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Auvergne Enfants Précoces

Cherche des solutions dans le Puy de dôme

4 sujets de 1 à 4 (sur un total de 4)
  • Aarnaud
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je suis maman d’un petit garçon de 4 ans et demi, actuellement scolarisé en moyenne section.
    Sur conseils de mon entourage, notamment ma belle soeur qui est infirmière puéricultrice, j’envisage un suivi psychologique, ou pédopsychiatrique pour mon enfant. Cela dit, je suis ouverte à tout autre professionnel que vous recommanderez …
    Mon fils est très dégourdi, il a su parler très tôt, et il connaissait les couleurs et les animaux, les objets etc avant même de savoir parler, en les pointant du doigt sur les imagiers (vers ses 1 an). Il a rapidement développé un vocabulaire riche : le père Noel ne va pas en croire ses yeux, tu as des étoiles en guise d’yeux etc. Il se passionne pour des sujets et va creuser le thème à fond. Il connait les pays, les continents, il les place sur une carte et sait dire quels animaux y vivent spécifiquement. Il sait presque lire, et si on lui dicte les lettres il adore écrire. Il dessine super bien, des oiseaux arc en ciel, il fait de « l’air abstrait » (ce sont ses mots). Voilà quelques exemples de son comportement.
    A l’école, ça se passait bof l’an dernier, ça a l’air d’aller mieux cette année, car il y a moins d’enfants (seulement 16 pour toute la maternelle), mais sur les vidéos que fait la maitresse, je ne le reconnais pas, il est complètement ailleurs alors qu’il est hyper vif à la maison. Mais il aime bien y aller et il a deux ou trois bons copains.
    Ce qui me pousse particulièrement maintenant à m’interroger, c’est qu’il est extrêmement sensible et devient très anxieux. Il a des troubles de sommeil, des frayeurs très intenses, et une grande timidité. Je ne sais plus comment l’aider, et c’est en discutant avec ma belle soeur qu’elle m’a dit qu’elle le pense précoce et que je devrai le faire accompagner par un psy par exemple.
    Avez vous de bonnes recommandations dans le Puy de dome ? Des conseils éventuels ?
    Je prends tout !
    Merci d’avance

  • celineJ
    Participant

    Bonjour, pour anxiété/inhibition et bégaiement, ma fille a vu 1 psychiatre au cmp à cournon, et 2 psychologues libérales sur Clermont. Déçue à chaque fois de la prise en charge, particulièrement en ce qui concerne une psy rue blatin. Un nouveau rendez-vous est pris auprès de Mme s. Aune en janvier (d’ailleurs elle est référente à l’Afep). Je vous souhaite de trouver au mieux pour votre enfant. Je suis également preneuse de bonnes recommandations. Merci

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Pour Aarnaud, avant tout, je vous conseillerais de ne pas attendre pour faire passer un bilan (test de Qi) à votre fils. En effet, c’est la grande contradiction entre le petit garçon que vous connaissez et celui qu’il est à l’école qui est un signe que quelque chose le perturbe. Son anxiété, ses troubles du sommeil, timidité…peuvent vouloir dire que malgré sa bonne volonté le cadre scolaire peut être source d’angoisses pour lui, pour diverses raisons : bruit, affluence de personnes, contacts avec les autres, activités plus o moins satisfaisantes…Le truc est qu’il n’est pas lui-même, et peut être que les test de QI vous confirmera les décalages qu’il ressent et exprime à sa manière à lui.

