3 septembre 2019 à 9h33
Bonour
Vous connaissez les ouvrage d’Emmanuelle Piquet, une psychologue qui s’occupe beaucoup d’enfants harcelés.
En résumé, elle propose « d’accepter » (faire semblant d’accepter) la critique et de renvoyer une flèche verbale. Car ce qui fait que les harceleurs se sentent forts c’est quand ils voient qu’ils blessent les autres. Si l’autre ne semble pas blessé, ce n’est plus aussi drôle.
Expliquez lui que les autres font ça pour se sentir fort (comprendre ça m’a fait beaucoup de bien quand j’étais harcelée au collège, qu’ils se sentaient fort en m’attaquant, mais qu’au fond j’étais moi plus forte qu’eux car ils n’auraient jamais pu encaisser ce que j’ai encaissé, puis j’ai trouvé UNE répartie, il m’a fallu plusieurs jours pour la trouver, mais à partir de là les choses se sont apaisés.
Par exemple si les autres se moquent de sa taille, il peut dire « ouais je suis petit, mais au moins quand il pleut je suis le dernier à être mouillé » ou « oui je suis petit, mais c’est normal je suis plus jeune j’ai encore le temps de grandir, par contre désolé mais pour ton intelligence, j’ai bien peur que ça ne s’arrange pas » c’est peut-être pas les meilleures réparties mais ça montre que cette attaque là ne le blesse pas (même si c’est faux) ça fonctionne plus que de rentrer dans le lard.
A ceux qui se mettent en groupe pour le harceler « je suis donc tellement fort qu’il faut se mettre à 5 contre moi ? » etc