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La colère de l’enfant précoce

Ce mois-ci, dans sa chronique pour le Journal des femmes, Arielle Adda nous parle de l’enfant doué en colère.

Arielle Adda

Comme chaque mois sur le site du Journal des femmes, la psychologue Arielle adda nous gratifie d’une chronique qui nous aide à mieux comprendre le fonctionnement et les difficultés de l’enfant précoce. En ce mois de décembre, elle aborde longuement un sujet qui intéressera particulièrement les parents confrontés à un enfant qui manifestement, souffre d’une colère profonde.


Il ne faut pas confondre cette colère qui mine de l’intérieur le jeune précoce, avec les manifestations de fureur d’un enfant qui joue de son impulsivité pour obtenir de ses parents ce à quoi il tient et qu’on lui refuse obstinément, comme ces enfants qu’on voit trépigner au magasin devant un jouet ou un bonbon qu’ils convoitent.

Si l’enfant doué fondamentalement en colère s’est autorisé de telles manœuvres quand il était très jeune, il en perd vite le goût : sa colère est si grande qu’elle ne s’accorderait pas avec cette grotesque gesticulation.

Cette colère devient explosive seulement quand les circonstances s’y prêtent et qu’elle provoque alors une pression qui doit absolument se libérer, mais le plus souvent, elle reste froide, concentrée, elle imprègne tous ses gestes, toutes ses réactions, elle ne le laisse pas en repos.

La colère de l’enfant précoce naît de l’exaspération devant une réalité qui le mine et qui lui paraît figée à tout jamais. Place dans la fratrie, obstacle insurmontable, sentiment d’infériorité, injustice flagrante et récurrente sont quelques-uns des maux qui ont pour effet de pousser l’enfant doué à se replier sur lui-même et à se réfugier dans une colère qui peut être extrêmement violente, y compris à l’égard de lui-même.

L’enfant doué qui n’a pas encore intégré la notion d’effort, ni celle d’apprentissage, en est réduit à constater son échec sans recours possible : soudainement, son adresse l’a déserté, il se retrouve totalement impuissant, réduit à la pire des médiocrité, lui, qui a connu l’éclat d’une réussite aisée, atteinte sans effort, lui semblant donc toute naturelle. Sa colère, largement teintée d’effroi, bloque toutes ses capacités de raisonnement, elle le rend aveugle et sourd, il n’entend pas les paroles raisonnables qu’on lui adresse, il est seulement fou de rage d’avoir perdu sa dextérité. C’est alors sa colère qui l’empêche de sombrer dans une tristesse insondable.

Quand les choses prennent des proportions qui peuvent amener l’enfant jusqu’à l’automutilation ou des idées suicidaires il devient impératif d’agir. L’idéal aurait bien entendu été de le faire plus tôt et de ne pas laisser s’installer un sentiment aussi négatif.

Il est indispensable de dénouer avec lui les causes de cette colère véhémente, sachant qu’il ne les évoquera jamais de lui-même : ce serait leur donner plus de réalité encore, les rendre cette fois tout à fait définitives et, de surcroît, il éprouve une telle honte de cette défaillance qu’il se sent bien incapable de la mentionner pour expliquer son état.

Dans le même temps qu’on lui décrit les raisons de sa colère, on lui signale que des remèdes existent et qu’on est tout prêt à l’aider pour qu’il retrouve son éclat d’antan.

Ce n’est qu’à ce prix que l’enfant précoce trouvera l’apaisement et pourra reprendre sereinement sa route sur le chemin de la vie, fort d’une confiance retrouvée en ses capacités.

Lire l’article complet sur le site du Journal des femmes

16 commentaires

  1. Bonjour, je reconnais mon fils de 7ans dans cet article. Il a des colères qui s’ expriment par le refus d’aller à l’école, de faire ses devoirs et ses activités à l’école. Il pleure tout le temps. Même si votre article m’éclaire un petit peu, j’ignore comment lui venir en aide.
    Merci

  2. Mon fils de 10 ans faisait de très fortes colères plus jeune, pas des caprices comme expliqué dans cet article, mais bien des accès de rages incontrôlables. Il jetait les jouets au travers de sa chambre, claquait les portes et frappait son père. Il pleurait beaucoup et ne voulait voir personne. Très triste il se disait nul et passait parfois plusieurs heures reclus dans sa chambre.

