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PoutchkyParticipant30 mai 2020 à 20h35
Je reviens après tout ce temps. Il a 16 ans, et il termine sa seconde libre au CNED. Ça s’est bien passé. Il a rendu les devoirs à temps, bonnes notes, et réussi à s’organiser sur la demi-journée. Par contre, j’ai trouvé totalement déplorable qu’il n’y ait absolument aucun contact avec les tuteurs a part brièvement par mail…en 2020, franchement, il n’y a aucune visioconference, ni rien! Quant aux cours…parfois on a utilisé d’autres supports. Françoise, vos enfants sont au cned lycée aussi?
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PoutchkyParticipant22 septembre 2018 à 23h53
Disons que c’est surtout le côté très « normatif » de l’enseignement et du cadre social qui créent ce genre de difficultés. Et non le HP en soi…
Tous les HP ne sont pas malheureux en société, de loin pas. Le HP ne regroupe pas un ensemble de population où tous se ressemblent et de loin pas, c’est pourquoi la majorité des articles lus dans la presse sont parfois vraiment agaçants.
J’ai deux enfants testés HP et un troisième qui peut-être est concerné (mais pas testé), et je peux vous assurer qu’ils ne ressemblent pas du tout! S’ils n’étaient pas frères, rien ne dit qu’ils auraient eu quoique ce soit à se dire! -
PoutchkyParticipant20 septembre 2018 à 1h22
@ Armelle: Avec de tels chiffres, même en calculant un QI et même s’il est théoriquement non-calculable, il n’y a aucun doute que votre enfant est précoce. Même non représentatif, son QIT théorique se situerait tout de même au-dessus de 130, et puis, l’IAG (index d’aptitudes général, prenant en compte ICV et IRP), aussi.
De plus, si le test a été fait récemment, c’est le WISC V et non IV qui aurait dû être employé.
Le tout dans le tout, on peut quand même se poser des questions sur la bizarroïde conclusion de la dernière psy… -
PoutchkyParticipant5 mars 2017 à 13h36
Laissez-le peut-être tout simplement commencer la maternelle…normalementn
A la maternelle, il y a encore beaucoup de temps de jeux, et cela n’empêche en rien votre enfant d’apprendre à lire avant s’il en ressent le besoin. Il faut juste accéder à sa demande.
L’ennui ne se fait pas autant ressentir en maternelle qu’au CP pour un enfant qui est parfaitement lecteur en MS ou GS (chose que nous avons vécue avec notre deuxième enfant).
Et à ces âges précoces, de 2-3 ans, les enfants ont des centres d’intérêt qui varient, ce peut être les lettres et ils apprennent à lire dans la foulée, ou ça peut changer et ils apprennent à lire plus tard quand le sujet les intéresse.
Un enfant ouvert et éveillé, il faut juste faire attention qu’il garde sa curiosité et sa nature profonde. A cet âge, c’est je pense l’unique question à se poser. -
PoutchkyParticipant1 février 2017 à 14h59
Bonjour,
La précocité n’explique pas tous les comportements. Si, après avoir pris des mesures (adaptation de votre éducation, suffisamment de stimulation à la maison et à l’école), ça perdure, alors il faut chercher une autre piste (en plus de la précocité). -
PoutchkyParticipant31 janvier 2017 à 10h29
Pour la lecture, vous prenez une méthode syllabique (Boscher, Sami et Julie…). Elle a déjà intégré que les lettres constituent des sons? Si oui, si elle est demandeuse, ça devrait être très facile.
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PoutchkyParticipant30 janvier 2017 à 11h53
Bonjour, c’est un peu difficile de savoir sur la base d’un WPPSI (moins fiable que le WISC-(test des plus grands fait dès 6 ans), en premier lieu à cause de la collaboration, moins stable, de l’enfant à cet âge.
Mais il y a quand même quelques éléments:
-je suppose qu’elle vous a indiqué dans le bilan les intervalles dans lesquelles ses items se situent et non leur valeur calculée: c’est bien, et ça donne quelques indications déjà
-il y a quand même une discrépance entre ICV et IRP. Cela peut en partie expliquer la maladresse que vous décrivez. Il faut peut-être explorer cet aspect, éventuellement avec une psychomotricienne. Et surtout donner beaucoup de confiance à l’enfant! -
PoutchkyParticipant30 janvier 2017 à 11h44
Il y a un livre que je vous conseille vraiment, c’est « L’enfant surdoué ou la précocité embarrassante » de Jean-Charles Terrassier 😉
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PoutchkyParticipant30 janvier 2017 à 11h42
Chez les enfants HP, souvent, plus la difficulté augmente, plus les performances augmentent…un peu comme si leur seuil d’activation (mobilisation des capacités attentionnelles et de réflexion) était plus élevé et ne s’activait qu’une fois que cela en vaut la peine…sinon, ils fonctionnent en sous-régime, en « pilote automatique », puis finissent parfois par décrocher…
Mais probablement qu’une fois adapté à ce nouveau rythme, le feu de paille s’éteindra à nouveau. C’est pourquoi il est vraiment utile de consulter et de faire faire un test par une personne compétente, qui vous donnera des chiffres et des explications.
