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Informons ensemble les enseignants sur l’enfant précoce et ses besoins

Dans le cadre de nos projets pour 2019, l’édition d’une plaquette d’information sur l’enfant précoce à destination des écoles est un gros chantier. Commençons à en discuter ici si vous le souhaitez.

Enfants à haut potentiel, ça bouge du côté de l'Education nationale

Informons ensemble les enseignants sur l’enfant précoce et ses besoins

Aidez-nous à informer 5000 écoles !

En contribuant maintenant au succès de notre campagne de financement participatif vous nous permettrez d’informer sérieusement 5000 établissements scolaires sur l’identification et la prise en compte des enfants intellectuellement précoces à l’école.

510 parents soutiennent déjà notre action, rejoignez-les sans tarder !

Je contribue maintenant Enfants à haut potentiel, ça bouge du côté de l'Education nationale

Ne nous voilons pas la face : pour de nombreux enfants précoces et leur familles, l’école représente encore aujourd’hui le plus gros problème. Il suffit pour s’en convaincre de lire les interventions de parents complètement perdus face à l’institution scolaire sur les forums d’Enfants Précoces Info.

Pourtant, il n’y a pas de fatalité. Beaucoup d’enfants surdoués vont bien, suivent une scolarité tout à fait normale et réussissent à poursuivre des études supérieures sans le moindre problème.

Les problèmes que vous rencontrez à l’école sont souvent le résultat d’une méconnaissance des particularités et des besoins spécifiques de vos enfants par le corps enseignant. Malgré le travail remarquable mené par les associations de parents depuis des années, les évolutions nécessaires tardent à se mettre en place, alors même que les progrès scientifiques nous donnent les clefs pour mieux instruire et éduquer les enfants.

Nous avons décidé de lancer avec vous une vaste campagne d’information à destination des établissements scolaires, sous la forme d’une plaquette explicative sur l’enfant précoce et ses besoins spécifiques. Cet article a pour but de centraliser le travail qui sera mené en ce sens. Il sera mis à jour régulièrement.

Soutenez ce projet et recevez des plaquettes pour l’école de vos enfants !

En soutenant ce projet, vous pourrez désigner un ou plusieurs établissements de votre choix pour un envoi prioritaire, par exemple celui de vos enfants.

L’édition, l’impression et l’envoi postal des plaquettes d’information aux écoles auront un coût non négligeable.

Pour nous permettre de toucher le maximum d’établissements, vous pouvez contribuer à notre campagne de financement participatif sur Ulule. Si nous atteignons l’objectif global de cette campagne, nous pourrons envoyer la plaquette à 5000 premières écoles. Si nous dépassons l’objectif, cela permettra des envois supplémentaires.

Participez sans tarder !

Plus tôt vous participerez, plus vite nous pourrons atteindre l’objectif nécessaire au financement de ce beau projet pour nos enfants.

Définissez le montant de votre participation et bénéficiez des contreparties correspondantes, dont l’envoi aux établissements de votre choix.

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Contribuez ausi à ce projet en apportant vos idées et suggestions !

Nous n’en sommes qu’au tout début de cette opération. Avant d’entrer dans une phase plus concrète, il va falloir sérieusement réfléchir au contenu, à la présentation et à la diffusion de notre plaquette d’information.

Ce document, nous ne voulons pas le réaliser seuls. Nous souhaitons qu’il reflète vos préoccupations, qu’il propose aux enseignants un contenu sérieux, documenté et validé par des professionnels compétents, présenté de manière attrayante et sous un angle positif.

Pour toutes ces raisons, nous vous invitons dès à présent à publier toutes vos idées, suggestions ou propositions à travers les commentaires de cette page, pour que nous puissions en garder une trace et en discuter le cas échéant.

N’hésitez pas à lister tout ce qui vous passe par la tête, en restant cependant centré sur le sujet, la plaquette et son contenu.

Cet article sera mis à jour régulièrement pour tenir compte de l’avancée des travaux.

