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Haut potentiel intellectuel, une singularité qui nécessite d’être approfondie au cas par cas pour bien la vivre !

Comment composer avec le haut potentiel de son enfant ? Monique de Kermadec explique pourquoi et comment en tenir compte sans en faire tout un plat !

Comment vivre la différence de son enfant surdoué ?

Monique de Kermadec répond aux questions de Dorothée Saada, maman curieuse qui se penche sur le haut potentiel pour le magasine Parents.fr.

Une énième interview sur ce qui distingue l’enfant à haut potentiel d’un autre, nous direz-vous !

En effet, mais celle-ci nous semble intéressante car elle dresse un portrait positif et rassurant de l’enfant à haut potentiel. À écouter pour tous ceux qui découvrent le sujet, vivent quelques doutes mais n’osent pas franchir le pas du test.

Si le haut potentiel se manifeste dans votre entourage, en comprendre les implications particulières se révèlera plus efficace que des non-dits et vous permettra de le vivre avec une certaine sérénité.

Les enfants à haut potentiel sont-ils plus suivis en consultation psy ? Etre précoce ne veut pas dire avoir nécessairement des problèmes. Je veux mettre en garde tous les parents qui ont vu des émissions avec des enfants en difficulté. Ce n’est pas parce qu’on est précoce qu’on a besoin d’une psychologue hebdomadaire.

Nous apprécions le regard nuancé de Monique de Kermadec sur la question du haut potentiel. Elle ne nie pas la possibilité de vivre, du fait de cette caractéristique, quelques tourments existentiels ou décalages, mais n’en fait pas non plus une fatalité ! Ces derniers, considérés objectivement et avec discernement (d’où l’utilité du test), trouveront des solutions, à la condition de pouvoir bénéficier d’un accompagnement individualisé, au plus près des besoins et spécificités de chaque enfant.

L’attribut « haut potentiel » à lui seul ne suffit pas à tracer un chemin. Il accompagne une personnalité, évolue dans un contexte familial et un environnement social propres à chacun, dont il s’agit de tirer le meilleur.

Le seul bémol que j’apporterais à ses propos porte sur la capacité du système éducatif classique à appréhender l’intensité des décalages que peuvent vivre au quotidien certains enfants à haut potentiel pour s’y adapter. Parfois il s’avère nécessaire de trouver d’autres solutions ou de passer par des établissements spécialisés, faisant preuve de plus de souplesse et mieux outillés pour encadrer des profils très particuliers.

Ceux qui ont le bonheur d’avoir pu suivre leur voie, et pas seulement le parcours qu’on leur a imposé, réussissent leur vie, une vie qui a du sens.

Afin d’accompagner au mieux vos enfants dans leur singularité, nous vous proposons à la suite de cet article 2 livres-guides destinés aux jeunes enfants.

Le premier, La douance racontée aux enfants, est un joli livre illustré qui vous permettra d’aborder la question du haut potentiel avec vos jeunes enfants (6 ans et plus).

Le second, Mon p’tit cahier Mon enfant à haut potentiel, plutôt destiné aux parents de jeunes enfants, est un petit guide éducatif dont la lecture sera bénéfique pour mettre en place dès le début les bons réflexes.

Voir la page du podcast sur le site Parents.fr

2 commentaires

  1. Très intéressant mais mon fils après 3 années dans un établissement scolaire extraordinaire par son système pédagogique à du revenir dans un établissement classique et ça a été catastrophique…
    Aujourd’hui il a 25 ans et il est perdu …
    Seule la musculation, à laquelle il s’est mis à fond, le passionne.
    Mais il ne veut plus entendre parler de formation, et tout ce qui rappelle l’école,…qu’il a arrêtée en 3ème
    Merci de votre attention

    Avez vous des suggestions

  2. Bonjour,

    Oui, pour certains l’école est une étape douloureuse et c’est regrettable.
    L’un de mes garçons a aussi lâché la scolarité, en terminale. Il a pu rebondir après un temps que nous lui avons laissé de réflexion sur ses centres d’intérêts. Je crois vraiment que pour ces jeunes qui n’en peuvent plus de l’école la voie est le projet de vie. Mon fils s’est trouvé une passion pour le code et a pu suivre une formation certifiante via un passage à l’école de la deuxième chance qui lui a trouvé un organisme de formation en code. Aujourd’hui il poursuit en alternance et se sent bien.
    Je pense donc qu’il faut distinguer la formation scolaire de la formation professionnelle qui, à condition de trouver le domaine qui lui plaise, peut devenir passionnante.
    N’a t-il pas des possibilités dans le sport et la musculation par exemple pour en tirer le meilleur parti ?

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