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revetaviencouleur

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  • revetaviencouleur
    Participant

    Merci Corinne pour votre témoignage, ça réconforte de savoir que nous ne sommes pas seules.

    La direction m’informe que rien n’est mis en place depuis la rentrée pour mon enfant (pas de PAP ni sur sa précocité ni TDA) et que de toute façon l’accompagnement ne porte pas sur le comportement…

    Après des années a essayé de comprendre d’où pouvait venir le pb, mon enfant est en attente de diagnostique TDA(temps de RDV très long) (un pré-diagnostique a été réalisé par la psychologue du CMP qui le suit).

    J’ai beau prévenir, dire, qu’il est possiblement atteint de TDA, on fait fit de mes demandes, on me rétorque que mon enfant a besoin d’une personne en permanence pour le surveiller et que rien ne peut être mis place en ce sens. En gros on me dit bien oui c’est dommage qu’il n’ait pu être accompagné toutes ses années mais nous on va rien pouvoir faire c’est trop tard. Et moi quand j’entends ça, je craque à l’autre bout du fil, parce que cela revient a vous dire, oui votre enfa,t a peut-être cette maladie, on sait qu’il existe des traitements, mais vous allez pas en bénéficier car c’est trop tard!

    Je continue a me battre, mais c’est extrêmement difficile, je vous passe le regard malveillant du genre « vous ne savez pas éduquer votre enfant »…
    Je sais que mon fils n’a pas un fond méchant, il est juste incapable de contrôler ses émotions et son impulsivité.

    Ces combats dont vous parlez, c’est une vraie réalité pour tous les parents comme vous et moi, et il faut le dire, c’est d’une extreme violence pour nous parent qui nous acharnons a trouver des solutions, qui courrons chez les pédopsychiatres, CMP, psychologue…
    C’est dune violence rare à notre encontre, et ça personne n’en a conscience. Au lieu d’essayer de trouver des solutions, ils sont dans le pointé du doigt, dans l’agression et il faudrait en plus prendre tout avec le sourire et baisser la tête. Mais ce n’est plus tenable quand on se bat au quotidien, depuis des années de voir l’Ecole vous poussez au lieu de vous prendre la main et d’essayer en bonne intelligence de coordonner, d’initier des réponses adéquates concertées pour essayer des solutions.

    C’est usant. On arrive à être désespérée. Mais on tient bon, car c’est viscéral, quand on aime ses enfants, on ne les abandonne pas. Ce sont de réelles épreuves.

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