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Ensemble, nous pouvons faire bouger les choses pour les enfants précoces à l’école

Pouvons-nous nous contenter d’attendre encore des années avant que la situation des enfants précoces à l’école s’améliore partout ?

La réponse est non ! Chaque année qui passe sans changement, ce sont des milliers d’enfants qui souffrent et peinent à s’épanouir pleinement. Autant de vies contrariées parfois pour longtemps, jusqu’à l’âge adulte.

En unissant nos forces, nous pouvons agir ici et maintenant, faire que plus d’enfants précoces soient reconnus comme tels et, enfin, pris en compte avec leur personnalité, leurs besoins et leurs qualités.

Participez dès maintenant à cette opération d’information à destination des enseignants. Contribuez au financement, apportez vos idées, votre enthousiasme et vos compétences.

Ensemble, pour nos enfants, pour tous les enfants précoces !

 

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35 commentaires

  1. Bonjour,
    Votre initiative est très pertinente ; en qualité de chef d’établissement d’un 1er degré de l’enseignement privé catholique dans l’Est Mosellan et ayant ouvert un dispositif pour EIP, je reste à votre disposition pour la rédaction de votre plaquette, n’hésitez pas à me solliciter si vous le jugez nécessaire. Bien cordialement !

  2. Ce projet est formidable ! Les enseignants sont malheureusement pour la majorité,si mal informés ..ils pensent qu’ être « précoce  » c est être premier de classe … nous avons été culpabilisés, jugés à chaque rencontre avec l’enseignant de l’année dernière. … la pire année pour notre fils qui a été très très mal !

    1. Merci pour votre commentaire Souk. L’idée de l’enfant précoce premier de la classe est en effet encore bien trop répandue, tant chez les enseignants que dans le grand public. Avec vous, à notre échelle, nous allons faire ce que nous pouvons pour que les choses changent. Bon courage avec votre garçon.

  3. Super initiative ! Maman de plusieurs enfants HP et enseignante dans une école primaire publique parisienne, je suis régulièrement confrontée à l’incomprehension de mes collègues face aux difficultés de certains de nos élèves HP! J’ai moi-même rencontré chaque année les enseignants de mes enfants avec bilan psy et tests pour leur expliquer le fonctionnement de mes fils et aurait bien aimé leur glisser une plaquette étayant mes propos!

    1. Merci pour votre soutien Sev. Nous lisons trop souvent ici les témoignage d’enseignants qui, parfois dans l’établissement même où ils enseignent sont incompris par des collègues. Cela suffit à prouver combien le manque d’information doit être combattu. Nous allons essayer d’y travailler tous ensemble dès que possible.

  4. Pensez-vous vraiment arriver à informer correctement les enseignants sur l’enfant précoce avec une simple plaquette du style  » mode d’emploi  » ??? soyons sérieux , ça n’aidera pas nos enfants, ce genre de chose existe déjà, ils ont des minis formations sur le sujet, totalement vides et à côté de la plaque d’ailleurs, mais une plaquette résumera uniquement ce qu’ils savent déjà … c’est un accompagnement dont ils ont besoin… et de réelles formations ! Malheureusement pour l’instant en France , cela n’existe pas encore , pour la simple et bonne raison que nous n’avons pas encore de psys suffisamment compétents sur le sujet …alors les formations …. c’est pas pour tout de suite !

    1. Nous ne pouvons pas nous charger de prendre chaque enseignant par la main pour le former, surtout à son corps défendant, c’est un fait. Cela doit-il nous empêcher d’agir à notre niveau ? Je pense que non, même si ce serait évidemment tellement plus confortable de nous contenter du statu quo, de continuer à faire prospérer EPI en accueillant toujours plus de familles dans le désarroi. Ce serait faire bien peu de cas des enfants eux-mêmes.

      Nous pouvons apporter une documentation de base sérieuse, vérifiée et présentée de manière positive, non agressive qui puisse offrir une porte d’entrée aux enseignants.

      Nous pouvons également les inviter à rejoindre des groupes de travail et d’échange d’expériences ou de pratiques professionnelles, en ligne, sur EPI ou un site dédié.

