Recherche

Haut potentiel et dys

Gros écart entre wppsi et wisc5

2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
  • Anonyme
    Inactif

    Bonjour à toutes et tous je viens de m’inscrire sur le forum . Peut être pourrez vous m’aider car depuis plusieurs jours je suis bien embêtée.
    J’ai deux fils, le premier est THPI à 149, je suis moi même une ex-enfant précoce à 146. Mon deuxieme fils a été testé en maternel à 5 ans car on se demandait s’il n’avait pas un retard tant il était en décalage sur les apprentissages . Le Wppsi nous donne alors un score de 135. Même si j’ai eu du mal a y croire, ça m’a énormément rassurée.

    Deux années passent, toujours dur à l’école pour Timothée mais il suit car je rattrape le »retard » à la maison. En classe il est déconcentré, il bouge beaucoup et ne commence même pas les exercices ou fait juste le début et s’arrête, il se met en »OFF ». Je le mettrais dans la catégories des doubles étiquettes car il a aussi beaucoup de TSA, il a égalementune grosse dysgraphie qui diminue avec le temps mais qui le pénalise et je pense à une dyscalculie.

    La médecine scolaire nous a demandé en décembre de faire un bilan neuropsy. Cela incluait le passage du WISC5. Il l’a passé mardi avec une nouvelle psychologue (et une stagiaire imprévue) et là, elle m’annonce un score de 90. Elle me dit que c’est dans la moyenne et qu’il n’était sans doute pas stabilisé au wppsi. J’ai vérifié, 90 c’est quand même à 1 point de la limitation intellectuelle. Le test ne paraissait pas hétérogène, c’etait mauvais partout.

    Je ne sais pas quoi penser. La première psychologue est sure que c’est un enfant précoce »à 1000% », la dame avec qui il a fait de la gestion mentale et la médecin scolaire aussi. Mais alors pourquoi ? Je ne sais plus quoi penser et je n’ai plus de cartes à jouer avec l’école. Qu’a-t-il pu se passer ?

    Avez vous des exemples de cas similaires ? Ce test peut il être considéré comme »valable »?

    Merci beaucoup pour votre temps et très bonne journée

    Céline

  • Solaltim
    Participant

    Bonjour Céline,

    Je viens de lire votre message et il résonne beaucoup pour moi dans ces similitudes.

    Ma fille de 8 ans a passé un premier test à 6.5 ans avec une psy spécialisée HP ou elle a obtenu un score de 136 avec une interrogation sur un TDAH. Ceci a été validé par son pédopsychiatre qui la suit depuis, une demande AVS (nous sommes en Suisse) a même été faite en ce sens.

    Puis pendant 1.5 an, elle a été suivie en logo et ergo car une dyslexique et des difficultés motrices (depuis la proprioception) s’étaient confirmées dans un bilan que j’avais demandé en écoutant mon instinct.

    En motricité fine, par exemple, son écriture venait depuis la coude le poignet bloqué. Elle a fait des progrès importants mais l’écriture reste source d’une grande fatigue à l’école.

    Puis pour appuyer la demande d’aide à l’école nous avons fait un bilan complet avec une neuropsy avec un nouveau WISC5 qui cette fois la place à 106 avec une confirmation de dyslexie, dysgraphie et dysorthographie.
    Par contre, gros changement de diagnostique le TDAH a été réfuté ainsi que le HPI au bénéfice d’un éventuel TED…. gros doute pour nous tous (toute la famille est testée HP entre 135-152) et le pédopsychiatre mais du coup arrêt de la ritaline et actualisation de la demande d’aide.

    Résultat, pas de changement important sans ritaline ce qui tend à confirmer que pas de TDAH.

    Puis est venue l’ idée de l’ergothérapeute de lui faire passer un test voir si l’usage d’un ordi (déjà imaginer pour plus tard) serait nécessaire plus vite et là à nouveau un écart « jamais vu » entre le test écrit où elle avait les 8 points qui correspondent à la moyenne avec des plaintes de douleurs à la main et de fatigue et un score de 12 au test à l’ordinateur alors que la moyenne est également fixée à 8 et qu’elle n’y a pas accès à la maison!

    Du coup, nouvelle stratégie car dès qu’il y a 2 points d’écart entre écriture et ordi une mise en place d’un ordinateur est nécessaire en classe et là il y en a 4 même si elle tient juste la moyenne à l’écrit…

    Bref tout ça pour dire que selon le moment du test, l’état émotionnel (notre fille venait d’apprendre que son frère était victime de harcèlement scolaire) et même la personne qui le fait passer, les résultats peuvent beaucoup fluctuer. De notre côté, on a décidé de ne pas y porter attention et de surtout aller de l’avant avec ce qui l’a fait avancer.

    Actuellement, elle a reçu un accord d’aide en classe « grâce » au test neuropsy et un ordinateur avec des programmes pour l’aider avec la dyslexie et ses progrès sont impressionnants. Elle arrive à révéler son potentiel et devient plus sûre d’elle de jour en jour. Son pédopsy espère qu’elle va ainsi prouver ses réelles capacités et souhaite que dans 2 ans un nouveau WISC soit réalisé car il est reste persuadé avec la logo et l´ergo du HPI…

    Voilà, j’ai écrit un roman (je m’excuse des fautes, ex dys) pour vous montrer qu’il peut y avoir du bons dans les « changements » de diagnostiques. J’espère que ça vous aidera un peu dans votre cheminement.

    Meilleures salutations
    Aline
    Ps mon fils s’appelle également Timothée

2 sujets de 1 à 2 (sur un total de 2)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.