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Jeanne Siaud-Facchin, pour une pédagogie de la bienveillance

A l’occasion d’une récente conférence en Bretagne, la psychologue Jeanne Siaud-Facchin a répondu aux questions du journal le Télégramme sur la précocité intellectuelle.

Jeanne Siaud-Facchin

A l’occasion de la conférence qu’elle a donné récemment pour l’AFEP à La Forêt-Fouesnant, en compagnie d’Olivier Revol et Jean-François Laurent, la psychologue Jeanne Siaud-Facchin a répondu aux questions du journal le Télégramme.
Elle évoque pêle-mêle la question de la grande sensibilité des enfants précoces, le sujet de l’ennui à l’école, celui de la détection et de l’accompagnement par les parents, militant pour une pédagogie de la bienveillance, généralisable à tous les élèves, plutôt qu’un enseignement spécifiquement adapté.

Quand on a ces grandes intelligences, c’est un atout important pour plein de choses dans la vie mais elles s’imbriquent toujours avec d’autres composantes de personnalité, en particulier l’hypersensibilité. Ce n’est pas de la sensiblerie. C’est avoir les cinq sens très exacerbés et capter en permanence les stimuli présents dans l’environnement. Un surdoué, il voit ce que les autres ne voient pas, il entend ce que les autres n’entendent pas et il ont même une sensibilité corporelle plus développée. C’est cette alchimie constante entre intensité de la sensibilité et intensité de la puissance intellectuelle qui fait que ces enfants peuvent se trouver en décalage par rapport à leurs pairs et en situation de difficulté scolaire car ils s’attendent à l’école à être nourris.

 

Lire l’article en entier sur Le Télégramme

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