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L’enfant provocateur

La galère continue

8 sujets de 1 à 8 (sur un total de 8)
  • Anlogis 45
    Participant

    Cela fait un bout de temps que je n’ai rien posté. Je lis vos commentaires, messages, réponses en silence. Mais là j’ai de nouveau beson d’aide et de soutient. Comme je l’avais précédement dit, après 4 années de galère en primaire, mon fils a intégré le collège de notre village. Deux années très très compliquées, avec exclusion de quelques jours de temps en temps, punitions, sarcasmes des autres élèves et des profs, qui ne pouvaient plus le voir. Du coup grande nouvelle, en mai 2018 il accepte de changer d’établissement. Nouveau collège à 15 km. J’y mes tous mes espoirs …

    1ère semaine super. Seconde moins bien. Depuis absentéisme à répétition ( j’ai vomi, mal au ventre, à la tête, je suis fatigué, j’ai pas envie,…).
    Il a deja fait quelques petites crises. Moins violentes que l’année dernière mais crises quand même. La CPE m’a dit ce matin qu’en un mois et demi il avait déja « usé » tout le monde, profs, élèves, personnel, … Les autres élèves ne comprennent pas pourquoi il n’a pas de sanctions. Du coup ça ne va pas tarder à tomber. Il ne s’entend avec personne.

    Il dit qu’il aime bien son nouveau collège, mais je vois bien que ça ne va pas. La CPE et son prpf principal sont désespérés de ne pas réussir à l’aider. Le midi il refuse de se nourrir. Il ne mange qu’un petit morceau de pain. Ils ont proposé qu’il ammene son repas : il refuse. Il refuse également de prendre le bus le matin. Je suis obligé de l’emmener.

    Par contre il s’est mis volontier au travail et à faire ses devoirs. Mais comme il s’est apperçu que le niveau est plus élevé que dans son ancien collège, il baisse les bras dans certaines matières : SVT, latin et espagnol. Il rend des copies blanches ( chose qu’il n’avait jamais faite ). Il a une myenne de 12.5 à peine.

    Il me repete sans arrêt qu’il est fatigué, qu’il ne veut pas y aller ….

    Mais alors que faire ??? Je m’apperçois de plus en plus qu’il est menteur, manipulateur. Cela me desespère de dire cela de mon petit « zebre » mais c’est la vérité.

    J’ai très peur pour son avenir: va t il devenir schyso, aura t il une vie sociale, amoureuse, pourra t il un jour s’épanouir et être autonome ????

    Cela fait bientôt 9 ans que je me bat, pour lui , contre lui, contre ce système scolaire qui n’est pas fait pour les enfants qui ne rentrent pas le moule, de psy en psy, de teste en test, … Je n’en peux plus. Je suis au bout du rouleau ( mais le rouleau à l’air d ‘être assez long et solide ). Combien de temps cela va t il durer, combien de temps vais je encore tenir ???

    Tant de questions aux quelles je n’ai pas de réponses.

    Merci de m’avoir lu, et de m’aider si vous êtes dans le même cas ou si vous avez la solution.

  • lilouna59
    Participant

    Bonjour Anlogis,
    oh je ne suis pas encore à l’époque du collège mais je comprend ton désarroi, la fatigue morale qui devient aussi physique…
    menteur manipulateur… tu sais je ne me fait pas de soucis de ce genre de choses, beaucoup d’enfants (à des niveaux différents) passent par cette phase : précoce ou non!
    la psy, nous on a arrêté car çà ne change pas grand chose et çà saoule mon loulou de répéter encore et encore! alors finit de perdre 50€ tous les 15 jours! par contre on a repris l’ostéo et l’homéo pour l’apaiser : trop d’impulsivité trop de colére et jalousie… trop de tout….

    tu dit qu’il est fatigué, c’est peut etre la piste à explorer! chez nous que ce soit les enfants ou nous les parents dès qu’on est HS la tension et l’énervement sont décuplés!

    comment est son sommeil? l’heure du coucher du réveil? écrans? içi le loulou on a capter qu’il descendait la nuit pour regarder des videos de youtubeur de jeux vidéos : on a mis des codes partout, on planque télécommande,…

    courage super maman!!!

