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Orientation scolaire des enfants précoces

Angoisses pour la prochaine année scolaire

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  • aj36
    Participant

    Bonjour,

    Je suis maman d’un petit garçon de 5,5 ans et de jumeaux de bientôt 3 ans.

    Paul, mon grand, a toujours été hors norme mais nous ne nous en apercevions pas forcément.

    Notre entourage nous disait qu’il était vraiment très en avance dès l’âge de 3 mois, âge où il a prononcé ses premiers mots.

    À la crèche, chez la nounou, les pharmaciens, les médecins remplacent de notre médecin traitant, tous nous disaient qu’il était impressionnant.

    Pour nous il était peut être effectivement un peu plus en avance mais nous mettions ça sur le fait que nous l’avons toujours emmené partout avec nous dès l’âge de 3 semaines, et que nous aimons beaucoup découvrir les musées patrimoine etc.
    A 3 semaines de vie Paul avait déjà visité son premier musée, alors effectivement il était peut-être un peu plus éveillé et curieux.

    Puis il est entré à l’école, et là les problèmes ont commencé.

    Au bout de 2 semaines de classe nous avons été convoqué.
    La maîtresse s’inquiétait du comportement de mon fils. Il s’isolait et avait du mal à laisser ses camarades intégrés sa bulle, ses jeux tournaient beaucoup autour de catastrophes naturelles, mais parallèlement niveau scolaire la maîtresse nous disait qu’il était vraiment impressionnant sauf en graphisme.

    Elle nous a donc proposer de rencontrer la psychologue scolaire pour voir si notre fils n’avait pas des angoisses, ce qui aurait pu être possible puisqu’il a été retiré de chez sa première assistante maternelle suite à de la maltraitance.

    La psychologue scolaire a observé notre fils en groupe et seul, elle nous a expliqué qu’il allait très bien, qu’il avait des capacités impressionnantes mais qu’il fallait qu’il apprenne à évoluer avec des enfants de son âge et non des plus grands et adultes. Elle nous a conseillé de prendre rendez vous au CMPE au cas où elle serait passé à côté de quelque chose.
    Maintenant avec le recul je me dis que son conseil n’était pas si anodin que ça.

    Nous avons pris rendez vous avec le CMPE.
    Nous avons été reçus par une infirmière dans un premier temps.
    Elle nous a installé dans une pièce remplie de jouets, mon loulou a pris ses marques tout de suite.
    Nous avons commencé à expliquer le pourquoi de notre venue, après une dizaine de minutes elle nous demande si Paul fait toujours ça en jouant, il avait sortie 3 activités qui n’avait aucun rapport et passait de l’une à l’autre.

    Nous lui répondons par l’affirmative, elle interromp Paul dans ses jeux et lui demande à quoi il joue.
    Paul lui répond tout en continuant de jouer et lui explique donc ce qu’il fait, et la relation qu’il y avait entre chaque jeu.

    Elle se retourne vers nous et nous demande si il est testé, pour ma part je suis partie très vite dans l’idée qu’il avait un problème, qu’elle avait détecté un handicap etc bref j’ai été envahie par une bouffée d’angoisse, elle a du le remarquer et nous a expliqué que notre fils avait certains signes et fonctionnement d’une potentielle précocité.

    Elle nous a donc demander si elle pouvait nous envoyer vers une collègue psychologue pour avoir un avis plus éclairé, nous avons accepté.

    Nous avons donc rencontrer la psychologue, pendant ce temps l’année scolaire s’écoule avec son lot de problèmes qui s’accumulent.
    La psychologue fonctionne comme l’infirmière, une pièce, des jouets de l’observation et de la discussion.

    Elle a cependant fait un petit test, Paul avait parlé de sa passion pour les dinosaures à l’infirmière. La psychologue a donc cacher un dinosaures quelque part dans la pièce, mon loulou l’a trouvé en moins d’une minute. Elle nous a du coup parler dino avec lui puis nous a expliqué le but de la manœuvre.

