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L’école à la maison

Choix d’une structure pour l’école à la maison

9 sujets de 1 à 9 (sur un total de 9)
  • Valexi
    Participant

    Bonjour à tous,

    Nous avons deux enfants de 10 ans (CM2) et 11 ans (6ème). Ils ont de très bons résultats tous les deux mais s’y ennuient fortement.
    Nous allons donc leur faire l’école à la maison l’année prochaine en les inscrivant dans un organisme de cous à distance.
    Nous aimerions qu’ils puissent ainsi suivre des cours de qualité et d’un bon niveau.
    Nous aimerions également que ces cours se fassent en visio pour privilégier le contact avec un enseignant.
    Je précise que nous travaillons à temps plein tous les deux, mon épouse et moi.

    Pour l’instant, nous avons pris contact avec le cneel et e-school.

    J’aimerais avoir vos avis sur ces deux organismes et la qualité de l’enseignement proposé.

    Savez-vous s’il y a d’autres organismes proposant des cours à distance en direct avec un enseignant ?

    Merci par avance pour tous les conseils que vous pourrez nous donner sur ce sujet.

    Valérie et Alexi.

  • dominik04
    Participant

    Bonjour,
    Je n’ai pas vraiment de réponse à apporter mais suis intéressé par le sujet.
    Un peu dans le même cas de figure avec mon garçon de 11 ans (5ème) qui s’ennuie au collège.
    J’envisage aussi l’école à la maison mais en assurant moi-même les cours, étant assez disponible.
    Cela dit, les autres solutions m’intéressent aussi, peut-être pour plus tard.
    Dominik

  • DidierF
    Participant

    Bonjour à tous,
    Mon fils a suivi sa 6ème via le Cneel. Nous étions à l’étranger et à 12 ans, c’était de plus en plus conflictuel avec certains camarades de classe. Il a commencé vers octobre mais en fin de compte n’a pas eu beaucoup de cours sur 1 an. nous avons même reçu un message indiquant que son cours de français n’avait pas été validé. Donc mon expérience en 2016/17 a plutôt été mauvaise. On est ensuite rentré en France. Durant cette année, je l’avais également inscrit dans une école privé d’anglais et je lui donnais un cours de math (dans le peu de temps que je pouvais y consacrer).
    Je pense que le Cneel peut valider une année (à défaut de mieux) mais il faut une solution d’apprentissage à côté.
    Je ne connais pas e-school et je pensais que cela n’existait pas. Mais je crois que là aussi, il faut compléter l’apprentissage et pour cela, les parents doivent être un minimum disponible.

  • Syb
    Participant

    Bonjour,

    Notre fille est en terminale et au CNED depuis la sixième, nous sommes plutôt bien placés pour témoigner sur le sujet.

    Nous avions choisi le CNED pour les raisons suivantes après avoir regardé les différentes offres :
    – La pédagogie du CNED lui convenait
    – Les cours du CNED correspondent parfaitement au programme demandés pour le Brevet et le Bac
    – Les élèves ont un bulletins scolaire pris en compte pour les examens, par exemple cette année notre fille a exactement les même épreuves que les élèves en lycée (les deux spécialités + philo + grand oral) et le reste en contrôle continu.

    Pour Hattemer : la pédagogie ne convenait pas du tout à notre fille et nous ne voyions pas l’intérêt d’avoir deux ans d’avance dans les apprentissages, c’est déjà bien de maîtriser le programme officiel (Et notre fille est HPI, elle a déjà deux ans d’avance).

    Pour les cours PI, notre fille a trouvé que ça manquait d’exercices d’application et que les cours très colorés étaient complexes à lire.

    Pour les cours Legendre, la pédagogie ne lui convenait pas, trop rigide.

    Pendant le collège, nous n’avons pas ajouté de manuels complémentaires et de cours particuliers, les cours du CNED étaient suffisamment complets. Par contre je mettais en place un planning périodique chaque année, et je contrôlais régulièrement l’avancée des cours, je surveillais également la réalisation des devoirs. Mis à part cela elle travaillait seule. Ça me prenait en gros une journée par semaine.

    Pendant le lycée, les choses ont changé. Notre fille nous a demandé de l’aide à la fin de la seconde, nous avons pris un prof particulier en maths et pour les deux langues. Nous avons également acheté des manuels complémentaires dans ses deux spécialités, ainsi que des Annabacs. Le planning est toujours présent, par contre plus de séances de révision avec elle depuis la seconde, elle travaille seule. Je fais le point avec elle chaque fin de semaine et nous parlons de ses cours comme le ferait un élève au lycée.

    Notre avis concernant le CNED, ça reste l’éducation nationale, donc les choses ne bougent pas vite. Depuis qu’elle est en cinquième les cours sont en partie en ligne, il y a du bon et du mauvais.

    Le + :
    – Nous devions bouger avec plus de 10kg de livres, avec les cours en ligne nous imprimons une partie des pdf et le reste est en ligne et sur l’ordi.
    – Les activités sont un peu plus interactives.
    – Le système de tutorat permet d’échanger rapidement avec les profs.
    – Les correcteurs sont assez sévères, donc lorsque les devoirs sont fait en conditions réelles le niveau est souvent meilleur qu’au lycée, nous avons pu le voir au Brevet et aux épreuves anticipées.