    Pour toutes les 2, je pense que savoir si un enfant est à haut potentiel s’il est très jeune permet de mettre des mots et d’accompagner leur anxiété : en effet ils ont cette capacité (involontaire) à appréhender leur environnement, et celui ci influe sur leur sensibilité selon que le cadre dans lequel ils se trouvent leur semble apaisant ou non.
    Trop d’agitation dans la classe par exemple peut les bloquer, ils peuvent se sentir débordés par un rythme qui n’est pas le leur… S’ils sont très sensibles, la relation à l’enseignant est importante aussi, il sont besoin d’avoir confiance en lui, de plus d’attention et d’encouragements, parfois d’être stimulés individuellement pour avoir une relation plus personnelle et faire des activités qui correspondent à leur rythme et non à celui du groupe.
    Quelques séances de psychomotricité en plus peuvent être bénéfiques, afin de les aider à travailler l’expression corporelle et d’agir un peu sur l’inhibition. C’est à cette occasion pour l’un des miens que la psychomotricienne avait constaté que, malgré les apparences, mon fils n’avait pas de problème moteur mais avait besoin de la stimulation qui va avec pour faire.
    Enfin pour le bégaiement, concernée indirectement malheureusement aussi, j’ai l’impression que c’est un signe d’extrême sensibilité. Pour le jeune enfant il faut être très prudent et si ce n’est pas mis en parallèle avec le haut potentiel, je pense qu’on tourne en rond. Chez le jeune enfant à haut potentiel, la pensée va très vite et il est possible que le débit oral ait du mal à suivre les pensées. Pour le mien (vu entre 4 et 6 ans) le conseil était de ralentir, réfléchir 10 fois avant de parler, parler lentement etc…alors que c’était un enfant rapide, vif pour tout, qui je pense au contraire aurait eu besoin qu’on l’encourage à aller vite, soit à son rythme. Et surtout le « professionnel » vu a inscrit ça en lui, c’est à dire qu’il lui a dit : parle-moi de ton bégaiement, dessine-le, comment le vis-tu maintenant etc à chaque séance…et sensible comme il est il s’est construit avec. Je pense (c’est mon analyse tout à fait personnelle) qu’il aurait fallu traiter ça en tenant compte de sa personnalité entière, c’est à dire sa capacité à comprendre et sa vivacité, en n’insistant pas grossièrement sur les blocages mais plus sur la capacité de l’environnement à répondre à ses besoins.
    Mon conseil (pas simple je sais) : trouver des personnes de confiance qui puissent encourager vos enfants en mettant l’accent sur leurs points forts et capacités.

  • Nanou York
    Participant

    Bonjour, je réponds peut-être un peu tard. Nous avons découvert le hpi de notre fils dès la moyenne section. On a eu la chance de tomber sur une super enseignante qui a sollicité la psy scolaire. Celle-ci a rencontré notre fils en entretien et lui a fait passer un test. Comme il avait appris à lire et savait compter, il lui a été proposé un saut de classe. Avec l’expérience Denis autres enfants et les différentes expériences dont on nous a parlé, je sais que nous avons eu de la chance : une enseignante déterminée et ouverte, une psy scolaire réceptive. C’est loin d’être le cas pour tout le monde, toutes les écoles. Si les membres du RASED (réseau d’aide) de votre école sont compétents, ils peuvent accompagner votre fils et son enseignant, qu’il soit ou pas haut potentiel.
    Dans le privé, nous avons fait passer des tests à nos deux grands mais la professionnelle à qui nous avons fait appel nous a dit qu’il était trop tôt pour nos petits en maternelle. Donc je pense que vous aurez la même réponse. Pour une rencontre avec des conseils avisés en revanche, j’ai une bonne adresse sur Cournon. Il s’agit du cabinet ca3pa que vous trouverez facilement sur Internet.
    Vous pouvez prendre un rendez-vous et déterminer si un suivi est nécessaire. La psy saura dire si c’est utile.
    Comme très (trop) souvent, le problème semble être à l’école et non pas en famille. Et très (trop) souvent, on demande aux parents de régler un problème qui est celui de l’école. L’essentiel étant que votre fils trouve un moyen de s’épanouir à l’école, si son comportement est problématique, l’équipe enseignante a des solutions : le rased et les personnes spécialisées au rectorat. Pour mobiliser ces personnes, il le semble essentiel que l’enseignant comprenne à quel point il y a un fossé entre l’élève qu’il a en classe et l’enfant que vous connaissez. À cet âge là, c’est vraiment compliqué pour un enfant d’exprimer ce qu’il ressent.
    J’espère vous avoir donné quelques pistes.
    Bonne journée.

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