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Enfants précoces et TDAH

QUEL ACCOMPAGNEMENT ?

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • mamandantony
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je viens vers vous au sujet d’Antony qui éprouve de grandes difficultés en ce début d’année.

    Il vient d avoir 13 ans et est en 4eme.

    Actuellement, il est suivi par une orthophoniste logico mathématiques (2/3 fois par mois et un psychologue 2 fois par mois pour des exercices de remédiation cognitive).

    Je trouve qu’Antony soudainement est à nouveau très souvent « à côté de la plaque » , comme s’il n’était pas là.

    Que ce soit à la maison ou lorsque l’on parle de ses cours. C’est comme si il n’était pas en classe…

    Je suis très très inquiète car j’ai peur qu’il décroche et très triste de le voir malheureux, même s’il arrive à le cacher le plus souvent.

    Hier, il était vraiment mal à cause de son 6,5/20 en mathématiques car il ne comprend pas, tout comme sa très mauvaise note en musique la semaine d’avant.

    Je sais qu’il connaissait son cours de musique puisque c’est moi qui l’ai fait travailler à la maison, et il savait… Quant aux maths, avec beaucoup de concentration, il y arrivait car il avait compris…

    Il ne s’explique pas ses échecs.
    Je lui ai demandé s il stressait mais selon lui non.
    Il me dit qu’il a tout mélangé ou pas compris la consigne (en maths il a dit à sa professeure qu’il ne comprenait pas la consigne d’un exercice mais elle lui a répondu qu’il devait se débrouiller) et comme il ne sait pas quoi faire pour que cela aille mieux, il pleure.

    Antony cumule les difficultés.
    J avoue que deje ne sais pas trop ou le situer…

    Il est né très grand prématuré avec les conséquences que cette naissance provoque outre, les problèmes de santé qu’il a rencontré les sept premières années de sa vie (troubles de l’attention notamment mais aussi problème de coordination et notamment en sport etc… dyscalculie aucune logique …).

    Et, c’est également un enfant dont le QIT (125 est ce vraiment considéré comme élevé??) Montre de fortes différences entre ses capacités (par exemple au dernier bilan à 11 ans et demi : QI verbal 146 et vitesse de traitement de 93…) et ses dyssynchronies sont extrêmement difficiles à gérer.

    Il ressent ces difficultés et n’a pas du tout confiance en lui (et comment le pourrait il…?).
    Il est extrêmement sensible…

    Enfin, comme s’il fallait en rajouter, il a été abandonné par son père un an après sa naissance et ne l’a jamais revu (il n’est même pas venu à l’audience où j’ai quand même demandé un droit de visite pour lui…droit qu’il n’a donc jamais exercé).

    Depuis ces 10 ans nous vivons avec mon compagnon avec lequel il s entend très bien. Il y a de réels sentiments entre eux.

    Quoi qu il en soit tous ces éléments rendent aussi assez souvent sa relation aux autres enfants compliquée et cela vient se rajouter au reste comme un mauvais cercle vicieux.

    Il a toujours été suivi dès la grande section de maternelle (au CMP, au CAMPS du fait de sa grande prématurité) mais j’avoue qu’actuellement et peut être parce qu’il est en pleine adolescence cela s’aggrave brutalement et je ne sais que faire de plus.

    C’est pourquoi aux vacances de la Toussaint, nous avons rendez-vous avec une neuropsychologue dans le but de faire le point sur ses fonctions exécutives et attentionnelles, ce qui n’a jamais été réalisé à ce jour puisqu’il est suivi depuis des années par son psychologue qui a compétence pour procéder aux « seuls » tests psychométriques.

    En outre, cet accompagnement a un grand coût financier et je ne peux pas faire mieux (70e de psychologue par mois, 200 e de soutien à domicile pour les mercredis, natation 2 fois par semaine au stade nautique (où il rencontre de grandes difficultés mais cela lui plait)) et ateliers jeux de rôle un samedi sur 2 pour canaliser son imaginaire et être en interaction avec les autres).

    J’ai lu dans de nombreux sites les bienfaits du Ginko bilbao et des omégas 3 bio pour le cerveau et notamment pour les troubles de l’attention et cela a également un coût.

    Sur les bilans psychométriques effectués à l’age de 6ans 3/4 et 11ans et demi. On peut constater dans son QI ses dyssynchronies (au 1er, la différence était de 57 et au dernier, elle est de 53 ce qui est considérable).

