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Bourgogne Enfants Précoces

ecole eip en bourgogne

7 sujets de 1 à 7 (sur un total de 7)
  • sophie
    Participant

    bonjour, maman d’une petite fille de 7 ans nouvellement zebree, je souhaiterais avoir des info sur les ecole dijonnaises et avoisinantes qui s’occupent de ce genre de profil
    merci de vos reponses

  • Stephaleto
    Participant

    Bonjour,

    Je ne sais pas s’il y a des écoles spécifiques pour les EHP à Dijon. Je crois qu’il y a effectivement une classe au collège André-Malraux. Il me semble qu’il y a aussi une école Montessori.

    En revanche, dans le cadre d’une école élémentaire classique, il est tout à fait possible de trouver des solutions qui peuvent très bien fonctionner. Comme la mise en place d’un plan type PAP (plan d’aide personnalisé, je ne sais plus si ça s’appelle encore comme ça), avec enseignants et psychologues scolaires. Cela permet vraiment d’aider l’enfant dans ses difficultés spécifiques ; un suivi se crée entre parents, enfant, équipe éducative (on fait le point plusieurs fois par an et dès que l’une des parties note des modifications chez l’enfant) ; et la conséquence vertueuse de tout ça, c’est que l’enfant se sent reconnu dans sa spécificité, entouré, et qu’il surmonte d’autant mieux ses difficultés. Voire il les fait disparaître.
    Maintenant, je ne vous fais part que de mon expérience personnelle, de père d’enfant EHP détecté au CP, qui a 10 ans aujourd’hui, en classe de CM1, et qui suit une scolarité des plus normales, en étant plutôt bon élève, même s’il n’est pas très scolaire, pour dire les choses très simplement.
    En espérant vous avoir donné quelques pistes,
    Cordialement,
    Stephan

  • sophie
    Participant

    bonsoir stephan
    merci pour votre réponse
    mon inquiétude vient de la très large non connaissance du sujet par les enseignants
    je ne veux pas qu’ils la prenne en grippe ou lui mette une pression sur les epaules
    elle a du mal a gerer ses emotions
    elle me dit commencer « à sortir des ex car elle s’ennuie, on ne reflechit pas trop je trouve » elle est en CE1
    selon ses propres mots
    je ne sais pas quoi faire
    comment aborder le sujet ne sachant pas si le personnel de l’école sait réellement ce qu’est un eip…
    voilà d’où ma question sur les écoles sensibilisées sur dijon sur ce point

    sophie

  • Stephaleto
    Participant

    Bonjour Sophie,
    La méconnaissance, non-connaissance ou non reconnaissance des EHP est encore très générale dans la société. Même si, aujourd’hui, on en parle tout de même un peu plus. D’ailleurs, ça part un peu dans tous les sens…
    Comme vous avez pu le comprendre, l’école, en tant qu’institution, avec donc la psychologue scolaire et les enseignants, s’est avérée un véritable partenaire qui nous a aidé et nous aide, nous parents, notre aîné, qui a donc été détecté, mais déjà aussi notre deuxième fils qui, avec un profil différent et qui, pour l’heure, n’a pas été testé, pourrait bien être lui aussi EHP.
    Ce n’est que mon point de vue, mais il me semble, dans la mesure du possible, qu’une scolarité « normale » (j’insiste sur les guillemets) est la solution qui semble la plus simple au départ. Même le saut de classe est loin d’être une obligation, même si, selon les enfants, cela peut les aider.
    Peut-être pourriez-vous essayer de rencontrer l’enseignant de votre fille pour lui en faire part ? Ils sont de plus en plus sensibilisés à la présence d’enfants EHP, à raison d’une moyenne de un à deux par classe, et aux problématiques que cela engendre. Il y a aussi forcément un psy scolaire dans l’école à un moment donné (il n’y en a pas un par école, parce qu’ils s’occupent de plusieurs écoles en même temps). Vous pouvez demander à avoir un rendez-vous avec cette personne, qui pourra ensuite rencontrer votre enfant, lui faire passer des tests et déterminer assez précisément son profil, sa façon d’être, ses difficultés spécifiques…
    Cordialement,
    Stephan