      Si nous lançons ce projet aujourd’hui, c’est après y avoir mûrement réfléchi et en sachant vers quoi nous voulons aller. Nous n’entrons pas trop dans les détails parce que, d’une part, ce serait prématuré, le budget n’étant pas bouclé, d’autre part, et surtout, car nous ne voulons pas briser l’élan des personnes qui souhaitent apporter leurs propres idées en mettant à disposition un cadre déjà existant et trop fermé.

      L’AFEP dispense des formations aux volontaires presque chaque semaine. L’un n’empêche pas l’autre. La tâche est tellement immense qu’il y a du travail pour tout le monde et pour un bon bout de temps.

      Soyons positifs, constructifs et un brin optimistes. Ça ne mange pas de pain.

  5. Bonjour,
    comment allez-vous faire pour sélectionner les écoles concernées en priorités ou pas?quelle niveau privilégiez-vous?
    Pourquoi ne pas passer l’information par voie électronique pour éviter les frais d’affranchissement? plus que des envoies systématiques il serait plus favorable de demander quel établissement serait intéresse par ce thème et ce mode de communication.Si toutes les écoles d’applications étaient demandeuses se serait déjà immense.je préfère parler de différence de fonctionnement éventuel que de plaquette HP. l’école de Gabriel qui est une maternelle d’application l’accepte tel qu’il est car »a la maternelle Stanislas aucun enfant ne sera mi sur le banc de touche »et pourtant ce n’est pas l’école mais la mairie qui numéraire les ATSEM qui à rendu nécessaire un PAI pour notre enfant.En 25 ans d’expérience la directrice n’a jamais rencontré le cas de Gabriel mais estime qu il y a bien « une première foi. »ceci était pareil pour la crèche parentale.Les recteurs d’académie et les mairie sont-ils demandeurs.

    1. Merci Hélène pour votre commentaire. Je vais essayer de répondre au mieux à vos questions, tout en précisant que nous n’en sommes qu’au stade préparatoire, que la mise en oeuvre de ce projet est conditionnée à la réussite de notre campagne de financement participatif et que des évolutions auront forcément lieu au fur et à mesure de la mise en place concrète du projet.

      Pour ce qui est de la sélection des établissements, nous allons d’abord privilégier les écoles dont le nom nous aura été communiqué par les contributeurs de la campagne puisqu’il s’agit d’une des contreparties de leur participation.

      Ensuite, je pense à titre personne,l mais ça pourra être débattu, qu’il faut viser le plus possible l’école primaire, maternelle et élémentaire dans un premier temps car il est important que les enfants soient identifiés et pris en compte le plus tôt possible. Cela ne veut pas dire que nous négligerons le collège, je crois qu’il faudrait prévoir soit une variante de la plaquette, soit des pages spécifiques pour ce niveau. Nous verrons ça en temps utile. Quoi Qu’il en soit, nous enverrons des documents aux collège indiqués par les contributeurs. Et pourquoi pas aux écoles d’application, en effet.

      Notre sujet est l’enfant précoce ou surdoué, nous nous y tiendrons mais personne ne nous empêche de préciser que ce qui est bon pour celui-ci l’est aussi pour tous les élèves, différents ou non. Beaucoup d’enseignants qui changent leur méthodes pédagogiques pour inclure les élèves différents se rendent déjà compte du bénéfice qu’ils en tirent pour toute la classe.

      Nous pourrions utiliser la voie électronique mais je crois franchement que l’envoi postal a des avantages indéniables en terme de délivrabilité d’une part, de taux d’ouverture d’autre part. De plus, il est bien plus facile de garder une plaquette de qualité sous le coude pour s’y référer de temps en temps qu’un mail ou un fichier qui finit facilement à la corbeille ou aux oubliettes. Par ailleurs, je pense que nous aurons toujours un stock de plaquettes pour faire face aux demandes spécifiques des parents ou des enseignants qui souhaiteront en bénéficier.

