne comprend pas pourquoi il doit bosser autant pour pouvoir faire un travail plus tard pour lequel surement il a de grandes capacités car il est déjà tres bon en informatique, etc et il a appris seul. Le dénouement est que plus ils vont grandir, plus on ressent les progres, les différences de comportement. J’ai eu des années très difficile dès 24 mois et je l’ai fait suivre à partir de 3 ans au cmpp. Je les remercie pour leur aide bien que ayant déménagé nous n’avons pas retrouvé cette empathie dans le nouveau cmpp. Du coup mon 3ème fils sur la demande des enseignants va aussi au cmpp mais j’avais le choix d’un autre dans la meme ville, ce que j’ai fait. Et ça recommence, cependant ce cmpp ne fait pas de test de QI.
      UN TRUC aussi les petits devoirs de leçon ont été faits durant les trajets école, judo,etc. Jamais à la maison car il ne tenait pas en place. Donc j’avais mis en place table de multiplication dans la voiture (trop facile pour lui) etc. Et ainsi jusqu’en CE1. Après pour le collège j’ai refais tous les cours (presque tous) sur ordi pour avoir un support et aussi car je ne pouvais pas le lire. Cela nous a beaucoup aidé car j’avais mon cours écrit donc je le connaissais un peu et aussi je ne perdais pas de temps à déchiffrer ce que mon fils avait cherché à écrire. Voilà j’espère que ce témoignage pourra aider.

    3. Bonjour mon fils de 8 ans hpi commence à présenter les mêmes signaux et j’appréhende son adolescence. Pouvez vous nous faire un retour sur votre fils maintenant que quelques années sont passées. Par avance merci

    1. Bonjour Malika
      en passant par la psychologue scolaire qui est habilité a le faire.
      Bien cordialement,

  3. Bonjour, nous avons justement le problème à l’école. Mon fils n’a pas passé les tests, il n’est détecté précoce que par la psychologue. A l’école nous avons de gros soucis, il aime l’école, mais il n’aime pas sa classe, il n’aime pas sa maitresse (il préfère celle des grands) il n’aime pas ses camarades (il dit qu’il n’y a que des bébés dans sa classe), mais le problème c’est qu’il chahute beaucoup, il ne veut faire que ce qu’il veut et quand il en a envi. Et ce matin la maitresse m’a dit qu’en ce moment il refuse de travaillé. Il est en petite section, il devait faire des boucles, il a refusé, il n’a même pas essayé, alors que je sais qu’il sait les faire puisqu’il en a déjà fait a la maison. nous ne savons plus quoi faire si quelqu’un a des conseils. Merci

  4. @Stf
    Je trouve votre commentaire inquiétant. Déjà, appeler ses enfants no 1 et 2 questionne… Ensuite, affirmer que votre benjamin ne « fait pas d’effort » interroge quant à votre abord de la précocité.
    Et qu’en savez vous qu’il ne fait pas d’effort ? Il n’est peut-être pas précoce, même si son aîné l’est, ce qui n’en fait ni un crétin, ni un fainéant.
    Enfin même dans le cas où il le serait, il a le droit d’avoir ses propres goûts et n’est pas obligé de réussir dans tous les domaines, surtout dans ceux que VOUS avez choisi pour lui. D’ailleurs et si c’est bien VOUS qui choisissez ses activités de loisirs, son refus tendrait à confirmer son Haut Potentiel. Il a déjà bien compris que vous débordiez de vos prérogatives de parents. Peut-être que pour l’instant son truc à lui c’est le dessin, la peinture, la poterie ou peut-être bien qu’il n’a pas encore trouvé et qu’il cherche !

