Recherche

Rhône-Alpes Enfants Précoces

Recherche psychologue sur l'est lyonnais/ Bourgoin jallieu

11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
  • Sou’n
    Participant

    Bonjour,

    J’habite Villefontaine en Isère à 40 km de Lyon, je cherche sur les conseils des maitresses de mes fils (4 et 6 ans), un professionnel pouvant effectuer un bilan de précocité.

    L’ecole et la psychologue scolaire nous aide pour une bonne scolarité de nos enfants mais nous aimerions pouvoir mieux les situer et les faire suivre pour leur épanouissement social et affectif.

    Nous espérons pouvoir entrer en contact avec un spécialiste sensible au sujet au plus proche de chez nous.

    Merci pour vos réponses.
    Bonne journée

    Souen

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je vous recopie la réponse que je viens d’avoir (erreur adresse) de Caroline :

    Bonjour,

    Chloé Persod est psychologue, spécialiste des enfants précoces à Voiron.
    Elle fait faire le test de QI et a en général une idée avant même de faire le test.
    bonne journée
    caroline

  • coduris
    Participant

    Bonjour,

    Je suis également disponible pour ce genre de testing sur Saint Jean de Bournay.

    Bonne journée.

  • Sou’n
    Participant

    Bonjour et merci,
    J’ai fait le test sur Villefontaine et les résultats sont très hétérogènes avec des résultats élevés en compréhension verbale et raisonnement perceptif (140/135) et plus faibles en mémoire de travail et vitesse de traitement ( 106/115) d’après la psychologue ayant réalisé ce test la précocité se confirme et les résultats plus faibles sont liés au manque d’intérêt de Zachary sur ces épreuves dont il ne comprend pas l’intérêt. Cette psychologue n’est pas spécialisée dans le domaine, pensez vous que ces conclusions soit cohérentes. L’école envisage de lui aménager un parcours accéléré je ne voudrais pas me tromper dans mes choix!

    Merci

  • Rinette
    Participant

    Bonjour,

    Aux vues de l’hétérogenéité des tests, il serait peut être intéressant de les soumettre à un psychologue spécialisé dans la précocité, afin de confirmé qu’il ne s’agisse que d’un manque d’intéret. Les test permettent d’évaluer le potentiel intellectuel de l’enfant, mais aussi de mettre à jour d’éventuelles « handicapes » au sens large du terme. On peut découvrir, grace aux items et aux capacités qu’ils mobilisent chacun, des gênes incontournables pour l’enfant, ne serait-ce qu’un problème de vue mineur mais très hadicapant. Il est donc nécessaire avant tout de pouvoir expliquer l’hétérogénéïté afin de palier au « handicape » avant de faire quoi que ce soit d’autre, sinon l’enfant peut être mis en grande difficulté. Effectivement, si l’enfanta un problème de vue par exemple (c’est le cas le plus courant), qu’il soit dans n’importe quelle classe, il donnera tout ce qu’il a et sera malgré tout en échec, puisqu’il ne voit pas correctement.
    Le parcours accéléré est toujours une réponse très favorable aux enfants. Il faut biensure qu’ils y adhère aussi. Mais pour que ce parcours soit réussi, il faut avant tout comprendre l’hétérogénéité et lui apporté des conditions favorables à la poursuite de ce parcours.
    Le cabinet Bak est très prisé, mais peut être pourront ils vous recevoir ou vous indiquer l’adresse d’un psychologue spécialisé.

    Séverine LEPETIT
    Déléguée régionale AEHPI rhone-alpes

  • coduris
    Participant

    Bonjour,

    Effectivement, si la psychologue a constaté un manque d’intérêt sur les épreuves constituant les indices de vitesse de traitement et de mémoire de travail, cela peut expliquer les différences. Il est néanmoins intéressant de regarder les notes obtenues aux épreuves pour s’assurer qu’il n’existe pas une difficulté particulière, même si les notes standard (106 et 115) sont parfaitement dans la moyenne et supérieure. La majorité des jeunes à hauts potentiels présente un profil hétérogène, et pouvoir leur identifier leurs forces et leurs faiblesses est important.
    Quand au parcours accéléré, attention au niveau de maturité et aux capacités psychosociales de votre enfant qui pourrait engendrer des difficultés.