      1. Pour reagir sur cette plaquette d’information, il serait bien, que l’éducation nationale elle même, prenne position sur cette belle initiative et applique cette magnifique devise, que je ne citerai pas. (est-ce vraiment nécessaire ?!)

        L’éducation nationale devrait être en première ligne pour ces projets ainsi que nous, Parents, Enseignants,Accompagnateur d’enfant en Situation de Handicap, professionnels de santé…. Etc..

        Ces enfants atypiques sont notre futur, ils sont de plus en plus nombreux et cela continuera,.. Nous avons déjà énormément de retard, c’est incroyable.

        N’hésitez pas à me joindre, si vous le souhaitez, pour un témoignage sur mon métier d’AESH, ou mon autre métier (le 1er d’ailleurs) de maman avec petit ange différent et merveilleux.

        Je compte participer à votre projet.
        Cordialement
        Sandrine

        1. Bonjour Sandrine et merci pour votre commentaire.

          Il existe des choses du côté de l’EN et des enseignants, officielles ou non, mais pas de démarche complète et cohérente d’information systématique. Cela nécessite toujours un effort de la part des enseignants curieux qui souhaitent s’informer et, bien souvent, ceux-ci ne savent pas où chercher.

          C’est pour cela que nous pensons qu’il est nécessaire d’adopter une démarche volontariste, pro-active et d’aller vers l’école. Sans pour autant nous contenter de « balancer » de l’information dans la nature (et de l’argent par les fenêtres) en nous disant « advienne que pourra ». Il faut que la diffusion de la plaquette soit une première étape qui permette ensuite d’aller au-delà avec les enseignants sincères et motivés.

          Je garde vos coordonnées sous le coude. Nous en reparlerons quand le projet entrera dans sa phase de réalisation concrète, après le succès de l’opération de financement participatif.

          Encore merci pour votre soutien, bonne journée.

      2. bonjour,
        pour information il me semble que primaire et élémentaire sont identiques.
        Les inspecteurs académiques ont des directives qu’ils appliquent aux enseignants de nos enfants sans interrogation aucune.que pensez vous d’un enfant qui s’intègre après un travail pluridisciplinaire et auquel on enlève son repère en mutant son enseignante en quelques jours?l’enseignante n’a rien demandé. une classe complète est perturbée et Gabriel désorienté.Malheureusement nombres d’enseignants sont victime de leur hiérarchie et il vaut mieux demander aux inspecteurs si ils seraient sensibles à ce sujet.et plus loin notre ministre a-t-il une sensibilité a donner les moyens pour nos enfants?Notre enfant n’est pas détectable en terme de chiffre sur une échelle car il ne veux pas dévoiler ses connaissances.Mais quant une directrice vous dit d’amblé « il est intelligent ,il va y trouver son intérêt » vous n’avez pas besoin de la convaincre.
        En outre je préfère évoquer l’enfant très intelligent et fragile ou en difficulté car heureusement tous nos enfants très intelligents ne sont pas en difficulté.
        De même un bon pédiatre qui vous dit » ne sous estimez pas l’intelligence de Gabriel » à 16 mois c’est une information très importante;ou bien » il fait des choses qui ne sont pas de son Age. »

        Une enseignante qui vous explique que Gabriel n’a pas voulu faire son travail mais il sait ,c’est une enseignante qui cherche à comprendre.
        Donc si je participe a la diffusion de votre projet je nommerais plutôt la première école de Gabriel qui aurait bien besoin d’être sensibilisée car elle n’a pas voulu l’accepter avec son problème d’opposition qui touchait la propreté.
        Oui a 2 ans 11 mois on vous dit « il n’est pas propre,il reviendra quand il sera propre durablement. »Alors école privée ou publique,tout dépend de l’ouverture d’esprit de l’équipe.Nous devons surtout convaincre les équipes éducatives et scolaires a voir le verre a moitie plein en chacun de nos bambins.Nous avons du faire appel a la PMI pour que Gabriel soit acceptée à l’école l’an passé mais il fallait que la directrice accidentée revienne pour que cela soit possible .Mais quelle chance cette fois -ci.
        Bon courage pour vos initiatives;
        Pour info il y a une solution pour la prise en charge psychométrique d’un enfant.