  • Christophe71
    Participant

    Bonsoir Sophie
    je suis de l’avis de Stephaleto, il est important pour nos enfants de suivre une scolarité normale mais bien encadrée. Pour ma part, mon fils et ma fille sont scolarisés dans une école de village avec des classes à deux niveaux (pour les enfants c’est merveilleux) où va intervenir, à la rentrée, la référente académique EIP pour aider la maîtresse et suivre le programme qui sera établi en début d’année.
    Les démarches furent laborieuses mais en voici le déroulement :
    – test réalisé par une psychologue scolaire mais dans son cabinet libéral, la maîtresse ne voulant pas entendre parler d’EIP et ne demandant donc pas l’intervention de la psychologue scolaire de secteur.
    – transmission du test à la maîtresse.
    – transmission du test au RASED de l’académie pour que l’IEN soit au courant après 4 mois sans nouvelle.
    – l’IEN en charge des EIP nous a téléphoné pour connaître nos demandes et nous a précisé que les tests réalisés par la maîtresse ne révélait pas de douance particulière (incroyable mais vrai, c’est même noté sur son carnet).
    – après 3 mois sans nouvelle à nouveau, nous avons transmis directement par mail le test de nos enfants à l’institutrice référente EIP du secteur (on trouve facilement ses coordonnées sur le net).
    – 3 jours après, la référente EIP nous a longuement téléphoné et un PPRE EIP sera mis en place à la rentrée en attendant le PAP EIP dans l’académie.
    C’est une démarche fastidieuse et je te conseille vivement de bruler les étapes pour ne pas perdre un an, c’est à dire envoyer le test en même temps à l’enseignant, à l’IEN et à l’enseignant référent EIP.
    Parallèlement, nous faisons suivre nos enfants par une psychomotricienne pour reprendre le goût de l’écriture et leur évolution est incroyable.
    Bon courage pour la suite.

  • CLOFOR
    Participant

    Bonjour,

    Je suis la maman d’un garçon de 12 ans qui va entrer en cinquième. Jusqu’alors notre fils a suivi une scolarité normale, se révélant être un très bon élève, mais plutôt malheureux à l’école : victime de harcèlement, il n’a pas d’ami ou très peu, s’isole aux récréations jusqu’à rester dans la classe ou dans les couloirs du collège pour rechercher la compagnie des adultes. A la fin de la 6è, il est rentré du collège et nous a demandé à sauter de classe. Un coup de fils de la CPE nous a également averti de son isolement social. Cela nous a conduit chez la psychologue qui vient de lui faire passer des tests révélant sa nature de haut potentiel. La rentrée approche, notre fils va commencer sa cinquième et nous ne savons pas comment l’aborder après un été passé à constater l’isolement social de plus en plus important de notre fils, ultra sensible. Nous nous demandons comment gérer cette situation, notamment vis-à-vis de l’école où notre fils nous dit s’ennuyer. Notre souhaiterions des conseils sur l’accompagnement scolaire de ces enfants (j’ai lu qu’il existait des référents académiques dont je ne trouve pas les coordonnées) et des adresses de centres de vacances ou de lieux de rencontre où il serait susceptible de discuter avec d’autres enfants présentant des profils similaires. Nous habitons Dijon.
    Je vous remercie beaucoup par avance pour vos réponses et conseils.
    Clotilde

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Clofor,

    Effectivement le lien vers les référents académiques n’est pas sur le site de l’académie, par contre j’ai trouvé un document (à jour? ) ici : http://cache.media.education.gouv.fr/file/Besoins_educatifs_particuliers/88/8/liste_diffusion_referents_EIP_573888.pdf
    Pour la scolarisation à venir la précocité de votre fils doit être évoquée afin de trouver les solutions les mieux adaptées pour lui en fonction de son bilan.
    Ce n’est pas facile d’aborder le sujet, c’est vrai, mais vous pourriez reprendre contact avec la cpe pour lui dire que vous avez maintenant une clé de compréhension à son isolement, et demander qu’un plan éducatif soit mis en place autour de votre fils, à l’aide du document joint qui pourra vous servir de base de discussion :
    http://cache.media.education.gouv.fr/file/Besoins_educatifs_particuliers/66/3/scolariser_les_eleves_a_haut_potentiel_255663.pdf
    Mon conseil, afin que la discussion soit ouverte et agréable, est de rester dans la position de « demandeuse de conseils et d’aide » afin que sa scolarité soit épanouie et qu’il s’intègre mieux aux autres tout en tenant compte de ses particularités.

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