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kassiopee59

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12 sujets de 1 à 12 (sur un total de 12)
  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour Zhérisson,

    Ca y est, nous avons testé et tout le monde adhère :). Mon loulou a préparé des objets à échanger dans le cas où, un sac à dos, de l’eau, de quoi se laver les mains, un stylo et une bonne paire de basket. 2h30 de marche et de recherche, il était déçu de ne pas pouvoir échanger ce qu’il avait préparé mais râlé quand on a dit stoppe maintenant on rentre.
    Nous referons une tentative demain dans un autre endroit, profitons du beau temps :).
    Merci pour cette idée d’activité que je ne connaissais pas.

  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour,

    A la place du tableau des récompenses, nous venons de passer aux étoiles de la réussite. Dans une boîte il met des étoiles au fur et à mesure de la journée. A chaque fois qu’il fait ce qu’on attend de lui ou prend une initiative positive, il met une étoile dans le pot (fusée verte à l’école, devoir OK, aller au lit sans râler, se laver, débarrasser ses affaires, réussir à expliquer sa frustration au lieu de hurler, se défouler sur un sac de frappe au lieu de ses affaires si la tension monte trop, …..). Il y a 90 étoiles, pas d’objectifs rigides, cela peut évoluer en fonction des jours, si il y a quelque chose en particulier nous le prévenons. Lorsque le pot est plein, il tire au sort un joker (8 sont préparés ensemble selon ses envies/besoins et nos envies/possibilités). Lorsqu’il tire son joker, il le garde et nous voyons quand il peut l’utiliser. Pour le moment il souhaite les cumuler, ayant un but cela fonctionne.
    Le résultat est le même mais la méthode relance ses motivations.
    Pour le reste c’est super, il faut souffler seul pour savoir respirer ensemble 🙂

  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour,
    Comme beaucoup, nous avons connu les convocations à l’école, les mots des maîtresses, le regard lourd de reproche lorsque nous allions le chercher. Nous avons commencer les séances psy avec un spécialiste de la gestion des émotions, puis il nous a demandé de changer pour un psy spécialisé dans le HPI infantile. Les sports collectifs sont sujet à dispute et bagarre, les sports individuels ne lui permettent pas de se faire des amis. Notre loulou a trouvé, à 6 ans, seul la solution, il a intégré un groupe de nature et créativité au centre (il était inscrit en sportif et à changé de lui même), il adore ça et s’éclate, découvre la nature, cours, créé des choses avec ses découvertes. Il est plus serein. Pour l’école, nous avons la chance qu’il a une maîtresse en or cette année et une école qui offre beaucoup de possibilité, nous avons mis en place un système de communication sur l’agenda du petit, des rendez-vous régulier pour évaluer son avancé (surtout au niveau du comportement), l’école suit un système de fusée du comportement, nous avons mis en place la continuité avec les étoiles de la réussite.
    Tu as énormément de courage, j’espère que ta situation s’arrangera rapidement. Ce n’est peut être pas évident mais essai de prendre un peu de temps pour toi sans culpabiliser, c’est important pour vous 2.

  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour Julie,

    La situation que tu vis avec ton fils n’est pas simple, il est vrai que la consultation d’un psychologue spécialisé aide souvent à comprendre le pourquoi des choses. Ton médecin traitant devrait pouvoir te diriger vers un centre médical où tu devrais pouvoir consulter gratuitement (le délai pour les rendez-vous est souvent long malheureusement), ou un psychologue privé (les rendez-vous sont rapide mais avec un coût). Que dis ton garçon sur la situation ?
    L’école et les psychologues scolaires sont souvent perdus face à la particularité de nos enfants. Le psychologue que tu as rencontré avec ton fils pourrait te faire un compte rendu de son analyse que tu pourrais présenter à l’école.
    Bon courage

  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour,

    Je ne connaissais pas le géocaching, je viens de regarder un peu c’est une chasse à trésor à l’extérieur, tu sais m’en dire un peu plus ?
    Il faisait du taïjitsu mais a abandonné au moment du passage de ceinture :(. Les balades en fôréts dès qu’il fait beau avec un jeu de flêche où comme le petit poucet il trace son chemin et nous dirige pour retrouver le point de départ, les airs de jeux, le cinéma, la trottinette, mais tout ça le lasse rapidement. Le mercredi nous l’avions mis en centre sportif pour essayer des sports et l’aider à trouver celui qui pourrait lui convenir mais il s’ennuyait tellement qu’il a changé de lui-même en centre nature et création (là il s’éclate). Par contre le week end, nous avons du mal à trouver des choses innovantes qui l’attire.