    Par ailleurs, un enfant précoce peut tout de même avoir des difficultés dans certaines matières. Loin d’être une exception, Einstein était par exemple dyslexique et s’est avéré sur le tard plutôt performant en terme intellectuel 😉

    Pour finir, les enfants précoces restent avant tout des enfants avec leurs qualités, leurs failles et leur personnalité propre… Une partie d’entre eux sont même ultra sensible et vont particulièrement mal réagir aux stimulations excessives de leur entourage. Il faut aussi savoir les écouter et leur foutre la paix quand ils ne sont pas demandeurs d’activités.

    1. J’adore votre commentaire. C’est le plus censé de tout ce que j’ai lu. Un enfant précoce est avant tout un enfant tout court. Comme tous les enfants, il a le droit d’avoir des failles. Je pense que l’enfant précoce vit mal « sa précocité » lorsqu’on exige trop de lui parce qu’il est précoce. Il faut parfois laisser l’enfant faire à son rythme.

      1. Bonsoir, mon enfant est HP détecté depuis peu, il a 11 ans je crois cela explique mieux son comportement en cours, il est en 6 eme il a du avois 15 ou 16 h de colle, à la maison. Il vient d’avoir les encouragements pour son comportement en cours mais à la maison je ne sais pas si je fais bien je lui achète des livres pour essayer de mettre des mots sur ses émotions ses réactions, qui peuvent être parfois violentes et incompréhensibles mais j’ai peur de faire mal et de le rendre encore plus mal dans sa peau …. avez-vous quelques astuces? quelques conseils pour que j’aide mon fils au mieux ? merci d’avance

  5. Bonjour, je retrouve ma deuxième également dans ces propos. Actuellement en petite section, elle ne veut plus aller à l’école : un jour elle nous dit qu’elle s’y ennuie, que le travail est trop facile; le lendemain elle explique que c’est trop difficile, et toujours que ça l’ennuie de dessiner des fleurs par exemple. En fait, j’ai cru comprendre entre son discours et celui de la maîtresse qui ne l’a pas cernée, qu’elle passait beaucoup de temps à regarder les autres travailler et mettait donc du temps à faire ses tâches, passant pour un enfant rêveur et dans son monde…. ce qui n’est pas faux mais c’est aussi une petite fille qui, en observant les pans de l’écharpe d’une peluche, a proclamé 4×2=8 et qui savait lire des petits mots dès la rentrée de septembre… actuellement elle compte, récite et dénombre jusqu’à 30 et connaît la plupart des lettres minuscules qu’elle sait combiner pour faire des mots. Je crains pour l’année de MS qui risque d’être longue, mais niveau motricité globale elle est juste à son niveau d’âge donc je ne souhaite pas de passage anticipé. En parallèle nous allons plutôt l’inscrire en musique qu’elle puisse de nouveau s’épanouir dans des apprentissages…

    1. Bonjour je suis exactement dans ce cas avec mon fils de bientôt 4 ans. Il refuse de faire le travail à l’école, il met du temps à s’habiller à la sortie de la sieste… il le prenne pour un enfant pas futfutte. Alors que c’est le contraire. Il est en test avec une psychologue qui pense à une précocité… cest très compliqué à gérer et je n’ai pas trouvé de livre pour m’aider à gérer ça…

      1. Bonjour,

        IIl est probable que ce soit une question de motivation, d’intérêt pour ce qu’il doit faire. Les tests vous en diront plus. En attendant vous pouvez, pour mieux comprendre, vous procurer par exemple des livres d’activités de son niveau (ms je suppose ?) et de niveaux plus hauts afin de comparer ses capacités et envies à la demande scolaire. Si les activités lui semblent trop simples il est possible qu’il refuse tout bonnement de les faire par manque d’intérêt. Lorsque je demandais à mon fils ce qu’il avait fait pendant sa journée en maternelle, il me disait « rien », était incapable de me dire à côté de qui il était assis…. il vivait dans une sorte de néant ennuyeux.
        S’il le haut potentiel devait être avéré, vous pourrez lui expliquer sa différence avec ce livre très adapté pour les enfants : https://www.algofae.com/produit/9782897922788-la-douance-racontee-aux-enfants/J'ai aussi connu la lenteur extrême à s’habiller, sortir de l’école, parfois 3/4 d’heure après les autres car il écoutait les discussions des maîtresses qui lui semblaient plus intéressantes que le reste ! Il leur faut une carotte motivante pour accélérer dans les gestes du quotidien fastidieux.

