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Phobie scolaire et instruction en famille, le témoignage d’une maman

La phobie scolaire est un sujet qui touche malheureusement beaucoup d’enfants surdoués aujourd’hui. Peut-on s’en extraire autrement qu’en luttant contre ses causes ? Quand rien ne va plus, l’enseignement à la maison semble être une solution efficace, comme le démontre ce nouveau témoignage.

La phobie scolaire chez les enfants à haut potentiel

Il y a quelques jours, nous abordions le sujet de l’école à la maison en lien avec la phobie scolaire, dans un article intitulé Comment le choix de l’école à la maison a sauvé mon enfant. Aujourd’hui, nous vous présentons un nouvel exemple de parents qui ont réussi à sortir leurs enfants de cette situation délicate.

Dans un témoignage recueilli par Isa Lise sur son blog « Faire l’école à la maison », D., une mère de famille, nous parle de son vécu et de celui de ses enfants qui ont longtemps souffert de phobie scolaire, en commençant par son troisième fils, alors en CE1.

Lorsque je prononçais le mot école c’était la panique, il se raidissait et se fermait directement, le visage rempli de peur.

Mais quelle en est la raison ? Apprendre n’est-il pas un plaisir, en temps normal ? Il y a de multiples raisons à la phobie scolaire, selon le caractère de l’enfant et l’environnement à l’école. Le harcèlement en est souvent une cause majeure, mais il semble que ce n’était pas le cas ici. L’ennui peut aussi en être responsable ; un enfant qui sait déjà ce qu’on tente de lui apprendre ou qui n’est pas intéressé n’aura aucune envie de retourner en cours apprendre sans cesse la même chose.

On peut dire aujourd’hui qu’il a fait un « burn out » car pendant 6 mois il était dans l’incapacité de tenir un crayon et le seul mot « école » le paniquait…

La sensibilité de l’enfant surdoué est aussi souvent facteur de phobie scolaire. Dans le cas présent, l’un des instituteurs du fils de D. insultait ses élèves. Mû par son empathie et son hypersensibilité, le jeune garçon prenait tout pour lui, que ça le concerne ou non. Comment alors avoir envie de retourner à l’école ? Le mal est fait, et sa mère décide de passer à l’instruction en famille.

L’instruction en famille les a libéré d’un poids, ils reprennent confiance en eux et en leur capacité d’apprentissage, ils évoluent à leur rythme.

Avec l’aide de l’association Phobie scolaire, elle découvre que ses deux plus grands enfants souffraient eux aussi. Soulagés d’apprendre qu’ils quittaient l’école, ils se sont remis à travailler. Il leur reste encore beaucoup à faire pour se remettre d’aplomb, mais au moins peuvent-ils maintenant être eux-mêmes et bénéficier de la compréhension de leur entourage.

Si vous ou vos enfants êtes dans le même cas, n’hésitez pas à en discuter sur les forums et à nous faire part de votre ressenti ! Retrouvez aussi le témoignage complet sur le blog Faire l’école à la maison et n’oubliez pas, pour reprendre une phrase clé de l’association Phobie scolaire que l’important : « C’est l’enfant avant l’élève ».

5 commentaires

  1. Bonjour,
    Laisser l’enfant précoce à la maison lorsqu’il est en refus scolaire anxieux c’est ce qu’il souhaite mais ce n’est pas souhaitable pour son développement social. Si vous ne trouvez pas la cause de ses angoisses elles ne disparaîtront pas d’elles-mêmes et ils les retrouvera ensuite au collège, au lycée puis dans sa vie professionnelle. La précocité n’est pas une pathologie pas plus qu’il n’y a de phobie scolaire, il s’agit d’angoisses très fortes, irrationnelles dont les causes sont multiples et qui doivent être prises en charges par un thérapeute à définir en fonction de chaque situation. L’école, le collège le lycée sont des lieux de sociabilisation et ce n’est pas dans sa chambre qu’il trouvera des amis. Croyez-moi c’est mon métier !
    Bonne chance pour vos enfants