        1. Primaire ce n’est pas que l’élémentaire 😉 c’est une erreur de langage très rependue.

          L’école primaire est un ensemble qui englobe maternelle ET élémentaire. En fait il aurait fallu écrire « école primaire : maternelle et élémentaire »

          tout comme le secondaire qui englobe collège ET lycée.

        2. Hélène Nede,
          Quelle est la solution de prise en charge (du bilan psychométrique) dont vous parlez svp?
          Prise en charge financière j’imagine? Par les mutuelles?

  6. Bonjour. Je suis heureuse de voir que les choses bougent pour nos enfants précoces. C’est un sujet inconnu pour de nombreux enseignants. ça fait 4 ans que nous nous battons pour notre fils, que chaque rentrée scolaire est un éternel recommencement. Mais nous allons vers les enseignants, nous communiquons, nous nous rencontrons régulièrement, nous suscitons leur curiosité, ils ont tous été de bonne volonté et même s’il est vrai que les ESPE devrait former davantage les futurs enseignants sur les profils atypiques en général, il ne faut pas lâcher en tant que parents. Je pense que cette plaquette devrait être distribuée dans toutes les écoles ( a force on y arrivera) et que des parents d’enfants précoces devraient intervenir dans les ESPE, devenir partenaire des inspections académiques pour organiser des journées d’information ( la psy de mon fils est extra)…il y a plein de choses à faire. Je voudrais savoir ce que je peux faire dans mon département qui est isolé des grandes cités, je ne sais pas trop par où commencer. Merci pour nos enfants

    1. Bonjour Sarroun et merci pour votre commentaire.

      C’est vrai que les enseignants de bonne volonté sont de plus en plus nombreux. Les générations passent et les choses changent, trop lentement malheureusement pour beaucoup d’enfants qui, année après année, restent au bord du chemin. C’est pour cela que nous devons apporter notre pierre aux évolutions qui se font jour, pour accélérer le mouvement.

      L’édition et l’envoi de 5.000 plaquettes représente une première étape. Il y a 50.000 écoles élémentaires en France, 7.000 collèges. Nous ne pourrons pas toucher tous les établissements cette fois-ci mais c’est le premier pas qui coûte. Nous mettrons en place d’autres canaux de diffusion, une version électronique notamment, l’information circulera et personne ne pourra dire « je ne savais pas ».

      Par ailleurs, nous allons continuer à développer la communauté d’EPI et notamment les groupes régionaux. De nombreuses initiatives pourraient voir le jour par ce biais mais nous y reviendrons au début de l’année prochaine, quand la campagne de financement, très prenante, sera terminée et que nous aurons à nouveau un peu plus de temps à consacrer au site. Demeurez à l’écoute !

      Bonne soirée.

  7. Bonjour,
    Je suis enseignante et précoce, à 50 ans ce terme me fait beaucoup rire. Je me bats pour lutter contre des idées préconçues sur cette précocité. Une plaquette à mon sens ne servira pas à grand chose car elle ne sera pas lue. En ce qui me concerne, je pense qu’il est largement préférable de faire des conférences gratuites avec des invitations envoyées aux enseignants en passant par les inspecteurs ou encore en proposant cette formation à la DAFOP.
    Proposer cette conférence dans le cadre des formations obligatoires sinon les enseignants ne seront pas attirés car cela ne les concerne pas ou si peu…
    Il faudrait vraiment que ces enfants précoces soient compris car lorsqu’ils sont harcelés, incompris et donc laissés pour compte cela le mets en grande difficulté et fragilité. Pourtant ils ont leur place dans notre système qui n’est pas fait pour eux mais qui peut évoluer, j’en suis convaincue.