    Sara

  • Rinette
    Participant

    Voici l’extrait d’un article que vous pourrez retrouver sur : http://www.ae-hpi.org/saut%20de%20classe.htm

    Quelques précautions à prendre avant de demander un saut de classe :

    • La motivation de l’enfant, parfois réticent à quitter ses camarades lorsqu’il est bien intégré dans la classe (en général, il est ravi de changer de classe, surtout s’il y a subi des misères)

    • Son autonomie dans le travail (faut-il lui demander de se mettre au travail le soir à la maison?…)

    • Son rythme de travail, ses capacités d’organisation (sont-elles satisfaisantes?…)

    • Sa capacité à fournir des efforts (ce dont il n’a pas eu besoin jusque là!)

    • Sa motivation pour « apprendre à apprendre », pour acquérir une méthodologie (ne pas se contenter de son intelligence intuitive, de son excellente mémoire, de ses capacités exceptionnelles)

    • Son équilibre, sa maturité (a t- il des comportements ou des besoins de « petit »?)

    • Son développement physique (sa taille par exemple).

    Mais il faut prendre en compte également :

    • La motivation des parents.

    • L’avis de la psychologue qui a fait passer le test.

    Si tout le monde est d’accord, la psychologue rédigera un courrier motivé destiné à l’école en même temps que la famille prendra rendez-vous avec l’enseignante, voire la directrice.

    Certains arguments contre le saut de classe:

    • Rêve trop, est distrait, dessine en classe, s’exprime peu à l’oral, reste en retrait, voire s’isole.

    • A l’inverse, son hyperactivité (ne reste pas en place, veut tout le temps participer, n’arrive pas à se concentrer…) est un handicap pour apprendre.

    • La maturité est celle d’un enfant de son âge, donc il/elle aura des difficultés relationnelles ou d’adaptation dans l’autre classe avec des enfants plus âgés.

    • Joue encore beaucoup, a des comportements et des besoins de « petit ».

    • Son développement physique, sa petite taille peuvent poser problème avec des plus grands.

    A cela, on peut répondre point par point :

    • Le rêve est une manifestation de l’ennui en classe, comme l’enfant apprend très vite, la répétition des explications ou des tâches ne l’intéresse pas. L’enfant précoce s’ennuie pendant que les autres apprennent car il va beaucoup plus vite et a soif de connaissances. Il peut se démotiver et cesser de travailler ou s’inhiber pour rester au niveau des autres.

    • A l’inverse, la personnalité de l’enfant hyperactif dérange l’enseignant/e et pose problème en classe, à l’impulsivité, voire hyperactivité motrice, peuvent s’ajouter des troubles de l’attention…C’est un enfant évidemment épuisant, qui sollicite beaucoup les adultes, mais qui peut se calmer quand il doit fournir des efforts intellectuels ou que l’activité intéresse.

    • Comme pour les problèmes d’écriture, il peut y avoir discordance entre le développement intellectuel rapide et le développement affectif (décalage trop important entre le développement intellectuel rapide et le développement psychomoteur normal). La question de la « fameuse » maturité ne doit pas empêcher le saut de classe, d’une part parce que les enfants précoces sont souvent beaucoup plus à l’aise avec des enfants plus âgés pour jouer ou discuter; ensuite parce qu’il acquiert vite, dans la classe supérieure, la maturité qui lui manquerait éventuellement et cesse de jouer au bébé parce qu’on le prend au sérieux.

    • De même pour le jeu : heureusement que ce sont des enfants qui aiment jouer comme tous les enfants du monde! C’est le contraire qui serait alarmant! Par contre, si l’enfant continue de jouer au « petit », voire a des comportements régressifs ou manque d’autonomie dans son travail ou son quotidien, a encore beaucoup besoin de l’aide ou de la présence de ses parents, mieux vaut attendre un an pour envisager à nouveau un saut de classe.

    • Si l’enfant a un retard de croissance (ce qui est rare) mieux vaut différer d’une année le saut de classe, sinon un an d’avance ne se remarque pas physiquement à l’école primaire.

    • Pourquoi est-il nécessaire de faire « sauter » une, voire deux classes dès l’école primaire?

    • Parce que ce ne sera plus possible au collège.

    • L’EIP ignore l’effort pour comprendre et apprendre, il n’a pas appris à travailler comme les autres élèves qui sont obligés d’apprendre pour savoir. En passant dans une classe d’âge supérieure, plus proche de son âge mental, le décalage et l’isolement avec les autres élèves sera réduit et sa stimulation au travail plus visible.