    Il me fallait beaucoup de patience pour qu’il se laisse approcher et consoler. Nous avons vu une pédopsychiatre pendant 2 ans et petit à petit chacun a repris sa place…nous lui avions laissé trop d’emprise au sein de la famille et cela n’était pas son rôle. Depuis les colères reviennent mais très espacées …. il faut beaucoup d’amour, de la patience et de l’optimisme…lui dire sans arrêt que l’on est là pour lui-même quand il se fâche, qu’on l’aime comme il est… qu’il est LUI avec ses défauts et ses qualités et qu’un parent qui gronde et fixe des règles est un parent AIMANT. Bon courage à tous…

  3. C’est tellement ça ! « La colère de l’enfant précoce naît de l’exaspération devant une réalité qui le mine et qui lui paraît figée à tout jamais. Place dans la fratrie, obstacle insurmontable, sentiment d’infériorité, injustice flagrante et récurrente sont quelques-uns des maux qui ont pour effet de pousser l’enfant doué à se replier sur lui-même et à se réfugier dans une colère qui peut être extrêmement violente, y compris à l’égard de lui-même. » Merci d’avoir trouvé les mots pour la définir !

  4. J’ai lu le témoignage d’Agnès du 21 déc. et nous sommes visiblement dans un cas de figure similaire avec notre fils de 10 ans Tout a commençé l’an passé alors qu’il était en cm1. Après un excellent 1er trimestre, bonne participation, excellent résultats, Andréa a changé de comportement en classe en refusant de faire ce que le maître lui demandait et ne voulant plus aller à l’école. Il ne supportait plus sa classe trop bruyante et ne supportait plus que le maître laisse 2 camarades de classe déranger sans arrêt la classe par le bruit. Nous nous sommes aperçus qu’il était harcelé verbalement par un des 2 éléments perturbateurs. Il y a eu confrontation et le harcèlement a cessé mais cela n’a pas permis de revenir à un comportement normal. Il a fuguait un matin à 7h du matin, il a commencé à parler de suicide, ne voulait plus aller à l’école, jusqu’au jour où il a fait sa 1ère grosse colère pendant laquelle il voulait tout casser, j’ai cru qu’il allait se défenestrer… ce fut un horreur. Ne sachant plus quoi faire, j’ai appelé les pompiers et la police est également venue car il avait pris un couteau visiblement pour se rassurer. Depuis il est suivi par un pédospychiatre qui a enfin accepté de lui faire passer des tests. Andréa a toujours était précoce. Il dit qu’il s’ennuie à l’école et ne comprend pas pourquoi il doit refaire 10 fois le même type d’exercice puisqu’il sait le faire, et ne comprend pas non plus pourquoi les autres ne savent pas les faire. Il n’arrive plus à aller à l’école, et comme il dit : « ce n’est pas que je ne veux pas y aller, c’est que je ne peux pas « ! J’ai beaucoup lu sur les colères et grâce à cela j’ai pu l’aider en parlant de ces moments douloureux car ce sont des moments très durs pour lui où il dit qu’il est nul, qu’il est né pour le malheur, que s’il se suicidait cela réglerait le problème. Après la colère, il ressent de la honte, il a des regrets. La colère est épuisante, il est sans énergie après et c’est le moment où je le prends contre moi, il est vidé, il pleurs, il n’en peut plus d’être comme cela et je l’invite à s’exprimer sur ce qui s’est passé, et sur ce qu’il ressent, ce qui a provoqué cette colère et comment la gérer….) Andréa a du mal a gérer sa frustration et nous en parlons. Je n’ai pas l’impression que le pédospychiatre que nous voyons actuellement prenne en compte cette souffrance. Je sais que tous les pédopsychiatres ne sont pas formés au profil des enfants précoces et je trouve cela terrible car j’ai l’impression que notre fils est juste vu comme un enfant qui a du mal avec les règles. Sur les résultats des tests que nous aurons dans qqles jours, j’ai juste pu savoir qu’il avait un QI dans la moyenne, rien de plus. Le pédospychiatre m’a lancé cela en pleine face comme si je voulais à tout pris qu’il soit surdoué… tout comme à l’école, c’est très dur avec les maîtresses qui l’ont pris en « grippe » Nous sommes sur Bordeaux et si quelqu’un connait un super bon pédopsychiatre, qui soit à l’écoute de l’enfant, je suis preneuse. En même temps, je suis intéressée malgré tout sur ce que dit Agnès par rapport à son fils a qui ils avaient laissé trop d’emprise, est-ce lié à la précocité également? Tout ceci est lourd à gérer, et lui aussi est parfois à bout! Merci de votre aide. Sabine

