Recherche

La gestion du haut potentiel au travail

Dans cet entretien pour le site suisse Bilan, le président de MENSA Suisse donne sa vision de la place des personnes à haut potentiel dans le monde de l’entreprise.

Dans un article paru récemment sur le site Bilan.ch, la référence suisse de l’économie, Mark Dettinger, président de MENSA Suisse livre quelques informations particulièrement intéressantes sur la place de l’individu à haut potentiel dans l’entreprise. Cela dépasse largement la question des enfants précoces mais j’ai voulu les porter à votre connaissance car je pense que les parents y trouveront de quoi puiser des réflexions utiles pour l’avenir de leurs adolescents.

Dans l’interview, Mark Dettinger insiste beaucoup sur la nécessité pour les personnes à haut potentiel de trouver un intérêt et une certaine variété dans le travail. Comme à l’école pour les enfants, l’ennui guette le salarié peu motivé par la répétition de tâches lassantes et peu exigeantes intellectuellement.

Tout d’abord, les HPI veulent un haut degré d’autonomie et veulent prendre les décisions eux-mêmes. Ils n’aiment pas la bureaucratie et détestent être micro-gérés. Ils adorent aussi apprendre de nouvelles choses – et comme ils apprennent très vite, ils ont souvent besoin d’avoir une nouvelle tâche avec laquelle ils peuvent continuer d’apprendre. La nouvelle tâche devrait être significativement plus complexe et, si possible, différente en nature.

Ce qui explique en grande partie pourquoi de nombreux surdoués peinent à occuper durablement un emploi au sein de la même entreprise et sont à la recherche de solutions alternatives à l’emploi salarié.

Pour le HPI, le travail devient alors une routine, il s’ennuie de la monotonie. Si le HPI le dit à son patron, ce dernier ne comprend pas – « Pourquoi veux-tu faire quelque chose de différent? Ce que tu fais est fantastique! Tu es notre meilleur expert pour ce travail!». Comme le HPI continue de se sentir sous-stimulé, il perd son intérêt pour son travail et dirige toute son énergie mentale inutilisée dans ses hobbies. Si la situation ne s’améliore pas, il peut changer de travail, recommencer à étudier ou fonder sa propre société.

En-dehors de l’article lui-même, relativement court, je vous invite à consulter les commentaires qui apportent également un éclairage intéressant et complémentaire sur la question.

Lire l’article complet et ses commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.