Qui ne connaît ces enfants précoces ou surdoués capables de passer de longs moments à s’évader mentalement dans des pensées dont ils sont seuls à savoir où elles les entraînent ? Où ces adolescents férus de jeux de rôle qui parviennent en quelques heures à se créer des mondes complets et complexes avec leurs paysages, leurs habitants ou leurs propres modes de vie ?
Dans la chronique qu’elle alimente sur le site Journaldesfemmes.com, la psychologue Arielle Adda nous livre cette semaine ses réflexions sur la propension à rêver des enfants doués, formidable moteur de leur créativité qui, artistique ou scientifique, peut selon elle engendrer les plus grands chefs-d’oeuvre et les découvertes les plus remarquables.
L’enfant qui rêve serait comme un pêcheur laissant paresseusement dériver son filet, sans idées précises ni buts particuliers. C’est seulement en jetant un coup d’œil sur le produit hasardeux de sa pêche nonchalante qu’il trouve un intérêt à quelques-unes de ses trouvailles. Il les garde en mémoire parce qu’elles lui ont plu. Auparavant, il aura posé une question totalement incongrue : elle était dans la suite logique de ses pérégrinations rêveuses.
Plus tard, une idée lui viendra à l’esprit d’elle-même, sans qu’il l’ait vraiment recherchée, elle s’est même imposée et il la suit en travaillant alors comme un forcené pour lui donner substance et intérêt.
C’est ainsi que naissent les chefs d’œuvre.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Vos enfants sont-ils rêveurs ? Quand rêvent-ils d’ordinaire ? Partagent-ils leurs pensées ou les gardent-ils pour eux ? Laissez un commentaire ci-dessous pour en discuter.