  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour , je ne pourrai pas vous aider mais seulement vous soutenir et vous dire que je comprend totalement votre decouragement, votre epuisement.
    Le mien du haut de ses 6 ans a deja epuisé les instituteurs et camarades 😪
    J ai aussi arrete les psy qui au final avaient chacun leur vision mon enfant et finalement personne ne le percevait comme je peux le percevoir tel qu il est ou sa maitresse par exemple.
    Il a passe des tests de personnalite car je cherchai activement une cause et une solution…. A aucun moment il n a ete percu de trouble d opposition /provocation!!! Ah … qu en est il de la maitresse qui se plaint justement des difficultes induites par ce trouble de comportement d opposition avec elle et provocation avec les camarades ? Et la therapie que la psy a voulu stopper car inefficace a cause de ce meme probleme?🤔
    Je pense que la situation de l adolescence ne facilite pas les choses.
    Avez vous envisage un enseignement a domicile ? Pas tounours facile a mettre en place mais j ai decouvert cela avec certaines de mes connaissances et leurs enfants ont pu s epanouir au travers du travail fourni en toute serenite mais aussi grace aux nombreuses activites et rencontres humaines, a travers d ateliers auquels ils participent…
    J avoue que j y reflechis de plus en plus et de facon serieuse car si l enfant ne rentre pas dans le moule , malheureusement il se heurte a l institution toute entiere
    Bon courage tenez bon ! Parfois on a l impression de faire un pas en avant et 2 en arriere !
    Bravo pour tout ce que vous faites !!!

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour tout monde,

    Plus j’y réfléchis plus je crois que nos enfants (pour ceux qui se braquent et ne peuvent avancer) perçoivent quelque part l’inutilité de ce qu’on leur demande de faire au quotidien et ne trouvent pas face à eux les personnalités ni les centres d’intérêts dont ils auraient besoin pour les booster. Je prends l’expérience de mon dernier garçon, 15 ans, première S au cned : c’est la galère aussi, il faut le surveiller, l’encadrer et le motiver à chaque minute. Alors oui il a sauté une classe mais cela ne suffit pas car le programme est ce qu’il est, structuré et progressif, bien, mais long, rébarbatif et franchement lui ne comprend pas pourquoi il doit passer des heures à ressasser tout ça ! Réponse de sa maman : pour obtenir ton bac ! Mais que d’heures d’ennui pour être honnête pour obtenir ce fameux bout de papier ! Ben oui mais il le faut !
    D’habitude je suis plus positive, mais c’est vrai que là… fatigue… D’autant plus que je sais qu’il est doué par ailleurs, ferait de choses merveilleuses, créatives, en arts, musique, informatique…. s’il pouvait s’y consacrer.
    La solution je ne l’ai pas non plus, à part tenter de demander une réelle prise en compte, ppre… qui forme un contrat de réussite entre lui et les profs. Cela implique une certaine confiance dans les profs qu’il a en face et persévérance et investissement de leur part. Sinon un collège adapté, ailleurs, internat ?? Avec recul je me dis que j’aurais dû le faire pour mon dernier, or nous avons fonctionné sur le modèle de l’aîné qui lui a bien marché ! Il est important d’entendre chaque enfant séparément, chacun vit tout ceci à sa façon et avec son bagage et a besoin d’un accompagnement spécifique, à trouver…, courage ! Parlez avec lui, qu’aime t-il faire, comment verrait il les choses…?

  • Anlogis 45
    Participant

    Merci à tous , Françoise, Neela et Lilouna59 pour votre soutient. C’est vrai que au bout d’un moment on se sent démuni complètement. C’est extremement épuisant physiquement et nerveusement.
    Il y a des jours ou je ne fais que pleurer. Mon mari arrive plus facilement à se détacher de tout ça. Mais moi c’est une autre histoire. Le regard et le jugement des autres est très néfaste sur moi. Et du coup comme mon petit « zèbre » est une véritable éponge à émotions, lorsque je ne vais pas bien , il ne va pas bien et inversement.

    Bon maintenant il y a deux semaines de vacances. J’éspère que tout va se calmer et repartir du bon pied à la rentrée. Mais je sais aussi que le problème va de nouveau se poser avant les vacances de Noël car la fatique sera revenue.

    Pour ce qui est du CNED, j’y pense de plus en plus, mais mon mari n’est pas ok. Je vais voir avec la psy ce qu’elle en pense. Quant à mon petit « zèbre » il n’est pas forcement très favorable à cette option lui non plus. C’est une solution qu’il faut étudier, peser le pour et le contre et murrir tranquillement. Mais je sais aussi que si l’on optait pour l’ecole à la maison par le CNED il faudrait que je sois sans arrêt derrière lui pour le pousser et le motiver. A voir.

