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Aquitaine Enfants Précoces

Aide pour un petit de 7 ans

11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
  • Cquem
    Participant

    Bonjour à toutes et à tous,

    Je me présente, je m’appelle Caroline et je suis maman d’un petit garçon de bientôt 7 ans. Depuis sa naissance, nous rencontrons de grosses difficultés à tous points de vues avec lui.
    La psychologue de la crèche, à ses 3 ans, nous avait conseillé d’aller consulter un neuropsy. La neuropsy de Caychac nous avait parlé d' »hypersensibilité » très poussée. La maîtresse de PS nous parlait de précocité intellectuelle, le médecin scolaire à ses 6 ans, après le bilan, avait vaguement évoqué que mon fils aurait des difficultés d’adaptation en primaire et qu’il risquait d’avoir des problèmes avec les maîtresses. La psychomotricienne qui le suit nous enjoint de le faire dépister en CE1.
    Je pense qu’il est trop tôt pour le faire dépister.
    Seulement voilà, mon fils décroche totalement du CP, il a de grosses difficultés relationnelles et tous les matins nous affrontons des crises phénoménales car il refuse d’aller à l’école. J’ai bien tenté d’en parler à sa maîtresse, mais je me suis retrouvée face à un mur et j’ai des indices qui me font penser qu’elle n’est pas tendre avec mon fils.
    Le papa et moi n’en pouvons plus, mon fils est intelligent et gentil, mais les crises de colère sont tellement violentes que nous n’arrivons plus à les gérer. Et voir mon fils refuser d’aller à l’école à cet âge me désespère.
    On me conseille X ou Y spécialistes, mais je ne sais pas vers lequel me tourner pour l’aider.
    Je suis à l’écoute de tous vos conseils ou adresses, pas pour un dépistage, mais pour une aide psychologique, pour lui et nous….

    Merci à toutes et à tous d’avance.

    Caroline

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Caroline,

    Je pense que pour aller de l’avant avec votre fils et savoir comment réagir et l’aider, le début est de savoir pourquoi vous avez ces difficultés et d’où elles viennent, et donc cela passe fatalement par le bilan auprès d’un psychologue spécialisé, qui une fois le bilan fait pourra vous aider vous aussi.
    L’hypothèse de la précocité a été évoquée plusieurs fois déjà dans le vécu de votre enfant donc il ya certainement quelque chose à creuser, or si vous n’avez pas les bonnes clés vous allez tourner en rond et votre fils risque de plus en plus de développer attitudes « négatives » liées au fait qu’il ne soit pas reconnu pour ce qu’il est et qu’il peut produire de bien.
    Je vous mets un lien qui je l’espère vous sera utile dans votre réflexion : https://www.enfantsprecoces.info/les-lourdes-consequences-du-deni-de-precocite-intellectuelle/

  • MEL33
    Participant

    Bonjour

    Si je peux vous donner un conseil c’est de ne pas forcer votre enfant à aller à l’école car il doit y être très stressé j’ai eu la même expérience pour ma fille en très haute précocité depuis la petite section et j’ai compris très vite qu’elle aurait été mieux avec moi ou chez ses grands parents mais comme je travaillais je ne savais pas trop comment faire et j’avais peur de la couper des autres enfants et j’ai bien vu que l’éducation nationale ne sait rien de ces enfants donc vu que l’instruction est obligatoire soit vous pouvez le garder avec vous en lui faisant les cours à la maison soit vous trouver un autre établissement privé ou où il y aura des enfants précoces mais il faut absolument passer un test le wisc que je vous conseille de ne pas faire n’importe où je vous conseille une psy qui est également neuropsychologue magdalena wolak au centre sinon si elle n’a pas de place assez vite juste pour faire un bilan aurore foissac à eysines. Elle est super gentille et compréhensive ! !! Il faudra suite aux résultats voir une neuropsychologue et attention écouter votre enfant et votre coeur car si j’avais écouter les mauvais pros et l’éducation nationale ma fille était autiste !!!! Finalement les maîtres et maîtresses dont souvent dépassés et font plus de mal que de bien avec leur équipe éducative en carton. Plus vous attendez plus des troubles peuvent apparaître ! !! J’espère vous avoir éclairé c’est la réalité et si vous avez des questions surtout n’hésitez pas car je suis de Bordeaux moi aussi bonne continuation

  • Cquem
    Participant

    Merci pour vos messages.
    J’ai pris rdv avec Aurore Foissac à Eysines. Nous la voyons lundi prochain.