D’après votre description, votre enfamt n’est peut-être pas simplement HQI mais THQI (très haut QI)…et entre eux et les HQI « simples » il y a autant de différence dans la rapidité de réflexion qu’entre un enfant HQI et un enfant « dans la norme » au niveau cognitif. -
PoutchkyParticipant27 janvier 2017 à 22h47
C’est absolument totalement hallucinant que tout le monde soit passé à côté de la précocité de votre enfant, qui semble plus que flagrante.
Pouvez-vous contacter rapidement l’ANPEIP pour obtenir les coordonnées d’une psy et savoir de quoi il en retourne?
Qu’il y ait précocité avec ce que vous décrivez ne fait probablement pas bcp de doutes, mais savoir de combien et pourquoi cette lenteur. -
PoutchkyParticipant27 janvier 2017 à 14h24
Normalement, le protocole du WISC prévoit qu’il soit passé en une seule séance. Pas en plusieurs.
En effet, la concentration est également un paramètre testé dans la tenue sur la longueur (90 min de passation environ).
L’entretien peut tout à fait se faire en début avec recueil des éléments de l’anamnèse, qui sont somme toute assez brefs.
Le psychologue n’a pas besoin de connaître davantage et doit rester le plus neutre possible lors de la passation, histoire de ne pas créer de biais.
Ensuite, pour un psy qui a l’habitude d’analyser les résultats, le compte-rendu peut tout à fait être rédigé dans les 48 heures, cela dépendra avant tout de son organisation. -
PoutchkyParticipant7 janvier 2017 à 11h10
Merci bcp pour votre réponse!
Juste encore une petite question: combien d’heures consacrent-ils au programme chaque jour? Ou hebdomadairement?
Y a t il la possibilité de maintenir les deux langues obligatoires vivantes qu’il a ici? (Allemand+anglais).
Merci 🙂 -
PoutchkyParticipant5 janvier 2017 à 8h06
J’aime beaucoup votre réponse et votre manière de voir les choses orthomaman.
C’est vrai que malheureusement, le revers de la médiatisation du haut potentiel, c’est une tendance à transformer le haut potentiel en une sorte de maladie: les conseils d’adaptation scolaire trônent d’ailleurs souvent dans le mm chapitre que celui des handicaps…chose que je trouve particulièrement, d’une part choquant vis-à-vis des enfants lourdement handicapés et de leurs difficultés, et néfaste pour un enfant à HPI, car comme vous le soulignez très bien, ce n’est pas une pathologie. Cela le devient lorsque, en particulier à l’entrée à l’école, le décalage est visible en comparaison aux standards attendus et que la nature, le rythme d’apprentissage rapide de l’enfant se voient contrariés et comprimés dans un moule d’attentes et d’objectifs.
C’est à ce moment-là que, je dirais, il faut lutter contre la stigmatisation d’une part (c’est terrible pour un enfant de 4 ans de sentir qu’il est « bizarre » et de l’entendre dire! Quel impact sur sa vision de lui-même!), et la sous-stimulation d’autre part, qui est probablement aussi mauvaise que la sur-stimulation.Le Hpi devrait, dans l’idéal, être considéré comme une particularité offrant de grands atouts, y compris, la capacité à compenser lors de troubles dys associés (chance que n’a pas l’enfant dys avec un QI normal): c’est alors la motivation et l’enthousiasme de l’enfant pour les choses qu’il entreprend qu’il faut cultiver et préserver. Le juste équilibre ne se résume ni à transformer son enfant en bête de foire comme dans cette malheureuse émission M6, ni à lui coller une étiquette pathologisante et stigmatisante.
C’est d’une certaine manière valable aussi pour les suspicions de TDAH, car le souci, est que tout ce qui sort d’une norme stricte à l’école a aujourd’hui tendance à être rangé dans de multiples cases, trop tôt. Trop vite.
Avec le recul, je pense que le test de QI nous a surtout été utile pour avoir une idée de la réserve cognitive de nos enfants et de ce qui pouvait être raisonnablement envisagé pour eux par rapport à un cursus scolaire bien établi.Mais les premières années d’un enfant sont encore celles où il peut se développer à sa guise, celles où toutes ces questions n’ont pas encore lieu d’être…
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PoutchkyParticipant3 janvier 2017 à 22h31
Explorez comme conseillé, du côté orthoptie (pas un ophtalmogue mais bien une orthoptiste), et éventuellement eu côté d’une dyspraxie (psychomotricienne). Ces troubles peuvent tout à fait générer des difficultés de concentration. Vous mentionnez un très important écart entre ICV et IRP-cela parle bien en faveur de ce genre de troubles.