  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour Laurence,

    Ta situation est complexe et je comprends ton ressenti même si je n’ai qu’un enfant. Nous sommes passés également par cette situation, pour le moment, nous sommes dans une phase de calme (j’espère que cela va durer). Dans ta situation, l’un prend le relais de l’autre, votre sentiment est normal, il n’y a rien de honteux.
    As-tu tenté la psy ? J’en avais un spécialisé (au début) sur la gestion des émotions cognitives, ça a fait du bien à notre fils.
    Sachant qu’une solution pour un enfant, ne fonctionne pas pour tous, tu peux tenter celle-ci ou :
    – le livre « Mes émotions – Les cahiers Filliozat », c’est un cahier d’activité à faire parent/enfant, ludique qui permet de laisser loulou s’exprimer (pour ton plus grand)
    – ou celui sur la couleur des émotions (pour le second)
    Ils auront tout les deux un moment avec papa ou maman, cela permettrai d’avoir un échange
    – tu peux également mettre en place un tableau des récompenses (un pour chacun) mais avec des objectifs à atteindre à 2.
    – Tu peux également, pour le coucher, mettre en place un rituel sur des musiques dites ‘zen’, nous utilisons « Tom le chat zen » de reflexstory, c’est un extrait de 6 mins (tu as 4 extraits différents) sur la respiration/ détente, vous pouvez le faire avec eux, c’est amusant et permet un temps calme au moment de la mise au lit.
    – Il y a également les séances massages, c’est drôle et permet une complicité et cela diminue les tensions.
    – Des séances « défoulement », marcher, courir, une bataille de coussins sur un timing donné.

    Voilà les pistes que nous avons utilisés pour le moment, cela nous a beaucoup aidé, même si une crise peut toujours arriver

    Je pense que tu as du les tester, tiens moi au courant.

    Bon courage

  • kassiopee59
    Participant

    Bonsoir lolotte,

    Je vois que nos enfants vivent la même chose. J’ai beaucoup vécu les crises d’angoisses et les boules au ventre, en le voyant aller à l’école triste et revenir en larme ou en colère. J’appréhendais de quitter le travail : que va me dire l’école aujourd’hui ? Dans quel état d’esprit sera t’il ? Que va t’il trouver pour exploser ce soir ? Aujourd’hui il y a un grand mieux, je sais que nous aurons encore des crises et qu’il a encore des problèmes (avec les autres enfants surtout), mais il a une maîtresse qu’il adore et qui le comprend, ça l’aide beaucoup. Nous ne savons pas comment sera ses réactions l’année prochaine ou si un évènement ne va pas tout chambouler. Petit à petit notre oisillon fait son nid.

    Nous allons en famille consulté la psy, Esteban ne participe pas beaucoup (il écoute énormément :)) mais il apprécie que nous y sommes ensemble. Certaines personnes peuvent trouver que c’est inutile mais je t’assure que cela n’est que positif : notre fils voit que nous sommes soudés, nous ne comprenons pas toujours les dire de la psy de la même manière mais en discutons après, beaucoup de détails ou conseils nous paraissent logique mais nous n’en avions pas forcément pris conscience. Depuis, nous écoutons et gérons notre fils de manière différente. Tu peux peut être proposer à ton mari de vous accompagner 🙂

    Pour l’école, le système éducatif n’est effectivement pas adapté. Si loulou tombe sur une institutrice motivée et à l’écoute ça fonctionne, dans le cas contraire, les enfants se ferment. J’avoue que nous harcelons un peu l’école lol, nous y sommes allés 4 fois depuis le début d’année pour faire un point sur l’évolution et voir ce que chacun peut faire pour le soutenir. Je sais que ce n’est pas finit. Essai peut être la case « infirmière scolaire » (demande un compte rendu de la particularité de ton fils à la psy), si le directeur et l’instit ne t’écoute pas, elle est plus spécialisée (normalement) et pourra expliquer à l’institutrice ce qu’il en est.

    Il est important de prendre soin de toi, de te ressourcer un peu (même si ce n’est que 30 min de temps à autre), je ne sais pas si tu en trouves le temps (ou comme moi si tu trouves beaucoup d’excuses pour ne pas te laisser de temps), mais pense que lâcher prise de temps à autre aide à mieux tenir le coups après. Une maman stressée, le transmets à son petit.