  • Doc
    Participant

    Bonjour
    Le diagnostic de précocité se fait par un professionnel mais pas uniquement par un test de QI (test initialement créé pour dépister les déficients mentaux).
    Il est important que vous lisiez aussi sur le sujets comme les livres de Jeanne Siaud-Facchin (« trop intelligent pour être heureux » et « l’enfant surdoué »).
    Il est important aussi de savoir lequel des 2 parents (ou les 2!) est aussi HP, car dans ce cas, tout ce que vit son enfant fera echo chez lui et renforcera ses émotions (positives ou négatives).
    Le HP, c’est avoir une pensée en arborescence, qui part dans toutes les directions et qui a besoin que l’on donne du sens aux apprentissages pour que l’enfant mémorise et fasse bien ses exercices (sans hors sujet !). Ce sont des esprits très empathiques, altruistes, qui savent se mettre à la place des autres et qui ont un sentiment de justice et d’injustice exacerbé. Ils ont aussi besoin d’être précis et à ce titre, ont parfois l’impression de toujours vouloir avoir raison ! Les 5 sens sont plus aiguisés (les étiquettes des vêtements grattent, hyperacousie, morceaux dans les yaourts qui gênent …) et le 6è sens = la capacité à sentir les gens et à en ressentir l’émotion (et donc à pouvoir être « pollué » par l’émotion des proches). Enfin, ils ont besoin de beaucoup d’amour, d’affection, de calins, de bienveillance et à ce titre, ils sont prof-dépendants (selon l’enseignant, le retour sur votre enfant n’est pas le même).

    Et dans le cas précis de colères pour ne plus aller à l’école, un dialogue avec l’enseignante en présence de l’enfant me parait primordial, afin que votre fils sache ce qu’elle attend de lui et que lui puisse lui exprimer ce qui le blesse dans son comportement. Un terrain d’entente doit pouvoir être trouvé, entre l’enseignante et votre fils, grâce à une compréhension mutuelle du vécu de l’autre.

    J’espère vous avoir éclairé.
    Il est important de comprendre son fonctionnement, afin de le lui expliquer. Mais pour cela vous devez aussi comprendre votre propre fonctionnement.

    Bonne soirée

    Mélanie

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour,

    Je suis tombée par hasard sur des petits livres pour aider à gérer les émotions, dont celui-ci : https://amzn.to/2AXoeo1
    parmi toute une collection.
    Je ne l’ai pas lu pour être franche, mais vu son prix ça vaut le coup d’essayer pour voir si vous pouvez y trouver l’une ou l’autre piste pour entrer en contact avec les autres enfants.

    Il y a aussi les cahiers Filliozat, appréciés en général : https://www.enfantsprecoces.info/pourquoi-il-faut-parler-de-leurs-emotions-aux-jeunes-enfants/

    Ce sont de petites choses que vous pouvez faire en plus pour tenter d’apaiser les angoisses et la colère. Ma fille a adoré la vidéo c’est pas sorcier sur les émotions.
    Bonne chance pour lundi.

  • Lisa
    Participant

    Bonjour Caroline,
    je retrouve beaucoup le profil de ma fille, et en dehors de son profil très atypique qui lui est propre, j’ai pu trouver des réponses liées à son mode de garde dans sa petite enfance en structure collective. Grâce à la lecture d’études américaines, confirmées par d’autres études françaises, j’ai découvert que la plupart des collectivités peuvent causer des dégâts rarement identifiables, mais qui furent assez visibles sur notre enfant. (Sa grande sensibilité n’est pas particulièrement visible tellement elle devient insupportable dans les situations qui lui sont déplaisantes). En collectivité déjà, ma fille enchaînait les gastros, les rhinopharyngites et les otites et pour clôturer le tout elle se frappait avec de grandes crises de colère. Tout ceci était lié au lien d’attachement malmené par l’absence d’un référent adulte suffisamment fiable. Cela créait un stress suscité par le sentiment d’abandon, qui générait une baisse des défenses immunitaires, ayant pour conséquence la maladie.
    En maternelle cela n’a pas été beaucoup mieux, son profil très lent, anticonformiste, ultra imaginatif, ultra créatif et hypersensible à tous points de vue ont amené les personnels de l’établissement à la stigmatiser et elle leur a souvent rendu, je crois, ce qu’elle devait estimer être un non-respect de sa personne et de son fonctionnement en rentrant dans un profil provocateur.
    Si je n’avais pas eu quelques connaissances sur les enfants à haut potentiel, jamais je n’aurais imaginé que ma fille pouvait en être.
    Au CP, alors que j’avais expliqué au directeur, avec le plus grand tact, la fermeté, mais surtout la bienveillance dont ma fille avait besoin, estimant qu’elle n’était pas assez autonome, elle a été placée dans une classe en difficulté ce qui n’a franchement pas été une réussite. Dès le premier mois, elle ne voulait plus aller à l’école, elle disait déjà savoir tout ce qui était enseigné aux enfants et elle ne se sentait pas bien avec les méthodes éducatives utilisées par son instit, son agitation a été grandissante tout au long de l’année.
    Cependant, j’ai accompagné mon enfant du mieux que je pouvais en rencontrant régulièrement l’institution. En fin d’année on m’a conseillé d’aller voir le privé, j’ai donc fait un courrier au référent académique des EIP. Suite à cela je n’ai eu aucune nouvelle, mais Noémie a été placée dans une classe dont les enfants ont un fort potentiel et certains que j’ai clairement identifié comme des EIP. Cette année elle se sent beaucoup mieux, elle aime son travail scolaire et adorent faire ses devoirs. Je suis bien consciente que ce n’est pas facile pour les enseignants dont la grande mixité des publics les amène à jouer les équilibristes. La situation actuelle me paraît intéressante, car la classe est relativement homogène tout en étant dans une école qui favorise la mixité des publics. Ce qui est regrettable, c’est que malgré les connaissances sur ce sujet, rien n’est véritablement institué et tout est une affaire de volonté propre à chaque enseignant et à la politique de chaque école. En espérant que mon témoignage puisse vous apporter quelques pistes de réflexion. Rappelez-vous que vous êtes la seule à pouvoir comprendre le mieux votre enfant bien au-delà des experts et que l’amour et la bienveillance sont les seuls remèdes à bien des souffrances.
    Cordialement.

