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Le haut potentiel est-il une simple question de QI ?

Dans un article pour le Huffington Post, Tanya Izquierdo Prindle insiste sur la nécessité de coupler le résultat quantitatif du test de QI avec une analyse qualitative de l’enfant.

Le haut potentiel est-il seulement une question de QI ?

Pour Tanya Izquierdo Prindle dans l’édition québécoise du Huffington Post, la réponse est assurément non. Son article, non exempt d’approximations et de simplifications abusives (je vous laisse les découvrir par vous-mêmes) n’en recèle pas moins des informations intéressantes, notamment sur la nécessité de compléter la passation d’un test de QI par un bilan qualitatif et une analyse approfondie des résultats bruts.

Lors d’une évaluation de la douance, le spécialiste conduira entre autres, une évaluation quantitative et une évaluation qualitative, tant chez les enfants que chez les adultes. Il est à noter que l’aspect quantitatif qui est évalué par le test psychométrique (test de QI) ne détient pas de valeur supérieure à l’aspectqualitatif qui quant à lui, résulte d’une entrevue clinique. Les deux types d’évaluations sont complémentaires.

A noter également ce passage qui intéressera les parents d’enfants à double étiquette ou ceux dont les enfants ont visiblement sous-performé lors du passage du test.

Un autre point important est qu’en plus des facteurs environnementaux qui peuvent biaiser les résultats obtenus aux tests de QI (par ex. anxiété de performance, contact mal établi entre le spécialiste et la personne évaluée, etc.), certaines conditions (par ex. présence d’un TDAH, d’autisme, etc.) peuvent avoir ce même effet, c’est-à-dire : de biaiser les résultats. Par exemple, un doué TDAH risque de sous-performer à certaines tâches en raison de difficultés inhérentes au TDAH. Cela dit, quand une personne possède une condition telle que l’autisme, le TDAH ou la dyspraxie par exemple, lors de l’interprétation des résultats, le spécialiste considère les difficultés inhérentes à ladite condition présente chez l’enfant ou l’adulte qui se fait évaluer.

Lire l’article en entier sur le HuffingtonPost

4 commentaires

  1. Bonjour
    Pourriez vous m’indiquer svp quand et comment faire évaluer ma fille de 5 ans ?
    Merci d’avance

    1. Bonjour,

      Cela dépend un peu de ce que vit actuellement votre fille ? Va t-elle bien ? Comment se passe l’école ? S’il y a ennui, incompréhension…, le mieux est de la faire dès maintenant, auprès d’un psy spécialisé. Sinon les test sont réputés plus fiables à partir de 6 ans (autre matériel), le moment opportun répond quant à lui au besoin que vous avez de savoir ou non pour mieux accompagner votre enfant.

  2. Bonsoir Olivier,
    Ce matin j’ai envoyé un message pour vous demander si je peux avoir l’adresse d’une association dans les Hauts de France lieu de ma résidence pour mon fils de 12 ans on vient juste de nous annoncer qu’il est précoce. Si toutefois il n’y a pas d’assOciation dans ma région je suis prête à aller dans une autre région pour assister aux conférences.
    Clémence

    1. Bonjour,

      Les principales associations sont l’afep et l’anpeip. Vous pourrez trouver des coordonnées locales en tapant afep ou anpeip + code département cherché.
      Vous pouvez aussi trouver des informations et nouer des contacts sur votre groupe régional : https://www.enfantsprecoces.info/groupes/
      Par ailleurs, les événements portés à notre connaissance sont annoncés sur la rubrique « événements » de chaque groupe, d’où l’intérêt de vous inscrire sur les groupes proches de chez vous.

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