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Ile-de-France Enfants Précoces

Saut de classe ?

6 sujets de 1 à 6 (sur un total de 6)
  • Maman d EIP 95
    Participant

    Bonjour à tous,

    Nouvellement inscrite dans ce groupe, je souhaiterais avoir vos retours d’expérience sur les sauts de classes.
    Ma fille en CM1 actuellement ne fournit que très peu d’effort pour apprendre, et manifeste souvent un ennui en classe. Nous avons vu avec sa maîtresse pour lui fournir des fiches d’autonomie… J’ai l’impression que cela ne lui convient pas plus, elle traîne sur son travail en cours.
    Ce qu’elle veut par dessus tout apprendre de nouvelles choses. Nous envisageons un saut de classe, mais nous appréhendons la rencontre avec l’équipe pédagogique. Que dire ? Que ne faut-il surtout pas dire ?

    Merci pour vos réponses.
    Maman d EIP 95.

  • stephguid
    Participant

    Bonjour
    Ma fille a sauté le CP a peu près pour les mêmes raisons que la votre même si appétit d’apprendre n’était pas forcément là mais plutôt l’ennui.
    L’équipe pédagogique était contre car effacée en cours et peu active. c’est la ^psy qui l’a testé EIP qui a rédigé une lettre recommandant ce saut de classe pour éviter l’ennui et le décrochage et cela a emporté la décision.
    En terme de retour je suis mitigée: cela n’a pas arrangé le côté éteint et absent de ma fille même si socialement et en terme de maturité les enseignants « découvrent » (quand je leur dis) à chaque fois en fin d’année scolaire pour la plupart qu’elle a 1 an d’avance (elle est désormais en 6e) donc pas de différence. Elle est très moyenne et effacée et ne parvient pas à trouver intérêt ni matière à s’exprimer dans le système scolaire (hormis en art plastiques et littérature). donc pour résumer je dirais que j’aurais regretté de ne pas avoir suivi les conseils de la psy mais je ne suis pas sure que cela ait changé les choses foncièrement. le blocage de certains EIP relève de qqchose de plus profond, pas simple à débloquer.
    Bon courage, la route est longue (et le flot de choix à faire difficile…)

  • Poire_belle
    Participant

    Nous avons rencontré la maîtresse de notre fils ce mois-ci. Il avait été diagnostiqué en septembre par une psy et nous avions choisi de ne rien dire tant que tout était ok pour lui. Après observation d’une dégradation de l’état de ses cahiers, on a voulu en parler à sa maîtresse. Malgré notre appréhension cela s’est très bien passé, elle était super ouverte, se doutait fortement de qqch et était contente qu’on lui donne « la clé » pour le comprendre (enfant très discret et semblant peu à l’aise en classe). Bien sûr ça dépend de chaque instit. Je pense qu’on a bien fait de ne pas en parler en septembre (la maîtresse a reconnu que plein de parents venaient la voir au début, persuadés que leur enfant est un génie, et ça énerve fortement les instit). Et aussi d’avoir vu une psy avant pour être sûrs de nous. Trop tard pour saut de classe l’an prochain mais activités spécifiques et attention particulière de l’équipe pédagogique (elle en a parlé au directeur et aux maîtresses de CE1 le jour même!!), en tant que parents nous sommes soulagés d’avoir été entendus. Voilà pour notre expérience, en espérant que cela vous aide!

  • Poire_belle
    Participant

    Oublié de préciser que notre fils est en CP.

