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L’avenir des enfants surdoués

Sur le site du Journal des femmes, la psychologue Arielle Adda nous livre sa chronique mensuelle en abordant le thème du devenir des enfants doués.

Arielle Adda

Arielle Adda nous livre ce jour sa chronique mensuelle sur le Journal des femmes. Ce mois-ci elle aborde le sujet du  devenir des enfants doués.

L'enfant doué - L'intelligence réconciliéeLa psychologue spécialisée nous explique tout d’abord quelles sont les raisons qui poussent un certain nombre de surdoués devenus adolescents ou adultes à rencontrer des difficultés. Celles-là même que l’on trouve à volonté, et de plus en plus, étalées sur la toile à travers blogs et forums.

Les descriptions que l’on donne ici ou là du marasme où plongent les adultes doués ne sont pas très encourageantes, mais il faut se répéter qu’il s’agit d’adultes qui n’ont pas été identifiés comme doués dans leur enfance, ou bien, s’ils ont passé un test, son résultat n’a pas été pris en compte. Il n’y a pas eu d’avant et d’après, cet éclairage-là a été occulté. C’est tout juste si l’enfant enfin reconnu dans sa spécificité s’est entendu dire «avec tes capacités il n’y a aucune raison pour que tu aies de mauvaises notes, alors travailles !» et on ajoute «si tu échoues, tu l’as bien voulu !»,  ignorant totalement les méfaits de trop de facilité, sans oublier la phrase assassine «les enfants doués s’en sortent toujours».

Dans une seconde partie, Arielle Adda énonce les solutions, à base d’amour et d’attention, de bienveillance et de confiance de la part des parents. Ceci est bien entendu nécessaire à tout enfant pour se construire dans la sérénité mais dans le cas des enfants précoces, l’hypersensibilité rend les choses plus nécessaires encore.

Si la confiance est totale entre parents et enfants et surtout si l’enfant ne cherche pas à ménager ses parents en leur cachant ses blessures, la réparation est efficace : l’enfant sait alors qu’il peut faire face à des situations périlleuses, il trouvera toujours réconfort, chaleur affectueuse et apaisante, et surtout compréhension, dans le havre de paix que représente le foyer. Cette assurance lui procurera une force assez ancrée en lui pour conserver son efficacité, même beaucoup plus tard, lorsque les parents ne sont plus là pour réparer ou ne le peuvent plus.

Dans son enfance, après chaque attaque, assuré de se reconstituer, de s’apaiser, de retrouver son intégrité, il a pu se forger à loisir un efficace système de défense, ses parents l’y aidant avec toute leur expérience.

Les parents qui tiendront compte de ces besoins verront leur enfant acquérir, épreuve après épreuve, une forme de résilience et une force qui lui permettront de faire face aux aléas de la vie et de toujours rebondir au mieux face aux petits et grands coups du sort.

Lire l’article complet sur le Journal des femmes

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