    • L’EIP a une intelligence plutôt globale ou séquentielle (ce qu’indiquent les résultats au test psychométrique), instinctive, possède une remarquable mémoire, mais n’a pas de méthode de travail. Cela risque de devenir un handicap dès la classe de sixième.

    • L’EIP peut connaître l’effet « Pygmalion négatif », c’est à dire que pour s’identifier aux autres, (l’identification à ses pairs est structurant à l’adolescence) il renonce à son questionnement intellectuel et inconsciemment à ses compétences, pour ne pas sentir l’angoisse d’être différent, pour ne pas être exclu du groupe, de la « bande ».

    * L’effet du « saut de classe » accordé par l’école peut être thérapeuthique : les symptômes dépressifs peuvent disparaître presque immédiatement (sommeil, alimentation, humeur…redeviennent « normaux ») parce que l’enfant est soulagé, n’est plus inquiet ou angoissé.

    L’école est le lieu des apprentissages par excellence, elle a des devoirs envers l’élève, entre autre, celui « d’écouter son rythme » et de respecter ce rythme. Le rythme de l’enfant intellectuellement précoce est d’être rapide, très rapide, mais très riche aussi, il serait regrettable et préjudiciable de perdre cette richesse que cet enfant ne demande qu’à offrir.

    et, issu d’un document de l’inspection de l’académie a retrouver sur :http://ekladata.com/_reuc7HTsYSCRtWfQPEWx3O2eng/Les_eleves_intellectuellement_precoces_guide_974.pdf

    « Les EIP se caractérisent par un fonctionnement spécifique (…)

    Les émotions interviennent toujours, dans chaque tâche, et sont exacerbées.
    D’où le fait, par exemple, qu’on les qualifie souvent d’immatures : or il n’est pas là question d’immaturité réelle mais du fait que l’enfant se trouve obligé de gérer une somme considérable d’émotions, d’informations sur l’état émotionnel de ceux qui l’entourent. Si son cerveau l’oblige à traiter ces informations, son affectif, qui est celui d’un enfant de son âge, ne peut les assimiler aussi facilement. On observe ainsi souvent des enfants qui ont un grand besoin de réassurance, avec par exemple des enfants qui sucent leur pouce plus tard, gardent leur doudou, recherchent le contact physique… Mais cela ne doit pas conduire à refuser une prise d’avance, sachant que cette hypersensibilité émotionnelle les caractérisera toute leur vie.

    Par ailleurs, s’ils ne se sentent pas en sécurité affective, ou appréciés, ou s’ils n’aiment pas la matière, ils n’arriveront pas à s’investir intellectuellement (d’où des résultats en dents de scie selon les années, les matières, les rapports avec les enseignants…)

  • Sogon
    Participant

    Bonjour,

    Je suis maman d’un enfant de 4 ans et demi et j’habite également dans l’Est Lyonnais.
    Je suis un peu perdue actuellement et j’ai peur d’échanger sur la situation de mon fils de peur de passer pour une maman prétentieuse ou ayant une fierté exacerbée pour son fils .. d’où ma venue sur ce site.
    Je souhaiterais rencontrer un interlocuteur ayant l’habitude de diagnostiquer des enfants jeunes ou pouvant me donner quelques astuces si les résultats du test s’avéraient négatifs.

    Je ne m’étais jamais interrogée sur mon fils jusqu’au jour où il a intégré l’école.
    Il n’a jamais montré de signes de précocité : marche le jour de ses 1 an (pas de 4 pattes), propre à 2 ans, bonne motricité pour son âge (selon la crèche) mais rien d’exceptionnel.
    Pour le langage, il n’était pas forcément précoce mais il a rapidement construit ses phrases en utilisant un vocabulaire varié.