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PoutchkyParticipant3 janvier 2017 à 22h27
C’est quand même bien tôt pour présupposer quoique ce soit.
Concernant l’hyperactivité (plutôt le trouble du déficit d’attention, l’hyperactivité n’étant qu’un symptôme), si la gêne est consignée uniquement à des circonstances qui n’affectent pas à la fois le comportement à domicile ET le domaine scolaire de manière gênante, il n’y a pas de réel argument en faveur d’un TDAH.
Les capacités attentionnelles sont encore très fluctuantes à cet âge, suivant l’intérêt de l’enfant et son tempérament.Pour le second, 9 mois, c’est vraiment bien tôt pour supposer quoique ce soit sur la base d’une avance motrice.
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PoutchkyParticipant9 septembre 2016 à 13h29
Nous prenons le train si une activité intéressante se fait sur un autre canton. Beaucoup d’activités ont lieu le samedi. En Suisse il y a dans chaque ville un musée ou quelque chose à faire. On a la chance d’avoir le pandaclub pour les activités nature, il y a Pronatura aussi.
L’EPFL fait régulièrement des ateliers, et une fois l’an des activités sur la journée, gratuites.
De plus, le saut de classe est une mesure disponible dans chaque canton, de même que certains dispositifs exceptionnels qui n’existent pas ailleurs, comme les cours Euler.
Il y a également des aménagements pour les enfants qui pratiquent un sport ou un instrument à niveau élevé, et dans ces classes il y a souvent pas mal de HP.
De quoi faire, il y a largement. Notre pays est plutôt privilégié en la matière. -
PoutchkyParticipant8 septembre 2016 à 22h56
Comme dit sur l’autre post, vous pouvez adhérer à l’ASEHP qui propose variétés d’activités, conférences, feuilles de route pour l’école etc. Il y a des activités un peu partout en Suisse romande.
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PoutchkyParticipant8 septembre 2016 à 22h47
Vous avez essayé les activités de l’ASEHP?
Et un saut de classe, s’il s’ennuie.
Ce sont des pistes « banales » mais qui constituent un bon point de départ. -
PoutchkyParticipant3 juin 2016 à 7h19
Quant au sport: ici bcp de choses ont été essayées: tennis, viet vo dao, judo, handball… Le seul sport qui soit resté c’est la natation. Pour la santé, ne pas faire de sport au moins une fois par semaine me semble risqué. Surtout, un enfant apprend cette hygiène de vie également pour plus tard. Il n’est pas nécessaire de chercher absolument la performance, mais être clair avec lui que le sport, pour des raisons de santé, est non-négociable.
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PoutchkyParticipant3 juin 2016 à 7h14
Pourquoi pas la musique?
Emmenez le d’abord à des concerts, faites lui écouter de la musique et observez, puis proposez.
Pour la chimie, mon presque 9 ans « apprend » dans des livres-et imagine bcp aussi…il a un ou deux livres bien fichus sur le tableau périodique et de petites expériences à réaliser toutes simples (réactions acido-basiques et leur principe, création de cristaux, mini-volcan…), et un très beau livre sur tous les éléments du tableau périodique.
Il y a très probablement au sein de votre antenne ANPEIP des activités scientifiques. Et sinon, vous pouvez en proposer une séance: https://www.lessavantsfous.fr/les-ateliers-a-la-demande.html
Je ne sais pas ce que ça vaut mais généralement, les ateliers de chimie pour les jeunes tournent un peu toujours autour des mêmes principes d’expériences de base 😉 -
PoutchkyParticipant31 mai 2016 à 10h21
Bonjour, maintenant avec l’information largement diffusée, le corps enseignant a davantage conscience de la question. Mais, non, ils ne sont pas à même de détecter et d’envoyer chez le psy un enfant avec suspicion de précocité, d’autant plus que malheureusement, l’effet collatéral de la médiatisation de la précocité est aussi d’en donner une image tronquée d’enfant avec handicapé par cette particularité. Or, bien prise en compte, la précocité est bien loin d’être un handicap, en soi c’est plutôt un atout.
Le bilan WISC semble nécessaire chez votre enfant. Tout d’abord pour établir la précocité si possible, mais aussi pour voir si des explications pourraient être apportées aux problèmes que vous mentionnez.
Y a t il des problèmes dys? Un problème d’ordre affectif/émotionnel/attentionnel?
