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Les enfants précoces ont-ils un cerveau différent ?

Cet article tiré du site de l’université Claude Bernard Lyon 1 nous présente les travaux des docteurs Olivier Revol, Fanny Nussbaum, Pierre Fourneretet Dominique Sappey-Marinier autour du fonctionnement du cerveau des enfants à haut potentiel.

En travaillant avec les enfants précoces, on apprend beaucoup de choses sur la manière dont fonctionne notre cerveau (hors-norme ou pas).
“Clémence avait deux ans quand je me suis rendu compte qu’elle avait un fonctionnement un peu à part : gros besoin de se dépenser, hypersensibilité, attitude conflictuelle vis-à-vis de nous”, témoigne Brigitte. “L’entrée à l’école a été difficile pour elle. Elle semblait débordée par sa peur de mal faire et était souvent punie. On a fini par l’emmener voir une psychologue qui a cerné le problème en cinq minutes.” Le “problème” de Clémence, confirmé ensuite par un test, est qu’elle est une enfant à haut potentiel intellectuel (enfant HP).


Doué, précoce, à haut potentiel… les termes varient selon les lieux et les époques pour désigner ceux que le grand public qualifie encore souvent de surdoués. “Le quotient intellectuel (QI) standard est compris entre 85 et 110, on parle de haut potentiel à partir d’un QI de 130”, précise Olivier Revol, enseignant à l’Université Claude Bernard Lyon 1 et responsable du service de psychiatrie de l’enfant à l’Hôpital neurologique de Bron. Son service travaille à comprendre le fonctionnement neurologique des troubles de l’apprentissage et il est un des rares spécialistes français des enfants HP. Il reçoit en consultation une quarantaine d’enfants par semaine.

“Les HP ne sont pas forcément plus intelligents, mais ils ont une forme d’intelligence différente”, résume Olivier Revol. Est-ce que leur cerveau fonctionne différemment ? Pour le comprendre, le Dr Revol mène une étude auprès de 80 enfants avec le Dr Fanny Nusbaum, psychologue (Laboratoire Santé-Individu-Société, Université de Lyon), le Dr Dominique Sappey-Marinier (Centre d’imagerie du vivant, CERMEP) et le Dr Pierre Fourneret (Laboratoire sur le Langage, le Cerveau et la Cognition, Université Claude Bernard Lyon 1, CNRS).

Lisez l’intégralité de l’article sur http://sciencespourtous.univ-lyon1.fr/

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