    1. Bonjour Sabine,

      J’arrive avec 4 ans de retard sur votre post mais je viens juste de détecter le haut potentiel de mon fils de 11 ans 1/2. Je suis également sur la région bordelaise et mon fils est suivi par le centre de précocité (centre-précocité.fr). Mon fils est suivi par Nathalie depuis quelque semaines et je vois déjà une grande différence, il est plus apaisé. Je sais que ce serait long et que nous allons devoir mettre en place de nombreuses choses mais Nathalie est très à l’écoute, connait parfaitement le sujet et prend le temps d’écouper mon fils pour mieux l’aider à se connaître et à s’auto-gérer dans ses émotions. Nous pourrons peut être échanger si vous revenez sur ce blog. Karine

      1. Je suis intéressée, vivant aussi sur Bordeaux , par le nom de la professionnelle qui vous a apporté de l’aide, car comme dit précédemment, certains professionnels nient cette approche du symptôme, soignante moi même je sais a quel point certains carcans diagnostics nous enfermé, combien je vois de HP adultes diagnostiqués bipolaire …!!!….

  5. C’est exactement ça y compris dans ce que je lis dans les témoignages! Lucas a eu 6 ans, il a fait une chute a son cours d’athlétisme et depuis c est dur, colère sur colère, refus d’aller a l ecole, envie d’arrêter le violon, et en effet quand j essaye de discuter avec lui de cette chute, refus total de parler de quoique ce soit!! C’est dur je suis vidée et son père aussi ,comment faire?

  6. Je fais des recherches en tant qu’assistante maternelle car un de mes anciens « pensionnaires » que je qualifierais de précoce à des accès de rage (c’est bien plus violent qu’une colère) et cela depuis tout petit. Il aura 6 ans lundi et aujourd’hui, nous l’avons emmené mon mari et moi faire une activité qu’il aime beaucoup et tout s’est bien passé. En fin de journée, hélas, la situation à dérapé et il a eu une grosse crise parlant beaucoup d’injustice à ses parents, il répétait sans cesse : « laissez – moi, arrêtez, je m’en moque », voulant tout et son contraire. Il était complètement hermétique à tout ce qu’on pouvait lui dire, allant même jusqu’à se frapper le visage à plusieurs reprises, il hurlait. Je comparerais son état à une sorte de transe et nous étions tous si impuissants ! J’en avais les larmes aux yeux. Je voudrais tant pouvoir l’aider, lui et sa famille. J’aime beaucoup cet enfant qui est, par ailleurs, très attachant. Que faire ?

  7. Pour des tests, il est préférable de s’adresser à un neuropsychologue recommandé par une association regroupant des enfants précoces.

  8. Bonsoir,

    J’ai un garçon qui vient d’avoir 5 ans, il est en grande section de maternelle. Il a été détecté précoce.

    Depuis sa première année de maternelle on ma dit denlui faire passer des testés mais le premier directeur s’y est opposé. Par OA suite je lui à ai change d’école au contrôle des 4 ans le Dr qui la examiné m’a dit de lui faire passer les teste refus catégorique de la directrice. Donc j’ai contacte l’association afep qui ma donne les coordonnées d’un psychologue. Il a donc passe les testes enfant précoce. Depuis sa première année il ‘e veut pas aller a l’école. Il se fait frapper par ses camarades mais cette violence il la rejeté sur bous ses parents (violence verbale,violence, jeté des objets, il se dénigré etc…).

    La psychologue a donner a l’école une sorte de programme a faire mais qui n’est pas suivit.

    Lorsque j’en discute avec la maitresse elle me dit que c’est a la maison qu’on lui fait des exercices de maths etc… Alors que c’est faux !!! Elles sont tout le temps entrain de rejeter la balle sur nous. La directrice m’a dit que c est a lui de sabituer a l’école, et que je lui est donné beaucoup de paperasse a faire.

