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L’enfant précoce et l’écriture

Expérience à partager

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  • LilieS
    Participant

    Bonjour à tous,
    Je souhaite juste partager mon expérience avec vous. Peut-être cela pourra vous apporter une solution.
    Mon fils a été décelé précoce à 8 ans.
    Il a vite trouvé les limites de son corps alors que son esprit courrait loin devant.
    Premier signe de frustration: l’écriture. Un corps bien moins mature que l’esprit et un découragement face à la difficulté. Alors que sa calligraphie était « parfaite »… trop parfaite: il s’attachait trop à la perfection de son tracé mais se crispait sur le crayon et s’énervait à chaque imperfection, au point de déchirer les pages qui trahissaient ses limites.
    Du coup, il avait des difficultés à écrire ses leçons, il était extrêmement lent et prenait progressivement du retard et commençait même à perdre pied. Il se sentait découragé.
    C’est en cherchant tous azimuts que nous avons entendu parlé de graphothérapeute. Cela a été salutaire pour lui.
    Il a repris confiance en réapprenant la fluidité des mouvements et à ne plus lever sa main plusieurs fois pour tracer une lettre mais à en tracer plusieurs d’un seul geste.
    Le graphothérapeute fait d’abord un diagnostic pour adapter le travail à faire avec l’enfant (ou l’adulte d’ailleurs)… chaque enfant ne présentant pas les mêmes troubles de l’écriture.
    Bilan: quelques séances (6 ou 7), des progrès presqu’immédiats… un réel bien-être pour l’enfant !
    A quinze ans, son écriture est agréable à lire (contrairement à celle de ses copains, illisibles parfois) même s’il n’aime pas écrire, selon ses dires.
    Quand des rédactions trop longues le découragent, je lui recommande l’ordinateur… son dernier devoir de français… 18/20: Largement satisfaisant pour quelqu’un qui n’aime ni écrire ni la matière français !

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