    Elle voulait voir sa capacité d’observation puis analyser un petit peu son schéma de réflexion. A la fin de l’entrevue elle nous explique qu’elle a obtenu confirmation de ses premiers ressentie en lisant le dossier de notre fils.

    Qu’il serait bien de lui faire passer un test de Qi, et de commencer un suivi avec différents intervenants.

    L’année scolaire se termine, et une autre commence, Paul entre en moyenne section, avec la même maîtresse que l’année passée, il est en double niveau, il n’écoute rien de ce qui est fait en moyenne section mais sait tout ce que font les grands.

    Nous prenons donc rendez-vous pour que notre loulou passe son test.

    Avant le rendez-vous notre fils est hospitalisé suite à un vilain virus, il dort de l’hôpital 2 jours avant le premier rendez-vous avec la psychologue spécialisée.

    Nous discutons beaucoup, elle observe Paul, fait connaissance avec lui puis nous dit qu’il pourra commencer le test la semaine prochaine. Elle nous explique le déroulé et nous dit que ce n’est qu’une formalité, que la réussite ou non du test ne va dépendre que du bon vouloir de notre loulou.

    Nous sommes ressortis un peu perdue, comment ça le résultat va dépendre du bon vouloir de notre fils ? On commence à douté.

    Mon loulou arrive pour le test, au bout de 15 min elle nous le ramène en nous expliquant qu’il sabote le test volontairement. Qu’un enfant qui est capable de parler au subjonctif imparfait, qui maîtrise un tel niveau de vocabulaire etc ne peut pas confondre un chien et un cochon. Nous comprenons donc ce qu’elle voulait dire la semaine passée.

    Elle nous propose donc de réessayer la semaine prochaine.

    Nous avons donc expliqué à notre loulou pourquoi il devait passer ce test et y mettre un peu du siens.

    Le reste du test ce passe bien, même si mon loulou refuse certains subtest de peur de ne pas y arriver, la psychologue arrive tout de même a obtenir une coopération et arrive a ses fins.

    Il ressort avec un QI de 120 mais la psychologue nous explique que dans le cas de notre fils ce n’est absolument pas révélateur car il s’est braqué plusieurs fois et n’a pas donné son maximum.

    Nous nous retrouvons encore plus perdue, nous retournons donc au CMPE avec le résultat.

    Paul a rendez vous avec une éducatrice spécialisée.
    Nous sommes perdus et commençons à nous remettre en cause et si finalement le problème venait de nous ?

    L’éducatrice comprends rapidement notre mal être et nous rassure sur notre éducation.
    Elle nous explique que pour l’ensemble des professionnels qui ont vue Paul il n’y a aucun doute, et qu’il n’y avait pas besoin de test pour savoir qu’il est précoce, le test était juste obligatoire dans le processus mais il n’est pas considéré comme révélateur absolue, que le pronostic est fait sur un ensemble et non sur un test unique.

    Nous avons des difficultés avec l’école, pour la maîtresse seul le test est valable, elle est rempli de clichés (par manque d’information), mon fils refait dans sa culotte, pleur le soir pour ne plus aller à l’école, a des crises jusqu’au vomissements le matin pour ne pas aller à l’école, s’en est trop, nous parlons à l’éducatrice de ce problème.
    Elle nous propose de rencontrer la maîtresse avec la neuropsy qui va prendre en charge Paul, bien sûr nous acceptons.

    La maîtresse rencontre donc l’éducatrice et la neuropsy. Elle nous explique qu’elle a pris conscience de plein de choses mais qu’elle regrette de ne pas avoir eu cette réunion bien avant (début juin).

    L’année se termine sereinement.

    Mais voilà j’angoisse pour l’année prochaine, il devait changer de maîtresse mais finalement garde la même, c’est un point positif.
    J’ai peur qu’on revive l’enfer des deux dernières années, surtout que les jumeaux entre à l’école et qu’ils manifestent certains traits caractéristiques d’enfants précoces également.

    La neuropsy nous rassure du mieux qu’elle peut, en nous expliquant que maintenant nous avons déjà un pied dans la machine et que les prise en charge, et intervention iront donc beaucoup plus vite si il y en a besoin.

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