    1. Bonsoir PAD et merci pour votre commentaire.

      Pour le terme »précoce » c’est vrai qu’l est surtout adapté aux enfants. Encore faudrait-il préciser « intellectuellement précoce ». Quand nous avons démarré ce site, en 2002, il n’en existait pas d’autre qui puisse être facilement compris et accepté par le grand public. « Surdoué » était très mal vu, « à haut potentiel » et « zèbre » n’avaient pas encore fait leur apparition. D’ailleurs, nous avons le même héritage que les grandes associations françaises qui s’intéressent au sujet et et dont le nom comporte ce terme. Pour ma part, je trouve que peu importe le terme, ce qui compte c’est le concept. On ne peut pas contenter tout le monde sur ce point.

      Nous n’avons malheureusement pas les moyens d’organiser nous-mêmes les formations que vous appelez de vos vœux. Mais l’AFEP est particulièrement active sur ce front et depuis très longtemps déjà. Quant à la lecture d’une plaquette, si on ne peut effectivement pas faire boire un âne qui n’a pas soif, du mois peut-on espérer que certains professeurs ouverts sur la question voudront bien y jeter un œil et s’y référer de temps en temps.

      D’ailleurs, dans la phase préparatoire, nous allons aussi nous attacher ensemble à trouver les bons leviers pour optimiser l’efficacité de ce document, tant pour ce qui concerne le contenu que pour le mode de diffusion. tout est possible et nous sommes à l’écoute de toutes vos suggestions à ce sujet.

      Encore merci pour votre contribution, bonne soirée.

    2. Je suis enseignante du primaire également et concernée par la précocité (un de mes enfants). Je trouve que l’envoi des plaquettes aux écoles primaires (maternelles et élémentaires) dans un premier temps serait une très bonne chose car cela pourra permettre quelques remises en question ou questionnements au sein des équipes et ce même si nous sommes très mal formés à la gestion de la différence.

      Des conférences imposées, c’est illégal car les enseignants doivent avoir le choix de leur 18h de formation, cela fait partie de leurs droits. Dans les faits donc, aucune animation ne peut être imposée par un quelconque ien. Ce serait donc très coûteux pour un gain moindre car on ne peut en aucun cas obliger un enseignant qui ne se sent pas concerné à s’y rendre.

      Je souhaite beaucoup de réussite à l’association, j’ai contribué ce jour.

      Amicalement

  8. Je pense qu’il faudrait
    -informer en priorité les écoles maternelles et primaires,
    -leur donner les signes d’alerte en distinguant ce qui se passe à l’école de ce qui se passe à la maison,
    -inciter à repérer et aider même les précoces qui ne sont pas encore en difficulté scolaire
    -ne pas laisser les parents et enfants dans le flou
    Pour mon fils: test de QI réalisé par le psychologue scolaire non interprétable car trop d’écarts entre les résultats des sous tests, on ne peut pas parler de précocité au revoir et merci…

  9. MERCI!!! après 5 ans à nous battre avec l’école publique de notre village pour notre fille, nous avons abandonnés et l’avons scolarisés dans le privé plus loin de chez nous. ces 5 années de combat, explications, jugements ont été très délétères pour notre fille et pour nous (gros doute sur nos capacités à être parents) et finalement LA rencontre avec un psychologue spécialisé sur les conseil d’une amie. Enfin une écoute et de l’aide à tout cela!!! Puis la nouvelle école choisie avec notre fille, gros dialogue avec les enseignants et enfin la renaissance cette année pour elle et pour nous.
    La plaquette est une super idée mais face à certains enseignants butés elle ne servira pas. il faut que l’éducation nationale s’implique plus et même là c’est pas gagné (nous avons rencontrés l’inspectrice et là encore aucune écoute, que du jugement…).
    Mais tout simplement MERCI car vous avez été une lumière dans ce noir, l’impression de ne pas être seul….

    1. Merci à vous pour votre commentaire Armelle. Nous sommes heureux si EPi a pu vous être utile et nous allons essayer de faire encore plus (et plus concrètement) à l’avenir avec l’aide de tous.