    Courage et n’hésites pas si tu as besoin

  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour Lolotte,

    Ta situation n’est pas simple et je te comprends pour avoir vécu les mêmes crises. A présent ça va mieux même si parfois il recommence. Notre fils a 6 ans 1/2 et ai suivi depuis un an par une psychologue. La raison de sa violence a commencé à cause du harcèlement de sa maîtresse de MS (il avait 4 ans) et de la violence qu’il subissait par d’autres enfants en classe et en récréation.Nous faisions confiance à l’école et en 3 mois notre loulou a complétement changé. A sa première séance avec la psy, elle nous a dit que le souci était l’école, nous avons tenté d’en discuter avec la maîtresse ou le directeur mais sans succès, nous l’avons donc changé d’établissement. La GS section devait l’aider à se reconstruire, cela à bien fonctionné (sauf la violence qui était toujours là), jusqu’au 3ème trimestre ou tout à recommencé. Nous mettons ou avons mis en place plusieurs choses afin d’améliorer la situation : livre sur les émotions, tableau des récompenses, histoires ou contes zen le soir, taï jitsu (qu’il a abandonné au bout d’un an mais qui lui a fait beaucoup de bien), communication (si nous sommes fatigué ou stressé nous lui disons afin qu’il sache qu’il n’est pas seul à ressentir ses émotions). Lorsque l’on sort, il est averti avant et au début de la soirée, si cela ne va pas, il est puni à nos côtés (pas facile au début car les regards des autres pèsent énormément et nous n’avions qu’une envie, nous enfuir).
    Le moins évident est de trouver de nouvelles astuces régulièrement car il se lasse vite des choses.
    A présent, cela va beaucoup mieux. Nous ne relâchons pas l’attention car une nouvelle crise peut très vite arriver mais la vie à la maison est beaucoup plus agréable.
    Ton mari passe t’il du temps avec ton fils ? Êtes-vous allés consulter ensemble le psy ?
    Pour l’école, tu peux demander au psy de te faire un compte rendu de la « particularité » de ton fils, malheureusement, beaucoup d’instituteurs sont perdus face à nos loulous.
    Courage, de meilleurs jours arriveront rapidement

  • kassiopee59
    Participant

    Merci Chek pour ta réponse,

    Nous avions aussi testé le blocage, mais avec Esteban s’était pire que mieux, les crises étaient beaucoup plus violente et j’avoue que nous perdions patience beaucoup plus facilement. En plus, il s’était mis à fuir les câlins, de peur d’être emprisonné. Nous lui avions expliqué que lors des crises nous ne voulions pas qu’il se blesse et que nous voulions qu’il sache que nous étions présent à ses côtés, mais c’était inutile.
    Le changement de rôle aussi testé :), plus de réussite que le blocage car il finissait par éclaté de rire en nous voyant faire. C’est un méthode que nous n’utilisons pas souvent car après 2/3 fois, sa colère est devenue fureur, il pensait qu’on se moquait de lui et se fermé totalement à la discussion même une fois calmé. Nous le faisons de tant en tant quand la crise n’est pas très forte et on lui demande de faire papa ou maman : que ferait-il si nous ses enfants faisions cette crise ? Le souci est qu’il se prend au jeu et tente de continuer l’échange de rôle une fois la crise terminée.
    Pour lui, à l’heure actuelle, il n’y a que cette méthode qui fonctionne, mais nous sommes conscient que cela peut évoluer dans quelques temps.

    Pour l’école, l’absence de sa maîtresse est difficile pour lui, il « accepte » son maître remplaçant car il n’a pas le choix mais ne fait pas d’effort pour lui. C’est gênant car il n’aura pas toujours un coup de cœur et il faut tout de même qu’il avance. Il a déjà énormément vécu pour son jeune âge :
    – PS : parfait, en adoration avec sa maîtresse, câlin, demandeur pour apprendre
    – MS : catastrophique, punit à tord durant 3 mois, chaque soir j’avais les critiques de la maîtresse, il hurlait ne voulait plus y aller. La maîtresse l’avait pris en grippe car il lui avait fait remarqué que le téléphone portable était interdit à l’école (elle envoyée des SMS à sa fille en classe), il refusait de changer un exercice qu’il avait compris pour en faire un autre (il était le seul à avoir compris l’exercice et elle changeait les instructions afin que tous puisse le faire), il lui faisait remarqué qu’elle se trompait. A la cantine, elle restait à côté de lui et le forçait à manger toute son assiette même si il n’aimait pas, goutait n’était pas suffisant. Pour finir, à partir de Janvier, nous avons découvert qu’il été battu et mordu par 2 autres enfants. Nous l’avons signalé à la maîtresse et au directeur mais ils n’ont rien fait. Ma position de Présidente d’association ne me donné pas plus de droit qu’un autre parent. Nous l’avons changé d’école
    – GS : nouvelle école, nouvelle maîtresse. Au début délicat car la maîtresse devait lui apprendre à aimer l’école, puis au 2nd trimestre suite à un souci personnel, elle décroche, perds patience et tous les enfants en souffrent.
    – CP : nouvelle année, nouvelle section d’école, tout est parfait jusque décembre. Maintenant on y va doucement.