    Le – :
    – Au démarrage c’était la cata complète, aujourd’hui l’interface fonctionne correctement par contre il reste encore des erreurs dans les cours suite au changement de programme.
    – L’élève passe sa journée devant l’ordi et il faut une connexion haut débit. Il est donc indispensable d’organiser des activités extra scolaires.
    – Les élèves écrivent moins avec les activités interactives, mais ça je sais que c’est pareil au lycée.
    – Notre fille postule en prépa, les établissement sont un peu frileux avec les bulletins du cned étant donné que personne ne surveille les conditions dans lesquelles les devoirs sont fais, du coup il faut faire des concours pour valider son « vrai »niveau.

    Aujourd’hui nous ne regrettons pas ce choix, notre fille non plus. Elle n’a pas souffert du manque d’interaction avec les enfants de son âge, elle les retrouve pendant des activités extra scolaires. Nous bougeons beaucoup à l’international pour notre boulot (c’est pourquoi notre fille est au CNED), du coup elle voyage beaucoup avec nous, ça vaut toutes les cours de récrées.

    Les points important que nous avons retenu :
    – Le planning de travail est indispensable, sinon l’élève se noie très vite.
    – L’élève doit être autonome, sinon c’est un boulot à plein temps pour le parent.
    – L’élève doit comprendre que le copie des cours pendant les devoirs n’a aucun intérêt.
    – Enfin l’élève doit avoir son propre ordinateur et une bonne connection internet, il n’est absolument pas envisageable qu’ils suive ses cours sur l’ordinateur familiale dans la salle à manger.

    Si vous avez des questions je me ferai un plaisir de vous répondre.

  • Valexi
    Participant

    Bonjour Syb,
    Merci beaucoup pour toutes ces informations concernant le CNED.
    Il m’a semblé comprendre que le CNED proposait maintenant des cours en vision, via le cneel.
    Est-ce que votre fille suit également ces cours ?

    Nos enfants ont jusqu’à maintenant toujours été scolarisé dans un établissement, nous devons donc faire une demande d’autorisation pour l’école à la maison.
    Cette demande d’autorisation serait motivée par:
    1. l’ennui qu’ils ressentent à l’école et le risque de démotivation que cela implique,
    2. les diverses activités extra-scolaires qu’ils pratiquent (environ 5 à 6 heures par semaine): un emploi du temps moins chargé avec un enseignement plus adapté permettra de continuer ces activités. Ces activités permettent également de garder une vie sociale.

    Nous avons peur que cette argumentation ne suffise pas à obtenir l’autorisation d’école à domicile.

    Avez-vous des conseils à nous donner concernant cette démarche ?

    Merci encore et bonne journée à vous,

    Alexi

  • Syb
    Participant

    Bonjour Valexi,

    Non le CNED ne propose pas de cours en visio, les cours sont découpés en séquences puis en séances. Dans les activités interactives, les élèves ont des exercices interactifs et des vidéos. Certaines séances sont disponibles en pdf.

    Les classes virtuelles sont organisés en début d’année pour présenter la formation et l’interface numérique et en cours d’année selon les besoin, comme pour présenter parcoursup pour les terminales.

    Effectivement à partir de la rentrée la classe libre n’existera plus au CNED, il faudra l’accord du DASEN. 5 à 6 heures d’activités par semaine, ce n’est pas suffisant pour demander une scolarisation à la maison. Par contre la situation particulière de l’enfant peut être une solution, mais il faut faire évaluer les besoins particuliers par un professionnel.

    Pour l’ennui, le DASEN vous répondra qu’un saut de classe sera proposé par les équipes enseignantes si cela s’avère nécessaire, pour la motivation il vous répondra que c’est le même problème pour tous les élèves. Il faut vraiment démontrer que c’est dans l’intérêt de l’enfant et que l’institution ne pourra pas répondre au problème.

    Je n’ai pas de conseil particulier à vous donner, en ce qui nous concerne nous n’avions pas d’autres alternatives que l’enseignement à distance, donc les accords étaient obtenus très vite chaque année.

    Bonne journée à vous.

  • Syb
    Participant

    Faire l’école à la maison est toujours encore possible mais sous régime d’autorisation. Cela signifie que pour commencer l’école à la maison en septembre 2022, il faut demander l’autorisation entre le 1er mars et le 31 mai 2022.

    Peut-on toujours faire l’école à la maison en septembre 2022 ?

  • Syb
    Participant

    4. Existence d’une situation propre à l’enfant motivant le projet éducatif

    • Une présentation écrite du projet éducatif comportant les éléments essentiels
    de l’enseignement et de la pédagogie adaptés aux capacités et au rythme
    d’apprentissage de l’enfant, à savoir notamment :
    ––une description de la démarche et des méthodes pédagogiques
    mises en oeuvre pour permettre à l’enfant d’acquérir les connaissances
    et les compétences dans chaque domaine de formation du socle commun
    de connaissances, de compétences et de culture ;
    ––les ressources et supports éducatifs utilisés ;
    ––l’organisation du temps de l’enfant (rythme et durée des activités) ;
    ––le cas échéant, l’identité de tout organisme d’enseignement à distance participant
    aux apprentissages de l’enfant et une description de la teneur de sa contribution ;
    • Toutes pièces utiles justifiant de la disponibilité de la ou des personnes chargées
    d’instruire l’enfant ;
    • Une copie du diplôme du baccalauréat ou de son équivalent de la personne
    chargée d’instruire l’enfant ;
    • Une déclaration sur l’honneur de la ou des personnes chargées d’instruire
    l’enfant d’assurer cette instruction majoritairement en langue française (cf. annexe
    Cerfa 16212, modèle de déclaration sur l’honneur d’instruire majoritairement
    en langue française dans le cadre d’une demande d’autorisation d’instruction
    dans la famille disponible sur le site service-public).

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