  • Killa Biggi
    Participant

    Bonjour à tous et toutes,
    Rassurée d’entendre que certaines équipes pédagogiques soient ouvertes et dévouées à certaines formes de « différences » et à les prendre en considération.
    Pour ma part, ma fille de 5 ans est précoce et à sauté la moyenne section en cours d’année afin de lui faire intégrer le CP l’année prochaine.
    Elle est de plus en plus à l’écart du groupe y compris dans la récréation. Elle s’ennuie en classe une fois ses exercices terminés et on ne lui propose absolument RIEN d’autre si ce n’est d’aller jouer plus loin!
    Elle commence à en « souffrir » et à le verbaliser, ce qui est un crève coeur egalement pour nous en tant que parents.
    Nous avons rencontré pas plus tard qu’hier la directrice de l’établissement Léonard de Vinci à Herblay. Rien que la longue discussion que nous avons eu avec elle m’a fait comprendre beaucoup de choses et m’a donné quelques clefs pour aprehender et gérer ma fille et son mode de fonctionnement.
    Malheureusement, bien que consciente avant même d’en connaître le coût global, cet établissement est financièrement inenvisageable pour nous. Je me demande alors si nous sommes voués à « subir » les normes et dictas des établissements publics? Le saut de classe ne suffit aujourd’hui pas à étancher sa soif d’apprendre et au niveau social la dégradation est flagrante. En classe ses camarades lui reproche de faire « sa grande » ou sa « madame je sais tout » ce qui peut sembler tout à fait anodin et puéril de l’exterieur mais comme quelqu’un l’a dit plus haut, le « mal être  » est plus profond, les centres d’intérêts et les sujets de discussions sont de plus en plus différents avec ses camarades ou enfants de son âge, elle reste donc souvent à l’écart.
    je me pose la question si des « cours » ou activités extra scolaires supplémentaires aux travaux de la classe pourrait lui apporter un peu de « matière » dans ce qu’elle attend.
    Elle a déja des cahiers d’exercices et prends un plaisir fou à les exploités, calcul, écriture, anglais…..au détriment des poupées, console, tablette et autre….
    Qui aurait d’autres « solutions »?
    A la question que faut il dire ou ne pas dire, je pense que c’est vraiment différent d’un enfant à un autre, certain comprennent et prennent du recul d’autres s’arrêtent au 1er degré d’une phrase et cela peut l’inquieter d’avantage ou lui procurer un élan de confiance en lui (dans le bon ou le mauvais sens)….instinctivement je pense qu’il faut essayer de rassurer l’enfant( attention, pas le surprotéger ni tout excuser) en essayant de découvrir quel est son ressenti à l’école, dans la classe, a la récré, le week end…. Essayer de faire preuve de beaucoup d’écoute, de patience, de compréhension.
    Je dis à ma fille qu’elle sait beaucoup de choses oui, mais ce n’est pas pour autant que les autres ne savent rien. Qu’elle voit les choses et les comprend différemment des autres enfants et parfois plus vite. Les enfants précoces sont souvent hyper sensibles et je pense que la famille est le 1er pilier de comprehension indispensable . Il y a quelques temps, mon mari ne prenait pas assez de temps pour l’écouter, ni même de lui expliquer certaines choses qu’il qualifiait de « pas de son âge »! Elle s’est sentie rejettée et à force ne lui parlait plus au point de devoir faire l’intermédiaire entre eux , jusqu’à ce que je la pousse à aller lui parler pour lui dire ce qu’elle avait sur le coeur. aujourd’hui cela va beaucoup mieux, les efforts viennent des deux côtés il prend un peu de temps et elle en demande moins, et tout se passe bien. Je sais que c’est beaucoup de temps et d’énergie mais c’est tellement important. Je remarque bien qu’elle est « tenue » à l’école d’avoir un certain comportement, mais quand elle passe la porte de la maison je ressent ce besoin qu’elle a de discuter, vraiment , de choses sensées (et moins sensées!!!), de faire des choses plus évoluées, de poser des questions, d’avancer et de continuer à apprendre , parcequ’elle sait que quelqu’un l’écoute et essaie de la comprendre ici. ILs ne sont pas bêtes nos petits et voient très bien quand on s’efforce de faire les choses, de trouver des solutions, même si cela fini par un « échec » ou un refus ou si la demande n’est pas entièrement accomplie ou réalisée……c’est quand même mieux et ils soufflent un peu de se sentir accompagnés. Je ne prétends pas avoir les « bonnes » réponses à cela mais j’y pallie avec mes armes!
    En tout cas je suis preneuse de tous conseils, astuces, activités à ce sujet!
    Bonne continuation a tout le monde!!!!
    Jessica

  • Marie-laure T
    Participant

    Bonjour
    Nous sommes parents d’un enfant précoce en CM1, double niveau avec CM2. Nous avons demandé depuis le début d’année une inclusion CM2 en vue d’un passage anticipé vers la 6eme, mais la maîtresse n’a fait que focaliser sur le comportement dérangeant de notre fils, repoussant toute inclusion.
    Après détection, la psychologue scolaire ne voit pas d’inconvénient à un passage anticipé, mais l’école campe sur sa position. Nous avons demandé l’intervention de la psychologue de la cellule EIP de l’éducation nationale, qui a très peu de disponibilité, doutant de pouvoir participer à La Réunion éducative. Nous sommes écœurés d’être contraints par le temps à 15 jours de la décision à émettre sur la fiche navette.
    Avez vous des expériences de désaccord avec l’équipe éducative et des arguments qui vous auraient servis à vous faire entendre ? Merci.

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