    L’année dernière, quand il a intégré la petite section, il s’est rapidement ennuyé car il parlait « comme nous » (quelques erreurs grammaticales/conjugaison) et il n’avait pas les mêmes intérêts : intérêt pour les dinosaures (il avait d’ailleurs repris sa maîtresse – vexée et peu contente de la situation- qui avait confondu son vélociraptor avec un trex). La maîtresse m’avait indiqué qu’il avait des problèmes de comportement car il bougeait beaucoup sans montrer de l’intérêt pour ses activités.
    J’avais remarqué que les activités proposées à l’école étaient similaires à celles de la crèche voire moins avancées : ex. de puzzles de 6 pièces alors qu’il effectuait déjà des puzzles de 20 pièces à 2 ans et demi / apprendre à dénombrer jusqu’à 3 alors qu’il dénombrait déjà jusqu’à 20…. Je lui ai demandé si cela était possible de « challenger » mon fils en lui proposant des activités plus difficiles mais elle a refusé ; elle pensait que cela n’allait rien changer et pire, que cela allait mettre en situation d’échec les autres enfants … L’infirmière de l’école avait juste noté dans son carnet qu’il avait une bonne culture générale mais selon la maîtresse, l’infirmière avait trouvé que mon fils avait « trop » d’intérêt pour la mort, les monstres etc …
    A mon tort, peut être, je n’ai pas cherché à creuser. J’avais l’impression qu’il ne raisonnait pas toujours comme un enfant de son âge sur ces sujets là mais je pensais que cela été lié aux discussions que l’on avait avec lui. Pour lui,par ex, quand une personne meurt, elle ne va pas au ciel sinon elle tombe / si l’enfant traverse la route sans faire attention il meurt écrasé ….
    J’ai abandonné sachant qu’il semblait heureux, sans problème apparent : c’est un enfant heureux, « bien dans ses baskets » et très sociables toujours prêt pour faire rire ses copains.

    Cet été (et pour la première fois), il a commencé à être anxieux et triste. Il nous a indiqué qu’il ne voulait pas retourner à l’école, que cela servait à rien et qu’il n’avait pas d’amis …. Nous avons discuté avec lui pour le préparer au mieux pour la rentrée.

    Malheureusement, depuis la rentrée en MS, la situation s’empire. Je pensais que cela était lié à la sieste obligatoire (mon fils n’aime pas dormir et présente des difficultés à s’endormir même si cela va mieux depuis quelques mois). J’ai donc demandé à la maîtresse de ne pas lui faire faire la sieste. Malgré cela, il n’aime pas l’école. Il dit qu’il n’aime pas apprendre alors qu’il est depuis son plus jeune age très curieux et avide de réponses. Il me dit qu’il n’apprend rien à l’école, qu’il s’ennuie et parfois qu’il n’a pas d’amis/que personne ne l’aime.
    J’ai cherché à discuter avec sa maîtresse de l’après midi mais elle semblait agacée par mon fils : il est trop sur de lui, il a un esprit de compétition exacerbé « mais bon il a des facilités ».
    Depuis, son comportement change : il ne cherche plus à faire des efforts, quand il n’y arrive pas il abandonne et évite les discussions alors qu’il est parallèlement en quête d’autonomie et toujours prêt à nous aider ou à occuper son petit frère de 9 mois maintenant.
    Il cherche toujours la compétition (surtout avec les adultes) mais n’accepte pas du tout l’échec : il pleure, peut se plier sur lui même ou nous accuser de tricherie…. Il est de plus en plus sensible : quand nous haussons le ton ou face à une situation qu’il ne comprend pas, il pleure facilement ou part « au coin » alors que nous le punissons pas et très rarement de cette manière. Il fait actuellement une sorte de « crise d’ado » où il remet en question nos décisions et peut être parfois très critique à notre égard.
    Pendant les vacances d’hiver, après quelques jours, il a complètement changé d’état d’esprit et s’est montré encore plus mature : de plus en plus soucieux de notre bien être, prêt à rendre service, reconnaissant (je suis gâté, j’ai de la chance etc …) et de nouveau très intéressé pour compter et apprendre à lire (sans que nous le sollicitons à ce sujet).
    L’école reprend et de nouveau mon fils présente des signes d’anxiété.

    Je m’interroge sur une éventuelle précocité car il semble présenter quelques signes listés sur votre site. De plus, il a une très bonne mémoire : il nous décrit avec précision des événements quand il avait à peine 3 ans et il restitue des propos que nous avons tenu dans un contexte différents et plusieurs mois après.
    Son maître « remplaçant » lui avait dit qu’il avait des réflexions d’un enfant de CP, un parent m’a remercié car mon fils « apprenait des mots de vocabulaires » à son enfant et d’autres parents ayant des enfants de son age commencent à venir vers moi en soulignant sa culture générale, son humour et la pertinence de ses réflexions.
    Une personne ayant eu en charge mon fils au centre de loisirs et ayant des enfants précoces, m’a indiqué qu’elle s’interrogeait sur mon fils (malheureusement,elle a quitté la structure donc pas d’infos complémentaires possibles).