  • KoK
    Participant

    Les difficultés scolaires quelle galère.
    Ils ont du mal avec les enfants qui sortent du lot.

    Ma première fille j’ai été convoqué des la première année de maternelle, Ma deuxième fille je l’ai déscolarisé le temp de la changer d’école en petite section. Et suite à un déménagement j’ai du les passer dans le privé en catastrophe.
    Mais parfois on trouve aussi de super enseignants qui font le job, avec qui on peut dialoguer et trouver des solutions.

    Le test de qi n’est pas une fin en soit c’est juste un outil qui peut aider parfois à mieux se faire entendre et à trouver de nouvelles pistes pour aider nos enfants.

    Bon courage et n’ayez pas peur de partager votre expérience parce on passe tous par ce genre de difficultés.

  • Cquem
    Participant

    Bonjour,

    Le diagnostic est posé pour mon fils: c’est bien un EIP mais la mauvaise nouvelle, c’est qu’il a aussi un TDA . Ce qui explique, au fond, beaucoup de choses depuis sa naissance. Je redoute le long chemin de rééducation, mais je redoute encore plus la Ritaline. Des parents qui ont réussi à s’en passer?

    Cordialement.

    Caroline

  • Françoise
    Maître des clés

    Bonjour Caroline,

    Oui je comprends. Il est déjà difficile de faire la part des choses entre l’attention déviée de l’enfant à haut potentiel du fait de ces caractéristiques et Tda.
    Sur quelles bases vous a t-on annoncé le tda ?
    Je vous mets un lien vers un article, vous en trouverez d’autres en cherchant pour vous faire une idée, sur les éléments favorisant le tda, personnellement je crois de plus en plus que tout ceci est lié, je vous laisse la surprise ! et vous faire votre propre avis bien sûr : https://www.dys-positif.fr/tdah-et-alimentation-les-10-aliments-quil-faut-limiter/

  • Doc
    Participant

    Bonjour Caroline,

    Les EIP ayant une pensée rapide et en arborescence, accompagnée d’une hyperesthésie des 5 sens, ils sont en permanence connectés à leur environnement et peuvent apparaitre comme porteur d’un TDA.
    Un « vrai » TDA, l’est depuis sa naissance (donc depuis toujours), partout (à l’école, comme à la maison, comme chez les grand-parents, la nounou …) et tout le temps (même si l’activité lui convient).
    Si votre enfant est TDA, c’est que son cerveau manque d’un neurotransmetteur. La « Ritaline » permet de combler ce manque.
    Si votre enfant était diabétique, il manquerait d’insuline et les médecins proposeraient de la lui apporter par injection. C’est le même principe.
    Une personne qui a un TDA sera amélioré sous methylphénidate (il sentira qu’il peut focaliser son attention si il le souhaite, ce qui lui est presque impossible sans traitement). Une personne qui ne présente pas de TDA, sera sur-excité (effet amphétaminique).
    La mise sous traitement doit s’accompagner d’un accompagnemnet de l’enfant par une psychomotricienne afin qu’il apprenne à sentir quand et comment son impulsivité se fait sentir, puis comment la gérer.
    A l’adolescence, la moitié des TDA n’ont plus besoin de traitement.
    Il est aussi très très important de veiller à ce qu’il puisse se défouler dehors tous les jours (même les jours de pluie !) et de veiller à son sommeil +++

    J’espère que ces quelques informations vous seront utiles.

    Je vous souhaite une bonne journée.

    Mélanie

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