    Pour le sport, nous l’avions inscrit au Thaï Jitsu, il adorait et apprenait très vite mais a abandonné 2 séances avant sa ceinture.

    Merci encore pour votre écoute

  • kassiopee59
    Participant

    Re,

    Oui Esteban va seul dans sa chambre, non sans crier, pleurer ou claquer la porte mais il y va. Nous avons mis 6 mois, avec mon mari, pour arriver à ce résultat. Je ne dis pas qu’il ne fait pas de tentative d’esquive mais il finit par y aller. Après 5 minutes de cris, il se calme, descend, s’excuse et nous explique.
    Cela n’a pas été simple, il fallait rester dans le couloir la porte ouverte au début car il hurler, donner des coups de pieds dans les meubles ou coups de poings. Nous avions peur qu’il se blesse. Il tentait la provocation en sortant ou nous hurlant qu’on ne l’aimait pas. Nous lui répétions que « nous l’aimions, qu’il avait le droit d’être en colère mais que nous ne comprenions pas et que tant qu’il hurlerai nous ne pourrions pas l’aider », gardant toujours le même discours en essayant de garder notre calme. Nous avons également essayer de crier avec lui, lui signifiant qu’il était en colère, qu’il avait le droit de crier pour faire sortir sa colère, puis lui demandions si nous pouvions crier avec lui. Après s’être époumoner, il se calmait, pleurait et nous expliquait. Heureusement, notre voisin est au courant :).

    Pour l’école c’est autre chose, un peu plus compliqué. Il ne s’entend pas avec les enfants de son âge et ne comprend pas pourquoi ils ne pensent pas comme lui. Il ne veut pas lire (frustré à cause de sa confusion des lettres miroirs) et ne veut pas écrire (ne comprend pas l’utilité d’écrire plusieurs fois le même mot). Nous avons trouvé une petite parade durant les vacances, en lui faisant faire un exposé sur un thème qu’il avait choisi (la grenouille dendrobate), il pourra le présenter à son maître à la rentrée et peut être à ses camarades de classe. Durant les récréations, il reste avec les CM1/CM2, c’est la cata, il est rejeté car ils l’appellent le bébé et le vit mal, il a une mauvaise approche car il les embête pour qu’ils fassent attention à lui. Sans parler du « vocabulaire » et des bêtises qu’ils lui font faire pour pouvoir l’accepter dans leur « bande ». Sa maîtresse avait compris la situation et nous pouvions en discuter avec elle, Esteban avait une relation fusionnelle avec, mais depuis décembre, elle est en arrêt maladie et son maître remplaçant a un peu plus de mal mais il se renseigne et tente de trouver des solutions. Nous avons des rendez-vous régulier avec afin d’aider Esteban a trouvé un équilibre.
    Merci à vous de nous permettre de lire vos expériences et de votre écoute.
    Voili voilou
    A bientôt

  • kassiopee59
    Participant

    Re bonjour à toutes,

    Je suis contente car j’ai longtemps hésité à me lancer sur le forum, je voyais bien que nous n’étions pas seuls dans ce cas mais n’avais pas le courage de me lancer et j’avoue qu’un peu d’échange avec des personnes de l’extérieure ça fait du bien.
    Eh oui, Esteban notre fils, reste enfin dans sa chambre lorsqu’il est puni, cela a été long, il a nous a fallu plus de 6 mois, pour y arriver. Nous avons la chance, avec mon mari, de nous soutenir et de faire bloque à deux. Au début, il tentait de sortir, hurlait, donnait des coups de pieds dans la porte, des coups de poings dans les murs et meubles. Nous avions très peur pour lui. Nous l’avons mis dans sa chambre, restions dans le couloir et assistions (chacun notre tour) à sa crise. Nous lui répétions « on t’aime, on voit que tu es en colère, mais nous ne pouvons pas comprendre si tu hurles ». Il hurlait de plus belle et nous répétions toujours la même chose de manière différente, en tentant de garder un maximum de calme (si l’un perdait patience, l’autre prenait le relais). Nous avons aussi tenté les hurlements ensemble, il commençait la crise, hurlait, on lui disait, tu es en colère, vas y hurle, le plus fort que tu peux, puis lui proposions de hurler avec lui.