    Je ne sais plus quoi faire et suis un peu épuisée cela m angoisse et je manque de patience…et donc je culpabilise…

    y a t il dans les Alpes maritimes des réunions enfants/parents ? Savez vous ce qu’ il existe dans le département ?
    Y a t il des examens pour savoir s il n y a pas un problème clinique au cerveau ?
    Quels spécialistes me conseilleriez vous ?

    Help….

    Vous remerciant par avance de l’attention que vous voudrez bien porter à Antony et de vos conseils….
    La maman d Antony

  • marmum
    Participant

    Bonjour,

    Votre message m’a touchée, on ressent votre souffrance et celle de votre fils.

    Vous avez raison de lui faire passer un bilan cognitif complet avec une neuropsychologue. C’est d’ailleurs étonnant qu’on ne vous en ait jamais conseillé, comme quoi c’est encore et toujours aux parents de soulever des montagnes..

    Un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme, hyperactivité ou un trouble des apprentissages ou attentionnel pourra être posé, ce qui vous donnera des pistes de prise en charge.
    Ce pourra être de la psychomotricité, ou des psychologues formés aux difficultés d’apprentissage et tous ces troubles DYS… Vous pourriez d’ailleurs éventuellement voir du côté du psychologue scolaire, pour obtenir des adresses ?
    Il y a ce site https://www.inserm.fr/thematiques/neurosciences-sciences-cognitives-neurologie-psychiatrie/dossiers-d-information/troubles-des-apprentissages-les-troubles-dys

    Si votre enfant a des troubles d’apprentissage avérés (grâce aux bilans que vous allez faire) je vous conseille de prendre ensuite contact avec la direction de son école afin de mettre en place un plan personnel de scolarisation. L’école DOIT tenir compte de ses difficultés et il n’est pas question de le mettre plus en échec encore. Maintenant l’école publique a ses limites et n’a pas toujours les moyens de soutenir particulièrement des élèves en difficulté…

    Pour l’aspect financier, c’est le parcours du combattant.. Déjà voir avec votre mutuelle.
    Là encore une fois qu’un diagnostic sera posé, il faudra voir pour monter un dossier auprès de la MDPH de votre département pour demander une allocation. Vous pourrez prendre contact avec l’enseignant référent MDPH de votre département (demander son nom à la direction de votre école).
    Peut être votre fils aurait besoin d’une AVS ? Peut être votre fils aurait IL besoin d’utiliser un ordinateur à l’école ?
    Peut être aurait il besoin d’être dans une structure privée qui lui consacrera plus de temps et sera plus à même de l’aider dans ses difficultés, même si j’ai bien conscience qu’il s’agit de frais supplémentaires..

    Enfin vous en faites pas pour votre situation familiale, vous avez visiblement un compagnon qui entretient de bonnes relations avec votre enfant. Je ne crois pas que le départ d’un père puisse avoir un lien avec des troubles neuro..
    Nous, les parents, on a toujours tendance à culpabiliser et à essayer de comprendre « pourquoi » mais je crois qu’il faut surtout se demander « comment » agir et consacrer son énergie à cela plutôt qu’à culpabiliser.

    Je vous souhaite bon courage

    Marmum (maman d’un enfant de 6 ans diagnostiqué à 5 ans trouble autistique de type asperger + trouble oppositionnel, suivi depuis 1 ans (psychomotricité, psychologue guidance parentale + supervision éducatrice à domicile + groupe d’entrainement aux habiletés sociales + orthophonie spécialisée) soit 5000 euros de dépenses reste à charge annuel sans aide MDPH (dossier en cours. après 1 fois retoqué).. les difficultés financières on connait aussi…

  • Maureen T
    Participant

    Bonjour,
    Sans vouloir vous coller notre expérience avec ma fille, juste vous donner une piste, nous étions nous aussi partis sur des tas de choses et au final on vient de découvrir en allant consulter la neurologue qu’elle souffre d’une épilepsie-absence. Elle fait des absences multiples par jour (d’après les études cela peut avoir lieu jusqu’à 200 fois par jour), donc elle pouvait bien avoir la volonté de suivre son cours mais était absente tellement de fois qu’elle ne comprenait plus grand chose. Les absences durent 5 à 15 secondes et passent à la vue de tout le monde pour de la rêverie, et plus l’enfant est fatigué, plus il est sujet à des crises, donc plus on va lui en demander à l’école plus il va être fatigué et cela accentue les crises. Ma fille est sous traitement depuis bientôt 2 semaines. Nous attendons voir les effets du traitements et les effets indésirables aussi, pour peut être changer et adapter son traitement.

    Je pense que votre consultation chez la neuropsychologue vous donnera de nouvelles pistes

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