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Orientation scolaire des enfants précoces

SOS

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Muche
    Participant

    Bonjour. Je crois que le titre résume bien où j’en suis aujourd’hui.
    Je suis maman de deux garçons de 19 et 12 ans.
    L’aîné a été suivi en pédopsychiatre pour des problèmes d’enurésie et encompresie depuis l’âge de 3 ans où on nous a sous entendu qu’il était precoce. Aucun test n’a été fait. Vers 12 ans ces soucis se sont estompés et nous n’avons jamais eu de problèmes scolaires jusqu’en première, élève trop discret et fénéant ! Aujourd’hui il a 19 ans il est descolarisé après deux échecs au bac. Nous avons repris rendez vous chez le pedopsy et découvert qu’il était incapable d’apprendre une leçon, de suivre une méthodologie et le mot De Hpi est revenu. Aujourd’hui c’est très compliqué pour trouver des personnes qui l’aident à raccrocher. Il est suivi en mission locale avec un public qui ne lui correspond pas.
    Récemment mon plus jeune fils a montré beaucoup d’anxiété suite à des soucis de harcèlement et la psychologue a demandé un bilan chez orthophoniste et psychologique pour avoir détecté des problèmes de dyslexie disgraphie et dysorthographie avec suspission de haut potentiel.
    Comme son frère…
    J’ai entrepris de faire tous ces tests… avec le second et avec l’aîné aussi alors que le pédopsychiatre nous disait qu adulte ça ne lui servirait à rien.
    Mais à quoi vont-ils leur servir? Cela fait trois mois que je cherche des procédures des conseils pour l’aîné et je me retrouve souvent au pied du mur. Et on m’annonce que le second est sans doute pareil !
    J’ai l’impression d’avoir deux garçons en souffrance qui vont être en thérapie toute leur vie…
    Par où commencer? Quoi faire? Quelle attitude avoir face aux professeurs? Aux professionnels? Et devant eux?

  • Françoise
    Maître des clés

    Je vous avais fait une réponse sur un premier message qui a disparu ?! Erreur de manipulation ?
    Je recommence donc, plus brièvement :
    Test oui car manifestement il y a souffrance chez vos enfants. Ça servira à votre grand à se reconstruire, se connaître en premier lieu et réaliser les origines de ses échecs.
    Le test ne sert pas à dire Qi de tant ou précoce ou non, mais à analyser un mode de fonctionnement particulier qui demandera des réponses appropriées.
    Je vous mets un lien vers un article du jour qui explique bien pourquoi l’analyse du test est importante et comment elle peut et doit servir :

    Enfant précoce, comment réagir face à un test de QI pas tout à fait réussi ?

  • marilo
    Participant

    Bonjour,

    Maman d’un garçon HP de 8ans en CE2. Hyper-émotif avec le sentiment de tout savoir et ne supportant pas qu’on lui explique quoique ce soit.
    J’ai quatre solutions que je pratique :
    1- passer par le jeu (jouer au basket en récitant les tables par exemple)
    2- Utiliser le mode défi « ça, c’est pas possible, c’est pour les CM2, tu peux pas savoir faire »
    3- faire à sa place avec des erreurs et il me corrige
    4- lui dire « si tu sais, alors ce n’est pas utile que je t’explique, j’ai appris ce que tu es en train d’apprendre, je peux te montrer que tu te trompes, mais tu refuses, donc je te laisse assumer ton choix et on analysera après le résultat (notamment des évaluations) »

    les 3 premières solutions marchent pas mal, mais qd il est lessivé, fatigué, énervé, c’est mort, alors je passe en stratégie 4 et je me dis que de toute manière, ils revoient les mêmes choses pendant 3ans, donc ça finira bien par rentrer…

    Je peux préciser aussi qu’il pratique la batterie et m’a dit lui même qu’après s’être bien défoulé, il est plus apte à écouter.
    Enfin une précision sur une façon de faire qui a fonctionner une fois (à voir si c’est reproductible une seconde fois…): au lieu de dire « tu te trompes, laisses moi t’expliquer », je lui ai dit « je sais que tu sais faire et je veux te préciser quelque chose pour que tu sois sûr de ne jamais te tromper »… c’est mieux passé et il a accepté d’écouter.

    Enfin (2), je me répète toujours que nous n’avons pas la même façon de penser et que mes explications peuvent ne pas convenir à sa façon de voir les choses. Je préfère toujours qu’il m’explique lui-même comment il voit les choses. Bon souvent il trouve ça inutile, puisqu’il sait 😀

    enfin (3) il a tendance à compliquer la réponse par rapport à ce qu’on lui demande et ce n’est pas facile de lui dire que la maitresse lui mettra « faux » car ça ne rentre pas dans les réponses de ses éval. ex : entoure les quadrilatères, il a faux, pour autant il me dit « un quadrilatère a 4 cotés » – ok – et m’explique j’ai entouré cette forme car elle avait 4 cotés et un arrondi, mais un arrondi n’est pas un coté…. arrggg… malheureusement, l’instit n’a pas le temps de chercher à comprendre.

    voilà… je sais que j’ai oublié un « enfin 4 », mais je vais le retrouver…
    ah oui !! enfin 4 : dans le Wisc vous savez que votre enfant a des préférences pour comprendre les choses (oral, visuel, lecture, etc…) donc effectivement privilégier son mode préférentiel.

    Ma fille est HP aussi mais laminaire, elle déteste l’histoire car ça ne sert à rien… Elle est performante en visuel, on passe par les cartes mentales et ça roule. Pourtant faire les devoirs en histoire était ressemblait avant à une séance de yoga (pieds au dessus de la tête, bras en l’air, yeux vers le haut… à ne rien écouter, et moi en train d’apprendre les cours…)

    A bientôt pour d’autres échanges, car je pense qu’au collège, ça va être autre chose…

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