    Pour l’école, c’est autre chose. Il est fusionnel avec sa maîtresse qui est au courant de la situation et le gère très bien. Cela jusque Décembre, où elle s’est mise à l’arrêt maladie. Son remplaçant est un peu perdu mais nous voyons qu’il fait des recherches et tente de s’adapter et de trouver des solutions.
    Esteban a les capacités pour lire et écrire mais refuse de le faire. Pour la lecture, il est frustré de sa confusion sur les lettres miroirs. Pour l’écriture, il trouve qu’il ne sert à rien d’écrire plusieurs fois la même chose. Nous avons trouvé une petite astuce durant les vacances, il a commencé des exposés à présenter à son maître et peut être à ses copains de classe. Ca a l’air de le motiver même si c’est fastidieux.
    Pour sa relation avec les autres, la cata. Il ne s’entend pas du tout avec les enfants de son âge, comme il n’a pas la même logique, il se met en colère si ils ne comprennent pas ce qu’il dit. Il se sent à l’aise avec les plus vieux (CM1 ou CM2), mais a une mauvaise approche et eux ne veulent pas être avec un bébé. Conclusion, la récréation finit toujours en bagarre.
    Merci à toutes pour vos lectures et de nous permettre de lire vos expériences

  • kassiopee59
    Participant

    Bonjour,

    Nous sommes dans la même situation. Notre fils à 6 ans, et, trop souvent, nous devons faire face a des crises parfois violente. Il s’est être adorable, volontaire et joyeux. Il s’est être provocateur, violent (dans ses mots et ses gestes) et d’une tristesse qui déchire le cœur.
    Après un test « non probant », nous avons continué les consultations psy spécialisé dans les émotions cognitives, celui-ci nous a très vite dit que le résultat du test n’était pas juste car les conditions n’étaient pas rassemblées, qu’il ne pouvait pas être fait, mais nous a conseillé une psy spécialisée en HPI.
    Il est suivi par celle-ci (qui confirme son haut potentiel) et son orthophoniste (qui nous soutient).
    Nous étions perdu, et souvent nous le sommes encore, mais en lisant différents articles et en écoutant les spécialistes, nous avons mis en place plusieurs choses qui aide pas mal : tableau des récompenses, jeux basés sur un livre des émotions (Mes émotions de Isabelle Filliozat et Virginie Limousinet) contes zen le soir pour le couché (Tom le chat est son préféré) à faire à deux. Le plus important est de ne pas totalement figer les choses, elles peuvent évoluer en fonction de son état d’esprit.
    Comme toi, nous avons beaucoup été jugé (surtout par la famille) : « il ne doit pas faire les choses bien pour avoir une récompense », « vous le mettez trop en position de grand il faut le laisser vivre sa vie d’enfant », « il est violent, caractériel et veut avoir le dessus sur son cousin », …. Le souci est qu’il a un cousin du même âge, élevé par mamie principalement et qu’il ressent une différence.
    Dans chaque situation, nous nous pausons un instant et tentons de le comprendre. Ce n’est pas toujours simple, loin de là, et parfois nous n’y arrivons pas. Lorsque les crises sont trop fortes et que la discussion n’est pas possible, nous lui demandons d’aller dans sa chambre réfléchir et il ne doit redescendre que lorsqu’il est prêt à en parler calmement. Dans ce cas, il y va et explose, nous le laissons faire sachant qu’il ne peut pas se blesser, même si il est difficile de l’entendre dans ces moments, il en a besoin. Le plus drôle et qu’il s’auto-punit de plus en plus. Après, il est prêt à nous expliquer, nous pouvons l’écouter et l’aider à comprendre le pourquoi de sa crise.
    Même si cela n’aide en rien, le fait de savoir que nous ne sommes pas seuls dans cette situation est important.
    Bon courage

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