  6. Bonjour, si ca peut vous aider, ma fille qui a aujourd’hui 13 ans a vécu la même chose en maternelle : rêveuse, tournant autour des autres sans vouloir faire les ateliers proposés et préférant observer… j’ai toujours eu l’impression de devoir la faire rentrer dans un certain cadre scolaire. Et pourtant, elle, elle s’y est accommodée pas trop mal, comme elle a pu, en gardant plus ou moins ce mode de fonctionnement.. En CP, la maitresse m’avait dit qu’elle était lente et qu’elle risquerait d’avoir du mal a suivre. Ca n’a jamais été le cas.
    Au final, elle est aujourd’hui en 4eme, participe énormément en classe et s’y plait beaucoup. Nous avons découvert sa précocité seulement récemment après un long questionnement, mais l’école, aujourd’hui encore, ne nous en a jamais parlé malgré son profil atypique. Elle ne dérangeait personne et avait de bons résultats. Ca leur suffisait.

    1. « Elle ne dérangeait personne et avait de bons résultats »
      Bonjour Violaine,
      Je suis un enfant décelé précoce en milieu d’année 1994. Un rdv chez le psy et un saut de classe.
      Mais après ça le néant. Mais voilà discrète, polie, qui mesure l’intégralité de ses propos pour ne pas déranger. Ne travaillant qu’un petit peu pour ne pas avoir de trop bonnes notes et attiser la jalousie de ceux qui avaient 1 an voir 2 ans de plus. A peu près les mêmes notes dans toutes la matières pour ne pas qu’un prof le prenne mal….
      Je m’efforçais de pas faire de vague.
      12 ans d’ennui à l’école (je faisais mes devoirs pendant que la prof faisait la leçon des devoirs en questions, qui étaient prévisibles, je faisais l’italien de ma sœur ainée de 4 ans, on s’occupe….). En rentrant chez moi je me posais des questions sur l’intérêt de mes journées. En tout cas ça donne le temps de réfléchir et d’angoisser.
      Ma fille de 5 ans suit le même chemin et j’en ai littéralement peur. Et certaines mentalités de profs n’ont pas changés depuis 25 ans. Ma fille ne parlerait pas ça j’en aurais déjà entendu parler.
      Aujourd’hui pour moi le système scolaire (université incluse – j’ai un bac +5) est une vraie mascarade.

  7. Bonjour,
    Mon ado de 14ans vient d etre diagnostiqué IP et refuse categoriquement ce diagnostic. Pour lui les tests sont se trompés et il n accepte pas sa difference, qui a ete montree du doigt depuis l ecole primaire comme etant un probleme… il refuse categoriquement de « travailler » en cours et se retrouve donc en echec scolaire… comment l aider sur ce sujet pour qu il n en soit pas victime lui meme a la fin de la 3e au moment des orientations?

  8. « on parle de procrastination, mot commode qui recouvre bien des états d’esprit et on ne cherche pas plus avant. »
    J’aime cette phrase car j’y ressent l’essence du problème de définir avec des généralités un soucis qui est plus complexe.

    En effet, l’enfant HP (et l’adulte aussi je pense), ne procrastine pas comme le ferait un normo-pensant. le normo-pensant qui procrastine le fait parce qu’il favorise des activités qui lui plaisent plus ou évite celles qu’il n’aime pas, ce qui revient au même.

