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Les vacances, l’occasion de remettre les pendules à l’heure

Les vacances d’été sont un moment privilégié pour mieux comprendre votre enfant et lui donner de quoi satisfaire ses besoins intellectuels.

Vacances enfant précoce

En cette longue période que sont les vacances d’été, il peut sembler utile de faire le point afin de permettre à votre enfant de se reposer, de se ressourcer, de reprendre confiance en lui si l’année a été chaotique, de pratiquer des activités plaisantes et correspondant à ses besoins, d’en profiter pour évoluer hors cadre scolaire selon son vrai potentiel.

J’avais déjà écrit un article sur les vacances de l’enfant précoce à l’approche des dernières vacances de Noël mais aujourd’hui je voudrais insister un peu plus sur la possibilité qu’ont tous les parents qui ont des doutes de se faire une idée plus précise sur une éventuelle précocité, en particulier pour les jeunes enfants.

En effet les vacances d’été sont très longues et très souvent la seule mise au repos ne suffit pas au plein épanouissement de notre petit bout d’chou. Par ailleurs ceux qui n’ont pas leurs parents disponibles continuent souvent dans un cadre similaire au cadre scolaire et ne trouvent pas forcément la stimulation recherchée.

Un petit moyen simple pour nous, parents, de savoir où en est réellement notre enfant sur le plan des capacités intellectuelles, est le cahier de vacances. Celui-ci peut être proposé comme une distraction, une occupation ponctuelle, il a l’avantage d’être souvent très ludique et il est un bon indicateur de ce que peut faire votre enfant, de ce qu’il aime ou non, révélateur de difficultés ou de faciltés et de son niveau de persévérance. Il permet de balayer rapidement tout le programme de l’année scolaire, ou d’en prendre réellement connaissance pour certains parents, au risque d’être parfois surpris par le niveau demandé en comparaison de ce que l’enfant connaît et sait faire par ailleurs. Dans ce cas, si le contenu semble trop simpliste, il est judicieux de se procurer celui de l’année suivante ou plus encore et encore une fois de le confronter à la réalité des capacités et des connaissances de l’enfant. Il n’est pas impossible de constater une réelle différence de comportement de son enfant face à, dans un premier cas, un cahier « ennuyeux ou qui présente peu d’intérêt » et dans le second cas une attirance pour un cahier plus stimulant car il nécessite de mettre en oeuvre un processus de réflexion, apporte des connaissances nouvelles et finalement intéresse cet enfant qui a besoin de nouveautés.

Si tel est le cas, votre sentiment de différence ou votre intuition s’en trouveront renforcés et vous donneront des arguments pour discuter avec le corps enseignant.

Par ailleurs, cet exercice peut aussi mettre à jour des prétendues difficultés qui n’en sont pas en réalité mais se présentent comme telles sorties du contexte de la précocité. A titre d’exemple je citerais volontiers le coloriage, un critère de base chez les tout-petits qui permet d’évaluer la compréhension des notions de couleurs, de tailles, de classement…. Or très souvent nos petits EIP qui ont très vite intégré ces notions se refusent à colorier non pas parce qu’ils n’ont pas compris mais parce que le geste même du coloriage est lié à une activité inintéressante et trop souvent répétée. C’est la cas par exemple de ma fille de 4 ans qui refuse catégoriquement ce type d’activités de coloriage mais me montre facilement avec le doigt « la plus grosse pomme… ». Elle me fait de beaux dessins par ailleurs et saura colorier avec précision à 8 ans !

Je cite volontairement cet exemple pour éviter à bon nombre d’entre vous de vous retrouver face à ce type d’arguments pour justifier une « inaptitude scolaire » qui empêcherait une progression anticipée et pour vous aider à prendre conscience de ce genre de difficultés.

Le cahier de vacances peut devenir l’occasion d’une révélation pour beaucoup de parents et à peu de frais, en y passant finalement peu de temps. Il est l’occasion de moments de détente et de partage entre parents et enfants.

J’ai proposé à ma fille la collection Boscher pour la Maternelle. Les cahiers complets par année  » tout le programme de …. », avec plusieurs séquences progressives découpées en activités de vocabulaire, d’écriture, de maths, de lecture, de découverte et des ateliers créatifs à la fin de chaque séquence, sont un très bon moyen d’apporter des connaissances et de se mettre au niveau de votre enfant. N’hésitez surtout pas à aller plus loin, la seule limite est celle que vous fixera votre enfant et vous serez aussi « fixé » par la même occasion.

Je cite ces cahiers parce qu’ils me plaisent bien, il en existe bien entendu un large éventail.

Outre le fait de « situer » et mieux comprendre son enfant, le cahier d’activités est aussi une possibilité pour l’aider et améliorer certains points qui pourraient poser problème, ou à l’inverse aller plus loin dans certains domaines. Dans cet ordre d’idées j’aime beaucoup la collection « Les petits cahiers » de Retz, présentés sous forme de jeux et qui, de la maternelle jusqu’à 11 ans, abordent de façon ludique toutes sortes de notions comme la grammaire, la conjugaison, l’orthographe, la logique, le calcul mental, les sons, des énigmes et devinettes…

Quel meilleur moment que les vacances pour apprendre, découvrir, s’amuser, s’améliorer, se faire plaisir facilement et à son rythme ! A vos cahiers !

3 commentaires

  1. J’ai pensé aussi au cahier de vacances que mon enfant prend comme un livre de jeux mais en une semaine le cahier était terminé, j’en ai donc acheté deux autres de collections différentes parce qu’il me l’a demandé. Je ne pense pas l’occuper très longtemps avec ceux-là.

    1. Mon fils a 12 ans et est en 5 eme.
      Pour lui, les vacances doivent être « apprenantes », sinon c’est catastrophique.

      Il a déjà prévu que tous les matins, on fera une petite marches et après une découverte pour chaque matière, de façon ludique.

      Heureusement que je suis animatrice, je peux tester mes activités avec lui et créer des jeux .

      Mais dans un autre côté, je lui oblige un temps d’ennui toutes les après-midi.

      des balades en vélo, et des randonnées lui permettent de faire du sport.

      Quand je parle à mon entourage, ils me disent que je dois le laisser tranquille.
      Mais il est capable de faire tout le programme des années supérieures si je le laisse faire .

  2. Pour le mien, si je lui sortais un cahier de vacances, je sais qu’il me dirait « non mais ça va pas?! » lol pour nous les vacances c est enfin le moment où l’ecole n’existe plus. Je suis instit je prépare mes cours pour l’année aà venir le soir mais le jour on joue on trouve des livres qui l intéressent on chante on joue on joue on joue… bon pas très intéressant pour moi mais il attend ces deux mois toute l’annee Pour jouer et être à son rythme enfin.

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