    1. Bonjour monsieur,
      J’ignore quel métier vous faîtes mais vous ne devez certainement pas savoir ce qu’est la phobie scolaire… Quand on est phobique scolaire on pleure au lycée/collège/école, on a des tremblements, des sueurs, des douleurs au ventre et à la tête, on fait des cauchemars et des insomnies. On souffre au sein de l’établissement scolaire, harcelés par nos camarades et, certaines années, par nos professeurs incompétents et fermés d’esprit sur les surdoués, par jalousie peut-être. On ne peut tout bonnement pas se rendre dans un établissement scolaire sans souffrir. Les adultes sont incompétents et génèrent encore plus d’angoisses. Les camarades n’étant pas surdoués sont généralement les harceleurs de ceux qui le sont.
      Bien cordialement

  2. Bonjour,

    pour ne pas désociabilisé l’enfant il y a une solution mais il faut l’accord du chef d’établissement, mon garçon en troisième effectue deux matières via le Cned il a pu retrouver le chemin du collège plus serein

  3. Bonsoir tout le monde,
    J’aimerais beaucoup savoir quel est le métier de Marc, dont je respecte l’opinion, mais que je ne partage absolument pas.
    Mon fils souffrait de douleurs atroces aux jambes, d’insomnie les dimanches soirs et les veilles de rentrée. Il pleurait lorsque ses camarades lui faisaient des remarques. Une fois, le CPE m’a appelé pour me faire savoir qu’il était mal, je suis donc allée le chercher. Nous l’avons amené voir tous les spécialistes possibles, il a même été hospitalisé pour chercher la cause de ses douleurs.
    Depuis quelques mois, nous avons décidé de le laisser étudier à la maison, et ….. plus aucune douleur.
    Les différents témoignages que nous avons pu lire ou qui nous ont été rapportés par plusieurs médecins nous ont appris qu’après avoir étudié à distance, les enfants ont eux-mêmes demandé à retourner à l’école, et ils le vivent de façon sereine.
    Après avoir supporté plusieurs années de souffrance de notre enfant, nous avons fini par comprendre que nous nous obstinions à le faire entrer dans un moule qui ne correspondait pas à sa forme. Mais nous sommes persuadés qu’avec le temps, cette forme évoluera et notre enfant finira par entrer dans celle d’une classe.
    Je lutte à présent avec l’Inspection Académique qui accorde son approbation et une confiance aveugle à une pédo-psychiatre qui ne donne pas son avis favorable après avoir vu mon fils seulement 4 fois et qui m’a informée n’avoir jamais géré de cas similaire à celui de mon fils!
    Elle m’a répondu qu’elle ne me donnerait qu’une feuille indiquant la présence de mon fils aux rendez-vous!!
    J’aurais dû lui demander de certifier qu’en dépit des douleurs qui empêchent mon fils de marcher, qu’en dépit de toutes ses absences, elle préfère le maintenir au collège !!! Quel sadisme !!!
    La vie en collectivité, il a le temps de l’apprendre et de la développer. Il le fait déjà avec des activités extra-scolaires.
    Doit-on laisser souffrir un enfant, le laisser essuyer les moqueries de ses camarades, finir par déprimer et être en échec scolaire ????? NON NON NON
    Si l’enfant étudie dans un cadre serein à domicile, il prendre de l’assurance et retournera serein à l’école lorsqu’il sera prêt.
    Certains enfants à Haut Potentiel phobiques de l’école ou harcelés ont d’autres souffrances : douleurs au ventre, vomissements, maux de tête etc…..
    Il n’y a pas de pédo psychiatre ou professeurs qui puisse connaître la situation mieux que les parents.
    Parents n’est pas un métier, cela ne s’apprend pas, aucun diplôme n’y est dédié, mais être parent, c’est vivre le bonheur que vit son enfant, mais aussi…. la douleur que vit son enfant. Nous refusons de souffrir !

  4. Petite précision : Je lutte avec l’Inspection Académique pour obtenir son accord pour inscrire mon fils au CNED en classe règlementée.

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