    Le HP par contre, procrastine par peur ( de fracasser, de se tromper, etc) et temps que le motif de sa crainte existe. Ainsi, si, seul ou aidé, il vainc le motif (méconnaissance-> apprentissage élaboré et ample; fracas-> assurance, confiance en soi; etc), il peut reprendre et reprendra de par lui même et impulsé d’une énergie soudaine et intérieure, le taureau par les cornes!
    Je me trompe peut-être ou sans doute, cependant c’est une constatation que j’ai pu réaliser avec plusieurs HP de mon entourage.
    Je crois qu’en ce sens, parler de procrastination en soi est une erreur, car au contraire le HP lorsqu’il a clair quelque chose, il doit le faire là, maintenant, toute-suite, coûte que coûte, comme si son cerveau allait exploser si il ne vomissait pas sa création/ son entrain/ son besoin d´’étude/etc. On en revient aux mêmes définitions, mais c’est un fonctionnement différent.; alors pourquoi des termes semblables pour définir autre chose?
    Ce serait intéressant de se centrer vraiment sur la « procrastination des HP », non? Identifier et pouvoir y donner réponse, aide, etc. Quand on est adulte, on apprend à se gérer parfois, mais enfant on perd des opportunités facilement et l’entourage n’aide jamais, ni enfant ni adulte.

    Face à la procrastination réelle et normale, il existe des outils simples et fonctionnels, qui se basent sur le listage des tâches, puis la planification de la réalisation de ces tâches sur agenda et le suivit de leur réalisation dans l’ordre planifié. De l’a l’aide d’un bon journal de classe avec devoirs et leçons à l’appui pour les scolaires.
    Si un HP a des soucis de planification, ceci peut aussi l’aider, mais face à sa procrastination des tâches pour motifs typiquement HP, il a besoin d’outils différents pour ne pas éviter de les réaliser. Je pense qu’il serait utile de travailler là dessus.

  9. Où la la par toujours facile un surdoué. ..tout ce qui est apprentissage scolaire Aucun problème. .par contre quelques chose qui est long à maîtriser il abadonne tous simplement si les résultats et la maîtrise n’est pas assez rapidesle hockey ,le karaté, le soccer et j’en passe il se decourageait par persévérance et lui faire accepter que l’échec n’est pas un échec en soit ,il foncé plus et se décourage moin rapidement

  10. Bonjour,
    Notre fils a 8 ans et a été diagnostiqué en CE1, donc c’est récent. Faire les tests a aidé : il s’est mis à rendre des travaux et à faire les différents exercices. Autre chose et pas des moindres : 2 supers instits qui ont cru en lui! En CE2 aujourd’hui, le principal problème est son rapport aux autres : impossible de faire des travaux de groupe, impossible qu’une récrée se passe sans heurt.
    Si vous avez rencontré les mêmes pbs, qu’avez vous lmis en place pour tenter de les aider?

  11. Bonjour,

    Ma fille de 8 ans a été détectée en HPI avec un QI de 132, elle est du mois de février.
    Elle a de bon résultats, mais n’a pas le goût de l’effort, elle dit que tout est facile pour elle, et survole les leçons, ce qui résulte d’erreur alors qu’elle sait.
    Je voudrais votre avis.
    Merci beaucoup pour votre réponse.
    Cordialement
    Sylvie Hilbert

    1. Bonjour,

      Oui’la facilité permanente est un facteur de dėmotivation et source d’erreurs liées non pas à l’inaptitude mais au manque d’intérêt face aux activités proposées. Il y aurait certainement lieu d’enrichir ou compliquer son programme pour qu’elle soit confrontée à l’effort de réflexion et à la difficulté. Que vous a dit le psychologue qui a fait les tests à ce sujet ?