Pour le bilan, tentez plutôt de demander un nom de psy à l’une des antennes ANPEIP de votre région. Vous paierez certes le bilan, mais pourrez davantage choisir le psy parmi une liste de pro recommandés, et bien vérifier qu’il s’y connaisse en matière de bilan et de précocité. Les psy scolaires ont bcp de travail et ne sont pas particulièrement formés sur la question de la précocité, et vous risquez aussi de vous retrouver sans aucun compte rendu écrit avec analyse détaillée du bilan. C’est d’ailleurs une des premières choses que je vous conseille de vérifier auprès du psy que vous choisirez: vous remettra t il lors du rdv de restitution un bilan et une analyse détaillée, par écrit, des résultats chiffrés. Sinon, sans, difficile ensuite de savoir vers où vous orienter. -
PoutchkyParticipant20 mai 2016 à 22h06
J’adore! Déjà cynique 🙂
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PoutchkyParticipant6 mai 2016 à 17h07
Montessori axe beaucoup sur le sensoriel. J’ai lu que cette pédagogie ne convenait pas à tous les enfants HP.
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PoutchkyParticipant3 mai 2016 à 15h20
Merci…c’est globalement l’évolution plus ou moins naturelle des choses qui guide son évolution…
Et l’on se pose également beaucoup de questions sur l’inné et l’acquis.
En effet, le troisième se montre forcément très très vif. Mais comment ne pas l’être finalement, avec la stimulation naturelle des grands frères qui entraînent le mouvement (et un sacré mouvement!).
A deux ans, le petit a vu un nombre de choses assez énormes, voyagé, fait des parcs d’attraction. Il traîne dans les
musées quand on y emmène ses frères, il est normal qu’il réclame d’y aller ensuite. Il entend de la musique en continu, je pense vraiment que, qu’on le veuille ou non, l’enfant va suivre un chemin qui est propre à sa place dans la fratrie et forgera son tempérament. Ne croyez-vous pas? -
PoutchkyParticipant3 mai 2016 à 15h13
Ce post date, mais, oui, c’est normal.
Le QI total, de même que les indices, sont exprimés en rangs percentiles sur une courbe de Gauss.
Par exemple: ICV 145: rang percentile: 99.9%: 99.9% de la population de cette tranche d’âge réussit moins bien.Un enfant qui cumulerait 4 indices élevés (donc réussirait de manière homogène et élevée dans les 4 indices) pourrait obtenir un QI plus élevé que ces 4 indices parce que le fait d’avoir réussi, de manière cumulative, mieux que la très grande majorité ces 4 indices, le placerait dans un rang percentile encore plus rare et élevé.
Je ne sais pas si je suis claire? -
PoutchkyParticipant2 mai 2016 à 20h59
Mes fractales chérieeeees!
(Merci 😁) -
PoutchkyParticipant2 mai 2016 à 20h43
(Si vous avez tjs des doutes, c’est un autre pédiatre qu’il faut consulter).
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PoutchkyParticipant2 mai 2016 à 20h42
Je remonte ce post…qui date…j’imagine que depuis, il y a du nouveau. Mais si jamais cela devait concerner d’autres parents, malheureusement je serais un peu plus alarmiste et vous exhorterais à consulter un pédiatre pour votre petit garçon. En effet, précoce ou pas n’est pas réellement la question dans ce cas. Ce qui personnellement me gêne est la perte d’interaction et de contact oculaire.
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PoutchkyParticipant2 mai 2016 à 20h02
Merci!
Heureusement, mes « triplés » ont 12, presque 9 et 2 ans! Une drôle de gestation… Ca aide quand même 😁 -
PoutchkyParticipant2 mai 2016 à 10h33
Je pense que la psychologue a plutôt raison en ce sens qu’un test wppsi chez un enfant de 5 ans (et demi?) chez lequel on veut confirmer un haut potentiel, n’a pas tellement de sens…
Ce test est peu représentatif, il est une version abrégée du wisc.
Il surévalue souvent les capacités verbales surtout dans la tranche 5-6 ans des enfants bien vifs, sans forcément pouvoir affirmer un HP.
Concernant le non-verbal (IRP), c’est géneralement un peu plus correlé.Un enfant HP de 5 ans par ailleurs, saturera souvent les tests (notes maximum sur des questions bien trop faciles pour ses capacités), sans que cela permette d’évaluer précisément quelles sont ses capacités réelles. Le contraire peut aussi se produire: les questions sont si simples, que l’enfant n’y répond pas correctement, s’endort ou cherche beaucoup trop loin sans rien répondre.
Par conséquent, certains enfants testés à très haut potentiel sur le WPPSI sont HPI (ce qui fait une différence tout de même, notamment dans l’éducation et la prise en charge), et l’inverse est aussi vrai.
Je connais même 2 cas d’enfants THQI testés non HP une première fois sur un WPPSI.
Il vaut donc vraiment mieux attendre quelques mois et passer le WISC, si ce n’est qu’une histoire de quelques mois, afin d’avoir une idée précise du profil.