    Je m’excuse pour ce long récit mais je ne sais pas quoi faire. Je voulais attendre le passage à l’école primaire pour envisager – éventuellement – un diagnostic mais j’ai peur que son rejet de l’école s’accentue.

    Pensez-vous qu’un premier rdv avec une infirmière scolaire pourrait valider ou informer mes doutes ?

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Sogon,

    Je pense qu’il faut agir dès maintenant, oui, car votre fils semble malheureux à l’école (et pas en dehors), souvent le cas des eip, et surtout il pourrait se décourager inconsciemment à force de n’être pas stimulé.
    Votre remarque sur la crise d’ado me parle et me fait sourire !
    Par ailleurs il est plus facile (en principe) et bénéfique d’obtenir une accommodation dès la maternelle, en particulier pour faciliter les relations avec les autres enfants.
    L’infirmière scolaire peut vous orienter dans un premier temps, oui. Vous ne prenez pas de risque à lui en parler (celle de mon fils à l’époque avait remarqué qu’il avait un niveau de langage inhabituel). Le risque est que l’on ne vous propose rien derrière surtout si votre fils a quelques soucis par ailleurs. Selon le contact que vous aurez, ils sera peut être bénéfique de recourir à un psy privé et spécialiste de la précocité pour que toute la personnalité de votre fils soit prise en compte et qu’il soit à la bonne place au bon moment.

  • flo38
    Participant

    Bonjour ,
    Je suis maman d un garcon de 7 ans qui a deja un parcours semer d embuches malheuresement.
    Pour vous expliquer en moyenne section sa maitresse m interpelle sur les difficultes de mattheo en graphisme et ecriture , il voit une psychomotricienne qui elle travaille sur ce point la et surtout sur la confiance en lui car tres difficile sur ce point la . Pendant cette annee la malheuresement une atsem de l ecole qui l avait pris en grippe car c etait un enfant qui bougeait on pour dire meme qui ne tenais pas en place , va comettre l irreparable avec mon fils c est a dire que comme il ne voulait plus dormir mais qu il etait obliger de se reposer et il etaitvtres agiter elle n a rien trouver de mieux que de lui mettre du scotch sur la bouche et ce geste a ete le debut de la descente aux enfers de mon fils .apres cette episode mattheo a changer d ecole car impossible pour moi de le laisser dans l autre ecole mais mon ptit bonhomme qui avait une confiance aveugle aux adultes et qui du haut de ses 4 ans avait tres bien compris tous ce qui c etait passer a eu vraiment du mal a refaire confiance a sa nouvelle maitresse qui a du prendre un temp fou et d ailleurs je la remercie car elle a vraiment ete geniale. Donc on commence la grande section tant bien que mal premier rendez vous avec la maitresse pour faire le point, toujours de grosses difficultes en graphisme et en ecriture mais sa maitresse me fais part de l interet que mattheo a quand il etudie la decouverte du monde et me dit que a l oral mattheo est un livre ouvert et a une memoire extraordinaire. Moi plutot fiere car c etait une des premieres fois qu on ne me parlais pas que de ses difficultes . La grande section se passe plutot bien meme si le graphisme etait toujours difficiles il y avait du progres et mattheo etait plutot volontaire de bien faire. Rentree au CP le rythme s intensifie et de nouveux les difficultes d ecriture redevienne la preocupation premiere et la maitresse me demande si mattheo voi bien car pour info mattheo a des lunettes depuis l age de 18 mois avec une assez forte correction d hypermetropie donc nous refaisons un bilan ophtalmo et ses lunettes etait celle qui lui convenait mais la maitresse me dit qu elle est obliger de toujours etre derriere mattheo sinon il ne travaille pas il reve lol. L equipe educative me demande si une prise en charge a l ecole ne serait pas une bonne idee car mattheo est en difficultes et a un probleme . Tout au long de sa scolarite mattheo entend dire de lui qui a un probleme et des difficultes il se renferme sur lui meme et la fin du Cp est difficile je fais faire un bilan chez une ergotherapeute pour essayer de diagnostiquer quelque chose un dys ou autre chose . La personne me parait pas tres douee excuser moi du mot . Elle me dit qu il y a une legere dyspraxie et puis c est tout . L equipe peda me dit de faire un dossier MDPH mais pour moi ce n est pas clair et je laisse passer la fin d annee car pour moi il y a quelque chose mais j ai du mal a l accepter aussi et mattheo se ferme sur lui meme et le CE1 arrive debut d annee le rythme s intensifie encore plus et mon loulou commence a me dire qu il n y arrivera jamais et qu il est nul cela me brise le coeur . Je decide d en discuter avec sa medecin traitant qui me dit on va eclaircir les choses prenez rendez vous chez une neuropsy et faite un bilan Wisc donc me voila partie pour un rendez vous avec la neuropsy , mattheo n est pas trop d accord au debut du test mais la psy a su le mettre en confiance et resultat il y a deux partie du bilan ou mattheo est tres en dessus et deux parties ou il est dans la moyenne mais la psy m alerte en me disant que mattheo a pleurer plusieurs fois pendant les tests et a beaucoup parler de mort abandon et maladie et me dit qu elle ne peut pas vraiment me donner un resultats car tous n est pas homogenes a cause de l hypersensibilite de mattheo et de son mal etre mais pour elle c est un enfant a haut potentiel mais l hyperemotivite prend le dessus a certain moment du test ce qui fausse les resultats . Bon alors la me voila completement perdue et elle me conseille de regler les problemes psychoaffectif de mattheo qui sont aussi lier a son passe et a l incident avec l atsem en moyenne section il manque vraiment de confiance en lui . Elle pense que vraiment tous ca fausse les resultats et que qiand ses soucis seront regler les tests seront revelateur d un enfant a haut potentiel mais en attendant comment l aider car il me dit qu il aime bien le francais les maths l histoire surtout mais malgre il reste tres peu sur de lui.
    La petite enfance de mattheo : Enfant qui a marcher a 10 mois qui a parler avec des phrases bien construites tout de suite qui a une tres grande attirance pour les dinosaures la prehistoire tous les reportages sur la vie la nature et au jour d aujourdh ui a 7 ans parle comme un adulte quand il est a l aise . Est ce reellement un enfant precoces c est dur quand le test n est pas clair. Je ne sais pas trop quoi faire . Entamer une therapie avec un psy je sais plus . Si vous avez des pistes je veux bien .
    Desole pour le texte aussi long