      Les enseignants viscéralement opposés à l’idée même de précocité intellectuelle ou de surdouement ne seront évidemment pas très sensibles à quelque information sur le sujet que ce soit. Je pense qu’ils sont de moins en moins nombreux et qu’ils se ringardiseront d’eux-mêmes avec le temps, jusqu’à disparaître si nous savons dispenser aux autres une information sérieuse, étayée et présentée de façon positive sur le sujet. idem pour la hiérarchie.

      Bonne soirée et encore merci.

  10. Bonsoir,
    Je suis professeur d’école en retraite depuis peu. Maman et Mamie d’enfants précoces, probablement précoce moi-même, j’ai réalisé, au cours de ma vie professionnelle que mes collègues n’étaient pas capables de repérer puis d’apporter un soutien adapté à des enfants précoces. Et cela, tout bonnement parce qu’une personne qui n’a pas elle-même vécu cet état, est incapable de comprendre le fonctionnement d’un enfant précoce, ce n’est pas sa faute… Pour un enseignant  » normal », un enfant précoce doit être le premier de sa classe dans tous les domaines. … Ces enseignants notent souvent mal l’élève qui ne répond pas par la réponse prévue à une question, seule réponse possible pour l’enseignant alors que l’élève précoce va , parfois (voire tout le temps ! ) chercher « midi à 14h  » et il va falloir décortiquer son raisonnement, pour cela se mettre quelque peu dans sa peau, pour pouvoir le comprendre ! Et c’est souvent incroyable comme cet enfant a pu envisager des solutions complexes à une problématique simple !

    Je suis venue à cette conclusion après des années de pratique et souvent je me remémorai ce que j’avais déjà vécu dans mon enfance ! J’ai eu des enfants précoces en classe, j’en ai détecté régulièrement et j’ai essayé de trouver les solutions adaptées pour ces enfants : ce fut souvent des sauts de classe (glissements faciles dans des classes à double niveaux ) ou bien un accompagnement particulier de ces enfants toujours hypersensibles et auxquels il ne faut pas saper le peu de confiance qu’ils ont en eux….

    J’aurais voulu créer mon école ! L’éducation nationale est beaucoup trop rigide et cherche à caser administrativement chaque enfant uniquement au vu de sa date de naissance. …

    Je suis à votre disposition si vous le désirez. ..

    1. Bonjour Michèle,
      J’ai été confrontée à ce déni des enseignants justement, honnêtement persuadés qu’ils savent ce qu’est un enfant « précoce », et que mon fils n’en est pas un… malgré le bilan que je leur ai communiqué… résultat: l’enfant lui-même est dans le déni et se conforme à l’image (de lui) qu’on lui a renvoyée toute l’année.
      Il ira dans une autre école en septembre, qui semble beaucoup mieux informée et adaptée à ce type d’enfants notamment. Je croise les doigts!

  11. Les écoles ne se bougent déjà pas beaucoup pour pratiquer l’inclusion scolaire pour les élèves handicapés. L’EN a mis en place une information et une ligne de structures pour enfants EIP, les deux peuvent être mélangés dans une classe et confondus. Les enseignants ne devraient plus avoir leurs choix de formation: l’urgence est telle qu’il faut réformer tout le système didactique de l’enseignement classique.
    Je suis d’accord avec quelqu’un qui a commenté plus haut: il faut faire « du gringue » aux enseignants, leur proposer des formations gratuites en valorisant la disponibilité de leur liberté pédagogique, individuellement. Sinon, c’est l’institution qui gagne, encore, à exiger d’avoir 30 petites têtes bêlantes dans chaque classe.
    Bravo pour votre travail sinon.