    Aujourd’hui on est perdu car on lui a dit que c est bientôt l’école, il nous a dit non i’ ne eut pas y retourner car il ‘e fait pas des choses qui l’intéressé. Donc rebelote violence, il m’a meme dit qu’il veut que je meurs etccc.
    C est mon fils ma vie, mon oxygene, je ferais tout pour lui jusqu’à déménage ou il y a une école spécialisé pour lui.

    Je ne comprends pas qu’en 2017/2018 l’éducation national, le rectorat, et les écoles ne prennent pas en considération ce genre d’enfant.

  9. Je pense qu’ il est inadmissible de la part de la directrice de refuser un test. Moi c’est sa maîtresse de maternelle qui m’a donné directement les coordonnées de la psychologue scolaire pour les tests. La directrice je ne l’ai jamais vu! La votre outre-passe ses droits! Il est du devoir des maîtresses de faire en sorte que l’enfant soit bien. Mon fils qui a 7 ans maintenant est bien à l’école grâce à ses maîtresses qui jouent le jeu a fond, nous faisons ce qu’ elles appellent de la co-éducation. A noter qu’ il est dans une petite école avec 2 niveaux dans sa classe et donc moins d’élève qu’ une école en ville.
    Quand aux colères oh my god ! A tout casser dans la maison, jeter tout ce qu’il lui passait sous la main et le discours qui va avec. J’ai remarqué que plus j’intervenais et plus ça durait. J’ai testé la méthode « responsabilisation », quand il se mettait en colère je ne disait plus rien, je faisais ma vie comme si de rien n’était puis une fois calmé on discutait des raisons de sa colère, de la violence de sa colère qui me rendait aussi malheureux car il ne contrôle pas ses émotions. Et surtout il a ranger tout sol bordel après. Ça a super bien fonctionné, la colère a été bcp plus courte que d’habitude. J’ai compris que le mode « adulte qui commande » ne faisait pas bon ménage avec l’enfant précoce. Difficile de voir la frontière entre l’émotionnel enfantin et la réflexion quasi adulte chez eux! Depuis qu’ il sait qu’ il assumera la responsabilité de ses actes sans colère de maman il s’est énormément calme. Nous fonctionnons depuis 3 ans maintenant que une relation base sur la confiance et les colères ne reviennent qu’ en cas d’extrême fatigues.
    Bon courage pour le système scolaire, je réalise que J’ai beaucoup de chance que mon fils est ces maîtresses (très jeunes aussi donc peut être plus ouverte )!

    1. Bonjour mon fils est en grande section. Il aura 5 ans en fin d’annee. Il a ete detecte hpi. Nous etions demunis avec la maitresse en moyenne section. C’est une psychologue que je connaissais qui m’a dit a la seconde seance qu’il fallait envisager un test. Maintenant nous avons tous progesse mais ca reste complique et notamment la gestion de la frustration et de la colere. Depuis cet ete, il fait des sortes de »crise » ou je ne trouve rien pour le calmer. On essaie de lui dire de reprendre sa respiration , de bien respirer, de verbaliser mais ca ne marche pas toujours. Je crois aussi que lorsqu’il est tres fatigué, la crise est amplifiee .

