Sabine BARBÉ, le 23 janvier 2019 à 21 h 00 min
Bonsoir Stéphanie,
Tu as pris la bonne décision. Votre histoire me fait penser à celle que nous avons vécu avec notre fils. A 9 ans, il a eu une période de rejet de l’autorité, refuser de travailler en classe, ne voulait plus aller à l’école. Idées suicidaires. Je devais certains jours, moi aussi, le traîner à l’école. Tout allait bien jusqu’à 50 m de l’école et là, il me suppliait de ne pas y aller. Quand j’y repense, j’en ai mal au ventre de l’avoir forcé, presque traîné. Il m’a raconté ensuite qu’il cherchait à s’enfuir en passant par la petite fenêtre des wc. Alors que jusque là tout allait bien, résultats scolaires excellents. En fin de cm1, nous l’avons retiré de l’école 1 mois avant les grandes vacances et là, il a dit à son père “Merci d’essayer de comprendre mon problème”. En CM2, début d’année correct mais peu à petit, nouvelle période de phobie scolaire. En décembre, je me suis mise en arrêt de travail 2 semaines. Je l’ai beaucoup fait parler, je l’ai encore plus écouter que d’habitude. Il a commencé par me dire qu’il avait mal au ventre au moment de partir à l’école. Nous avons fait passer les tests de QI avec une psy spécialisée HP et effectivement les résultats ont montré qu’il était précoce. (il avait passé des tests 18 mois avant dans centre social mais dans de mauvaises conditions et nous avons su après qu’il avait fait ce qu’il voulait des résultats). Bref, aujourd’hui notre fils va bien. Il est scolarisé dans un collège où il y a une majorité d’enfants précoce et est suivi par une psychologue géniale spécialisée qu’il adore. Après avoir vécu de nombreuses nuits blanches, à se demander ce que nous allions en faire (le centre social nous avait conseillé de le mettre dans un institut thérpeutique… et oui, juste çà !!!). Si vous le pouvez, et je sais que financièrement ce n’est pas toujours facile, restez près de votre fils ; il a besoin de sa maman, besoin de vous auprès de lui. C’est une période compliquée de sa petite vie, et notre rôle de maman, est d’être présente. Bon courage à vous, prenez soin de lui, faites lui des calins et dites-lui que vous l’aimez plus que jamais, et que vous ferez tout pour l’aider. Sabine