16 juillet 2021 à 10h44
Bonjour Sandy,
Mon fils également diagnostiqué HPI est dans une école privée avec un excellent niveau. Il est suivi par une psychologue et un neuropsychiatre qui l’a mis récemment sous Risperdal car à la moindre remarque ou au moindre conflit, il ne sait pas du tout gérer ses émotions et c’est l’explosion. Malgré les différents bilans, pas d’hyperactivité, pas de syndrome d’Asperger. Une réelle difficulté avec la gestion des émotions et pour nos HPI rien n’est vraiment prévu.
Avant même qu’il soit capable de réagir verbalement, il va mettre un coup de poing, renverser son bureau etc..
Plusieurs choses apparaissent clairement, d’abord nos enfants ne sont pas en capacité de gérer l’émotion, la colère qui arrive, cela va trop vite. Ils sont submerger.
Cette colère elle est équivalente à la souffrance ressentie par l’insulte ou la brimade reçue car leurs émotions les touchent de manière plus forte.
Pour eux, c’est un reflexe face à une souffrance et moi la première j’arrive à en parler avec lui. Il m’explique qu’il n’a pas le temps de chercher une autre solution car la colère arrive trop vite, elle le dépasse.
une fois calmé, il s’excuse, il est conscient qu’il ne doit pas frappé. Il se sent prisonnier. Il est particulièrement doué avec les mots donc je sais qu’il dit vrai. Je le vis au quotidien aussi avec son frère qui à 13 ans et à qui il s’en prend parfois alors qu’il n’a que 7 ans.
Il passe son temps à anticiper les situations, à s’inquiéter, il est incapable de ne rien faire, il réfléchit tout le temps. Le premier dosage de Risperdal lui a permis de bien s’endormir le soir car avant c’était un combat et il n’y arrivait jamais, et avec beaucoup de cauchemars. On augmente vraiment tout doucement pour voir si on trouve un dosage qui pourrait l’aider sinon on gardera le dosage mini pour le sommeil.