    Je vous souhaite à tous plein de courage. A bientôt et merci encore. Ca fait du bien de ne pas se sentir seule !!!

  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour,

    je crois aussi que vu ce que vous décrivez, un passage par la scolarisation à domicile serait une bonne chose. Votre fils est visiblement en souffrance et vous êtes tous épuisés. Le fait d’être à la maison permettrait à tout le monde se poser, de souffler, et de prendre le temps d’analyser vous-même ce qui ne va pas et ce qui est à changer. Il semble que vous êtes la tête dans le guidon, et dans ces cas-là on ne voit pas très loin.

    Pourquoi le papa n’est pas pour ? Si c’est une question de socialisation, c’est une crainte que l’on peut comprendre mais je vous affirme, en toute connaissance de cause que les enfants instruits en famille ne sont absolument pas associal. Et puis, ça ne semble pas être la joie au collège. Il fait peut-être comme pour ces feuilles blanches, les relations étant trop difficiles pour lui, il préfère tout saboter avant de se faire rejeter. C’est un avis rapide bien sûr.

    Et puis vous pouvez aussi vous dire que c’est pour cette année seulement, avec objectif de retrouver le collège l’année prochaine. Et ainsi, vous aurez le temps de réévaluer la situation en fin d’année scolaire.

    Courage, tenez bon, ça vaut le coup. Je vous recommande le site de Séverine Guy, sur lequel vous trouverez peut-être des informations utiles sur les « crises » de nos HP.

  • Anonyme
    Inactif

    Anlogis45, la solution existe il suffit de la trouver… je sais que c est de longue haleine! il faut rester objective ( pas evident lorsque l’on souffre pour nos enfants eux meme en souffrance) mais il faut arriver a se detacher et observer « de loin » afin de ne pas perdre l essentiel de vue.
    J ai enormement douté de mon education a force d’entendre « ton fils est mal élevé , ton fils est mal aimable , il a un probleme ce petit… arrête de le croire plus intelligent qu ´il n’est…. enfant pourri gate »
    Jai compris que toutes ces relations etaient toxiques pour lui comme pour moi,ne nous apportaient rien sauf du doute pour moi et de la culpabilite pour lui qui se sentait pas a la hauteur, rejete… et j avoue avoir rompu les liens! ces gens la ne nous manquent pas ! Et tu sais le regard des autres , et bien dis toi qu ils se regardent d abord et qu ils s occupent d eux .
    Ta présence et ton soutien son primordiales a ton fils .
    J ai compris aussi avec les 4 annees scolaires de mon fils que seuls les gens qui vivent les memes choses comprennent , ne jugent pas et peuvent aider . Leur soutient et leur non jugement font un bien fou.
    Juste une chose je rajouterai que comme lu dans un post plus haut mon fils parfois est dans l opposition car il ne voit pas l utilite de ce qu on lui demande . Meme si il y en a une , il faut que cela fasse sens pour lui… et parfois la provocation car il est maladroit dans son mode d expression car il ´ est en rien mechant

  • PeggyL
    Participant

    Bonjour Anlogis,
    Je réponds à votre message parce que je traverse ou plutôt j’ai traversé les mêmes difficultés avec mon fils âgé de 12 ans, sauf que je suis expatriée en Inde, et qu’aucune école n’ayant pu répondre à ses besoins spécifiques et lui, ayant épuisé tout l’environnement scolaire, s’est retrouvé sans école à la rentrée. Mon honnêteté à décrire ses difficultés comportementales l’a classe sur un nombre de sièges limités dans les écoles où nous avons déposé sa candidature. Son directeur d’ecole A donné un avis défavorable à son admission dans une école voisine en dépit du fait que mon fils ait réussi les tests d’admission!
    Bref, nouvelle étape avec la scolarisation à domicile, avec la nécessité de choisir un établissement avec un cursus anglophone (choix loin d’être évident)…
    On commence les cours en ligne lundi, j’ai pris 2 enseignants ici pour apprôfondir l’anglais et les maths, et mis l’option sur un tuteur qui pourra l’accompagner… Mon fils se dit motivé pour commencer les cours, et de mon côté j’angoisse à l’idee De cette nouvelle epreuve totalement inconnue…
    Bref, ne vous sentez pas seule. On essaye, on tente, on se fatigue, on se reprend, on d’interroge, s’exaspere, s’inquiete, mais on avance et plus Que tout on les aime.
    Courage et amitié.

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