  12. Bonjour,
    Cette plaquette me semble tout à fait appropriée et il faut qu’elle puisse circuler auprès du corps enseignant dans les écoles. Comme beaucoup d’autres parents ici, je suis confrontée chaque année à l’incompréhension des instits qui ne sont pas concernées par la question. Et qui « aggravent » la situation… Avec par exemple le refus de corriger les cahiers « mal tenus » de mon fils alors qu’il est dysgraphique, des lignes à faire en guise de punition… Une seule année s’est bien déroulée pour lui (et il est déjà en CM2 !) : celle qu’il a passée avec une institutrice, maman d’une enfant IEP. Pour les autres années, même rengaine dès septembre : rendez-vous très vite demandé par les enseignants qui veulent vérifier que notre enfant est « tenu » à la maison. J’ai trouvé cette année un document très bien fait produit par l’inspection académique de la réunion sur internet : « Les élèves intellectuellement précoces. Comprendre, repérer et agir ». Je l’ai imprimé et remis à l’enseignante de mon fils en lui disant « lisez. Vous le reconnaîtrez dans ces lignes qui décrivent très bien les enfants précoces ». En guise de réponse de sa part, j’ai eu le droit à : « ok, mais qu’est-ce qu’on fait de ces enfants-là ? Moi j’en ai 31 à gérer » …. Bref, il y a de sacrés besoins !!!

  13. Est ce qu’il est prévu dans la plaquette d’offrir quelques idées pratiques de mises en places de classes à double niveau / souplesse inter-niveau ou cycles / classes kangourous afin d’aiguiller les équipes pédagogiques non seulement sur le repérage, la compréhension mais aussi la réponse individuelle et surtout institutionnelle à apporter ?
    J’imagine également que la sphère affective de ces enfants sera largement explorée ?

    Claire Sanz
    Psychologue et maman de deux petits garçons à THPI

  14. Bonjour,

    Merci pour vos articles et sujets sur votre site. Ils m’ont bien aider à comprendre mes enfants précoces quoique je n’aime pas ce terme 
et m’ont même ouverte sur une part de ma propre histoire. C’est vrai qu’il devient essentiel de communiquer plus simplement sur la précocité, la rendre abordable.
 C’est l’enjeu d’une bonne intégration des enfants dans une société si peu ouverte au sujet car il est question d’intelligence. Mais qu’est-ce que l’intelligence ?

    Alors si je peux contribuer à l’élaboration de cette plaquette de quelque manière j’en serait vraiment ravie. Gaëlle Gonnet, directrice artistique – graphiste

  15. Merci pour cette initiative ! Mon 3ème fils actuellement en CM2 est en phobie scolaire pour la deuxième fois. On lui répète toujours le même refrain : il faut rentrer dans le moule. Impossible ! Lorsqu’il veut avancer plus vite ou répondre trop souvent à des questions, on lui dit qu’il veut se mettre en avant. Bref, estime de soi brisée, dégoût de l’école et repli sur soi… Pour l’instant, je fais l’école à la maison, mais la seule issue est aujourd’hui le hors contrat ou Montessori. Le système classique de l’éducation nationale n’est pas fait pour intégrer ce type d’enfants. Au contraire, il lui créer des problèmes.
    Vote plaquette est essentielle pour faire bouger les choses. Et encore, si les directeurs y mettent de la bonne volonté ! Quand j’ai apporté le bilan du test de précocité à la directrice de mon enfant, elle m’a répondu que si l’on testait tous les élèves de l’école, plus de la moitié serait précoce…
    Je travaille aussi sur les caractéristiques des enfants HPI et peux vous suggérer des précisions.
    Gaëlle Tertrais

    1. Bonjour Gaelle,

      Nous sommes bien sûrs à l’écoute de vos suggestions, n’hésitez pas !
      Pour votre fils c’est bien regrettable d’avoir déjà une si mauvaise expérience de l’école à cet âge. J’espère que l’avenir lui sera plus favorable. Avez vous essayé de vous faire entendre auprès du référent eip de votre académie ?

  16. Maman d un enfant reconnu HPI à l age de 4 ans, sa scolarité n à pas été facilitee par certaines enseignantes, notamment à cause de son saut de classe (cp).
    Les professionnels doivent absolument être formés aux profils HPI de façon à adapter leur pédagogie pour favoriser l épanouissement et la réussite de ces enfants atypiques.

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