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Flo,

    Votre petit a effectivement un vécu difficile qu’il y a lieu de réparer.
    La question est comment réparer : il y évidemment le suivi psy, mais cela le ramène toujours à un passé douloureux qu’il serait sans doute plus bénéfique pour votre fils d’oublier. Ma sensibilité de maman me fait dire que le mieux pour lui serait de se trouver en contact avec une maîtresse bienveillante, qui comprenne qu’il a besoin d’encouragements et aussi de motivation et qui ne fasse pas une fixation sur l’écriture, c’à d travailler plutôt avec des fiches en enrichissant les activités pour le motiver et l’aider à prendre confiance en lui. Ca vaudrait sans doute le coup de lui parler à coeur ouvert en lui expliquant (sans accuser les collègues) qu’il a subi un traumatisme et qu’il a besoin qu’on l’aide à avoir confiance à nouveau en l’adulte.
    Par ailleurs une graphothérapeute pourrait l’aider à alléger le geste de la main en travaillant avec lui sur ses sujets de prédilection. Vous aussi de votre côté pouvez enrichir et aller dans son sens en maths, en histoire…n’hésitez pas à lui procurer des cahiers qui lui plaisent, pour la préhistoire… vous pouvez aussi lui procurer des cahiers de dessin, s’il est motivé il peut faire de très jolies choses sans se rendre compte que sa main travaille et là il en retirera de la fierté et de la satisfaction.
    Je vous mets aussi un lien vers notre article sur le graphisme, fait en collaboration avec Delphes, professionnelle de la rééducation de l’écriture qui intervient souvent sur le site : https://www.enfantsprecoces.info/faire-travailler-la-main-des-petits-tout-en-jouant/
    Je pense qu’il y a un long travail à faire autour de lui en impliquant positivement toutes les personnes qui entourent votre fils afin surtout qu’il soit encouragé et non pas jugé et qu’il puisse oublier ses mauvais souvenirs.
    Bon courage.

11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.