  12. Bonjour,
    Mon fils de 7 ans est en CE1 et a été testé récemment HP (avec notamment un ICV à 155, une hypersensibilité émotionnelle et une impulsivité). Il n’a jamais aimé l’école, mais depuis 2 ans c’est pire : à l’automne de son CP il a manqué l’école plusieurs jours, tant il refusait d’y aller (rien à faire, des crises de nerf dans la voiture pour ne pas en descendre…). J’ai pensé qu’il s’ennuyait mais la maîtresse n’y a pas cru. Nous avons été voir une psychologue qui nous a dit de le remettre de force (physiquement parlant). Cela a marché (poudre aux yeux), avec parfois des petites rechutes (au retour de vacances par exemple). En CE1, rebelotte mais moins intense et une maîtresse qui accepte de s’adapter (lui propose du CE1 quand il veut, accepte qu’il amène ses BD… ). Mais depuis le confinement, rejet total de l’école (à l’école comme à la maison où j’ai pu me rendre compte que les leçons étaient ou bien trop faciles et donc insurmontables car profondément débordantes d’ennui, ou bien trop difficiles et donc insurmontables car peur de l’échec voire refus d’être dans la position d’apprendre). Il parle de l’école comme d’un précipice dans lequel il ne veut plus retomber, est très en colère contre l’école obligatoire et je ne veux plus le mettre de force (ça nous a fait gagner 1 année mais ça n’a rien construit)… . Grâce aux tests il allait sauter de classe mais devant son absentéisme récent l’école ne veut plus lui faire sauter de classe (ils ne savent pas où il en est et ont peur que la peur de l’échec soit trop forte à gérer). Qu’en pensez ? Dois-je insister pour qu’il saute de classe ? Peut-on parler de phobie scolaire ? Que faire ?

  13. Bonjour,

    Cela pourrait valoir le coup de l’emmener revoir un psychologue (au fait du haut potentiel) pour le rassurer, lui expliquer en effet son profil particulier et son rapport à l’effort dans ce cas. En effet pallier à l’ennui est une chose, mais il faut aussi accepter d’être en situation d’effort à fournir voire d’échec pour justement sortir de sa zone de confort et apprendre à apprendre. J’aurais tendance à dire d’insister pour le saut de classe, mais il faudrait être sure que psychologiquement votre fils soit prêt et qu’en face il bénéficie du bon accompagnement, enseignant compréhensif face au haut potentiel, ferme et bienveillant à l’égard de votre fils. Vérifier aussi qu’il n’ait pas de difficultés par ailleurs de type dys…qui pourraient être masquées par le haut potentiel et l’entraver dans les apprentissages.

  14. Bonjour,

    Mon fils aîné est HPI son test à été fait par une psychologue privée. Même lors de celui ci il a eu un grand manque de confiance en lui et ne s’est pas donné à fond.
    Au collège ils le savent je leur est fourni le résultat.
    Tous les jours je le motive pour qu’il aille au collège car il ne sait pas pourquoi y aller, pourquoi faire des devoirs, il ne comprend pas pourquoi faire tout ça. Il ne voit aucun intérêt.
    Ses résultats s’en ressentent.
    Sa prof de français m’a même dit en Réunion parent/prof qu’un test de QI ne servait à rien car il ne durait qu’un jour, le lendemain le cerveau changeait !!!
    Bref, je ne sais plus quoi lui dire pour qu’il se motive et montre de quoi il est capable.
    Il a des accès de colère de violence du fait ne pas comprendre pourquoi il faut faire ceci ou cela. Il va avoir 13 ans en janvier.
    Il se compare tout les temps aux autres et avec ses deux petits frères c’est difficile car ils ne sont pas comme lui (même si les deux le sont très probablement au vu de leur résultats respectifs).
    Il les dénigre, les rabaisse et c’est constamment un conflit entre mon fils aîné de 13 ans et son frère de 10 ans.
    Comment puis je faire pour lui faire comprendre que chaque personne est différente et qu’il doit être un plus compréhensif. Pour lui dans sa classe ils sont débiles. Il juge beaucoup les autres et ne sait pas se remettre en question quand il s’agit de ses propres erreurs car pour lui l’échec depuis tout petit n’est pas possible.
    S’il travaille et que le résultat n’est pas celui qu’il attendait c’est une catastrophe et arrête tout simplement de faire des efforts. Il s’en rend malade.

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