  10. Bonjour à tous,

    mon fils de 7 ans est précoce il a passé les test de QI etc… il y a deux ans et il est suivi par une psychologue.
    Mais malgré tout il souffre énormément de sa précocité. Depuis l’année dernière il a perdu le contrôle de lui même à l’école . Il était dans une classe ou l’enseignante s’est complètement braqué contre lui alors quelle savait pour sa précocité et ses angoisses etc… elle l’a pris en grippe et la diabolisé toute l’année en lui faisant remarquer en permanence qu’il ne faisait pas assez d’efforts que son comportement n’allait pas qu’il perturbé la classe qu’elle préférerait qu’il ne soit plus dans sa classe …. enfin bref l’enfer pour mon fils qui s’est mit à croire qu’il était un bon à rien, un nul comme il dit qui n’y arrive jamais et que même quand il fait des efforts ça ne va jamais. Résultat il s’est mit à haïr cette maîtresse mais aussi plus grave le système scolaire dans lequel il ne croit plus et dont il a l’impression que ça ne lui sert à rien. Mon mari et moi avons passé l’année dernière avec une pression horrible mise par cette maîtresse qui nous reprochait toujours que notre fils était un provocateur un menteur qu’elle ne le supportait plus. On se sentait coupable de ne pas trouver la solution pour que notre fils se calme et on a commit du coup des erreurs en punissant notre en le grondant en lui reprochant nous aussi de ne pas faire des efforts du coup ça n’a fait que le faire se sentir plus mal , on s’en veut tellement d’avoir cédé à la pression de l’école, de la maîtresse ! Cette année et avec l’aide de la psy de notre fils qui nous a remit les yeux en face des trous à moi et mon mari , nous faisons tout pour comprendre la souffrance de notre fils et ses crises de colères du à ses angoisses et son mal être. J e précise que mon fils a déjà sauté une classe et que son apprentissage est bon malgré le fait que son comportement à l’école lui fasse rater des leçons car il doit sortir souvent de la classe pour se calmer , il ne supporte plus d’obéir aux adultes et il a des réactions très fortes , il joue dans la classe ne respecte pas les règles et répond aux adultes . Il le fait sous le coup de l’agitation et du stress et le regrette ensuite , du coup il se sent inutile et bon à rien d’avoir une fois de plus céder à son énervement et son mal être… c’est un cercle vicieux et je ne sais pas comment l’aider à s’en sortir ! Il souffre mais les solutions d’aide qui lui sont apporté par moi ou sa nouvelle maîtresse ou même l’AVS de la classe ne suffisent pas à l’apaiser. Donc le couperet vient de tomber après une énorme colère à l’école ou de stress et de colère quand l’AVS a voulu le prendre entre quatre yeux il a frappé dans une porte hélas vitré et a cassé un carreau. Nous devons donc aller à la mairie pour rembourser ( avec l’assurance j’espère) et une équipe éducative va être mise en place au mois d’octobre avec la directrice l’enseignante, la psy scolaire, le médecin scolaire etc…. et nous! Ce que je ne comprend pas c’est pourquoi on nous a habilement suggérer de le faire passer pour un handicapé auprès de la MDPH pour que mon fils ai une Avs ou même des aides pour obtenir un remboursement afin qu’il aille chez le psychomotricien? Ou même qu’on nous parle sans dire qu’il doit y aller mais qu’on nous parle des établissement comme le Sessad etc… alors que mon fils est précoce et n’a aucun handicap et n’a pas de tdah ni que que ce soit d’autres. La précocité de mon fils et le mal être qui en résulte pour sa part est prit comme un handicap par cette école nous ne fait que nous faire culpabiliser nous et notre fils. Nous sommes à bout, ils essaient de nous faire craquer pour qu’on accepte de faire passer notre fils pour ce qu’il n’est pas tout simplement car il ne savent pas gérer un enfant précoce qui se sent mal dans sa peau et dans le système scolaire et qui le renie. Nous avons besoin d’aide mais nous sommes seuls ici pour ne pas être écrasé par le système et aider notre fils à s’en sortir s’en être toujours montré du doigts. C’est dure j’ai le cœur brisé de voir la souffrance de mon enfants et de pas pourvoir faire plus et d’être dans une situation ou l’on subit une école , un système scolaire non adapté au enfant étant HP.
    Désolée si il manque des mots ou qu’il y a des fautes mais j’ai écrit sans me relire et sous le coup de l’émotion. Bonne journée à tous et bon courage à tous ceux qui comme nous sont en souffrance face à un pays qui ne considère pas nos enfants atypiques et les laissent à l’abandon.

  11. Bonjour,

    j’ai besoin d’aide car je suis totalement dépassé par les événements. Mon fils à 5 ans et cette année nous avons déménagé dans un village dans l’Oise. Mon fils montre un visage pas du tout glorieux auprès des enseignant. En effet, il entre dans des colères pas possible et de la violence envers les adultes et ces camarades, puis il entre dans des périodes de tristesse et culpabilise de son comportement. Il est notamment un très grade demande d’amours, besoin de câlin, de tendresse et de valorisation. Je ne pense pas qu’il soit précoce car il ne sais ni lire ni écrire, je n’ai pas l’impression qu’il aime apprendre. j’ai pris rendez vous avec le CMPP pour pouvoir poser un diagnostic. j’aime vous lire pour me rassurer que mon fils n’est pas un future violent psychopathe. Reconnaissez-vous votre enfant dans ma description? si oui qu’elle a été le diagnostique? si mon enfant est précoce, es-ce qu’il y a des établissements spéciales pour eux? Merci de vos réponses.

    Aurélie

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